Aux délices de la Torah

Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

On doit faire téchouva sans tarder, car plus le temps passe, plus le péché est difficile à effacer.

Exactement comme pour une tâche sur un vêtement, si on ne la retire pas rapidement, elle sera ensuite plus difficile à supprimer.
Dès que se présente l'opportunité de faire le bien, on ne le reportera pas.
Même si cela implique l'abandon d'un contrat d'affaire important, on se souviendra que la récompense accordée par D. dépasse de très loin la perte d'argent éventuelle.
De même, avant de penser au plaisir qu'un péché peut procurer, on doit imaginer le mal qu'il entraînera.

[Méam Loez - Béréchit 2,2]

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-> "Qui est l'homme sage? Celui qui anticipe l'avenir" [guémara Tamid 32a]

Le rav Eliyahou Lopian (Lev Eliyahou) dit que pour tenter de prévoir le futur et le ressentir comme une réalité tangible, nous devons se représenter mentalement les dangers au-devant desquels nous courons en violant les mitsvot.

-> Le Rambam (Hilkhot Téchouva) enseigne :
"Tu penses pouvoir repousser le moment où tu te remettras en question et te livrer entre-temps à la passion de ton cœur?
Mais sache que lorsque cet instant arrivera, tu n'en auras déjà plus l'opportunité.
Ton cœur sera alors si pétri d'impureté et épaissi par les fautes, que tu seras incapables de réagir."

Le Rambam ajoute l'idée que dans le combat que mène l'intellect contre les sens, ces derniers ont toujours une position dominante.
C'est-à-dire que même lorsque l'homme comprend, par son intelligence, l'importance de servir D., ses sens continueront néanmoins à le soudoyer et lui feront toujours miroiter les saveurs de la matérialité.
Et dans cette lutte, ils domineront toujours l'intellect.

=> Ainsi, il faut fournir d'importants efforts et un travail considérable pour réussir à faire dominer l'intellect sur les sens.
[en ce sens, il est indispensable de se développer à nos yeux les dangers, les conséquences terribles que nous courons à violer les mitsvot.
En parallèle, il faut prendre conscience des incroyables récompenses, conséquences (être au plus proches de D. pour l'éternité!), que nous bénéficierons à ne pas écouter nos sens éphémères faussés par le yétser ara.]

En agissant ainsi, nous ne faisons que rétablir à armes égales la lutte de notre perception intellectuelles et sensorielles (facilement aux mains du yétser ara qui inverse les priorités en nous vendant du rêve mensonger!).
On a alors l'assurance de vaincre la matérialité [car Hachem vient en aide à toute personne qui essaie de se purifier, qui lutte de son mieux contre le yétser ara].

[Source : compilation personnelle issue du Yalkout Léka'h tov - Nitsvaim 29,11]

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-> L'esprit humain ne peut saisir le bien du monde spirituel ou du monde à venir.

Le plus grand plaisir de notre monde est infime comparé au monde futur.
De même, la pire des souffrances en ce monde n'est rien face au châtiment de l'âme [relatif à une faute].

En effet, l'homme n'étant fait que de chair et de sang, il lui est incapable de concevoir le bien.
N'ayant jamais connu rien de tel, il ne peut ni imaginer sa grandeur, ni entrevoir la sévérité de la punition réservée à ceux n'écoutant que leurs désirs ...

En réalité, le bien qu'une personne tire du monde futur, en accomplissant un seul élément de la Torah dépasse de loin le bien existant dans notre monde.
Il en va de même du mal par lequel le racha est châtié.

[Méam Loez - Béréchit 1,31]

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-> "Un moment de téchouva (retour vers D.) et de bonnes actions dans ce monde a plus de valeur que tout le monde futur.
Et un moment de bonheur dans le monde futur est meilleur que tout ce monde-ci." [Pirké Avot 4,22]

Le rav Dessler donne un enseignement très parlant :
"Si l’on réunit tous les bonheurs et plaisirs qu’un homme peut ressentir sur toute une vie, et si l’on appliquait ce procédé à toutes les personnes que l’on connaît, puis à tous les habitants du pays, et même du monde ; si cette opération était renouvelée sur toutes les générations depuis la création du monde jusqu’à la fin des temps, et si l’on condensait enfin tout ce bonheur dans une seule seconde de bonheur extrêmement intense, cela ne vaudrait pas encore un instant de délice du monde futur.
C’est là le sens de la michna qui affirme : "Et un moment de bonheur dans le monde futur est meilleur que TOUT ce monde-ci"."

+ Le corps se compose de 248 membres et de 365 vaisseaux sanguins.

L'âme a exactement le même nombre de membres et de vaisseaux, mais ils sont d'ordre spirituel et non physique.
Chaque partie de l'âme a son pendant dans le corps et y est étroitement liée, comme l'arbre l'est avec ses racines ....
Dès qu'une personne pèche avec un organe, son équivalent dans l'âme en souffre.
[...]

