Aux délices de la Torah

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+ Le Rambam (Guide des égarés - part.3, chap.51) écrit :
"J'ai découvert une chose extraordinaire, une notion profonde que résout tous les doutes et explique tous les secrets : Il s'agit du fait qu'à la mesure où un homme pense à Hachem, se souvient de Lui, se renforce dans son contact avec Hachem, de cette manière exactement Hachem révélera à cet homme Sa Providence dans sa vie.

L'homme qui est parfait dans son intellect et ne se déconcentre pas de la Présence d'Hachem devant lui, même pas un court instant, verra la Main d'Hachem en permanence de façon extraordinaire.
L'homme qui se déconcentre, sera quant à lui, mesure pour mesure et de la même manière, placé entre les mains du hasard et des Lois de la Nature.
Lorsque tu vois un tsadik à qui il arrive quelque chose, tu peux être certain que c'est à un moment où il ne pensait pas à Hachem et s'était déconcentré de Sa Présence, que la chose lui est arrivée."

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-> Rabbi 'Haïm de Volozhin (Néfech ha'Haïm) s'est basé dessus pour enseigner que lorsqu'un homme pense à Hachem et se concentre sur le fait qu'Il est en face de lui et que tout le reste autour de lui n'est qu'éphémère (ein od milévado), alors tout s'annule devant cet homme : les lois de la nature, la Rigueur Divine, les accusations, les dangers.

Tout est mis de côté devant cette personne qui a mis le monde de côté pour mieux penser à Hachem.
L'homme est alors protégé de tout mal et dans n'importe qu'elle situation.

[à tout moment, tout juif peut ainsi s'armer d'un bouclier le rendant imperméable, invincible à toute mauvaise chose. Merci Hachem!]

Tous ceux qui mènent leur vie avec honnêteté et intégrité auront leurs prières qui seront répondues.
Cela provient du verset de la prière d'achré : "Hachem est proche de tous ceux qui l'appelle, de tous ceux qui l'appellent avec vérité" (Téhilim 145,18).
[rabbénou Bé'hayé - Kad haKéma'h]

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-> Hachem va accomplir les mots (prières) des gens qui sont fidèles à la vérité.
[Séfer ‘Hassidim - Téhilim 145,18]

[on se croit plus malin en manipulant, mentant, ... mais en plus de la punition éternelle pour avoir fauté, nous affaiblissons très fortement notre capacité à avoir nos prières exaucées par Hachem.
La réalité est qu'au final nous perdons tellement à ne pas être droit (yachar)!]

"Habakouk résuma les 613 misvot en une phrase : "Le tsadik vit par sa croyance en Hachem/émouna"." (Makot 24b), car celui qui s'y renforce bénéficiera de l'aide Divine même s'il a fauté et n'a pas encore amélioré ses traits de caractère.
Il traversa facilement les tourments de la vie et parviendra à son but.

[rav Yé'hezkel Lévinstein (Ohr Yé'hezkel) - sur Dévarim 1,22]

Tout celui qui ment est considéré comme ayant jeté un Séfer Torah au sol.

[Tikouné Zohar - tikoun 22,p.68]

"Du début de l'année et jusqu'à la fin de l'année" (Ekev 11,12)

-> "Méréchit" (depuis le début - מֵרֵשִׁית) est écrit sans "aléph (à la différence de béréchit : בְּרֵאשִׁית - au début).
C'est une allusion au mois de Tichri (qui a les mêmes lettres dans un autre ordre : מֵתשרי - méTichri - depuis Tichri), qui est le Roch Hachana de la Création du monde.

Nos Sages (guémara Roch hachana 8a) ont expliqué qu'à Roch Hachana, le monde est jugé pour décider ce qui arrivera jusqu'à la fin de l’année.

[Rabbénou Bé'hayé]

"Un pays dont ses pierres sont du métal, et de ses montagnes tu extrairas du cuivre" (Ekev 8,9)

-> Si on mélange les lettres du mot : "avanéa" (ses pierres - אֲבָנֶיהָ), on obtient : "banéya" (ses fils, ses constructeurs - בנאיה).

De plus, les initiales des mots : "avanéa barzél ouméararéa ta'htsov" (ses pierres sont du métal, et de ses montagnes tu extrairas - אֲבָנֶיהָ בַרְזֶל וּמֵהֲרָרֶיהָ תַּחְצֹב) forment le mot : "avot" (nos Patriarches - אבות), et le mot : "barzél" (métal - בַרְזֶל) est formé des initiales de : "Bil'a, Ra'hél, Zilpa, Léa". (nos Matriarches - Imaot).

=> Cela nous rapporte la louange du pays d'Israël, dont les fils sont des constructeurs (al tikré banayi'h éla bonayi'h), et qui accomplissent cette construction par le mérite des Patriarches des Matriarches.

[Ets haDaat Tov]

Il y a 3 fautes devant lesquelles le "rideau" [séparant ce monde de la Présence Divine] ne fait pas obstacle [et qui montent tout droit devant Hachem pour accuser l'homme].
[Il s'agit de] : causer du tort à son prochain, voler, et vouer un culte aux idoles.

[Rabbi Abahou - guémara Baba Métsia 59a]

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-> Le Méam Loez (Eikha 1,21) ajoute : "Ces 3 fautes sont toujours devant D.
Causer du tort dans ce contexte, signifie faire de la peine".

La Torah est la révélation de la volonté Divine et le moyen de nous attacher à D.
Hachem l'a prise de sa source spirituelle et l'a mise sous une forme que l'homme peut comprendre.
Du fait qu'elle a été mise à la portée de l'être humain, il est tout à fait possible de l'étudier sans prendre conscience de sa dimension Divine.
C'est cette étude qui peut être décrite comme un "abandon de la Torah".

[Méam Loez - Eikha 2,9]

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[A une époque où l'étude de la Torah était largement répandue, Hachem a détruit le royaume de Yéhouda pour cette raison : "ils ont abandonné ma Torah" (Yirmiyahou 9,12)]

=> Il ne faut pas étudier la Torah comme une simple discipline intellectuel, mais il faut être conscient que chaque mot/lettre est une expression de la volonté Divine, et qu'il nous permet de se lier davantage avec D.
[une des raisons de notre exil, et de la destruction du Temple, est notre manque de conscience de cette réalité!]

+ "Élevons nos cœurs et nos mains vers D. qui est au ciel" (Eikha 3,41)

-> Rachi commente :
Lorsque nous levons les mains [en prière] vers le Ciel, élevons aussi notre cœur.
La prière ne doit pas être simplement un mouvement des lèvres et du corps mais un mouvement sincèrement de l'âme et du cœur.

+ "D. ne délaisse pas à tout jamais" (Eikha 3,31)

-> Hachem ne rejette pas le fauteur à tout jamais [quelque soit sa faute], mais attend patiemment qu'il revienne à Lui.
[Alchikh haKadoch]

[pourquoi désespérer spirituellement de nous-même, alors que Hachem garde toujours espoir, et attend avec impatience que nous revenions vers Lui!]