Aux délices de la Torah

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"Une personne qui fautera et entendra la voix d'un serment" (Vayikra 5,1)

-> Le terme "Ala" (אלה), qui signifie ici : "serment", peut aussi avoir dans la Torah le sens de "malédiction".
Ce verset vient alors faire allusion que si quelqu'un entend une malédiction ou une insulte à son encontre, il doit savoir que cela est dû au fait qu'il a commis une faute qui lui a causé cela.
C'est parce qu'"il fautera", qu'"il entendra" l'insulte. Ainsi, au lieu de s'énerver ou encore de se déprimer
suite à cette insulte, il devrait plutôt réfléchir à ses actions et corriger ce qui doit l'être.
[Beit Its'hak]

Dans ce monde, on peut apaiser Hachem avec des paroles, à savoir la prière, et Le soudoyer avec l'argent, par des actes de tsédaka.

[Maharcha - guémara Béra'hot 28b]

[cela ne sera plus possible dans le monde futur, après notre mort, comme l'affirme rabbi Yo'hanan ben Zakaï dans la guémara (Roch Hachana 16b), où il y est également écrit : "La téchouva, la prière et la tsédaka annulent la rigueur du décret".]

"Il (Nimrod) était un courageux chasseur devant Hachem" (Noa'h 10,9)

Le Ibn Ezra dit que Nimrod chassait pour apporter des sacrifices devant Hachem.
=> Puisque selon la tradition, Nimrod était un racha, comment l'explication du Ibn Ezra peut-elle se comprendre?

En réalité, même les sacrifices que Nimrod offrait étaient une expression de sa perversité. En effet, Nimrod savait que dans le futur, des hommes Justes (tsadikim) allaient apporter des offrandes à Hachem. Ainsi, il voulait diminuer et affaiblir leur mérite en apportant lui aussi des sacrifices. Car ainsi, on pourra dire : Qu'y a-t-il de si extraordinaire d'apporter des sacrifices à Hachem? Même Nimrod en apportait lui aussi!
Son but était ainsi d'atténuer la valeur des sacrifices que les tsadikim offriront plus tard.
['Hidouché haRim]

-> "Noa'h fut homme Juste et intègre (tsadik tamim) dans ses générations" (1er verset de la paracha - Noa'h 6,9)

-> "Hachem dit à Noa'h : "J'ai vu que tu es Juste (tsadik) devant Moi dans cette génération" (Noa'h 7,1)

=> Pourquoi la qualité d'intègre n'est-elle plus mentionnée dans ce verset?

-> Rachi explique que quand on veut dire des louanges sur une personne, il convient de dire toutes ses louanges en son absence, mais en sa présence, on se contentera de n'en dire qu'une partie, pour ne pas risquer d'éveiller son orgueil ni de risquer de le gêner.
Le Na'halat Yaakov ajoute que dire toutes les vertus d'un homme devant lui risque aussi de s'apparenter à de la flatterie.
Ainsi, quand la Torah décrit Noa'h en tant que narration, sans s'adresser à lui, elle le qualifie d'homme Juste et intègre. Elle mentionne ainsi toutes ses louanges. Mais quand Hachem lui parle directement, Il mentionne devant lui qu'une partie de ses qualités, le fait qu'il soit Juste, mais pas le fait qu'il soit intègre.

-> Le rav Its'hak Kara fait remarquer que Noa'h a connu 2 générations : celle du déluge et celle de la tour de Bavél.
La génération du déluge était dépravée au niveau des moeurs. Noa'h, qui a su se séparer de leurs comportements et rester pur, mérite d'être qualifié de Juste (Tsadik), titre que l'on donne à celui qui résiste aux tentations de débauche, à l'image de Yossef haTsadik (le Juste).
En revanche, la génération de la tour de Bavél s'est révoltée contre Hachem. Leur faute touchait plutôt la foi. Et Noa'h a su, là-aussi, se montrer "intègre", entier dans sa foi.
=> Ainsi, au début de la paracha, Noa'h est décrit comme "un homme Juste et intègres dans ses générations" = Ces 2 qualités correspondent aux 2 générations qu'il a connues.
Mais, quand Hachem parle à Noa'h, avant d'envoyer le déluge, Il lui dit : "J'ai vu que tu es Juste devant Moi dans cette génération", celle du déluge. Et par rapport à cette génération, il était Juste (et non intègre, qui évoquait la génération de la tour de Bavél).

