Aux délices de la Torah

Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

"Tout homme qui se met en colère, n'a plus de respect pour quiconque, pas même pour la Présence Divine ...

Il oublie même son étude de Torah et il devient plus stupide ...

Il est certain que les torts d'un coléreux sont plus nombreux que ses mérites."

[guémara Nédarim 22a-22b]

<--->

+ La Présence Divine :

-> Lorsque la colère d'un racha s'élève, rien ne peut le retenir d'épancher sa rage, car il se dit que même Hachem n'en tirera pas vengeance.
La vision du monde ce coléreux se résume à : Il n'est point de D., c'est-à-dire qu'il n'y a pas de Justice et il n'y a pas de Juge.

-> Dans la guémara (Sota 4b), selon rabbi Chimon bar Yo'haï : Tout homme arrogant est comparable a un idolâtre.
En effet, dans sa colère, il manifeste son orgueil : il s'écarte de la vérité donc d'Hachem et a une vision erronée de la situation.
Bien que le roi David perçut la Présence d'Hachem en permanence, selon le verset : "J'ai fixé Hachem constamment devant moi" (Téhilim 16,8), le coléreux, au contraire, s'en détourne et ne Lui porte aucune considération.
[Maharcha]

-> Dans son arrogance et son orgueil, sources de sa colère, le coléreux ne cherchera pas Hachem et il ne Lui adressa aucune prière, comme s'il délaissait la Présence Divine.
[Radak - dans Téhilim 10,4]

<--->

+ L'étude de la Torah :

-> La guémara (Méguila 6b) enseigne qu'il faut implorer l'aide d'Hachem pour ne pas oublier son étude de la Torah.
Or, du fait que la Présence Divine est repoussée devant le coléreux, ce dernier perd ainsi l'aide précieuse du Ciel pour se remémorer son étude, même s'il continue à faire des efforts dans l'étude.
[Nidré Zérizim]

-> La qualité de véritables talmidé hakhamim (disciples des sages) est de se calmer promptement à la suite d'une colère passagère envers leur compagnon d'étude et de ne pas en tenir rigueur (maavir al midotav).
Par contre, un homme stupide persiste dans sa colère (elle repose dans son sein).
Cette rancune l'isole de ses compagnons d'étude et il finira par étudier seul ... et rabbi Yossi (guémara Makot 10a) enseigne : "Que l'épée soit sur le cou des érudits de la Torah qui étudient en solitaires et qui s'abêtissent".
L'isolement dans l'étude empêche d'atteindre la vérité, par manque de discussion, et augmente la stupidité.
[Maharcha]

<--->

+ Le déficit de mérites :

-> Les mérites d'un homme sont le fruit de son bon penchant (yétser hatov), mais la colère est le fruit de son mauvais penchant (yétser ara).
Si les mérites de cet homme l'emportaient sur ses fautes, il n'aurait pas ces nombreux accès de colère.
S'il est coléreux, c'est donc une preuve que dans son bilan, ses fautes l'emportent sur ses mérites.
[Lichmoa béLimoudim]

La femme Sota (soupçonnée d'infidélité conjugale) a jeté son regard sur un homme qui ne lui est pas approprié.
Elle n'obtient pas ce qu'elle désirait, et de plus ce qu'elle possédait lui est retiré, car quiconque convoite ce qui ne lui appartient pas n'obtiendra pas ce qu'il désire et se verra privé de ce qu'il possède ...

De même, Caïn, Kora'h, Bil'am, ... et Haman n'ont pas obtenu ce qu'ils convoitaient, et de plus ont perdu ce qu'ils possédaient.

[guémara Sota 9a-b]

<--->

=> "Quiconque convoite ce qui ne lui appartient pas n'obtiendra pas ce qu'il désire et se verra privé de ce qu'il possède" :

-> Le Ben Ich 'Haï enseigne que cela obéit au principe de mesure pour mesure (mida kénéguéd mida).
En effet, en jetant son regard et en convoitant ce qui n'est pas à lui, au lieu de concentrer son regard directement sur ce qui est à lui, cette personne a inversé et déformé sa vision.

En réciprocité, les lettres de l’œil (ayin - עין), organe de la vision, vont être inversées pour donner le mot : ani (pauvre - עני), ce qui fait allusion au fait qu'il s'appauvrira de tout ce qu'il possédait.

