Aux délices de la Torah

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Puisque Hachem est caché dans le monde, mais révélé dans la Torah, la possibilité de se connecter à Lui est par la Torah et les mitsvot.

[Tanya - chap.23]

Pendant les jours redoutables (yamim noraïm : Roch Hachana et Kippour), une femme qui doit rester à la maison pour s'occuper de ses enfants, n'a pas besoin de l'atmosphère spéciale et sainte de la synagogue pour que ses prières soient efficaces.
En effet, elles ont leur propre canal individuel qui va élever leurs prières devant le Trône Divin.
Quelques mots de leur prière peut accomplir autant qu'une communauté entière pendant plusieurs heures de prières.

[rabbi Eliyahou Lopian
- d'après une tradition qu'il a reçu - rapporté par le rav Elimélé'h Biderman (Roch Hachana)]

"Une personne peut voir davantage avec les yeux de émouna, qu'avec ceux de la tête"

[rabbi Ména’hem Mendel de Kotzk]

Le Zohar dit que le mois de tichri (תשרי) aurait dû s'appeler : אתשרי, avec le א représentant : adam (אדם), qui a été créé pendant ce mois.
Cependant, comme Adam a fauté, amenant alors la malédiction dans le monde, la lettre א (aléph) lui a été retiré de אתשרי, car le א est également une allusion au mot : arour (malédiction - ארור).

Le mot : béréchit (בראשית) contient les lettres אתשרי, avec un ב devant ce mot, comme allusion à la béra'ha (bénédiction - ברכה).
Les lettres ר ש ת qui sont les 3 dernières lettres de l'alphabet hébraïque, représentent l'Attribut de Rigueur/Justice de Hachem (midat hadin).
Le א représente l'Attribut Divin de miséricorde (midat harakhamim).

A l'origine, le monde n'a été créé qu'avec l'Attribut de Rigueur, mais cependant Hachem a vu que le monde ne pourrait pas subsister de cette façon, et Il a alors associé la miséricorde.
Le mot בראשית fait référence à cette combinaison.

=> A l'image de la Création du monde, chaque Roch Hachana apporte un sens de la nouveauté au monde, qui est amené par un mélange de l'Attribut de Rigueur et de Beauté d'Hachem.

[Ben Ich 'Haï - Bénayahou]

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-> Chacun des mois de l'année est méritant pour avoir un yom tov.
Cependant, les juifs ont fauté avec le Veau d'or, et à cause de cela, les Yamim Tovim ont été annulés.

Grâce à la miséricorde de Hachem, ces Yamim Tovim nous ont été retournés pendant le mois de Tichri.
A l'origine, Roch Hachana devait se tenir en Tamouz, Yom Kippour au mois d'Av, Souccot en Elloul, et Chémini Atsérét en Tichri.

Après que Hachem a pardonné le peuple juif pour le Veau d'or, tous ces Yamim Tovim ont été rendus au peuple juif, mais pas dans le mois où ils étaient supposés tomber ; à la place, ils ont été ré-institués au mois de Tichri.

[Aavat David]

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-> La guémara (Roch Hachana 10b) rapporte que Sarah, Rachel et 'Hanna, n'avaient pas d'enfant [car stériles], et c'est à Roch Hachana que Hachem s'est rappelé d'elles, en leur accordant un enfant.
C'est ainsi (par exemple que) Its'hak est né à Roch Hachana

Le Kéhilat Yaakov commente qu'en ce sens Roch Hachana est l'anniversaire de naissance du peuple juif.
[Sarah n'ayant même pas d'organe pour porter un enfant, la naissance miraculeuse du peuple juif atteste du fait qu'il est au-delà de la nature.
Ainsi, à Roch Hachana nous célébrons la toute puissance de papa Hachem, et le fait de devoir agir au-delà de la naturalité humaine, en accord avec la volonté de D.]

