Aux délices de la Torah

Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

Certes un homme qui a fauté devra s'affliger et se peiner, du fait du grand regret d'avoir fauté.
Cependant, il est une grande stupidité de passer ses journées à s'attrister. La peine pour ses fautes doit se faire dans un certain moment limité de la journée qu'on aura fixé pour cela, mais après, il aura confiance qu'Hachem pardonne les fautes et s'éloignera radicalement de la tristesse qui est une grande impureté.

[Noam Mégadim]

[à l'image du trou fait par une aiguille, qui est certes réduit de par sa taille, mais comparativement très long dans sa profondeur (nos regrets doivent provenir des profondeurs de notre cœur).]

"Heureux les enfants d'Israël! Tant qu'ils font la volonté d'Hachem, aucun peuple ne peut les dominer ; mais lorsqu'ils ne respectent pas Sa volonté, ils deviennent soumis à une nation sans importance et même aux animaux de cette nation!"

[rabbi Yo'hanan - guémara Kétouvot 66b]

"J'ai supplié Hachem en ce moment-là" (Vaét'hanan 3,23)

Ce verset parle de la prière que Moché adressa à Hachem pour pouvoir entrer en terre d'Israël.
Le Texte dit qu'il pria ''en ce moment là'', qui se dit en hébreu : "baét ahi'' (בעת ההיא).
Le terme : "baét" (en ce moment - בעת) s'élève à la valeur numérique de 472.

Ce nombre correspond au total de mots dans les passages des Tefilin et le passage des Tsitsit dans la Torah :
- les 4 paragraphes de la Torah qui mentionnent les Tefilin (que l'on retrouve dans les parchemins des Tefilin) sont constitués d'un total de 403 mots.
- le paragraphe des Tsitsit (le 3e paragraphe du Shema) est composé de 69 mots.
=> Ce qui fait bien un total de 472 mots.

Cela fait allusion au fait que Moché adressa ses prières à Hachem quand il était enveloppé du Talit et qu'il portait les Tefilin. En effet, nos Sages disent que les prières que l'on adresse à Hachem quand on porte le Talit et les Tefilin, sont encore plus acceptées par Hachem.
Ainsi, pour que ses supplications soient encore plus efficaces, Moché les formula quand il portait Talit et Tefilin.

[Rabbi Tzvi Elimelech de Dinov (le Bné Yissa’har) – dans son Agra DéKalla]

"Hachem bénit la maison de l'égyptien (Potifar) à cause de Yossef" (Vayéchev 39,5)

-> Le Ben Ich 'Haï (guémara Kétouvot 66b) enseigne :
Dans toute action, il y a une part d'intériorité et une part d'extériorité.
Lorsque les juifs accomplissent la volonté d'Hachem, ils intègrent la sainteté due à l'intériorité de leurs actions ; quant à la part d'extériorité, elle est rejetée comme des excréments dans le monde inférieur.

Il y a une allusion à cela dans le verset : "Hachem bénit la maison de l'égyptien (Potifar) à cause de Yossef" (Vayéchev 39,5). En effet, certains commentateurs ne lisent pas dans ce verset le mot : "biglal" (à cause de - בגלל), mais lisent plutôt : bégalal (avec l'extériorité - בגלל), c'est-à-dire que la part d'extériorité des actions louables de Yossef était la source de la bénédiction de la maison de son maître Potifar.

Le mot racha (רשע) est composé du mot : rach (pauvre - רש) et de la lettre "ע" (ayin - signifiant : œil).
Il y a ici une allusion au fait que le racha appauvrit "l’œil de Hachem" omniprésent et qui voit tout.
C'est pour cela que dans sa vision erronée de ce monde, il ose prétendre : "Il n'y a point de D.!"

[rabbi 'Haïm Vittal]

[un racha reconnaît intérieurement la toute-puissance de Hachem, et cette pensée l'obsède, car elle l'empêche d'agir à sa guise.
Pour se sentir libre de toute restriction, il tient à étouffer la voix intérieure de sa conscience en répétant sans cesse : "Il n'y a point de D.!" (rav Lumbroso)
Plutôt que de voir clairement la Vérité de la Grandeur de Hachem, un racha va se fermer les yeux (appauvrissant sa vue) à toute conscience de Divinité, pour mieux se permettre de servir librement sa divinité personnelle : le culte du moi je!]

