Aux délices de la Torah

Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

"Vous êtes debout aujourd'hui vous tous devant Hachem votre D." (Nitsavim 29,1)

-> Lorsque les anges accusateurs Célestes se renforcent et que les arguments de défense sont absents, alors, pour malgré tout sauver Israël de tous ses accusateurs, Hachem envoie leurs ennemis pour les poursuivre.
En effet, il est un principe selon lequel : "Hachem protège celui qui est poursuivi".

Cette règle est tellement forte que nos Sages (midrach Vayikra rabba 27,5) affirment que même si un tsadik pourchasse un racha, Hachem portera assistance au racha, par le fait que c’est lui qui est poursuivi.

=> En envoyant des ennemis les poursuivre, par cela Hachem trouve un argument pour sauver les juifs.
Ainsi, ce sont les souffrances qui découlent des ennemis les poursuivant, qui permettent aux juifs de tenir debout devant Hachem, malgré toutes les accusations qui risquent de les faire tomber.

[Rav El’hanan Wasserman]

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-> Le Méam Loez enseigne à ce sujet :
Moché a affirmé au peuple juif : "Les malédictions, c'est-à-dire les souffrances vous font tenir debout et vous permettent de subsister, comme il est écrit : "Pour t'éprouver et te faire connaître le bien à la fin".

Nos Sages disent : "comme le sel permet de conserver la viande, les malheurs permettent au peuple juif de subsister".

C'est la raison pour laquelle le verset dit : "Vous êtes debout" = vous seuls, grâce aux souffrances, vous allez vous maintenir et non les autres nations ... elles se croient puissantes, essaient d'exterminer Israël, mais le peuple élu reste vivant à jamais.

[à un niveau personnelle les souffrances permettent de se réveiller de notre sommeil spirituel, d'un train-train quotidien qui endort notre amour pour Hachem. En effet, elles nous obligent à nous tourner vers D., puisqu'absoluement tout ne dépend que de Lui!]

"Vous vous tenez tous aujourd'hui devant Hachem votre D., chefs de tribus, vos anciens et vos responsables, chaque homme d'Israël" (Nitsavim 29,9)

-> Au dernier jour de sa vie, Moché réunit tous les membres du peuple juif, les hommes et les femmes, et les fait entrer une fois encore dans l'alliance de D.
C'est la 1ere fois qu'apparaît la notion de : responsabilité mutuelle, qui oblige chacun à aider l'autre à observer la Torah et à empêcher qu'il ne la transgresse.

-> Le Ohr ha'Haïm haKadoch commente :
Moché évoque séparément chaque catégorie de personnes pour souligner que chacun est responsable des autres selon ses capacités.

Les dirigeants peuvent avoir une influence sur un grand nombre de personnes, tandis que le commun du peuple n'en aura que sur un cercle très restreint.
D. ne nous demande pas l'impossible mais nous avons l'obligation de faire ce qui est en notre pouvoir.

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-> "Vous vous tenez tous aujourd'hui devant Hachem votre D."

En utilisant le mot : "lifné" (devant, avant), le verset fait allusion au fait que nous devons aller vers Hachem avant (lifné) qu'Il ne vienne à nous et nous force à le servir.
Maintenant, en cette période qui précède Roch Hachana, nous devons faire téchouva avant que Hachem ne vienne nous juger. Nous devons lui montrer que nous accepter Sa volonté avec joie. [à l'inverse, imaginons la honte : tout particulièrement en Elloul, D. est encore plus proche de nous, et nous on l'ignore!]
Si nous allons vers Hachem avec enthousiasme et joie, alors Il va nous combler d'énormément de bontés.
[Sfat Emet]

[nos Sages nous conseillent de prier avant d'être dans un situation difficile pour le faire. En effet, Hachem souhaite que nous nous tournons, que nous allons vers Lui, et si de notre côté nous L'oublions, alors Il en vient à nous envoyer des choses désagréables/dures pour nous réveiller et nous pousser à revenir vers Lui.
Ainsi, nous pouvons nous éviter bien des tracas, si nous allons vers Hachem avant (lifné) qu'Il ne vienne en 1er vers nous avec le bâton pour nous réveiller et que l'on se rappelle de Lui.]

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-> "Vous vous tenez tous aujourd'hui devant Hachem votre D."

-> "Sache devant Qui tu te tiens" (guémara Béra'hot 28b).
Par ailleurs, nos Maîtres affirment que le verset "Vous êtes placés aujourd’hui" se réfère à Roch Hachana, où nous nous tenons devant le Créateur pour être jugés.

La paracha de Nitsavim est suivie par celle de Vayélé'h et leurs noms respectifs semblent être en contradiction directe : le premier exprime la fixité (se tenir), alors que le second évoque le mouvement (aller).
En réalité, au-delà de cette opposition apparente, ces 2 notions se complètent : après que les enfants d’Israël se sont tenus devant Hachem pour être jugés, Il conduit chacun d’entre eux dans une certaine voie, en fonction de sa conduite personnelle.
S’il veille à suivre la voie de la Torah et des mitsvot, Hachem le mènera dans le chemin du bien et de la bénédiction.
Mais si, à D. ne plaise, il persiste dans le péché, Il le dirigera dans le chemin de la détresse et de la malédiction.