Cette même guémara rapporte également que Yossef a été libéré de prison à Roch Hachana.
Le Maharal dit que chacun des 12 mois de l'année correspond à une des 12 tribus.
En commençant par le mois de Nissan, le 1er mois, et en comptant d'abord les enfants de Léa puis ceux de Rachel, Yossef est en 7e position, soit le mois de Tichri, le 7e mois de l'année.
Le Maharal conclut en disant : le mois de Tichri est le mois le plus saint de l'année.

"[Le roi d'Israël] écrira pour son usage, dans un livre, une copie de cette Torah ... Elle sera avec lui et il y lira tous les jours de sa vie ... pour les accomplir" (Choftim 17,18-19)

-> Selon Rachi : 2 livres de la Torah : l’un que l’on dépose parmi les trésors, et l’autre qui part en guerre et en revient avec lui.

-> La guémara enseigne que les rois d'Israël accomplissaient ce commandement en se faisant écrire un Séfer Torah à petites lettres.
Sa taille réduite leur permettait de le porter sur eux constamment.
Lorsque le roi David disait : "J'ai placé D. devant moi continuellement et [D. me protège] à ma droite, je ne trébucherai pas" (Téhilim 16,8), il faisait référence au rouleau de la Torah qu'il gardait toujours attaché à son bras.
Son 2e Séfer était déposé dans son trésor.

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+ Quel en est le sens?

-> D'après le Ramban : ce n'est pas seulement le rouleau de parchemin qui doit accompagner le roi toute sa vie, mais également son contenu et ses valeurs.

-> Le Ktav Sofer écrit que pour tout roi d'Israël, il faut qu'il y ait 2 Torah : l'une qui se trouve dans son trésor, pour lui-même, afin qu'il veille à observer la Torah dans tous ses détails, avec une grande exactitude.
Et l'autre avec laquelle il sort vers le peuple, c'est-à-dire que vis-à-vis du peuple il doit se comporter avec douceur et sans sévérité.

-> Il existe de nombreuses lois afin d'établir le respecter et la crainte de la royauté, comme par exemple le Rambam (Hilkhot Méla'him chap.2) qui écrit : "On manifeste un grand respect envers le roi, et on met sa crainte dans le cœur de tout homme, ainsi qu'il est dit : "Tu mettras sur toi un roi" = dont la crainte sera sur toi."

Rabbi Eliezer Schoulwtiz dit que la concrétisation vivante des 2 Séfer Torah a servi d'exemple au roi David, qui quant il étudiait la Torah, devenait doux comme un ver, et quant il sortait à la guerre il se durcissait comme le bois (guémara Moed Katan 17).

C'est cela les 2 Séfer Torah en même temps : extérieurement les rois juifs doit respecter la loi juive en permettant que le peuple le craigne, mais cela ne doit pas déteindre sur son intériorité, où celui-ci doit garder toute son humilité, toute sa conscience de sa totale dépendance à Hachem.

[on retrouve cela avec certains de nos Sages qui entraient dans une synagogue avec un livre de Torah à la main. Ainsi, ils avaient conscience que tout l'immense respect, affection que les juifs pouvaient leur témoigner n'était pas destiné à leur propre personne, mais plutôt à la Torah de Hachem.

La Torah extérieur était un rappel de la nécessité de permettre à autrui de respecter la Torah, mais surtout c'est un rappel de la Torah interne : celle dont la finalité est de prendre conscience de notre petitesse, de notre ignorance, ... face à l'infinité Divine!]

