Aux délices de la Torah

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"Reviens Israël jusqu'à Hachem ton D." (Ochéa 14,2)

-> Le rav 'Haïm Friedlander enseigne :
Le prénom Israël représente un degré supérieur lié à la perfection, alors que Yaakov représente un niveau ordinaire.
De même, quand le peuple juif est appelé Israël, cela fait allusion à son niveau élevé (Zohar haKadoch - A'haré Mot 73a) ...

Nos Sages (Yoma 86a) expliquent : "ad Hachem Elokékha" (jusqu'à Hachem ton D.), signifie "jusqu'au Trône céleste", car c'est effectivement de là que proviennent toutes les âmes du peuple juif ...

Pour construire un immeuble, il est indispensable d'établir un plan précis, depuis les fondations jusqu'au dernier étage.
Il en est de même dans le processus de téchouva, il convient, dès le début d'aspirer à atteindre Hachem : sans cela, il nous sera impossible d'y parvenir.

Le Saba de Novardok compare celui qui se suffit de changer quelques actions à un homme qui se trouve dans un train roulant en direction inverse de là où il veut se rendre. Lorsqu'on le lui fait remarquer, au lieu de changer de train, il change de place et s'assoit de manière à faire face à sa destination. Bien entendu, il n'y parviendra jamais!

[Le rav Friedlander précise toutefois que] même si la motivation doit être forte, sa mise en œuvre doit commencer par de petites actions, et progresser étape par étape, pour atteindre ensuite des niveaux plus élevés ...

Même lorsque les juifs se trouvent à un niveau très bas, le prophète Ochéa les appelle Israël pour nous enseigner que le principe de la téchouva consiste à aspirer, dès le début, à accéder au Trône Divin.

Néanmoins, le rav Eliyahou Dessler dit que les mauvaises tendances de l'homme s'enracinent et sont acquises par l'âme. C'est pourquoi nous avons grandement besoin de l'aide Divine, et de prier Hachem en ce sens.
Le Roch (Or'hot 'Haïm 69) écrit : "Implore constamment Hachem afin qu'Il pousse ton cœur à accomplir Ses mitsvot".

Le rav Dessler, rapporte au nom de rav Israël Salanter, qu'une prière concernant le domaine spirituel est toujours exaucée.
Rav Yéhouda ha'Hassid (Séfer 'Hassidim 131) assure également : "Si un homme prie Hachem de tout son cœur pour tout ce qui a trait à la Torah et au spirituel, Il exaucera sa prière".

[Le rav Friedlander conclut que ] nous devons ambitionner d'atteindre un haut niveau dans l'étude de la Torah, la prière, le service Divin.
Alors que dans le domaine matériel, où l'homme doit se suffire de ce qu'il a et s'en réjouir, dans le domaine spirituel il faut être gourmand et avide, et se fixer des objectifs élevés.
Ainsi, en implorant Hachem pour qu'Il nous aide à assouvir nos aspirations, nous pourrons parvenir à la perfection et accéder par notre téchouva au Trône Divin.

Sous la 'houppa, nous récitons 7 bénédictions :
- la bénédiction de "yotser aadam" (qui créé l'homme), en référence à celui qui n'est pas appelé "homme" jusqu'à ce qu'il se marie.
["Un homme qui n'a pas d'épouse n'est pas un homme [complet]" (guémara Yébamot 63a) ; de même le midrach (Béréchit rabba 1,2) enseigne que c'est seulement lorsque 2 conjoints forment une seule entité qu'ils sont appelés "homme".]

- les 6 autres bénédictions se rapportent aux 6 attributs qui manquent à l'homme tant qu'il n'est pas marié : la joie, la bénédiction, le bien, la Torah, la muraille et la paix (comme le rapporte la guémara Yébamot 62b).
[Séfer Na'halat Chiva]

[une muraille : selon le Maharcha : un mur pour protéger l'homme de la tentation ; selon le Maharal : une source de force.]

[A l'entrée dans la vie de couple ('houpa) nous apprenons par les 7 bénédictions, qu'à chaque instant, le simple fait d'être marié, c'est déjà le gros lot! ]

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-> Le Zohar (Vayikra 12a) met en parallèle les 10 Commandements et les 10 Paroles de la Création.
Ainsi, "Tu ne convoiteras pas" (Chémot 20,14) correspond à "Il n'est pas bon que l'homme soit seul".