La crainte du jugement ne provient pas uniquement du jugement en soi, mais également du fait que nous nous tenons alors devant Hachem.
En vérité, plutôt que de se limiter à cette période, cette crainte devrait nous habiter tout au long de l’année.
Si nous désirons y parvenir, il nous appartient de travailler sur nous-mêmes de sorte à accéder au niveau décrit par le roi David : "Je fixe constamment mes regards sur Hachem" (chiviti Hachem lénegdi tamid - Téhilim 16,8).
[d'après un dvar Torah du rabbi David Pinto]

[si on veut évoluer dans la vie, nous devons d'abord : nitsavim = tenir Hachem devant nous avec un énorme désir de proclamer Sa grandeur par nos actions, et ensuite vayélé'h = nous recevons l'aide et l'accompagnement de Hachem pour aller dans ce beau chemin.
(notre yétser ara fait tout pour nous empêcher d'avoir de tels moments où l'on fixe notre papa Hachem, préférant nous plonger par exemple dans une vie quotidienne sans arrêt pour nous-même.) ]

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-> Le Gaon de Vilna dit : le mot : "aujourd'hui" (hayom - הַיּוֹם) est composé de "ha" (הַ - qui a une valeur numérique de 5), et de : "yom" (jour - יּוֹם).

Dans l'année, il y a 5 jours de jugement : les 2 jours de Roch Hachana, Yom Kippour, Hochana rabba (le verdict final) et Sim'hat Torah (où les feuilles qui portent le verdict sont envoyées pour être exécutées).

Ainsi, 5 jours dans l'année, l'homme se tient [en jugement] devant Hachem, et cela se trouve en allusion dans le mot : "hayom".
["Vous vous tenez aujourd'hui (hayom) tous devant Hachem votre D.,"]

-> "Vous vous tenez tous aujourd'hui devant Hachem votre D." : selon le Sforno, Moché rappelle aux juifs qu'ils se tiennent à chaque instant devant D., et que nul ne peut le tromper. [ni rien lui cacher]

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-> Le Méam Loez commente :
Généralement, la Torah emploie le mot "omdin" pour dire "être debout", mais dans notre verset le mot "nitsavim" évoque une position stable et forte que les juifs n'avaient pas encore expérimentée jusque-là.
En effet, ils étaient retenus par le érev rav qui les avait accompagnés d'Egypte dans le désert et qui les avait incités à fauter à de nombreuses occasions.

Cependant, les diverses épidémies et punitions que D. a envoyées au cours des pérégrinations dans le désert ont éliminé les membres du érev rav.
Ainsi, à présent, Israël se trouve debout seul, puissant et digne, sans erev rav, comme le dit Moché : "Vous êtes tous debout ... chaque homme d'Israël".
[...]

Vous serez "tous debout devant Hachem votre D." = c'est-à-dire sans faute qui vous sépare de Lui.

Grâce à l'étude [de la Torah, chacun en fonction de ses capacités,] vous serez tous égaux et méritants ...

"Si vous gardez les paroles de cette alliance et que vous les observez, vous réussirez dans tout ce que vous entreprendrez" (Ki Tavo 29,8 = c'est le verset précédant).

Nos Sages expliquent ce verset ainsi : "garder" désigne l'étude de la Torah, et "observer" signifie l'accomplissement des mitsvot.
Les Pirké Avot (3,17) enseignent : "Celui dont les actes dépassent la sagesse est comparable à un arbre aux branches peu nombreuses mais aux racines abondantes. Même si tous les vents du monde soufflent sur lui, ils ne réussiront pas à le déplacer".

Le verset nous apprend qu'il nous a été ordonné d'étudier et d'agir, mais que l'acte reste le plus important.
=> "vous les observez, vous réussirez dans tout ce que vous entreprendrez" = si vos actes sont nombreux, vous "serez debout" comme un arbre aux racines nombreuses.
[...]

Bien que vous soyez très nombreux, vous êtes comme un seul homme car vous êtes tous responsables les uns des autres ...
A présent, consolez-vous d'avoir appris que vous seriez responsables de vos prochains car ceci est pour votre bien.
Auparavant, le mérite d'un tsadik ne protégeait que lui-même. Désormais, vous êtes considérés comme un seul homme et le mérite du tsadik vous sera compté.

De plus, lorsque l'un de vous devra être puni, toute la génération sera punie et l'individu ressentira moins fortement la sévérité du châtiment.
En effet, il est très difficile à un homme de payer une amende de 100 pièces d 'or. Mais si on l'impose à toute la communauté, chaque membre la partage avec tous et cela allège le poids de l'amende.
Ici aussi, sans la responsabilité mutuelle, chaque individu serait puni et chacun ressentirait la sévérité du châtiment.