-> Ces rouleaux de Torah doivent rappeler à tout moment au roi que malgré sa situation élevée, il reste soumis à la Torah.
La Torah était dans le trésor royal, car sa richesse peut facilement lui faire perdre le sens de ses responsabilités.
[rabbi Nathan Scherman]

-> Même si le roi a hérité des rouleaux de Torah de son père, il doit en réécrire une copie pour lui-même ; si son père ne lui en a pas laissé du tout, il doit en écrire deux.
[Rambam]
[on peut éventuellement commenter que quelque soit son ascendance, tout roi se doit d'internaliser, de travailler en permanence pour vivre selon la Torah (et non de se reposer sur les lauriers de ses ancêtres), symbolisé par la nécessité d'écrire au moins un Séfer Torah. ]

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-> Le 'Hatam Sofer explique qu'en toute occasion, le roi doit prendre ses décisions en consultant la Torah.
La loi de la Torah sera le code de toute sa vie : dès qu’il aura le moindre problème et la moindre situation à régler, il la solutionnera uniquement en fonction de la loi et de l’esprit de la Torah.

Par conséquent, "il y lira tous les jours de sa vie" : Il y trouvera la manière d’agir dans chaque situation qu’il vivra dans sa vie et appliquera la décision de la Torah à chaque mouvement.

[il a beau être LE roi, la loi qui compte, le chemin à suivre est celui de la Torah!]

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-> "[Le roi d'Israël] écrira pour son usage, dans un livre, une copie de cette Torah ... Elle sera avec lui et il y lira tous les jours de sa vie ... pour les accomplir" (Choftim 17,18-19).
Ainsi, un roi doit consulter la Torah pour être guidé pour que chacune de ses actions de sa vie soit en phase avec ce qui est écrit dans la Torah.

Par ailleurs, il est écrit : "Un 'hatan (le marié) est comme un roi" ('hatan domé lémélé'h - Pirké déRabbi Eliézer - chap.16).
Un 'hatan étant comparé à un roi, on a pris l'habitude de le faire monter à la Torah le Shabbath précédant le mariage, pour lui rappeler de construire son foyer sur ces fondations.

Une personne peut penser que le but de son comportement est de sanctifier le Nom de Hachem, alors qu'en réalité son but est de sanctifier son propre nom.

[rav Israël Salanter]

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-> Le rav Dessler (Mikhtav méEliyahou vol.3) nous avertit que de nombreuses personnes pensent à tord qu'elles essaient d'amener de l'honneur à Hachem, alors qu'en réalité elles sont focalisées à obtenir du respect et de la reconnaissance pour elles mêmes.
Une telle personne est focalisée (consciemment ou inconsciemment) sur ce que le monde extérieur peut lui faire gagner (ex: des honneurs).
Celui qui désire véritablement créer du kiddouch Hachem a un autre indicateur : est-ce que mes actions sont en accord avec la véritable Volonté de D.

-> Il existe une seule définition juive du kiddouch Hachem (sanctification du Nom de D.) : vivre en accord avec les ordres de D., à la fois selon la lettre et selon l'esprit ...
Pour en rester convaincu, nous devons avoir en tête les paroles de rabbénou Yona : "Mieux vaut subir des moqueries pendant toute sa vie sur terre que d'être raillé par Hachem fût-ce un seul instant dans le monde à venir."
[rabbi Nathan Scherman]

[on peut avoir tendance à se créer le Hachem que nous voulons, pour mieux en venir à adorer notre égo.]

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-> "Aux yeux de l'homme, toutes ses voies paraissent droites, mais D. sonde les cœurs." (Michlé 21,2)

-> Nos Sages (guémara 102b) rapporte que Achav était à la fois un frère (ach) de Hachem, et à la fois un père (av) de l’idolâtrie.
Cet exemple illustre à quel point nous pouvons en venir à se mentir à soi-même, en ayant des actions totalement opposées.

-> Il n'y a pas de plus grande faute que de penser que nous n'avons aucune faute.
[rabbi Sim'ha Bounim de Peshischa]

"Grande est la téchouva, car elle a précédé la Création du monde"
[Rabbi Abahou - midrach Béréchit rabba 1]

=> Si la téchouva n'est apparemment utile qu'après qu'une personne ne faute, alors pourquoi a-t-il fallu la créer avant le monde?