-> Le rav Dessler (Mikhtav méEliyahou - tome.2,p.63) commente cette guémara ainsi :
Ceux qui ont vécu dans ce monde-ci en étant attachés à Hachem et à la spiritualité, éprouveront une plénitude de l'âme même dans ce monde-ci, selon le verset : "Ce qui M'aiment hériteront l'être (yéch) dans ce monde-ci et Je remplirai leur trésor" (Michlé 8,21).

En effet, leur être (yéch) dans ce monde-ci est entièrement à l'intérieur d'eux-mêmes et ils n'aspirent en rien à tout ce qui se trouve en dehors de leur être. Ils ne dépendent donc pas des sollicitations extérieures à leur être, et sont donc heureux de leur sort.

Par contre, ceux qui ont vécu dans ce monde-ci uniquement pour la satisfaction de leurs désirs matériels, qui sont extérieurs à eux-mêmes, détruisent leur véritable personnalité (leur yéch).
En courant derrière ces plaisirs matériels, hors de leur être, ils ne seront jamais satisfaits de leur sort.

C'est pourquoi Hillel dit : "Si je ne suis pas pour moi-même, qui sera pour moi?" (Pirké Avot 1,14), c'est-à-dire : "Si je ne possède pas ma véritable personnalité, je n'ai rien à espérer".

Nous pouvons ainsi comprendre la guémara (ci-dessus) : "Celui qui convoite ce qui n'est pas en lui (qui est en dehors de son être) n'obtiendra pas ce qu'il recherche, car il ne pourra jamais combler ses désirs et restera en manque ; de plus, il perdra ce qui est à lui, c'est-à-dire qu'il perdra sa véritable personnalité et son contenu intérieur."

"Si un homme a eu l'intention d'accomplir un commandement (mitsva), mais a eu un empêchement, Hachem le lui compte comme s'il avait accompli cette "mitsva".
Par contre, Hachem n'assimile pas une mauvaise intention à une mauvaise action."

[rav Assi - guémara Kidouchin 40a]

<--->

-> Lorsqu'un homme est animé d'une bonne intention pour accomplir une mitsva ou une bonne action, son niveau spirituel augmente.
Si un cas de force majeure l'empêche de réaliser cette mitsva ou cette bonne action, le surplus d'énergie spirituelle développé par sa bonne intention l'aidera à mieux accomplir une autre mitsva qui se présentera à lui, et ainsi sa bonne intention initiale n'est pas perdue.

C'est pourquoi, il est recommandé d'avoir toujours de bonnes intentions, même si elles ne sont pas réalisables dans l'immédiat.
[rav Dessler - Mikhtav méEliyahou - tome.5,p.290-291]

-> Si un homme avait une bonne intention (kavana tova) qu'il n'a pas pu réaliser à cet instant par empêchement, et si plus tard il réalise cette mitsva, mais sans bonne intention (par exemple : mécaniquement ou de façon intéressée), Hachem associera la bonne intention première avec cette action de façon à obtenir une mitsva entière sans défaut.

En effet, toute bonne action créé un Ange défenseur : la bonne intention crée l'âme de cet Ange, et l'action (même de façon intéressée) créé le corps de l'Ange.
Ainsi, du fait qu'Hachem a associé la bonne intention initiale et l'action finale, un Ange défenseur (âme + corps) est créé en faveur de cet homme.
[Hamakné]

"Quand Je (Hachem) susciterai des malheurs contre vous pour que vous vous repentiez, si vous considérez que ces événements sont le fruit du hasard, Je multiplierai Ma colère par la même attitude semblant venir par hasard!"

[Rambam - Hilkhot Taaniyot - chap.1,1-3]

Les Téhilim

Il y a une sphère Supérieure qui s'appelle : "Olam haTéhilla", le Monde de la Louange, qui est un monde rempli de compassion où aucun ange Accusateur n'a d'influence.

En disant des Téhilim, une personne se connecte à cet sphère Supérieure où le Satan n'a aucun contrôle et les mauvais décrets s'y dissipent immédiatement.
[C'est pour cela que les Téhilim ont un tel pouvoir de nous amener des délivrances!]