[en cela nous nous devons d'aimer chaque juif comme nous-même : car autrui a dû souffrir à cause de mes fautes, me permettant d'avoir une punition nettement plus faible.
De plus, j'ai reçu de la récompense pour les mitsvot qu'il a pu faire!]

Israël a déjà conclu l'alliance de responsabilité mutuelle au moment du don de la Torah : les enfants sont devenus garants pour leurs parents, et les juifs les uns pour les autres.
D'ailleurs, en raison de la responsabilité mutuelle qu'ils avaient endossée au mont 'Horev (Sinaï), D. a donné 2 couronnes à chaque juif ainsi que la terre d'Israël.

En raison de cette responsabilité mutuelle, nous devons donc encourager nos semblables à accomplir les mitsvot et leur recommander d'éviter de commettre des fautes.

[nous devons commencer par nous même, en tâchant d'être un exemple vivant!]

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-> La paracha de Nitsavim est toujours lue avant Roch Hachana [Choul’han Aroukh OH 428,4].
Aussi, le terme הַיּוֹם (Hayom - aujourd’hui) mentionné dans le premier verset de notre paracha : "Vous êtes tous debout aujourd’hui" fait-il allusion au jour de Roch Hachana. [Likouté Torah]

Pourquoi Roch Hachana est-il désigné par le terme Hayom (aujourd’hui)?

-> On peut rapporter le commentaire suivant :
Roch Hachana est le jour anniversaire de la création d’Adam harichon, le 6e jour de la Création du Monde.
[bien qu’il existe une controverse dans le Talmud : Rabbi Eliézer soutient que la Création a eu lieu en Tichri (à partir du 25 Elloul) et, Rabbi Yéhochoua, au mois de Nissan (à partir du 25 Adar) - guémara Roch Hachana 10b, Tossefot - Roch Hachana 27a, ont réussi à concilier ces 2 thèses en expliquant que la volonté de créer le Monde est apparue en Tichri mais que la réalisation de ce projet ne s’est opéré qu’en Nissan].

La faute d’Adam Harichone, qui eut lieu le jour de sa création (voir guémara Sanhédrin 38b), a causé une "dégradation" des 2 dernières lettres des Noms Divins : le Tétragramme (יהוה) et Elokim (אלקים). Il s'agit donc des lettres (וה) du Tétragramme (à noter que le nom d'Hachem a été amputé de ses 2 dernières lettres, car "Hachem a juré que Son Nom ne sera complet que lorsque le nom d'Amalek aura été entièrement effacé" - voir Rachi sur Béchala'h 17,16) et les lettres (ים) du Nom Elokim (à noter que le nom Elokim (אלקים) se décompose en מי אלה (mi élé – Qui [מי] [D.] a fait ceci [אלה] [la Création]. Aussi, Adam harichon a-t-il, d’une certaine manière, nié l’existence du מי – D. lorsqu’il fauta).
Ces 4 lettres forment le mot היום (hayom – aujourd’hui) qu’il faut donc réparer chaque année à Roch Hachana, jour anniversaire de la création du premier Homme, de sa faute et de son repentir.
La faute d’Adam harichon engendra l'exil et la destruction du Temple (liés aux malédictions de Ki Tavo), ainsi, la réparation de sa faute conduit à la Délivrance finale et à la reconstruction du Temple (liées aux consolations de Nitsavim : à noter que la valeur numérique de Roch Hachana (ראש השנה) et celle de Beit hamikdach (Temple - בית המקדש) sont identiques, soit 861).
C’est la raison pour laquelle le machia’h répondit à Rabbi Yéhochoua Ben Lévi, qui lui demandait quand est-ce qu’il viendra (guémara Sanhédrin 98a) : "Aujourd’hui (היום) ... si vous écoutez Ma voix" (Téhilim 95,7) [allusion aussi au son du Chofar de Roch Hachana – Sfat Emet]

La manière la plus efficace pour rétablir et réparer les 4 lettres de היום reste l'étude de la Torah. En effet, ces 4 lettres font allusion aux différents aspects de la Sagesse divine :
- hé = désigne les 5 'houmachim ;
- youd = les 10 Commandements :
- vav = les 6 Ordres de la michna ;
- mém = désigne les 40 jours d'acquisition de la Torah.
[d'après la perle de Shabbath du feuillet de la communauté Sarcelles - 5779]

"Quand tu sortiras en guerre contre tes ennemis, et que Hachem ton D., le livrera en ta main" (Ki Tétsé 21,10)

=> Pourquoi le verset ne dit-il pas simplement : "quand tu combattras contre tes ennemis"?

-> Pour le Ktav Sofer, la Torah envisage ici la guerre que l'on doit mener contre son yéter ara, au sujet duquel nos Sages (guémara Soucca 52) ont affirmé : "le yétser ara de l'homme se dresse constamment contre lui, et si Hachem ne l'aidait pas, il ne pourrait pas le maîtriser".