"Voici les paroles que Moché a adressé à tout Israël" (Dévarim 1,1)

-> Rachi (v.1,1) : "Etant donné que ce qui va suivre est constitué par des remontrances, et que le texte énumère ici tous les lieux où ils ont irrité Hachem, il les dissimule et ne les cite que par allusions, afin de ménager l’honneur d’Israël."

=> Moché ne voulait pas être trop dur avec le peuple et il ne les réprimanda que par allusion, pour leur honneur. Ainsi on peut se demander pourquoi dans la suite du livre de Devarim, on trouve que Moché revient sur ces réprimandes et les explicite de façon très claire, et pas seulement de façon allusive.

-> Le Mizra'hi explique que le problème d'expliciter les réprimandes ne se situe qu'au début de la paracha, où Moché réprimande (par allusion) le peuple pour toutes les fautes commises. Et effectivement, ce serait trop dur et trop humiliant que de réprimander clairement le peuple, pour toutes ces fautes, une après l'autre, sans interruption.
En revanche, dans la suite du texte de la Torah, les réprimandes explicites ne s'enchaînent pas. Le fait qu'il y ait des interruptions entre une réprimande et l'autre, sans que les paroles de morale s'enchaînent, cela est bien moins humiliant.
=> Ainsi, dans la suite du texte, Moché s'est donc permis de formuler des réprimandes explicites, parce qu'elles ne sont pas successives. Ce n'est que lorsqu'il a enchaîné toutes les remarques, qu'il les a formulées par allusion.

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-> Le Gour Aryé explique que Moché ne voulait pas commencer son discours, au début du livre de Dévarim, par des réprimandes explicites, car il convient toujours de débuter ses propos par des paroles positives et pas par des critiques.
Ainsi, pour ne pas commencer le livre de Dévarim justement par des réprimandes, Moché trouva donc bon de voiler et dissimuler ses réprimandes et les exprimer par allusion, au travers de la mention des différents lieux.
En revanche, par la suite, Moché reprit les réprimandes et les formula de façon explicite. Car dès lors qu'on se trouvait au milieu du livre, et non à son début, il n'y avait donc plus de problème à exprimer des paroles dures de morale.

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-> Selon le Maskil léDavid, lorsque Moché parla trop durement au peuple, notamment lorsqu'il leur dit : "Écoutez rebelles!", lors de l'épisode du rocher, il en fut sévèrement puni.
Dès lors, Moché redouta de réprimander le peuple avec sévérité, de peur de ''se brûler'' une nouvelle fois.

Quand avant sa mort il se devait de les réprimander, il prit peur et ne le fit que par allusion. Hachem, Qui remarqua cela, le rassura et lui dit que cette fois-ci il est bon de réprimander le peuple, et même de façon explicite.
En effet, comme il se trouvait juste avant sa mort, le peuple serait réceptif et ses propos pourront avoir toute leur efficacité. Il était bon désormais, compte tenu de la situation, de réprimander clairement le peuple.
=> C'est ainsi que Moché se permit par la suite de formuler des propos de réprimandes clairs et explicites.

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-> Le rav Moché Feinstein dit que pour avoir son effet, la réprimande doit être comprise par l'auditoire.
Ainsi, comme l'élite du peuple, les personnes les plus élevées, étaient en mesure de comprendre les allusions de Moché. Pour eux Moché se permit de formuler des réprimandes allusives, car pour eux, même de telles réprimandes auront leur impact, car ils les comprendront.
En revanche, les gens simples du peuple ne comprirent pas ce message crypté de Moché. Ainsi, c'est pour qu'eux aussi puissent comprendre le message et que celui-ci ait toute son efficacité, que Moché dût reprendre les réprimandes et les exprimer clairement. Car sinon, le message n'atteindrait pas son but, car les gens simples ne le comprenaient pas.