Nos Sages (guémara Béra’hot 34b) disent qu'à l'endroit où se tient l'homme qui s'est repenti, même les tsadikim parfaits ne peuvent s'y tenir.
En effet, un homme qui a fauté, quand il se repent, il imagine que sa faute ne pourra pas être corrigée sans qu'Hachem le sauve gracieusement. Ainsi, il crie et implore tellement que ses cris atteignent des hauteurs si élevées, à un endroit où même les plus grands tsadikim n'ont pas accès.

[Mé haChiloa'h]

Dissimuler ses péchés ne porte pas bonheur. Celui qui les reconnaît et y renonce [par sa téchouva] obtient miséricorde.

[Michlé 28,13]

La raison de l’augmentation de l’espérance de vie

+ La raison de l'augmentation de l'espérance de vie :

-> Depuis plusieurs années, la durée de vie de l'être humain est plus longue qu'aux siècles derniers.
Il est fréquent de rencontrer des personnes âgées dépassant les 80 ou même 90 ans.
Ce phénomène est généralement expliqué par les avancées dans le domaine médical et la technologie, du fait qu'il existe un médicament pour presque chaque maladie.

Cependant, sur cette question le rav Steinman a un point de vue complétement différent.
Les générations qui précèdent la guéoula mènent la dernière lutte contre Essav : ce dernier avait le mérite et la particularité de respecter son père de la meilleure façon possible.
C'est pourquoi dans nos générations, Hachem nous donne l'occasion de multiplier les mitsvot de respect des parents afin de pouvoir annuler le mérite d'Essav et d'arriver donc à la guéoula complète très bientôt.

"Un homme doit toujours se consacrer à l'étude de la Torah et accomplir ses commandements, même pour un motif intéressé (chélo lichma), car par cette action intéressée, il finira par s'y consacrer de façon désintéressée (lichma)."

[rav Yéhouda au nom de Rav - guémara Nazir 23b]

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=> Pourquoi cela?

-> Comment comprendre qu'un homme qui commence à accomplir une mitsva chélo lichma peut être amené à l'accomplir lichma, au bout d'un certain temps?
En réalité, dans le profond de tout homme est enfoui un sens de la Vérité (émet).
Lorsque l'homme accomplit une mitsva même motivée au départ par la recherche d'honneurs ou d'argent, cette bonne action aura pour effet de faire resurgir dans son intériorité la plus profonde, ce trait de Vérité qui était en "exil".
Ayant retrouvé ainsi ce sens de la Vérité (émet), il accomplira dorénavant cette mitsva de façon désintéressée.
[rav Desslev - Mikhtav méEliyahou - tome.5,p.84]

-> La volonté de Hachem est que l'homme s'aide de l'étape préliminaire de lo lochma pour lutter contre le yétser ara, afin de pouvoir atteindre le lichma.
Comme le dit rabbi 'Haïm de Volozhin :
L'étude de la Torah chélo lichma (ex: motivée par les honneurs) est la clef essentielle pour atteindre le lichma, mais à condition que dès le départ, on se fixe comme but d'atteindre finalement l'état idéal de lichma. Sans cette intention, cette étude risque de demeurer lo lichma avec des motifs intéressés.
[...]
L'étape préliminaire de lo lichma permet d'accomplir la Torah et les mitsvot avec plus d'ardeur, que l'on cherchera à maintenir dans la seconde phase de lichma.
[rav Desslev - Mikhtav méEliyahou - tome.1,p.24-25]

-> Au Temple, la Ménora, symbole de la sagesse, était placée au Sud, alors que la Table (Choul'han), symbole de la parnassa, était placée au Nord.
Du fait que la porte d'entrée était à l'Est (mizra'h), lorsque l'homme pénétrait dans le Sanctuaire (kodech) pour le service Divin, la Ménora se trouvait à gauche et la Table se trouvait à droite.
Il y a ici une allusion au fait qu'au départ (en entrant), les considérations chélo lichma (côté prépondérant) peuvent l'emporter sur le lichma.
Mais une fois à l'intérieur du Sanctuaire, la Table sera vue à gauche, et la Ménora à droite, et ainsi le lo lichma initial se transformera en lichma.
[Beit haLévi - paracha Yitro]

"Ses adversaires sont des chefs ; ses ennemis vivent en sécurité" (Eikha 1,5)
Ainsi, en opprimant Israël, [on] s'assure le pouvoir.
[guémara Guittin 56b]

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=> Pourquoi les adversaires des juifs deviennent-ils des dirigeants/chefs?