Voilà pourquoi le verset commence par : "quand tu sortiras pour la guerre" = si tu accomplis ce qui t'incombe, et il se termine par : "Hachem ton D., le livrera en ta main".

-> En ce sens le 'Hafets 'Haïm commente :
"Quand tu partiras en guerre contre tes ennemis" = c'est la guerre contre le mauvais penchant.
Si l'homme se donne la peine de partir en guerre contre lui, il lui est promis que : "Hachem ton D. le livrera en ta main" = il est certain que l'homme sera plus fort que lui et le vaincra.

Ainsi, notre tâche consiste à partir en guerre contre notre yétser ara (si ki tétsé = quand tu sortiras => alors D. te le livrera!).

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-> Le verset débute par "tes ennemis" au pluriel, et se poursuit par "le livrera" au singulier.

Le rav Mordé'haï Gifter donne l'explication suivante :
Selon la guémara (Soucca 52a), le yétser ara porte 7 noms. Cela signifie qu'il emploie 7 méthodes [principales] pour tenter de nous détruire, pour nous empêcher de suivre le chemin de Hachem.

Ainsi, en combattant notre mauvais penchant, on a l'impression d'affronter des ennemis innombrables, car même si l'on réussit à le maîtriser, il apparaît aussitôt sous une autre forme.
Cependant, une fois notre victoire remportée, on s'aperçoit que l'on avait un seul adversaire.

=> Nous partons en guerre contre "des ennemis", mais finalement il "est livré" en nos mains par Hachem.

[ "Le mauvais penchant de l’homme le domine chaque jour ... et si ce n’était D. qui lui vient en aide, l’homme serait impuissant contre lui." (guémara Soucca 52 a-b)]

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-> : "Lorsque tu sortiras en guerre" (Ki Tétsé 21,10)

-> Le rav 'Haïm Vital (Ets Hadaat Tov) explique :
"Par l'expression "Lorsque tu sortiras", Hachem ne vient pas apporter une simple information, mais bien un ordre pour celui qui part à la guerre : ce dernier est tenu de se convaincre, lorsqu'il part, que la délivrance est dans les mains d'Hachem et que c'est Lui qui lui donne la force de réussir. Et si tu agis de la sorte en partant à la guerre, que tu penses que seul le fait de sortir est entre tes mains, mais pas la guerre à proprement parler, alors s'accomplira (la suite du verset) : "Il la mettra dans tes mains", et ce sera grâce à ta confiance en D."

-> Le rav ‘Haïm Vital (Ets Hadaat Tov) explique le (premier) verset de notre Paracha : "Lorsque tu sortiras en guerre", ce qui semble a priori suggérer qu’Israël ne doit que ‘sortir en guerre’ et pas plus :
"Il ne s’agit pas d’une simple information de la part d’Hachem mais bien d’un ordre de Sa part adressé à celui qui sort combattre : il devra se concentrer sur la pensée que la délivrance est dans les mains d’Hachem et que c’est Lui qui donne la force de réussir. Si tu penses lorsque tu pars au combat que seul le fait de s’y rendre est dans tes mains mais pas la guerre elle-même, Il te le livrera dans tes mains, et ce, par le mérite de ta confiance en D."

"Ma colère s'enflammera contre lui en ce jour. Je les abandonnerai, Je leur cacherai Ma face et il deviendra une proie et nombre de malheurs et de calamités l’assailliront" (Vayélé'h 31,17)

-> "Je leur cacherai Ma face" : non par colère, mais par pitié.

L'attitude de D. peut être illustré par une parabole : un enfant ayant mal agi envers son père, ce dernier ordonne à son précepteur de le frapper.
Le père veut que son fils soit battu et corrigé, mais il ne veut pas voir son fils accablé de coups. Que fait-il?

Il se couvre le visage de ses mains pour ne pas voir la souffrance de son fils.
De même, Hachem punit Israël comme un père corrige son fils, mais Il "se couvre le visage" pour ne pas voir la souffrance de Son peuple.

[Selon le Daat Zekenim, cela exprime l'immense amour d’Hachem pour chaque juif.]

Pourquoi le voilement de la face de D. est-il si grave?

Parce que le peuple juif est placé sous la surveillance constante de Hachem et compte sur Lui en tout.
Si D. retire Sa Providence des juifs, ils sont exposés à de grands malheurs, car ils n'ont aucun moyen d'échapper aux calamités.
Ce n'est pas le cas des autres nations qui ont des princes (anges) célestes chargés de veiller sur elles.
Israël n'a pas d'anges céleste, car Hachem seul les protège.

[Méam Loez]

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+ "Mais alors même, Je persisterai, Moi, à dérober ma face" (Vayélé'h 31,18)

=> Pourquoi le verset emploie-t-il une répétition : "haster astir" (Je persisterai à dérober)?