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-> Celui qui donne une remontrance doit parler à chacun d'une manière qui lui est adaptée.
On ne doit pas faire un reproche adressé qui englobe tout le monde.
C'est pourquoi, lorsque Moché commença ses mots de réprimande aux Bné Israël, il démarra par le érev rav, qui les a rejoint en Egypte et qui était particulièrement entêté. Ainsi, il leur a parlé : "bamidbar" = mot qui est la combinaison de 2 mots : "bédibour mar"(d'un ton vif, critique).
Cependant, au restant du peuple, il a parlé : "bé'arava" (agréablement).
Moché a réprimandé le reste de la nation juive d'une manière gentille et agréable, afin que son message puisse entrer dans leur cœur et susciter l'engagement et le dévouement souhaités.
[Sifté Cohen]

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-> Le Imré Elimelekh rapporte l'enseignement des Sages qui dit que quand une personne se repent de ses fautes par amour d'Hachem, alors ses fautes se retrouvent transformées en mérites.
Ainsi, au départ Moché a réprimandé le peuple en allusion pour les fautes commises, car eut égard à l'honneur du peuple, il ne voulait pas expliciter leurs fautes.
Comme ils comprirent le message, ils se repentirent sincèrement de toutes ces fautes et les regrettèrent par amour pour Hachem. Dès lors, toutes ces fautes devinrent des mérites.

=> Moché se mit alors, par la suite, à détailler et expliciter tous ces péchés. Car à présent que les fautes étaient devenues des mérites, détailler et s'allonger sur le détail de ces fautes revenait en fait à s'étendre et à développer les mérites du peuple.
Il convenait donc bien d'en parler clairement.

"Pin'has, fils d'Eléazar, fils d'Aaron haCohen, a détourné ma colère de dessus les enfants d'Israël, en se montrant jaloux de ma cause au milieu d'eux, en sorte que je n'ai pas anéanti les enfants d'Israël, dans mon indignation." (Pin'has 25,11)

-> Rachi commente : Étant donné que les tribus se moquaient de lui : "Avez-vous vu ce fils de Pouti, celui dont le grand-père maternel, [Yithro], engraissait (pitém) des veaux pour l’idolâtrie, tuer le prince d’une tribu d’Israël !", le texte retrace ici sa généalogie depuis Aharon.

Ainsi, pour faire taire ces railleurs, la Torah le présente d'après le côté qui remontait à Aharon et non à Yitro.

=> En quoi le fait de dire qu'il descendait d'Aharon ferait taire les railleurs, car ces derniers pourraient toujours continuer à dire qu'il était aussi descendant d'un ancien idolâtre, ce qui était réellement le cas.

-> De nombreux commentateurs expliquent que le culte idolâtre imprègne l'homme de cruauté. Cela se reflète par le fait d'engraisser des veaux, qui est en soi un acte cruel. Or, Pin'has venait de commettre un meurtre. Il venait de tuer Zimri, chef de la tribu de Chim'on.

Le meurtre est bien évidemment un acte cruel. Aussi, le peuple était tenter de suggérer que si Pin'has tua Zimri, cela provenait de gênes spirituels ancrés en lui de par son ancêtre Yitro, et qui le poussaient à la cruauté, du fait de ses origines idolâtres.

Dès lors, cela rabaissait Pin'has à avoir pratiquer un meurtre poussé par des tendances meurtrières, et non pas du fait d'un zèle sacré pur et désintéressé, comme ce fut réellement le cas.

Ainsi, pour corriger cette erreur, la Torah remonte Pin'has à Aharon. En effet, ce dernier est décrit par nos Sages comme un homme de paix, qui aime ses semblables. Ce que la Torah veut ainsi suggérer, c'est que Pin'has a agi sous l'influence de ses origines du côté d'Aharon.

Dans son acte, il ne recherchait que la paix et le bien-être du peuple. La faute d'immoralité commise par Zimri a entraîné une épidémie qui avait déjà décimé 24000 personnes. En tuant Zimri, Pin'has a mis fin à l'épidémie.