-> Lorsque nos persécuteurs font souffrir les juifs en exil, ces derniers font généralement téchouva et se rapprochent d'Hachem.
Du fait qu'Hachem ne retient jamais la récompense due à toute créature, Il donnera le pouvoir à nos adversaires et les érigera en chefs afin de les récompenser pour avoir été à l'origine de notre repentir.
[Iyoun Yaakov]

-> Il est certain qu'Hachem demandera des comptes à toutes les nations qui ont opprimé Israël.
Il serait indigne pour Hachem de sanctionner de petites nations dirigées par un roitelet, un "petit" roi sans importance.
Alors, Il les grandit et leur donne un grand pouvoir afin que l'honneur d'Hachem soit assuré lorsqu'Il jugera ensuite ces nations hostiles à Israël.
[rav Yonathan Eibschutz - Yaarot Dvach]

Le Talélei Orot (Esther 1,1), donne l'exemple de A'hachvéroch qui n’était pas digne de régner ; il n’avait aucune aptitude à la royauté (cf.guémara Méguila 11a), mais du fait même qu’il s’en prenait à Israël et le tourmentait, il a pris de l’importance et a été hissé à la tête de tous les royaumes.
Après qu’il fut hissé à la tête des royaumes et qu’il devint un puissant chef "régnant de Hodou jusqu’à Kouch", c’est alors qu’est venue la délivrance …

-> "Le cœur d'un roi (chef) est entre les "Mains" de Hachem ; Il le dirige partout où Il veut" (Michlé 21,1).
Ainsi, en érigeant nos adversaires en chefs au-dessus de nous, Hachem limite leur libre-arbitre et leur pouvoir de nuisance contre Israël.
S'ils n'étaient pas devenus des chefs avec un grand pouvoir, entre les Mains d'Hachem, nos adversaires auraient le libre-arbitre de nous opprimer tant et plus.
[Yalkout haGuirchoni]

-> Du fait que les juifs ont un niveau élevé lorsqu'ils mettent en pratique les commandements de la Torah, selon ce verset : "Hachem, ton D., t'élèvera au-dessus de tous les peuples de la terre" (Dévarim 28,1), lorsqu'un peuple opprime le peuple d'Israël qui est au niveau supérieur (en tête = roch), ce peuple devient automatiquement "roch" à son tour, car ils deviennent des rivaux.
[Maharcha]

-> Hachem donne un pouvoir à nos oppresseurs et les fait parfois réussir dans leurs projets malveillants afin d'augmenter l'épreuve de l'exil et de nous tester.
En effet, devant le pouvoir et le succès de nos adversaires, on pourrait être tenté de se dire : la vérité est-elle vraiment chez nous alors qu'eux réussissent et vivent en toute quiétude en empruntant une voie diamétralement opposée à la nôtre?
C'est le test le plus difficile dans ce long exil ; il faut le surmonter en renforçant notre foi et notre attachement à Hachem et en restant persuadé que cette situation n'est que provisoire, et qu'à la fin nos ennemis chuteront.
[rav Dessler - Mikhtav méEliyahou - tome.3,p.208]

Parfois, trop d'humilité peut provoquer que l'homme s'éloigne du service d'Hachem. Car, dans sa modestie à outrance, il ne croit pas que l'être humain, par sa prière et sa Torah, génère un flux de vitalité dans tous les mondes, au point que même les anges se nourrissent de son service d'Hachem.
Si seulement l'homme avait foi en tout cela, combien aurait-il servi Hachem avec joie et vigilance!