-> Le 'Hatam Sofer rapporte que le terme "intègre" évoque l'humilité, selon l'adage de nos Sages : "Celui qui est
orgueilleux porte un défaut". Inversement, celui qui est humble ne porte donc pas de défaut et est intègre.
Au départ Noa'h n'osait pas s'approcher des gens de sa génération. Il préférait s'éloigner d'eux, de peur d'en être influencé. Cette certaine modestie lui a valu le titre de "intègre".
Mais ensuite, avant d'envoyer le Déluge, Hachem lui enjoignit de construire une arche. Le but était d'éveiller l'étonnement de sa génération, de sorte qu'il puisse leur expliquer qu'Hachem va détruire le monde s'ils ne se repentent pas. Ainsi, Noa'h devait s'armer de courage pour parler aux réchaïm et tenter de les rapprocher du repentir. Dès lors, cette "intégrité", qui exprimait une certaine forme de modestie, ne lui correspondait plus.
Ainsi, Hachem ne le qualifiait donc plus que de Juste et non d'intègre. Mais cela n'était pas un manque pour lui, car quand la modestie empêche de rapprocher le monde de la Torah, elle n'est pas bien placée.
C'était donc une qualité pour Noa'h de pouvoir à présent se confronter à sa génération pour les réprimander. Dans ce contexte, on ne doit pas rechercher la modestie mais le courage.

-> Le Oznaïm laTorah explique que Noa'h était certes de par lui-même Juste et intègre. Il avait ces 2 qualités. Mais, quand Hachem lui dit : "J'ai vu que tu es Juste devant Moi", Il veut montrer le décalage entre lui et sa génération. En effet, pour mériter d'être sauvé du Déluge, il aurait fallu que sa génération se corrige et devienne Juste. Cela aurait suffi pour les sauver. Hachem n'attendait pas d'eux qu'ils soient en plus intègre, qualité de piété plus grande que Juste.
Ainsi, Hachem veut ici lui dire que si lui sera sauvé, c'est du moins parce que "J'ai vu que tu es Juste". Et puisqu'il était le seul à avoir cette qualité, il sera (avec sa famille) le seul à être sauvé. Mais parmi les autres personnes de sa génération, personne d'autre n'a réussi à être Juste. Ils seront donc anéantis. Car Hachem attendait uniquement qu'ils soient Justes, et n'exigeait pas d'eux qu'ils soient en plus intègre.
Et même en cela, ils ont échoués. Seul Noa'h a réussi à être Juste, qualité suffisante pour être sauvé. Néanmoins, quant à lui, Noa'h a encore plus réussi dans sa tâche et il a atteint un niveau supérieur que celui qu'il devait atteindre pour être sauvé. Car en plus d'être Juste, il était aussi intègre.

Nos Sages disent que chacun doit se dire : "Le monde a été créé pour moi". Mais cela n'est-ce pas orgueilleux?

En réalité c'est plutôt un message d'espoir, car quand un homme a fauté et s'est rabaissé, et que son mauvais penchant lui fait croire qu'il ne sert plus à rien, alors il se renforcera en disant qu'Hachem a tout créé pour lui. Et ce n'est bien sûr pas inutilement qu'Hachem a tout créé pour lui.

[Yichma'h Israël]

Revenez vers moi, même la veille de Roch Hachana

+ Revenez vers moi, même la veille de Roch Hachana :

-> La guémara (Roch Hachana 2b) dit que si un roi est couronné la veille de Roch Hachana, ce jour est considéré comme sa 1ere année, et Roch Hachana est le début de sa 2e année de règne.
La guémara appelle cela : "yom é'had bachana 'hachouv chana" (un jour dans l'année est compté comme une année).
Ainsi, même s'il devient roi la veille de Roch Hachana, même quelques secondes avant la fin de la journée, cela correspond à sa 1ere année, et Roch Hachana est le début de sa 2e année.