=> Pin'has, en tant que descendant d'Aharon, homme de bonté, ne cherchait en réalité qu'à obtenir le bien pour le peuple, et il n'a aucunement agi par la moindre trace de cruauté lui venant de son origine idolâtre, du côté de Yitro.

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-> Le Chem Michemouël quant à lui, rapporte un enseignement de nos Sages selon lequel dans sa débauche, Zimri avait de bonnes intentions.

Même si en surface, son acte paraissait comme impur et mal, mais en profondeur, il avait de bonnes intentions et cherchait à réaliser des réparations spirituelles. Et le peuple avait bien compris cela.

Quand Pin'has le mit à mort, le peuple commença à le critiquer en disant qu'il n'a pas cerné le fond de l'intention de Zimri. Il ne s'est arrêté qu'à la superficialité de l'acte et non à sa profondeur, qui était bonne.

Ce regard superficiel lui vient de son ancêtre Yitro, ancien idolâtre, car l'idolâtrie met en avant l'aspect extérieur des choses. Et la preuve, c'est qu'ils engraissent des veaux, pour les voir extérieurement plus gras et corpulents.

Or, cela n'est que superficiel. Pin'has, héritier de cette philosophie, n'a vu dans l'acte de Zimri, que l'aspect extérieur, qui semblait mal. Mais il n'était pas capable d'en voir la profondeur qui était bonne.

Pour faire taire ces rumeurs, la Torah remonte Pin'has à Aharon.

En tant que Cohen Gadol, il était le seul (à part Moché) à pouvoir pénétrer le saint des saints, qui était le lieu le plus sacré et le plus profond du Michkan. On l'appelle d'ailleurs aussi ''l'intérieur de l'intérieur''.

Par cela, la Torah veut souligner qu'en réalité, non seulement Pin'has ne s'est pas arrêté à la superficialité de l'acte de Zimri, mais il a vu encore plus en profondeur que le reste du peuple.

Pin'has a bien vu que Zimri avait de bonnes intentions, mais, en voyant encore plus en profondeur, il ressortait que ses motivations n'étaient en fait pas si bonnes.

=> Seul Pin'has, descendant d'Aharon, qui pénètre l'intériorité la plus profonde, a pu discerner cela.

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-> Le Sfat Emet explique que par l'acte de zèle qu'il réalisa devant tout le peuple, Pin'has a réussi à imprégner tout le peuple d'un feu sacré, pour rechercher à venger l'Honneur d'Hachem.

Cela est en allusion dans le verset : "Il vengea ma vengeance en leur sein" = c'est-à-dire que son acte imprima le désir de venger l'Honneur d'Hachem en eux. Dès lors, quand tous ressentirent cet ardeur en eux, ils se dirent qu'il convenait plutôt à eux de venger l'Honneur Divin et de tuer Zimri. Chacun se sentit poussé par cet élan.

Mais ils ne savaient pas que cet ardeur leur venait de par l'acte de Pin'has. Ainsi, ils pensèrent que cette vengeance sacrée ne revenait pas d'être faite par Pin'has, qui avait des ancêtres anciennement idolâtres.

Pour répondre à cet argument, la Torah remonte Pin'has à Aharon. En tant que Cohen Gadol, Aharon était l'émissaire de tout le peuple.

=> Ainsi, la Torah veut suggérer qu'à l'instar d'Aharon qui représente le peuple, Pin'has aussi est l'envoyé du peuple. La Torah vient révéler par là que si tout le peuple ressent à présent cet ardeur pour Hachem, au point que chacun veuille venger Son Honneur en tuant Zimri, cela leur venait en fait de Pin'has. C'est lui qui les représente et qui a imprégné en chacun ce feu sacré.