Il est écrit au nom du Baal Chem Tov, que l'homme se sent parfois loin de Hachem, et déploie des efforts pour se rapprocher de Lui.
Mais ce qui est plus grave, c'est lorsque D. masque à l'homme le sentiment que Hachem est loin de lui, et il est ainsi convaincu d'en être proche, alors qu'il est en réalité très loin.

=> C'est le sens de ce doublon : "haster astir" Hachem cachera au peuple d'Israël ce voilement de Sa face, et ils ne sauront absolument pas qu'ils sont éloignés.
Un telle sanction est bien plus grave, car dans ce cas l'homme n'investit pas d'efforts pour se rapprocher de son Créateur (pensant à tord l'être déjà!).

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-> "Et Moi, Je persisterai à cacher Ma face en ce jour" (Vayélé'h 31,18)
Selon Rava, Hachem a voulu dire : Je leur cachera Ma face, cependant, Je leur parlerai en rêve.
Rav Yossef dit : La main de Hachem sera (toujours) étendue sur nous (pour nous protéger), d'après le verset : "Je t'ai abrité à l'ombre de Ma main" (Yéchayahou 51,16).
[guémara 'Haguiga 5b]

-> Le voilement de la face d'Hachem est une conséquence du principe de réciprocité : mesure pour mesure (mida kénéguéd mida).
Après que le peuple d'Israël ait tourné le dos à Hachem et à Ses commandements et soit tourné vers des divinités étrangères, Hachem à son tour "tourne le dos" à Son peuple, donc dissimule Sa face afin que ce peuple, livré à lui-même, amorce une téchouva sincère et totale.
[rav El'hanan Wasserman]

-> Rav enseigne : "Quiconque ne connait pas la dissimulation de la face d'Hachem ne fait pas partie du peuple juif".
En effet, Hachem montre Sa face et Son affection au juifs fidèles à Ses commandements et Il les récompense dans les 2 mondes.
Mais lorsqu'ils négligent Ses commandements et lorsqu'ils se tournent vers des divinités étrangères, en attribuant un pouvoir à une créature quelconque ou à toute idéologie, la colère d'Hachem s'enflamme et Il dissimule Sa face, abandonnant ainsi Israël aux caprices des nations et aux vicissitudes de l'Histoire.
Les juifs sont sensibles au voilement de la face d'Hachem.
Ainsi, lorsque Hachem dissimule Sa face, les juifs adressent leurs supplications pour faire cesser le malheur qui s'abat sur eux, mais Hachem ne répond pas et les juifs le ressentent et réagissent : "C'est parce que Hachem n'est plus au milieu de moi que ces malheurs m'atteignent!"
[d'après la guémara 'Haguiga 5a et 5b]

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-> "Hachem s'entendait avec Moché face à face" (Chémot 33,11)
L'intention d'Hachem, lorsqu'il dit voiler Sa face : "astir panaï" (Je voilerai Ma face), n'est donc pas de dissimuler totalement Sa face, mais de ne plus se révéler directement et nettement à Israël, comme Il se révélait à Moché "face à face".
Cependant, Hachem continuera à se révéler par une prophétie indirecte, comme pour les autres prophètes à travers un rêve, comme il est dit : "C'est en songe que je m'entretiendrai avec lui" (Bamidbar 12,6).
[Maharcha]

-> Même lorsqu'Hachem dissimule Sa face, Sa "main" demeure tendue discrètement vers nous afin de nous protéger et de nous secourir.
[Rachi]

-> Du fait que le verset (Vayélé'h 31,18) précise : "Je dissimulerai Ma face", et n'a pas écrit : "Je Me dissimulerai à eux", prouve que ... Seule Sa face sera cachée, mais Sa main (à Hachem) continuera à être dirigée vers nous pour nous sauver en cas de détresse.
[Roch Machbir]

-> Hachem ne détourne pas Sa face complètement, car Sa main est tendue vers nous et il continue à nous protéger, mais de façon plus discrète et indirecte ...
"Je t'ai abrité à l'ombre de Ma main" (Yéchayahou 51,16) où le mot : kissiti'ha (Je t'abrite - כִּסִּיתִיךָ) contient la racine : "mé'houssé" (caché à la vue - מכוסה) pour faire allusion au fait que Sa providence veille continuellement sur nous discrètement, sans que cela soit visible.
[Méromé Sadé]

-> La guémara ('Houlin 139b), et répond par le verset (31,18) : "Et Moi Je cacherai Ma face".
Cela signifie que même lorsque Ma face est dissimulée de vous en exil, J'enverrai cependant Ma "main" un libérateur, comme Esther, pour accomplir un grand miracle et vous sauver.
Ainsi Hachem n'abandonne jamais Son peuple même s'il lui dissimule Sa face.
[Gaon de Vilna - Kol Eliyahou]