[Noam Elimélé'h]

<--->

-> "Les Téhilim ne sont pas destinés uniquement pour David lui-même. Ils conviennent à toute situation dans laquelle se trouvera un juif, et ce dans toutes les générations à venir [jusqu'à la venue du machia'h]."
[rav Yéhouda - midrach Téhilim 18]

-> Celui qui récite des Téhilim recevra la récompense comme s'il avait étudié les traités compliqués de Négaïm et Ohalot.
[midrach Téhilim 1,8 ; midrach Yalkout Chimoni Téhilim 613]

-> Réciter des Téhilim éveille les gens à faire téchouva.
[Noda biYéhouda - téchouvot]

-> Rien ne purifie autant que les Téhilim.
[rabbi Yossef 'Haïm Sonnenfeld]

-> On doit croire qu'avec les Téhilim, on peut être sauver .. de tous les soucis.
[Beit Aharon - sur 'Hanoucca]

-> Lorsque quelqu'un dit beaucoup de Téhilim, il chasse tous types de sévères châtiments et souffrances ... de sa famille et de toute sa génération, et par cela il leur amène de l'abondance, des bénédictions, de la bonté et de la réussite ...
Même pour ceux qui ne comprennent pas ce qu'ils disent, les mots restent néanmoins efficaces et accomplissent beaucoup ...
[Pélé Yoets]

[nos Sages insistent sur le fait qu'il vaut mieux lire moins de Téhilim mais avec joie, intention et compréhension, plutôt qu'un très grand nombre au pas de course.]

<--->

-> "Je ne comprends pas comment n'importe qui peut terminer entièrement [et fréquemment] le livre des Téhilim.
Lorsque vous récitez les Téhilim, vôtre âme est reliée à l'âme du roi David. Et lorsque vous vous attachez au roi David vous êtes rassasié, et rempli des cantiques et des louanges qu'il chantait.
Comment alors pourriez-vous continuer?"
[rabbi Aharon de Karlin - Beth Aharon]

[il faut savoir prendre le temps de réciter chaque Téhilim avec intention (kavana), d'avoir en tête l'importance, la valeur énorme de chacun de ses mots, plutôt que d'aller au plus vite, donnant l'impression de se débarrasser d'une "corvée" imposée.]

<--->

-> Si le roi David avait compilé les Téhilim selon l'ordre dans lequel il les avait dit à l'origine, les Téhilim auraient la pouvoir de faire revivre les morts.
Mais puisque le roi David a compilé les Téhilim dans un ordre différent, ils n'ont pas ce pouvoir.
Néanmoins, bien que nous ne pouvons pas effectuer une résurrection des morts avec les Téhilim, toute autre délivrance (yéchouot) peut être atteinte en les récitant.
[rabbi Mendel de Kotzk]

<--->

-> Le Zohar appelle les Téhilim : "la joie du Roi" (בדחי דמלכא).
Les Téhilim rendent Hachem joyeux.
Comment cela?

Le rav Elimélé'h Biderman répond :
Considérons un roi qui a un ami qui est extrêmement bien-aimé à ses yeux.
Il reçoit une longue lettre de cet ami, et il a un plaisir immense lorsque les gens lui lisent un partie de cette lettre.
A chaque fois que quelqu'un veut rendre le roi joyeux, il lui lit certaines phrases de cette lettre.
Le roi apprécie d'entendre ces mots, et alors il donne à celui qui les lit tout ce qu'il désire.

Hachem aime le roi David, et lorsque quelqu'un lit les Téhilim, qui sont la lettre du roi David à Hachem, alors Hachem en a un plaisir immense.
C'est pour cela que les Téhilim sont quelque chose d'extrêmement puissants pour nous.

<--->

-> Le rabbi Elyah Roth explique d'une façon similaire :
Un roi avait un serviteur loyal qu'il aimé beaucoup, mais le roi a dû l'envoyer en mission dans un territoire lointain.
La séparation a été difficile pour les deux : le roi et le serviteur.
De temps à temps, le serviteur écrivait au roi, lui exprimant tout son amour, son admiration et son aspiration pour le roi. Le roi appréciait immensément de lire ces lettres.
Le serviteur envoya 150 lettres [comme les 150 Téhilim], et ensuite il est mort.

Il manquait au roi le fait de recevoir ces lettres, et ainsi de temps en temps il demandait à l'un de ses serviteurs de lui lire une de ces lettres.
Ecouter ces lettres a pour effet de remplir le cœur du roi de joie, c'est comme s'il venait tout juste de recevoir une nouvelle lettre de son loyal serviteur.