Par exemple, s'il regarde l'épouse d'un autre, il aveugle les yeux de l'âme ...
Les yeux physiques n'ont pas le pouvoir de voir.
Le sens de la vue dépend totalement des yeux de l'âme qui lui sont liés. Ce sens est extrêmement sensible et le péché l'aveugle aisément
Lorsque l’œil spirituel ne peut voir la page d'un livre sacré, l'individu ne peut en comprendre la lecture.
[...]

De même, quiconque pèche par sa bouche, frappe la bouche de son âme et la rend muette.

[Méam Loez - Béréchit 2,7]

"Noa'h trouva grâce aux yeux de Hachem" (Béréchit 6,8)

-> Le mot : "matsa" (trouva - מָצָא) a la même valeur numérique que : "anava" (humilité - ענוה), allusion au fait que Noa'h a trouvé grâce aux yeux de Hachem par le mérite de son humilité.
Hachem aime les humbles.

[Tsoar haBayit]

"Caïn parla à son frère Hével, mais il advint, comme ils étaient aux champs que Caïn se jeta sur Hével son frère, et le tua" (Béréchit 4,8)

Parmi les raisons avancées, on peut citer :

-> Chacun voulait s'emparer du site sur lequel le Temple allait être érigé.
Ils en connaissaient l'emplacement, car ils avaient vu Adam y offrir un sacrifice.
Ils désiraient cet endroit saint, pensant assister de leur vivant à la construction du Temple.

-> Adam et Eve eurent des enfants le jour même de la Création [la grossesse se mesurait alors en minutes plutôt qu'en mois].

2 personnes se rendent au lit conjugal et 7 le quittent.
Ces 7 sont : Adam, 'Hava, Caïn et sa sœur jumelle, Hével et ses 2 sœurs jumelles.
[Tikouné Zohar p.101]

Il est écrit dans le Zohar (I,50b) :
Caïn prétendit, qu'en tant qu'aîné, la sœur supplémentaire devait être son épouse.
Hével, au contraire, arguait qu'elle était sienne, puisque sa jumelle.

[selon une autre explication : ils se sont disputés sur le fait de savoir s'il y a un jugement dans le monde futur : punissant les réchaïm et récompensant les tsadikim.
Caïn pensait que non, et Hével que oui (il existe un tel jugement).]

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-> De façon lâche, Caïn mit Hével à terre, et commença par le frapper avec ses poing et ses pieds, tentant de le tuer mais ne sachant pas comment.
Il se rappela soudain la manière dont son père avait sacrifié l'animal en lui tranchant la gorge. Il fit de même avec son frère Hével.
[midrach Béréchit rabba]

Selon le Zohar (Pékoudé), Caïn tua Hével en le mordant comme un serpent.

-> La guémara (Sanhédrin 37b) nous enseigne qu'il a porté beaucoup de coups et de blessures à Hével son frère car il ne savait pas par où sortirait son âme, jusqu'à ce qu'il le frappe au cou.

-> Il est rapporté dans le livre "Zikhron Ra'hamim" : "Caïn mordit son frère Hével à 10 reprises jusqu'à ce qu'il atteigne l'œsophage".
[il l'a tué par morsures parce qu'il avait aussi comme père le serpent, et de la même manière que le serpent tue par morsure, ainsi Caïn tua par morsure]

-> Caïn ne sachant que faire du corps, laissa Hével dans le champs.
Pour la 1ere fois, il voyait un homme mort.

Il aperçut un groupe d'oiseaux cashers et des animaux sauvages luttaient entre eux. Quand l'un était tué, ils creusaient dans la terre et l'en enfouissaient.
Prenant exemple sur eux, Caïn enterra Hével.
[midrach Béréchit rabba]

Pour récompenser ces animaux, Hachem décréta que 2 bénédictions doivent être prononcées lors de la ché'hita d'un oiseau casher et d'un animal sauvage.

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-> Hével fut tué lorsqu'il était âgé de seulement 15 jours, et Caïn apprit qu'aucun de ses descendants ne survivrait.

-> Dans le cadre de sa téchouva sur sa faute, Adam se sépara de sa femme pendant 130 années, durant lesquelles il jeûna et ne mangea que des feuilles de figuier.
Ce n'est qu'ensuite, qu'il engendra un fils nommé : Chét (né en l'an 130 de la Création).

"Lémé'h ... engendra un fils, il l'appela du nom de Noa'h, en disant : "Puisse-t-il nous soulager de notre tâche et du labeur de nos mains, causés par cette terre qu'a maudite Hachem" (Béréchit 5,28-29)

-> Lémé'h (9e génération depuis la Création, né en 874) nomma son fils Noa'h [Na'hém = soulager => car il a : "soulager notre tâche et du labeur de nos mains"].

En effet, jusqu'à la naissance de Noa'h, le monde affronta 3 épreuves :

1°/ Depuis la faute d'Adam, les créatures (animaux) de la terre se rebellèrent et n'obéirent plus à l'homme, leur provoquant beaucoup de souffrances.
Par exemple, celui qui désirait labourer, son bœuf tentait de le ruer ou même de l'encorner.