[Baal Chem Tov]

Rabbi Akiva avait 12 000 paires de "talmidim", depuis la ville de Gabat jusqu'à la ville d'Antiprass, qui moururent tous à une même époque, parce qu'ils ne se respectaient pas les uns les autres.
Le monde fut dans la désolation (par l'oubli de la Torah après la mort des 24 000 disciples) jusqu'à ce que rabbi Akiva aille rejoindre nos maîtres du sud et transmettre sa Torah à rabbi Méïr, rabbi Yéhouda, rabbi Yossi, rabbi Chimon et rabbi El'azar ben Chamoa.
Ce sont eux qui ont maintenu (et renforcé) la Torah à cette époque.
Une braïta enseigne que tous (les 24 000 élèves de rabbi Akiva) moururent entre Pessa'h et Shavouot.

[guémara Yébamot 62b]

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=> Pourquoi rabbi Akiva avait 12 000 paires d'élèves, et non pas 24 000 élèves?

-> La raison est que rabbi Akiva, ce grand sage, avait perçu grâce à son inspiration prophétique (roua'h akodech) que ses 24 000 talmidim avaient un esprit de compétition et de "jalousie" qui pourrait les amener à ne pas se porter de respect mutuellement.
Rabbi Akiva a alors réparti ses élèves en 12 000 paires, c'est-à-dire en 12 000 groupes d'étude à 2, en prenant soin de choisir, dans chaque binôme, un étudiant "fort" en Torah et l'autre "faible" en Torah, de façon à ce que celui de bas niveau respecte celui de haut niveau pour l'enseignement qu'il lui dispense.
Malgré ces précautions, ce manque de respect mutuel a conduit au drame de leur disparition.
[Ben Ich 'Haï]

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=> Comment expliquer ce manque de respect mutuel?

-> Chacun des talmidim de rabbi Akiva ne se souciait pas de l'honneur de la Torah de son prochain, car le terme : kavod (honneur) est essentiellement lié à la Torah, pour laquelle ce verset dit : "Car la Torah est ta vie et la prolongation de tes jours" (Vayélé'h 30,20).
Ce qui explique que l'attitude peu respectueuse de ces talmidim envers autrui leur a coûté la vie.
[Maharcha]

-> Les élèves de rabbi Akiva ont péché par égoïsme : chacun ne pensait qu'à son étude et à sa réussite personnelle sur le plan spirituel, et chacun se désintéressait de la Torah acquise par ses compagnons d'étude et de leur progression.
En ne portant pas intérêt et en ne donnant pas de poids (kavéd, dont dérive le mot : kavod) aux efforts spirituels de nos compagnons d'étude, non seulement cette personne se prive d'un enrichissement personnel, mais de plus elle risque de décourager autrui et d'affaiblir le monde de la Torah, qu'Hachem nous en préserve.
[rabbi 'Haïm Chmoulévitch – Si'hot Moussar (si’ha 36)]

-> Il est certain que ces talmidim ont cherché à appliquer le principe fondamental de leur maître rabbi Akiva : "Tu aimeras ton prochain comme toi-même" (Kédochim 19,18).
C'est justement parce que les talmidim de rabbi Akiva étaient liés par un lien d'affection profonde entre eux, conformément au verset cité, qu'ils ont jugé inutiles et superflues les marques extérieures de politesse et de bonnes manières (nimouss).
Cette conduite a été considérée comme un manque de respect et ils ont été sévèrement sanctionné.
Ainsi, même les marques extérieures de respect envers autrui ont leur importance!

De plus, même si cette amitié mutuelle était si développée qu'ils étaient prêts sincèrement, en cas de nécessité, à se sacrifier l'un pour l'autre, quitte à mourir pour cela, ils se détournaient toutefois des "petites obligations" quotidiennes envers leurs compagnons d'étude.
Or, c'est dans ces détails ou "petites" choses que se manifestent la véritable personnalité et le véritable respect envers autrui et non dans les "grandes" choses plus spectaculaires.
[rabbi Moshé Miller - dans Chiour léYom HaShababth (p.143 et 268)]

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=> Pourquoi la disparition des élèves de rabbi Akiva s'est-elle produite entre les fêtes de Pessa'h et de Shavouot?