C'est pour cela que dans le "yéhi ratson" que nous disons avant les Téhilim, nous demandons : "kéilou amaram David hamélé'h alav ashalom béatsmo" (comme si le roi David le lisait lui-même).
Nous demandons à Hachem que notre lecture soit comme lorsque David, lui-même, lisait les Téhilim devant Hachem.
Que Hachem puisse considérer chacun de nos Téhilim, comme une lettre, comme un Téhilim de David, et qu'Il puisse avoir un immense plaisir de cette lecture.
Le Zohar (vol.2,107) dit que David était le "fou du Roi" (דוד בדיחא דמלכא הוה). [on peut éventuellement le comprendre dans le sens que par ses Téhilim il amenait une joie énorme à Hachem, et maintenant c'est à nous de le faire par nos lectures des Téhilim]

<------------------------>

-> La récitation des Téhilim protège des forces du mal. En fait, les chapitres de Téhilim sont appelés mizmorim parce qu'ils "abattent" (mézamrim) les forces du mal.
[Ben Ich 'Haï - Ora'h 'Haïm]

<------------------------>

-> b'h, autres dviré Torah sur les Téhilim : https://todahm.com/2017/12/11/5791-2

-> également : Téchouva & Téhilim : https://todahm.com/2021/09/11/techouva-tehilim

<------------------------>

-> Littéralement, le terme téfila (תפילה) signifie un lien (cf. Rachi sur Vayétsé 30,8 : naftoulé – נַפְתּוּלֵי).

Par définition, l’homme a été créé pour être relié à un vaste trésor céleste de bénédictions. Malheureusement, il se détache de ce câble vital lorsqu’il faute.
En priant, il raccorde son lien avec D., et la bénédiction recommence à s’écouler.
[…]

« Tahél or » = une lumière rayonnante (תָּהֶל אוֹר – Iyov 41,10). Les psaumes de David sont appelés Téhilim (תהילים) parce qu’ils remplissent l’âme d’une lumière éclatante.

Le fauteur s’est éloigné de D. et son âme est obscurcie par les voiles du péché. D’épaisses ombres le tiennent à l’écart et il se sent lointain et troublé … Ses fautes l’ont tiré si bas qu’il doit maintenant peiner pour s’élever et arriver plus haut qu’il ne l’était avant sa chute.

Il doit ouvrir ses Téhilim et permettre à son âme de s’envoler vers la lumière radieuse de David.
Ainsi, il parviendra à renouer son lien rompu avec Hachem, et le rendra plus solide que jamais.

[Rabbi Elimélé’h de Lizensk – Noam Elimélé’h]

<------------------------>

-> La guémara (Baba Batra 14b) nous enseigne que le Roi David a écrit le Livre des Téhilim à l’aide de 10 Sages : Adam Harichon, Malki Tsédek, Avraham Avinou, Moché Rabbénou, Yédouthoun, Ethan, Assaf, et les 3 enfants de Kora’h.
Les 7 derniers sages sont mentionnés clairement dans les versets des Téhilim, et les 3 premiers sont cités dans le midrach Haggada sur les Téhilim.

-> Le rav Saadia haGaon nous explique que le Livre des Téhilim est une prophétie adressée au Roi David. Seules les prophéties qui ont une utilité pour les générations ont été écrites, et ainsi les Téhilim représentent de manière tangible les sentiments de l’homme : la joie ou la tristesse, le renforcement ou la faiblesse.
Le Midrach Téhilim nous enseigne que Rabbi Yodhan au nom de Rabbi Yéhouda a dit : "Le Livre de David a été écrit pour lui, pour le peuple d’Israël, et pour tous les temps".

-> Le Radak (Maor Vachémèch - paracha Michpatim) rapporte que [au travers les Téhilim] le roi David a prié pour tous les besoins du peuple juif jusqu’à la fin des temps ; il pria pour la guérison des malades, le maintien en bonne santé des gens bien-portants, une parnassa abondante et l’annulation de tous les mauvais décrets.

-> Le rav Pinkous a dit : "Lorsque j’ai traversé le portail de sécurité de l’aéroport, on m’a demandé si je possédais une arme et j’ai répondu que j’avais dans ma poche et dans mon cœur le Livre des Téhilim".
L’agent de sécurité me répondit alors : "Je ne pensais pas à ce genre d’armes, mais plutôt à une arme à feu".
Je lui rétorquai : "Les Téhilim sont une arme à feu qu’il faut prononcer avec enthousiasme et chaleur".

<--->

-> Au nom de Rabbeinou Ephraïm, le ‘Hida (Midbar Kedmot) dit que si quelqu’un dit des Téhilim tous les jours, c’est comme s’il avait accompli toute la Torah.