Lorsque l'être humain a été créé, il y avait une séparation naturelle entre Hachem et lui.
Dans ce monde, l'objectif d'une personne est de se rapprocher de Hachem.
Ainsi, la bonne définition de la téchouva est l'attitude de se rapprocher d'Hachem. Cela est vrai même pour celui qui n'a jamais fauté.

Cependant, lorsque nous fautons, nous agrandissons la distance entre nous et D., et ainsi nous devons augmenter notre téchouva pour être proches de Hachem.

[rabbi Yérou’ham Levovitz - Daat Torah - guémara Nédarim 39b]

Nous ne devons jamais se décourager de prier en se disant : "Qui suis-je pour qu'Hachem écoute mes prières, alors que je suis si loin de Lui?"
Cette pensée vient du mauvais penchant qui cherche à décourager l'homme particulièrement de la prière.

Or, la Torah affirme qu'Hachem "réside même dans leurs impuretés" (A'haré Mot 16,16). Ainsi l'homme doit savoir que même impur, Hachem réside avec lui et écoute ses prières.
[Tiféret Chlomo]

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-> Chacun doit renforcer dans son cœur la foi qu'il est sûr qu'Hachem ne rejette aucune prière d'aucun juif.
Et même si la grandeur d'Hachem n'a pas de limite, malgré tout il Lui est très précieux d'écouter les paroles de prière même de celui qui est au plus bas de l'échelle. Même une telle prière procure une satisfaction et un grand plaisir à Hachem.
Cela doit nous encourager à ne jamais renoncer à prier.
[Kédouchat Lévi]

"L'homme doit parfaire ses traits de caractère pour que la Torah réside en lui, car elle ne résidera jamais dans un corps qui n'a pas de bonnes qualités."

[Rabbénou Yona - Pirké Avot 3,17]

[Lors de la destruction du Temple,] Hachem était seulement "comme un ennemi" (Eikha 2,4).
Dans Sa colère se cachait un amour profond pour Israël.

[midrach Eikha 2,8]

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-> D'une part, l'exil semble être un châtiment, une expression de la colère de Hachem à cause des méfaits d'Israël.
C'est une vérité ... car il existe une relation entre D. et Israël qui dépend de sa conduite : si Israël est méritant, il sera récompensé et s'il faute, il sera puni.

Mais au-delà de ce lien, il existe une relation plus profonde, un niveau auquel les juifs sont "les enfants de Hachem, votre D." (Dévarim 14,1).
Un père n'aime pas son fils parce qu'il est intelligent ou parce qu'il lui obéit, mais parce qu'il est son fils.
Cet amour est essentiel, fondamental et permanent. Même lorsqu'un fils n'a aucune qualité, son père l'aime de tout son cœur.
C'est de cette façon que Hachem aime Israël. Quelle que soit notre conduite, nous sommes Ses enfants.

Ainsi, les manifestations externes de la destruction du Temple reflètent la colère. Pourtant, lorsque les non-juifs sont entrés dans le Saint des saints du Temple, l'amour de D. envers les juifs y était flagrant par l'image des chérubins enlacés ...
D'une manière subtile, que seule Sa sagesse fondamentale envisage, Hachem guide le processus de développement de Son fils.
En effet, bien que la destruction du Temple et l'exil semblent être une descente pour le peuple juif, le but de D. était d'élever le peuple juif à un niveau encore supérieur.

Nos Sages (midrach Abba Gourion) déclarent que le jour où le Temple a été détruit, le machia'h est né ...
La destruction du Temple a entamé la préparation à la Délivrance.
Caché derrière la chute du peuple juif était le désir de Hachem de faire venir le machia'h et d'élever Israël, et l'humanité à un état de plénitude.

D'après la guémara (Pessa'him 87b), l'exil est la graine de laquelle poussera la Délivrance.
Une graine doit se décomposer totalement dans la terre avant de pouvoir germer et produire une plante.
De même, la destruction du Temple et notre exil ont pour but de débarrasser Israël de tous ses aspects superficiels, et de lui permettre de fleurir dans la Délivrance.