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-> Selon le Kli Yakar, la Torah rapporte les ascendants de Pin'has pour nous enseigner qu'en agissant pour rétablir le kavod de Hachem, Pin'has a mis de côté toute honte et insulte que cela pourrait engendrer. Quelqu'en soit le prix sur son honneur personnel, pour lui l'essentiel était l'honneur d'Hachem.
[le père de Pin'has avait épousé une des fille de Yitro, l'ancien prête de Midian]
Ainsi, Pin'ha savait que certains diraient : "Qui es-tu pour tuer Zimri qui a pris une femme de Midian? Ton père est marié avec la fille d'un idolâtre [Yitro] et elle a servi un idole, elle aussi.
Pourquoi es-tu si concerné par ceux qui pratique l'idolâtrie alors que ton propre grand-père [Aharon] a aidé à construire le Veau d'or!"

[par son geste Pin'has a sauvé de très nombreuses vies. Ainsi, pour souligner sa valeur, Hachem l'appelle "descendant de Aharon", un homme qui a excellé dans l'amour d'autrui et la poursuite de la paix.
Plus encore, D. le récompense (v.12 : "Je lui accorde Mon alliance de paix") et fait de lui un Cohen ce qui témoigne d'une alliance de paix et non de mort (guémara Sanhédrin 82b).]

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-> Le rav David Pinto (la voie à suivre n°735) écrit :
On connaît l’enseignement suivant de la guémara (Sota 4b) : "Rabbi Yo’hanan a dit au nom de Rabbi Chim’on bar Yo’haï que tout orgueilleux est considéré comme un idolâtre, car il est dit ici : ‘Tout homme orgueilleux est une abomination pour D.’ et ailleurs ‘Tu n’apporteras pas d’abomination dans ta maison’", l’orgueil et
l’idolâtrie sont donc désignés sous le même nom d’abomination.

D’après la guémara, on aurait pu croire que bien qu’étant le petit-fils d’Aharon et d’Yitro, aujourd’hui converti sincère, Pin’has avait tué le prince d’une tribu d’Israël par orgueil et pour se procurer de la gloire.
On aurait pu penser que l’origine de ses actes se trouvait dans son lien avec Yitro, qui avait engraissé des veaux pour l’idolâtrie. Or l’orgueil est équivalent à l’idolâtrie et bien qu’Yitro ait été à ce moment-là un converti sincère, il avait auparavant servi des idoles, et c’est donc là que Pin’has aurait puisé le potentiel pour agir ainsi.

Mais c’est pour démentir cette opinion que le texte l’a affilié à Aharon : le verset cherche à signifier que bien au contraire, Pin’has est le petit-fils d’Aharon, qui était un homme très humble (en effet, il avait dit "et nous, que sommes-nous", Béchala'h 16,7).
De même, Pin’has était empreint de cette modestie et a vengé l’honneur de D. sans y mêler ni orgueil ni poursuite des honneurs.

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-> "Il a vengé Ma Vengeance en eux" (Pin'has 25,11)

-> Rabbi Mena'hem Mendel de Kotsk commente :
L'acte héroïque de Pin'has a été réalisé avec tant d'ardeur et de bonne volonté que l'impact de cet acte s'est transmis à toutes les personnes qui étaient présentes. Il a ancré le zèle pour l'Honneur d'Hachem dans le cœur de chacun.
Cela est en allusion dans ce verset : "Il a vengé Ma Vengeance en eux" = l'impact et les effets bénéfiques de son acte, de ne pas supporter la faute, se sont imprégnés "en eux", à l'intérieur de leur cœur.

"Plus un homme est donneur, plus il est à l'image de son Créateur, et plus il est important ('hachouv)."

[Ben Ich 'Haï - guémara Kétouvot 5a]

"Un juif se sent davantage serein et en sécurité lorsqu'il vit sur sa Terre (Israël)"

[rabbi 'Haïm Chmoulévitch - Si'hot Moussar (si’ha 90)]

"Quiconque fait pâlir le visage de son prochain, par une insulte ou un affront en public, n'aura pas droit au monde à venir."

[Tossefot - guémara Sota 10b]

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-> "Il est préférable de se jeter dans une fournaise plutôt que d'humilier son prochain en public"
[guémara Kétouvot 67b]

-> "Faire blêmir de honte son prochain publiquement équivaut à verser son sang"
[guémara Baba Métsia 58b]