-> Le Chla haKadoch (Chné Lou'hot haBrit) enseigne : "Celui dont l’âme aspire à s’attacher à Lui [Hachem] et à dire Ses louanges, qu’il s’attache au livre des Téhilim. Heureux est l’homme qui dit les Téhilim comme un chant, avec joie et attention, en les comprenant."

-> Le livre "Emek haMélekh" dit au nom du rav Avigdor Kara que celui qui a l’habitude de lire des Téhilim repousse toutes sortes de mauvaises choses, de lui-même, de sa famille et de toute sa génération, et il attire sur eux toutes sortes d’abondance de bénédictions, de biens et de réussites.

-> Le Ben Ich ‘Haï (Bamidbar 6) écrit : "L’étude des Téhilim le jour de Shavouot est d’une grande utilité, c’est le jour où est mort le roi David, et ils sont plus agréés, c’est pourquoi chacun dira les psaumes entièrement le jour de Shavouot."

<------------------------------>

+ 15 Ségoulot apportées par la lecture des Téhilim :

1°/ En lisant des Téhilim, on reçoit un salaire équivalent à un homme qui se consacre à une étude de sujets profonds de la Torah :
"Si quelqu’un souhaite s’attacher à Hachem et entonner Ses louanges, il s’attachera au livre des Psaumes. Rien n’a plus de valeur que ce livre de Téhilim qui renferme tout, qui multiplie les louanges au Créateur, un grand nombre de cantiques éveille au repentir et traite de demandes de pardon, et tout a été composé par le Roi David par prophétie.
Une personne qui récite des Téhilim est comparable à un fidèle récitant des prières, et à un homme se consacrant à l’étude de la Torah. Le Roi David avait demandé que les lecteurs des Psaumes soient considérés comme se consacrant à l’étude de sujets profonds de la Torah, comme Néga’im et Ohalot."
[Le Chla haKadoch]

2°/ La récitation des Téhilim nous sauve des pensées imaginaires du Yétser ara (mauvais penchant)
"Heureux est l’homme qui étudie les Téhilim, car le Roi David avait demandé que la récitation des Téhilim nous protège des pensées imaginaires créées par le yétser ara."
[rabbi Tsadok Hacohen de Lublin - Tsidkat Hatsaddik)

3°/ La lecture des Téhilim, source de bonté et de compassion dans le monde
"Si vous connaissiez la force des versets des Téhilim et son pouvoir dans les sphères supérieures, vous en réciteriez à tout moment.
Sachez que la lecture des cantiques des Psaumes brise toutes les barrières, s’élève de plus en plus vers les Cieux, se répand devant le Maître des mondes, et influe dans le domaine de la bonté et de la compassion."
[Tséma’h Tsédek]

4°/ Au nom du Ba’al Chem Tov, il est ramené que par la récitation des Téhilim, on peut éliminer des accusateurs.

5°/ La récitation quotidienne de Téhilim apporte de grandes réussites dans le monde
"Ne prenez pas à la légère la récitation d’un nombre fixe de chapitres de Téhilim chaque jour, ce sont des "Mizmorim", leur nom rappelle la destruction des forces négatives dotées d’un pouvoir d’accusation, avant de commencer à prier.
Par la récitation des Téhilim, de grands bienfaits surviennent dans le monde."
[le Yessod Yossef - qui est l’auteur du Kav Hayachar]

6°/ "[Le livre des Téhilim] contient de précieuses Ségoulot et renferme des mystères Divins, des remèdes, des élixirs et des clés pour ouvrir les portes du Ciel."
[Le Malbim - dans son introduction à son commentaire sur le Livre des Téhilim]

7°/ "Heureux est l’homme qui étudie les Psaumes, les Cantiques de David notre Roi ont été appelés Téhilim, car ils peuvent agir dans tous les domaines, et le Satan et les calamités sont mis hors jeu."
[Noam Elimélekh - Likouté Chochana)

Le Noam Elimélé'h enseigne également que : "Les cantiques des Téhilim sont les clés correspondant aux pouvoirs de compassion, de guérison, de salut et de subsistance. D’où le nom qu’ils portent, les Téhilim.
Ils peuvent agir dans tous les domaines, et le Satan et les calamités ne lui portent pas atteinte."