De plus, de même que lorsque l'on récolte des plantes, la quantité dépasse très largement celle des graines plantées. La plantation d'Israël à travers l'exil poursuit le même but. Notre peuple a erré d'un pays à l'autre pour accomplir une mission Divine unique.
[Méam Loez - Eikha (Appendice)]

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-> Le poids des péchés d'Israël a été placé sur le Temple.
Au lieu d'exterminer le peuple juif, Hachem a déversé Sa colère sur le bois et les pierres.
Certes, le Temple a été détruit mais le Temple spirituel existant dans le cœur de chaque juif est resté intact.
[Méam Loez - Eikha 1,14]

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-> Rabbi Yo'hanan a déclaré : "Cette nuit-là [de la destruction du Temple], aucun cantique n'a été récité dans les sphères célestes ni sur terre. La lumière n'a pas été révélée dans le monde".
[Méam Loez - Eikha 1,2]

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-> Les nations attendaient avec impatience la chute de Jérusalem. Elles savaient que le 9 Av était un jour néfaste pour le peuple juif et avaient toujours espérées réaliser leur désir de détruire le Temple en ce jour.

Cependant, lorsque le jour de la destruction arriva ... du ciel, Hachem a envoyé 4 anges, tenant une torche, venus incendier le Sanctuaire.
L'envahisseur a passivement assisté à la mise au feu sans intervenir.
[Méam Loez - Eikha 2,16]

-> Lorsque D. décréta la chute de Jérusalem, tous les moyens de protection humains s'avérèrent impuissants à l'empêcher ...
Comme la Torah interdit de compter les hommes un par un, le roi Agrippas à l'époque du 2e Temple, a demandé que les Cohanim mettent de côté un rein de chaque agneau pascal offert par chaque groupe cette année-là.
Le total de reins a été de : 1 200 000.

Etant donné que chaque agneau pascal était mangé par un minimum de 10 personnes, Agrippas a estimé la population juive à plus de 12 millions de personnes. [guémara Pessa'him 64b]
[...]

Le midrach (Eikha 1,4) rapporte [qu'avant la destruction du Temple,] chaque fois qu'un habitant de Jérusalem visitait une ville, on lui préparait un fauteuil pour qu'il puisse s'allonger [et les gens se rassemblaient autour de lui] pour écouter sa sagesse.
[Méam Loez - Eikha 1,1]

-> "Les portes [de Sion] se sont enfoncées dans le sol" (Eikha 2,9)
Nébuzaradan, le général envoyé par Nabuchodonosor pour conquérir Jérusalem, a assiégé la ville.
Pendant 3 ans et demi, il s'est évertué à pratiquer une brèche dans les murailles. Il était sur le point de donner ordre à ses troupes de faire demi-tour lorsque Hachem a fait germer une idée dans son esprit.
En mesurant les murailles de Jérusalem, il a remarqué qu'elles s'enfonçaient chaque jour de 2 palmes et demi dans le sol (plus de 20 cm par jour!).
Nébuzaradan et ses soldats ont attendu patiemment et bientôt, les murailles se sont complètement enfoncées dans la terre.

Comment les murailles sont-elles restées intactes?

La guémara (Sota 9a) explique que comme c'était le roi David qui les avait construites, elles avaient en elles une mesure d'éternité.
Le midrach (Bamidbar rabba 15,13) rapporte que lorsque Salomon a fait entrer l'Arche sainte au Temple, les murailles se sont soulevées pour laisser passer l'Arche.
Comme [les murailles] ont témoigné beaucoup de respect à la Présence Divine, Hachem leur a évité d'assister à l'humiliation du Temple [en ne les détruisant pas et en les faisant se rentrer dans le sol!]
[Méam Loez - Eikha 2,9]