-> En se basant sur ce principe, le 'Hidouché haRim enseigne que si nous prenons sur nous-même le joug Divin, même la veille de Roch Hachana (même dans les derniers instants), alors Hachem considère cela comme si nous avions porté le joug Divin pendant l'année toute entière.

Cela signifie que même si quelqu'un n'agit pas comme il le faut pendant toute l'année, tout peut être rectifié, réparé jusque dans les derniers instants de l'année.

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-> Le Arizal dit que toutes les prières de l'année qui n'ont pas réussi à s'élever, peuvent monter au Ciel grâce à min'ha de la veille de Roch Hachana.

"Vous vous tenez aujourd'hui, vous tous, devant Hachem votre D." (Nitsavim 30,9)

-> Le Sfat Emet explique que Moché disait au peuple juif : "vous vous tenez devant Hachem, et moi je ne peux pas m'y tenir, car vous êtes tous des baalé téchouva, et : "Les tsadikim parfaits ne peuvent se tenir là où se tiennent les repentis (baalé téchouva)" (guémara Béra’hot 34b).

=> lorsque quelqu'un fait téchouva, il atteint des niveaux supérieurs aux plus grands tsadikim.

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-> Nos Sages (guémara Roch Hachana 16b) enseignent qu’à Roch Hachana 3 livres sont ouverts : celui des tsadikim, celui des réchaïm, et celui des personnes moyennes (bénonim).

Le Likouté Maharil demande : pourquoi doit-il exister spécialement un livre pour les bénonim?
S'ils font téchouva, alors ils doivent être inscrits dans le livre des tsadikim, et s'ils ne font pas téchouva, alors ils doivent être inscrits dans le libre des réchaïm.
=> Pourquoi doivent-ils avoir leur propre livre?

Le Likouté Maharil répond que si les bénonim se repentent, ils deviennent plus importants que les tsadikim, et c'est pour cela qu'ils sont écrits séparément.
Ils sont inscrits dans le livre des bénonim en tant que baalé téchouva, ce qui est un plus grand honneur que d'être inscrits dans le livre des tsadikim.

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-> Le Toldot Yaakov Yossef explique que notre inscription dans le livre des tsadikim ou des réchaïm n'est pas basée sur le passé, mais plutôt sur nos plans actuels pour l'année à venir.
Quoiqu'on a pu faire de notre année passée, si à Roch Hachana nous exprimons à Hachem un sincère ambition de tendre autant que possible vers le tsadik qui est en nous, alors nous serons inscrit dans le livre des tsadikim.
=> Nous ne devons pas avoir de complexes, car le Jugement n'est pas sur ce que l'on a été, mais plutôt sur ce que nous voulons être.
Ainsi, plus nous développons notre envie de grandir Hachem par nos belles actions pendant l'année à venir, plus Hachem les comptant pour déjà parfaitement réalisées, nous considérera à Roch Hachana comme un incroyable tsadik.

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-> Le mot "ouv'hen" (ובכן) est répété à plusieurs reprises dans la Amida de Roch Hachana et de Kippour.
Le Aboudraham écrit que ce mot provient du verset : "et ainsi je me présenterai au roi" (ouv'hen avo el amélé'h - Esther 4,16).
Le rabbi Yéhochoua de Belz dit que la leçon principale provient de la suite de ce verset : "et ainsi je me présenterai au roi, de façon non convenable (acher lo kadat)".

A Roch Hachana et à Kippour, nous disons "ouv'hen" (ובכן) pour signifier : "Je vais me présenter au Roi bien que je ne le mérite pas" en raison de mes nombreuses fautes, car à Roch Hachana et à Yom Kippour Hachem prend dans "Ses bras" tous ceux qui font téchouva.