8°/ "Nous avons une tradition des Tsadikim de réciter tout le livre des Téhilim sans pause, c’est une Ségoula pour tout. Le Rav de Savaran explique que d’après la majorité des avis, l’explication de "sans pause" consiste à s’abstenir de parler pendant la récitation des Psaumes, mais, pour lui, "sans pause", cela signifie qu’il n’y aura aucune interruption entre le cœur et la bouche, et qu’ils seront au même niveau au moment de la récitation de tous les cantiques des Téhilim, c’est une merveilleuse Ségoula pour tout."
[Assifat Maamarim]

[la qualité de nos Téhilim (où tout notre être vibre pour Hachem) vaut beaucoup plus qu'une quantité importante de Téhilim (où seule notre bouche bouge).]

[On peut citer également :
- Le rabbi Elimélé'h de Dinov (Agra déKalla) écrit : "J'ai reçu par transmission de mes maîtres que pour adoucir les dinim et les guévourot (rigueurs), l'homme doit lire entièrement le livre de Téhilim".
- Rabbi Tsvi Hirsch de Ziditchov (Atérét Tsvi) enseigne : "J'ai appris de mes maîtres que celui qui souhaite soumettre et briser les mauvais décrets ... devra écouter toute sa louange. Il lira le livre des Téhilim du début à la fin sans interruption et grâce à cela, il adoucira et transformera les mauvais décrets." ]

9°/ "Heureux est l’homme qui étudie les Téhilim, car on rapporte une tradition de Rabbi Elimélekh, selon laquelle toute personne qui récite trois fois des Psaumes en un jour est considérée comme si elle avait jeûné d’un Chabbath à l’autre, et son salaire est grand."
[Kountrass Héchel Batéhilim, Mikdach Méat]

10°/ Les jours les plus propices à la récitation des Psaumes : le Shabbath, le Roch ‘Hodech, les jours de fête et le mois d’Elloul :
"Heureux est l’homme qui étudie les Téhilim, dont la récitation est des plus favorables à 3 moments : le Chabbath, le Roch ‘Hodech et les jours de fête, et surtout au mois d’Elloul. Les initiales du terme hébraïque de "Achré", forment les mots : Eloul, Chabbath et Roch ‘Hodech, Yom Tov."
[rav Hemdat Yamim - Iniyané Chabbath]

11°/ Conseil pour une délivrance particulière : réciter tout le livre en continu
"Si un homme cherche à obtenir diverses faveurs, comme une bonne subsistance etc., il récitera tout le livre des Téhilim du début jusqu’à la fin, sans marquer de pause."
[Rabbi Pin’has de Korits]

12°/ Attachement à D. et éviter les propos interdits
"Heureux est celui qui étudie les Psaumes, qui l’aident beaucoup à s’attacher à Son Créateur, à sa Torah et à Ses Mitsvot, celui qui l’étudie parvient à un niveau de soumission, et est épargné de la faute terrible de la médisance."
[Roch David]

13°/ Pardon des fautes
"Heureux est celui qui étudie les Téhilim, lorsqu’un Juif se consacre à la récitation des Téhilim le cœur brisé, le Hachem lui pardonne toutes ses fautes."
[commentaire Mayim Rabim sur les Téhilim]

14°/ Les Téhilim peuvent conduire au repentir, à la joie et à la spiritualité
Si on désire mériter de faire téchouva, on s’habituera à lire des Téhilim, car la récitation des Téhilim favorise le repentir.
Rabbi Na’hman de Breslev explique aussi que l’une des raisons du niveau du Livre des Psaumes tient à ce qu’il est contenu dans les "Dix sortes de chants", dix niveaux de sainteté, en parallèle aux dix Sfirot, et ils ont le pouvoir d’amender les dix pouvoirs de l’esprit et d’y insuffler de la spiritualité et de la joie, jusqu’à ce que toutes les chaînes et tous les obstacles de l’esprit soient déliés.
[rabbi Na’hman de Breslev]

15°/ De bonnes influences pour tout le peuple juif
"Heureux est l’homme qui étudie les Téhilim, car, par là, la source de la Brakha supérieure s’éveille et il a la force de prier et d’influer en dispensant toutes les bontés et les bénédictions sur tout le peuple juif, pour la communauté comme pour l’individu, en termes de spiritualité, de matérialité, de subsistance et de guérison."
[Magen Avraham du Maguid de Trisk]

Source : cette partie sur les 15 ségoulot des Téhilim se base sur l'article : https://www.torah-box.com/vie-juive/mitsvot/tefila-priere/15-segoulot-apportees-par-la-lecture-des-tehilim_8814.html