-> La période des 7 semaines entre Pessa'h et Shavouot est un temps de compte du Omer (séfirat haOmer), où jour après jour, nous cherchons à nous élever de degré jusqu'à la 50e "porte" qui nous rend dignes de recevoir la Torah à la fête de Shavouot.
Ainsi, cette période est réservée au respect de la Torah et à l'intérêt qu'on lui porte.
Les talmidim de rabbi Akiva, en ne se conduisant pas avec respect entre eux, n'ont pas porté de respect à la Torah, c'est pourquoi ils ont quitté ce monde à la période entre Pessa'h et Shavouot réservée à ce respect.
[Maharal - Nétiv haTorah 12]

-> La période de Pessa'h et Shavouot est propice à la guérison et à la santé retrouvée, selon l'enseignement de Chmouel : "Toute boisson ayant la vertu de guérir est efficace entre Pessa'h et Shavouot" (guémara Shabbath 147b).
C'est pourquoi la guémara a voulu signaler que les élèves de rabbi Akiva sont décédés à cette période, par la Providence Divine, et non d'une mort naturelle, pour avoir manqué de respect à leurs compagnons d'étude.
[Maharcha]

-> Tout talmid (élève/disciple), au cours de son étude, reçoit une partie (celle qui correspond à sa néchama) de l'essence spirituelle de son maître (Rav).
Mais s'ils sont désunis, alors ils perdent l'influence que leur Rav aurait pu avoir sur eux et ils se mettent en danger.
C'est ainsi que les disciples de rabbi Akiva, malgré leur grandeur, étaient divisés par le fait qu'ils ne se portaient pas mutuellement le respect qu'il convient.
Ils ont donc empêché leur maître rabbi Akiva d'atteindre son but, c'est-à-dire de leur transmettre toute son essence spirituelle.
Quand est arrivée, après Pessa'h, la période réservée à la préparation du don de la Torah où la lumière de la sainteté brille et se renforce chaque jour, ils ont quand même maintenu leur attitude séparatiste et se sont donc mis en danger et ont ainsi quitté le monde à cette période.
[rav Dessler - Mikhtav méEliyahou - tome.4,p.124]

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=> Les disciples (talmidim) sont-ils morts entre Pessa'h et Shavouot ou bien entre Pessa'h et le 33 jour du omer (lag baOmer)?

-> La mortalité a débuté le 16 Nissan, au second jour de la fête de Pessa'h, dès que l'on a commencé à compter les 49 jours du Omer. La mortalité a cessé le 33e jour (lag) du Omer.
[Tossefot Rabbénou Pérets]

-> La mortalité a duré 32 jours, du 1er au 33e jour du Omer, et a donc cessé le 33e jour du Omer.
Cette durée de la mortalité est en allusion dans la faute de : kavod (respect - כבוד) commise par les élèves de rabbi Akiva, puisque ce mot : כבוד a pour guématria : 32.
Bien que notre guémara dit que les 24 000 élèves sont morts entre Pessa'h et Shavouot, ce terrible décret a cessé à lag baOmer, c'est-à-dire que plus personne ne tomba malade et ne mourut après le 33e jour.
Seules ceux qui étaient déjà tombés malades avant le 33e jour (lag), date de l'annulation du décret (gzéra), sont morts entre lag baOmer et Shavouot.
[Maharil]

"Israël, c'est par toi que Je Me couvre de gloire" (Yéchayahou 49,3)

-> Hachem déclare que Sa source de fierté dans l'univers est Israël (les juifs).
[rav Nathan Scherman]

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-> Nos Sages (Tana déBé Eliyahou rabba 1,7) affirment : "Hachem est content de Sa part (saméa'h bé'helko)"
Pour le Gaon de Vilna, cela signifie que Hachem est content des juifs (qui s'appellent la part de Hachem) quelque soit leur niveau.

-> Le Arizal (16e siècle) dit à son élève rabbi 'Haïm Vital que la grandeur d'âme ne dépend pas des actions comme les perçoit l'homme, car c'est Hachem qui sonde les cœurs.
Il disait qu'à son époque (il y a 500 ans, dans la ville sainte de Sfat!), une petite action vaut de nombreuses actions des précédentes générations, car l'impureté et le mal ont beaucoup augmenté à notre époque.