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-> Dans le moussaf de Roch Hachana, nous disons : "ki ata choméa (שומע) kol Shofar oumaazin (מאזין) troua vé'en domé la'h" (car Tu entends le son du Shofar et Tu écoutes le téroua, et il n'y a rien pas comme toi).
=> On remarque l'utilisation de 2 mots pour une même notion. Pourquoi cela?

Le Pri Mégadim (592,1) écrit : "maazin" est le fait d'écouter de près, tandis que "choméa" est le fait d'écouter de loin.

Le "kol Shofar" (son du Shofar), est un son régulier de tékiya, et il représente les tsadikim parfaits qui ne tombent pas. [tout est constamment parfait chez eux!]
La téroua qui est un son agité, représente les personnes qui luttent contre leur yétser ara.
Parfois ils agissent bien, et parfois mal.
Hachem est proche de ceux qui combattent. C'est pourquoi, pour la téroua, s'appliquant aux gens qui ont des hauts et des bas, il est employé : Hachem les écoute de près (maazin téroua).

Cependant, en comparaison d'eux, Hachem écoute les tsadikim de loin (choméa kol Shofar).
En effet : "Les tsadikim parfaits ne peuvent se tenir où se tiennent les repentis (baalé téchouva)" (guémara Béra’hot 34b).

Cette bénédiction du moussaf de Roch Hachana se termine par : vé'en domé la'h" (il n'y a rien comme Toi).
En effet, personne n'est comparable à Hachem qui désire les personnes imparfaites.
Un roi humain qui veut nommer un ministre va rechercher la personne qui sera la plus adaptée pour cette tâche.
Hachem est Unique, puisqu'il a plaisir des juifs imparfaits qui Le servent.

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-> Hachem se réjouit [énormément] lorsque nous nous renforçons pour faire Sa volonté.
[Yessod véChorech haAvoda]

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=> Pourquoi la paracha de Nitsavim est-elle lue habituellement le Shabbath qui précède Roch Hachana?

-> La guémara [Méguila 31b] enseigne : "Ezra a instauré que les juifs lisent les malédictions du Torat Cohanim (de la paracha de Bé’houkotaï) avant Atséret (Shavouot), et celles du Michné Torah (de la paracha de Ki Tavo) avant Roch Hachana. Pourquoi? ... Afin que l’année se termine avec ses malédictions (ceci expliquant pourquoi nos Sages n’ont pas plutôt instauré de lire la paracha de Béréchit le premier Shabbath de l’année – voir Maharcha)" [et "que l’année commence avec ses bénédictions" – Prière du premier soir de Roch Hachana].
(A noter que la lecture des malédictions de Ki Tavo, avant Roch Hachana, réveillent les juifs à la téchouva, opérant ainsi une purification de leur âme, réceptacle de la Présence Divine, nécessaire pour recevoir la lumière de la nouvelle année, source de la vitalité de tous les jours – Likouté Si’hot).

Tossefot précise que l’on insère la paracha de Nitsavim entre Ki Tavo et Roch Hachana (au même titre que l’on insère la paracha de Bamidbar entre Bé’houkotaï et Chavouot), afin de ne pas trop rapprocher les malédictions du "jour du jugement", car dans un tel cas, on "ouvrirait la bouche" au Satan pour qu’il nous accuse [voir Choul’han Aroukh Ora’h ‘Haïm 428,4].

-> Les malédictions de "Ki Tavo" se réfèrent aux "châtiments" de l’exil du Second Temple (tandis que celles de "Bé’houkotaï" correspondent aux «châtiments» de l’Exil du Premier Temple - Ramban).
En ce sens, elles doivent être lues avant Roch Hachana (moment propice à la Délivrance finale annoncée au Son du Chofar), car les Juifs seront délivrés par l’intermédiaire de la Téchouva, comme indiqué dans la paracha de Nitsavim : "Et tu retourneras" (VéChavta - ושְַׁבתְ) vers Hachem, ton D., ... Hachem, ton D., te prenant en pitié (VéChav - ושְָׁב), mettra un terme à ton exil" (Dévarim 30,2-3) [Maharcha].