<--->

-> La récitation des Téhilim constitue un remède pour faire tomber les pluies.
Le terme Téhilim se dissimule sous un acrostiche dans le verset : "abreuvé par les pluies du ciel" (לִמְטַר הַשָּׁמַיִם תִּשְׁתֶּה מָּיִם - Ekev 11,11).
[Rabbi Na'hman de Breslev - Séfer haMidot - Téfila]

<----->

+ Téchouva & Téhilim (selon rabbi Na'hman de Breslev) :

-> Celui qui veut accéder au repentir devra s'habituer à la lecture des Téhilim, car les lire contribue beaucoup au repentir. Car il existe de très nombreux obstacles qui empêchent de se repentir.
Un tel ne ressent absolument aucun élan pour le repentir, et même celui qui s'éveille au repentir rencontre toute une série d'obstacles dans ce domaine, car pour un certain nombre de personnes, la porte du repentir est fermée devant eux ; et il y a celui qui ignore comment atteindre la porte qui lui correspond, celle qu'il doit précisément emprunter pour revenir à D., il y a encore d'autres obstacles similaires qui empêchent l'homme de se repentir, au point qu'il peut passer sa vie et mourir sans repentir ; pour tout cela la lecture des Téhilim est profitable.
Car même celui qui ne ressent aucun élan pour le repentir, grâce à la lecture des Téhilim, il parviendra à s'éveiller au repentir, car chacun, selon ce qu'il est, peut se trouver à l'intérieur de la lecture des Téhilim, et grâce à cela, il méritera de s'éveiller et de revenir, d'arriver jusqu'à la porte du repentir correspondant à son âme, et de l'ouvrir, jusqu'à ce qu'il accède à un parfait repentir ; et grâce à cela D. reviendra vers lui et le prendra en piété, heureux est-il.
C'est pourquoi durant les jours du mois d'Elloul, ainsi qu'aux 10 jours de repentir, tout Israël s'adonne à la lecture des Téhilim, car elle contribue beaucoup au repentir ; mais on doit aussi se livrer à leur lecture avec concentration durant toute l'année entière, afin de mériter de se repentir.
[Likouté Moharan - 2e tome - Torah 73]

<------------------------------>

+ Téhilim - Une musique émouvante :

-> Le rav Shraga Feivel Mendlowitz explique que chaque instrument mentionné dans le tout dernier Téhilim, avec lequel on louait Hachem (le shofar, la harpe, la flûte, ...), suscitait diverses émotions : l’un pouvait faire verser des larmes, l’autre susciter la joie, un 3e générer une profonde méditation.
Dans leur ensemble, le message général était de servir D. avec tout le spectre de ses émotions.

-> Les psaumes du Séfer tehilim étaient chantés avec un accompagnement musical. En fait, chaque chapitre avait les instruments ad hoc et la mélodie appropriée pour faire naître la pensée requise, la compréhension et les émotions que le roi David cherchait à éveiller à travers ses mots.
Le Radak (Téhilim 4,1) écrit : "Les chants, mélodies et louanges étaient chantés avec un accompagnement instrumental, chacun selon son mode musical, son air, qui était connu. Il y avait là une grande Sagesse et cela inspirait l’âme".

Fort de ce commentaire du Radak, Rabbi Matityahou Salomon (Matnat 'Haïm - Moadim) fait la citation suivante :
"Nul ne peut prétendre pleinement comprendre clairement un téhilim sans connaître sa profondeur musicale, sans saisir et reconnaître les différents sons des instruments et leur association et correspondance précise avec tel et tel téhilim. Car c’est cela qui donne toute sa saveur et son goût pour appréhender les psaumes (téhilim) dans toute leur intériorité".

<-------->

-> La foi simple et pure d’un juif ou d’une juive qui s’exprime dans leur récitation des Téhilim est le plus haut degré d’attachement à D. Cela suscite la miséricorde divine et procure le secours à celui ou celle qui récite ces saintes paroles dans un esprit d’unité avec D.
[Baal Chem Tov]

<------->

-> Le midrach (Béréchit rabba 74,8) rapporte que pendant les 20 années où Yaakov a travaillées pour Lavan, il restait éveillé la nuit pour s'occuper de protéger le troupeau des voleurs.
Que faisait-il alors?
D'après rabbi Yéhochoua ben Lévi il disait les 15 Shir haMaalot (Téhilim 120 à 134) ...
D'après rabbi Chmouël bar Na'hman, il récitait le livre entier des Téhilim.
[d'ailleurs, selon le midrach : "lorsque Lavan rattrapa Yaakov, Yaakov était en train de réciter des Téhilim".]