-> Bien que les téfilin de la tête ne sont pas visibles sur la face d'Hachem qui nous est cachée, les téfilin des bras sont visibles à notre égard, et Il continue donc à nous aimer, selon le verset : "bétsel yadi kissiti'ha" (à l'ombre de Ma main, Je t'abrite - Yéchayahou 51,16) ...
Bien que la Providence d'Hachem sur Son peuple ne soit pas visible, car Sa face et les téfilin de la tête sont dissimulés, Sa providence et Son amour envers le peuple d'Israël continuent à se manifester avec discrétion, au niveau des téfilin de la main.
[Méche'h 'Hokhma - Chémot 3,13]

-> Même si la main, étendue sur nous, fait allusion à la Main d'Hachem qui sanctionne Son peuple, après ces "coups", Israël expie ses fautes et retrouve sa proximité avec Hachem. Il y a une consolation du fait qu'Hachem continue à exercer Sa Providence.
['Hatam Sofer]

-> Le verset cité par rav Yossef : "Je t'ai abrité à l'ombre de Ma main" commence par : "J'ai placé Mes paroles dans ta bouche" (Yéchayahou 51,16).
Dans ce verset, Hachem promet donc aux juifs que les nations ne pourront pas détruire le peuple d'Israël, même lorsque la face d'Hachem est cachée, tant que les paroles de la Torah sont dans la bouche et le cœur d'Israël.
[Radak]

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-> Le Gaon de Vilna (Divré Eliyahou) commente que Hachem s’est caché, ce qui a entraîné des souffrances au peuple juif.
Pour cela?
Parce qu’il souhaite qu’on Le cherche en utilisant l’arme ultime : la prière.

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-> "Je leur cacherai Ma face" (v.31,17) = le voilement de Sa face se rapporte à la période de 70 ans d'exil de Bavél.
"Je persisterai, Moi, à dérober/cacher ("haster astir") ma face" (v.31,18) = la répétition du voilement de Sa face se rapporte à l'exil d'Edom, et le terme redoublé : "haster astir" fait allusion à un renforcement de cette dissimulation que traduit la longue durée de cet exil d'Edom.
[Rabbénou Bé'hayé]

-> Selon le Ramban (Dévarim 31,17), la double expression : "haster astir" indique que Hachem cache Sa face, générant chez Son peuple une simple expression de regrets, et c'est pour cela qu'Il doit alors opérer à une dissimulation plus intense de Sa face afin d'obtenir une téchouva complète et un changement radical d'attitude.

"Car tu es poussières et tu retourneras à la poussière" (Béréchit 3,19)

-> Le 'Hida s'étonne : on connaît des tsadikim dont le corps est resté le même après leur mort, et nos Sages disent : "notre père Yaakov n'est pas mort" (guémara Taanit 5b). De plus, il est rapporté que des tsadikim (comme Rabbénou haKadoch), après avoir quitté le monde, revenaient chez eux toutes les veilles de Shabbath.

=> Comment s'accomplit en eux le verset : "tu retourneras à la poussières"?

Le 'Hida explique qu'en enlevant le prépuce (la orla) lors de la brit mila, et en l'enterrant, l'ordre de "retourner à la poussière" se réalise déjà, et ils en sont quittes, car en chaque partie du corps, il y a un peu de l'âme.

Paracha Béréchit – Le saviez-vous?

+ Paracha Béréchit - Le saviez-vous :

-> Le midach (Béréchit rabba) indique que lors de sa création, Adam avait une queue comme les autres animaux.

Le Méam Loez (Béréchit 2,7) commente :
Nous en tirons l'enseignement suivant : l'homme, malgré sa supériorité et sa grande intelligence, ne doit pas être orgueilleux, car il vient de la poussière.
Sous cet aspect, il n'est pas meilleur qu'aucun autre animal.

Hachem créa cette queue pour montrer à Adam sa véritable nature, puis il la lui retira immédiatement.

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-> Nos Sages demandent : "Pourquoi l'homme a-t-il été créé en dernier dans l'oeuvre de la Création?

Afin que s'il est méritant, on lui dise qu'il en représente le but ultime, et que s'il n'est pas méritant, on puisse lui dire que le moustique l'a précédé."

Selon le rabbi Its'hak de Warka, c'est une véritable leçon d'humilité : si l'homme n'est pas méritant, on peut lui dire alors qu'il n'a été créé que pour servir de nourriture aux moustiques en leur fournissant son sang!

-> "Si tous les habitants du monde se rassemblaient pour créer même un seul moustique, ils ne réussiraient pas à lui donner la vie"
[midrach Béréchit rabba 39,14]

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-> Certains disent (Zohar Pékoudé) qu’au début Adam et ‘Hava furent créés dos à dos.
Adam marchait en avant tandis que ‘Hava se déplaçait en arrière.
Plus tard, ils furent séparés.

Bien évidemment, cela ne signifie pas que D. regretta son premier projet.
Hachem les relia afin de nous enseigner qu’un couple forme un tout unique.
Si l’un fait le bien, les 2 en bénéficient.

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-> Selon le Targoum Yonatan, Adam fut créé avec une côté supplémentaire, ainsi après la création de la femme, rien ne lui manquait.