Le mot : "retour" se dit : chav (שב).
[téchouva se décompose en : tachouv hé = retourne vers le hé, vers Hachem, puisque la faute t'en a distancié]

Le mot : chav (שב) est composé du "chin" (ש) qui est l’avant-dernière lettre de l’alphabet et qui incarne l’homme qui s’est éloigné de Hachem, de la Torah et des mitsvot et qui a presque touché le fond (le tav - ת), mais dont Hachem ne s’est pas totalement déconnecté de son âme et qui n’a pas encore franchi cette dernière barrière qu’incarne la dernière lettre de l'alphabet (le tav).

Son travail sera de se reconnecter à son origine, au point de départ, à la racine la plus haute de laquelle son âme (néchama) prend sa source et qui est représentée par le bét (ב) qui est la 1ere lettre de la Torah, et la 1ere lettre de la création du Monde : bérechit (בְּרֵאשִׁית) et qui est le point le plus haut que nous puissions atteindre de notre vivant, l’endroit du Trône Divin (kissé hakavod), presque chez Hachem Lui-même (qui Lui est représentable par le aléf (de valeur un), l'Unique).

[Maharal - 'Hidouché haggada - guémara Avoda zara 17]

Du point de vue de la rigueur, celui qui a fauté devrait être puni immédiatement pour sa faute sans qu'on lui laisse le moindre temps possible.
De même, il faudrait également que la punition soit appliquée avec une grande fureur car c’est cela qui revient à un homme qui se rebelle ou qui méprise la parole du roi, à plus forte raison s’il s’agit du Créateur du monde.
Sans parler du fait qu’il n’est pas évident que la faute puisse être réparée. En effet, du point de vue de la rigueur, comment un homme peut-il réparer ce qu’il a cassé, redresser ce qu’il a tordu, effacer ce qui a été fait [de mal] ...

Tout cela est vrai d’un point de vue strict. Cependant, la mida de bonté d’Hachem vient contrecarrer et inverser tous ces principes de rigueur et de justice.
D’une part, Hachem donnera du temps à celui qui a fauté et ne l’éliminera pas immédiatement de la terre.
De plus, s’il y a une punition elle ne sera pas appliquée avec fureur et ne sera pas non plus destructrice selon ce qu’il aurait mérité.
Enfin, une possibilité de téchouva sera offerte à l’homme avec une bonté entière et gratuite, et Hachem considérera l’annulation de la volonté de celui qui a fauté comme l’annulation de la faute.

[Ram'hal - Chaar hazé'hirout]

Dans la mesure où la guémara (Baba Batra 16 et Kidouchin 30b) dit : "J'ai créé le yétser ara, et J'ai créé la Torah comme antidote", cela signifie qu'il n'y a pas une lettre, un verset, un enseignement, une étude de la Torah qui n'a pas pour but de nous immuniser contre une certaine facette de notre yétser ara.
Chaque sujet d'étude (souguiya) qu'un homme va approfondir et percevoir ressemble à un antidote qui va guérir une facette bien précise qu'a entraînée le yétser ara.
Tout traité de guémara qui n'a pas encore été étudié, tout sujet qui n'a pas encore été approfondi, tout pilpoul qui n'a pas encore été fait constitue une porte ouverte pour le yétser ara qui pourra nous faire chuter dans certains domaines tant que nous ne posséderons pas la connaissance de la Torah et la connaissance d'Hachem en question.

[rav Yérou'ham de Mir]

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-> Si l'homme avait une connaissance d'Hachem et de la Torah suffisamment large, il n'en viendrait jamais à fauter, comme les anges.
[Ram'hal]

[le rav Yérou'ham de Mir explique que le meilleur choix, c'est celui qui choisit de ne plus en avoir.
En effet, plus un homme fait grandir ses perceptions de Hachem et de la Torah, plus il pourra emprunter avec force, volonté, intensité, les meilleurs chemins dans tous les domaines de sa vie de telle sorte qu'il ne puisse plus y avoir de marche arrière possible.
Certes il y a un libre arbitre, mais nous pouvons tendre à réduire autant que possible l'amplitude des choix possibles, pour être totalement consacrés à Hachem!]