Une personne qui ne met pas sa confiance en Hachem et espère en quelqu'un ou en autre chose (ex: sa richesse, son intelligence, sa force, ...), alors Hachem lui retire Sa supervision personnelle, et le laisse seul.

['Hovot haLévavot - Chaar haBita'hon]

<--->

-> [Hachem dit : ] "Si vous vous conduisez avec Moi avec désinvolture [ex : en M'oubliant et en voyant en toute chose le fruit du hasard], Moi aussi, Je Me conduirai avec vous avec désinvolture" (Bé'houkotaï 26,23-24)

<--->

-> Le Nétivot Shalom dit que lorsqu'une personne croit sincèrement que Hachem va assurément l'aider car il ne compte que sur Lui, alors il "force" Hachem à l'aider.
En effet, par cela il se transforme en un enfant d'Hachem qui dépend uniquement de Lui, et alors Hachem assume alors Sa responsabilité de Père.

-> "[Papa Hachem] Protège mon âme et sauve-moi; que je ne sois pas confondu, moi qui m’abrite en toi ... car j’ai mis mon espoir en toi" (Téhilim 25,20)

[ainsi en s'abritant en Hachem (comme un enfant dépendant totalement de ses parents), en y mettant toutes ses espérances, alors par cela on mérite d'être sauvé, protégé, ...]

-> De même, nous récitons 3 fois par jour dans la amida (bénédiction de "al atsadikim) que : "donne une bonne récompense à tous ceux qui croient sincèrement en toi" (vétein sa'har tov lé'hol abot'him bésim'ha béémet), et ensuite : "que nous n'ayons jamais honte du fait de compter sur Toi" (oul'olam lo névoch ki bé'ha bata'hnou) : puisque tu nous laisseras jamais tomber du fait de notre confiance en Toi.

Certains doux plaisirs procurent au corps des sensations agréables mais illusoires, et l'âme n'en tire qu'une jouissance toute relative.
Mais ces plaisirs sont sans commune mesure avec la noble jouissance procurée par la sagesse [de la Torah] acquise au prix d'efforts soutenus : par elle, l'âme s'élève au-dessus du chaos du monde pour atteindre le Firmament, où elle se délecte de la splendeur de la Sagesse céleste.
Tel est le plus grand bien qui ait été offert à l'homme sous les cieux.

... [par la Torah] l'homme a les capacités de découvrir la lumière de la Vie, et de se délecter de la Sagesse divine qui charme le cœur et l'âme.

['Hazon Ich - dans sa lettre n°9]

La raison pour laquelle les femmes ne sont pas obligées de faire les mitsvot dépendantes du temps, n'est pas pour leur insignifiance, mais plutôt en raison de leur importance [intrinsèque].
En effet, elles n'ont pas besoin des mitsvot pour les pousser à observer et à se lier à Hachem.

Il y a une sainte passion inhérente en chaque femme [juive] de se connecter à la spiritualité, et par conséquent elles sont [naturellement] toujours connectées à D.
[alors que les hommes ont besoin de nombreuses mitsvot et d'étude de la Torah pour y parvenir!]

[rabbi Chimchon Raphael Hirsch - rapporté dans le Nétivot Tohar - p.61]

[Même] s'ils ont eu une maison/foyer paisible pendant la semaine, lorsque Shabbath arrive ils doivent se couvrir l'un l'autre de mots agréables et de davantage d'amour.

[Tikouné Zohar - p.64b]

Balak & l’importance d’aimer son prochain

+ Balak & l'importance d'aimer son prochain :

-> Rabbi Avraham Yéhochoua Heshel (le rabbi de Apt) a fait remarquer :
"Les lettres du mot : Balak (בלק) sont les premières de : "Tu aimeras ton prochain comme toi-même" (וְאָהַבְתָּ לְרֵעֲךָ כָּמוֹךָ - Kédochim 19,18).
[même si sur le papier visuellement seulement 1 lettre est identique, vocalement on ne voit pas la différence : "vé-aavta" avec un bét (en place du vav), et ka-mo'ha avec un kouf (en place du kaf).]

[On apprend de là que ] Si l'on se focalise sur les petites différences entre nous et notre frère juif, plutôt que de se concentrer sur les grandes similarités, nous ne pourrons alors jamais accomplir cette mitsva."

[même si l'apparence (l'écriture) est différente, l'essence, l'objectif proclamé est commun (on va tous dans la même direction!
Nous profitons de nos différences pour donner davantage de superbe à la tâche collective!!).]