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-> La beauté de 'Hava était si intense qu'aucune créature ne pouvait la contempler, pas même Adam.

C'est uniquement après qu'elle mangea de l'arbre de la Connaissance qu'il le put, et alors il la "connut" (Béréchit 4,1).
En conséquence de son péché, sa beauté fut moins éclatante.

[Méam Loez - Béréchit 4,1]

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-> Selon le Pirké rabbi Eliézer (13), Lorsque 'Hava constata que Adam refusait de manger du fruit cueilli de l'arbre de la Connaissance, elle réduit en jus et lui en donna. Adam prit ainsi du fruit sans le savoir réellement.

Certains affirment qu'Adam accepta effectivement le fruit présenté par 'Hava.

D'autres disent qu'elle le contraignit à force de pleurs et de lamentations, et qu'ainsi il céda.

Par ailleurs, 'Hava ne se contenta pas de donner uniquement le fruit à Adam, mais aussi à tous les animaux et les oiseaux du monde.

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-> Avant d'avoir entraîné à la faute, le serpent occupait un rang très important, il était considéré comme le roi des animaux.
Jusqu'alors, à la différence des autres animaux, la nourriture du serpent était d'ordre spirituel.
Il fut condamné à manger la poussière de la terre, ne trouvant jamais satisfaction dans ce qu'il mange.

Avant la faute, le serpent marchait sur 2 jambes comme l'homme, et était le plus intelligent des animaux.
Suite à la faute, les anges descendirent et lui coupèrent les bras et jambes.
Il cria si fort qu'il fut entendu d'un bout à l'autre du monde.

Dans le futur, lors de la venue du machia'h, petits et grands seront guéris. Quant au serpent, D. dit : "Tu mangeras de la poussière tous les jours de ta vie".
Ainsi même durant la période du machia'h, le serpent ne changera pas.

=> Il en va de même de ceux qui médisent, ils ne seront jamais guéris tant que leur repentir ne sera pas complet (Zohar Chla'h).

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-> La femme Sota (soupçonnée d'infidélité conjugale) a jeté son regard sur un homme qui ne lui est pas approprié. Elle n'obtient pas ce qu'elle désirait, et de plus ce qu'elle possédait lui est retiré, car quiconque convoite ce qui ne lui appartient pas n'obtiendra pas ce qu'il désire et se verra privé de ce qu'il possède.
C'est ainsi que le serpent originel a convoité ce qui ne lui appartient pas ('Hava) ; non seulement ce qu'il désirait ('Hava) ne lui a pas été donné, mais de plus il fut privé de ce qu'il possédait.
[guémara Sota 9a]

-> "Adam Harichon était attablé (comme un roi) dans le Gan Eden ; les Anges de service lui rôtissaient de la viande et lui servaient du vin.
Lorsque le serpent vit les honneurs dont il était entouré, il le jalousa".
[rabbi Yéhouda ben Téma - guémara Sanhédrin 59b]

Le Ein Yaakov commente que le serpent a ainsi jalousé Adam sur 3 plans :
- car Adam était roi sur les Anges qui le servaient ;
- car Adam était attablé dans le Gan Eden ;
- car Adam consommait viande et vin, des mets de luxe.

C'est pourquoi, mesure pour mesure, à cause de ces 3 jalousies, le serpent a perdu les 3 avantages qu'il devait posséder : la royauté, la possibilité de s'attabler et la nourriture identique à celle des hommes.

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-> L'homme par la faute du serpent, a perdu la peau lumineuse et magnifique avec laquelle il avait été créé, et qui ressemblait à nos ongles.

Selon le Zohar, c'est pourquoi nous regardons nos ongles lors de la Havdala.
Tant que dure le Shabbath, l'individu est pareil à un roi.
Il met ses plus beaux vêtements, mange les meilleures nourritures et boit du bon vin. Il peut donc facilement se croire important et tenir des propos profanes lors du Shabbath.

=> La contemplation des ongles rappelle le danger représenté par le péché et la nécessité du repentir.

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-> Lorsque D. accomplira la résurrection des morts, Adam s'éveillera avant tous le tsadikim.
[Méam Loez - Béréchit 3,22]

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-> "Enoch, fils de Chéth, fils de Adam, pensait : "D. a créé les étoiles et les planètes avec lesquelles il dirige le monde. Puisqu'il les a honorées en les plaçant dans les cieux, respectons-les aussi.
Exactement comme on honore les ministres d'un roi. En agissant de la sorte, c'est le roi lui-même que nous respectons."

Se basant sur cette erreur, les hommes commencèrent à ériger des temples et y représentèrent des étoiles et des planètes. Ils se prosternèrent devant elles et leur offrirent des sacrifices, pensant agir selon la volonté Divine.

D'ailleurs personne ne considérait les étoiles et le soleil comme des dieux (ils n'étaient pas stupides), mais ils croyaient répondre à la volonté Divine en respectant les corps célestes.
[...]

Les années passèrent et chaque jour apparaissait un nouveau "prophète" (charlatan), prétendant qu'un ange ou une étoile lui avait parlé demandant de les servir.
Chacun inventa différentes sortes de culte. L'idolâtrie se répandit donc à travers le monde ; les hommes adorant des images, leur offrant des sacrifices et se prosternant devant elles.

[Progressivement,] l'humanité oublia complètement Hachem ... ignorants de tout, les hommes pensaient que ces statues de bois avaient créé les cieux.
[...]

Le monde continua à vivre de cette façon pendant 20 générations, jusqu'à Avraham, qui fut le 1er à convaincre les hommes de leur erreur et à expliquer la grandeur du maître de tous les univers.

Lors de la période d'Enoch, la magie noire et les sciences occultes se sont développées au point où même les jeunes enfants connaissaient de telles pratiques.

Clamant qu'ils ne craignaient rien, les hommes prétendirent détenir des sortilèges avec lesquels ils contrôlaient même les anges préposées au feu et à l'eau, desquels ils couraient donc aucun danger.
[...]

"Puisque les hommes considéraient les idoles comme les maîtres de l'univers, Hachem les punit selon leur crime [et permit aux forces de la nature d'agir librement].

Le grand océan [réduit auparavant par décrit Divin] déborda de ses limites et submergea le tiers du monde, provoquant presque autant de destruction que le déluge du temps de Noa'h.

[Méam Loez - Béréchit 5,9-11]

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+ "Mathusalem vécut 187 ans et engendra Lémé'h" (Béréchit 5,27)

-> Mathusalem (8e génération depuis la Création, né en 687) fut un véritable saint.
A sa mort, on entendit un bruit terrible, provoqué par les anges le pleurant ...

Il mourut juste avant le déluge. Sa droiture était telle que D. reporta le déluge et attendit la fin des 7 jours de deuil portés pour Mathusalem.

[Méam Loez]

[Source (b'h) : pour la majorité, une compilation personnelle issue du Méam Loez]

"Selon nos Sages, il est plus important de se marier et d'avoir des enfants que de construire le Temple.
[...]

La mitsva relative au mariage est si importante que nos Sages n'hésitent pas à autoriser quelqu'un à vendre un rouleau de la Torah dans ce but.
[...]

Tant qu'un homme reste sans épouse, la Présence Divine l'abandonne.
Un célibataire doit implorer D. de le sauver du mal, car toutes sortes d'esprits maléfiques s'attachent à lui.
Quiconque ne s'est jamais marié, il eut mieux valu qu'il ne vienne pas au monde.
Lorsqu'il quitte ce monde, il est puni pour ne pas avoir laissé de descendance.
[...]

Dans le monde futur, les provisions principales dont dispose l'homme pour le sauver, sont les bons enfants dont il est le père.
[...]

Tout comme le commandement nous enjoint de "croître et de multiplier", il nous ordonne également de "croître et de multiplier" notre étude de la Torah ...
Un homme doit ressentir les mêmes souffrances lorsqu'il perd un enfant ou oublie une étude."

[Méam Loez - Béréchit 1,28 : "Croissez et multipliez et remplissez la terre"]

"Tout comme le commandement nous enjoint de "croître et de multiplier", il nous ordonne également de "croître et de multiplier" notre étude de la Torah ...
Un homme doit ressentir les mêmes souffrances lorsqu'il perd un enfant ou oublie une étude."

[Méam Loez - Béréchit 1,28 : "Croissez et multipliez et remplissez la terre"]

"De même que le nez rejette les saletés et absorbe les bonnes odeurs, ainsi les tsadikim fuient la faute, qui a une mauvaise odeur, et s'attachent aux paroles de Torah, dont l'odeur est délicieuse."

[midrach haGadol]

"Hachem désire le Shabbath plus que tout autre jour.

Lors de la Amida du Shabbath matin, nous disons : "Tu l'appelles : le plus cher de tous les jours".
[...]

Une personne peut ressentir une perte lorsqu'elle doit interrompre son travail une demi-heure avant le temps effectif [de l'entrée de Shabbath], mais si en dépit de ses sentiments elle le fait, elle prouve combien lui est cher le Shabbath.

Celui qui s'inquiète du bien-être de son âme ne privilégiera pas ce plaisir temporel car sa fin risque d'être amère, à D. ne plaise.

Quiconque rallonge le Shabbath, [D.] prolonge sa quiétude.
Toute chose soustraite au Shabbath, est soustraite de même à l'homme"

[Méam Loez - Béréchit 2,2]

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-> "Quiconque observe le Shabbath est protégé du mal."
[Yalkout David - rapporté par le Méam Loez - Béréchit 2,3]

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-> "Notre sainte Torah octroie à ceux qui l'étudient une protection et un refuge face à toutes sortes de malheurs, de destructions ou de catastrophes qui déferlent sur le monde.
Cependant, lorsqu'il s'agit d'une atteinte au Shabbath, même ce mérite n'est d'aucun secours."
['Hazon Ich]