De plus, la terre était maudite : quand un homme semait du blé, il récoltait des épines.

[D. a dit à Adam que cela serait valable jusqu'à la naissance d'un enfant naturellement circoncis, ce qui fut le cas de Noa'h.
De plus, Abarbanel fait remarquer que Noa'h est le 1er enfant né après la mort de Adam, ce qui entraîna la fin de la malédiction, puisque Adam ne vivait plus.]

Les hommes furent soulagés de leur souffrance dès que Noa'h vint au monde, et également par la suite car Noa'h inventa différents outils agricoles.

2°/ Pendant les 9 générations avant l'arrivée de Noa'h, 2 fois par jour, les eaux s'élevaient et submergeaient les cimetières.
Même les morts devaient souffrir matin et soir, leur tombe étant constamment imprégnée d'eau.
A la naissance de Noa'h ce décret fut annulé.

3°/ [La famine régnait juste avant la naissance de Noa'h, ensuite elle disparut.]

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+ "Lémé'h ... engendra un fils, il l'appela du nom de Noa'h"

-> Mathusalem, dont la sagesse était immense, avertit Lémé'h de ne pas nommer son fils dès sa naissance.
En effet, en ce temps, les maîtres de la magie noire étaient nombreux, et Mathusalem craignait qu'ils usent de leurs pouvoirs contre l'enfant s'ils connaissaient sa destinée.
Son vrai nom fut tenu secret.

=> Ainsi, aux yeux de tous, ils l'appelèrent Noa'h, mais ses proches savaient que son véritable nom était : Ména'hem [signifiant : "celui qui soulage"], indiquant que si les hommes se repentaient, leur vie serait alors plus douce.

[Méam Loez - Béréchit 5,28-31]

"Hachem regretta d'avoir créé l'homme sur la terre, et Il s'affligea en son cœur" (Béréchit 6,6)

-> "Il s'affligea en son cœur" = cela ne signifie pas que D. Lui-même fut attristé. De telles émotions ne s'appliquent en aucun cas à Hachem.
En réalité, nous apprenons que 7 jours avant le Déluge, le monde fut en deuil : le soleil et la lune masquèrent leur lumière.
Le monde fut plongé dans les ténèbres et couvert de nuages.
[...]

En ces temps, D. provoqua de terribles tremblements de terre dans les montagnes, et le monde était plongé dans les ténèbres.
Le tonnerre et les éclairs étaient constants.

Ces signes invitaient les hommes au repentir. Mais malgré tout, ils ne prêtèrent aucune attention à ces présages."

[Méam Loez]

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-> b'h, lire également : https://todahm.com/2016/08/22/le-regard-juif-face-a-une-catastrophe-dans-le-monde

"Lorsque des non-juifs viennent en aide à ceux dans le besoin et que les juifs n'agissent pas de même, les forces [du mal] deviennent très puissantes et en profitent pour provoquer des ravages dans le monde avec une intensité redoublée.

Elles disent aux juifs : "Pourquoi devez-vous être pires que les autres nations? Puisque vous n'éprouvez aucune pitié et laissez les pauvres mourir de faim, nous n'aurons aucune pitié de vous".

Tous les biens et les bontés accordés par les cieux sont pris par ces anges [du mal] qui les distribuent aux non-juifs."

[Méam Loez - Béréchit 1,31]

"D. vit que tout ce qu'il avait fait, était très bien (tov méod), et ce fut ... le 6e jour" (Béréchit 1,31)

-> L'expression "très bien" (tov méod) se réfère aux 2 anges ayant des pouvoirs sur l'homme :
- Le premier = l'ange de la vie (yétser atov), lui conseille de bien agir et de mériter la vie éternelle.
- Le 2e = l'ange de la mort (yétser ara) éveille en l'homme des désirs pernicieux l'incitant à pécher.

Pour le 1er, la Torah emploie "c'était bien", tandis que pour le 2e : "très", ce qui indique que le yétser ara est le plus puissant des 2 penchants.
[...]

Il est évident que lorsque le yétser ara pousse l'homme à pécher, il le fait pour son bien.
Car même le penchant au mal a été créé par D., et comme étant son serviteur, il ne se rebelle pas contre lui ...
Il est clair que même le yétser ara accomplit la volonté Divine en exécutant sa tâche.
[...]

Si ce n'était le yétser ara, qui pousse l'homme au péché, l'homme ne mériterait aucune récompense pour avoir fait le bien.
[A ce sujet, le Méam Loez (Béréchit 2,7) écrit : "Avant sa naissance, une âme est semblable à une personne acceptant la charité à la table de son hôte. Une telle personne éprouve de la honte à regarder en face son bienfaiteur.
Pendant sa vie, un individu peut vivre selon la Torah et observer les mitsvot de D.
A sa mort, l'âme retourne à sa place d'origine, mais elle peut alors se réjouir du rayonnement de la Présence Divine, puisque cela provient du résultat de ses propres efforts, et non du "pain de la honte".]

C'est pourquoi nos Sages déclarent: "Heureux celui qui ne rencontre pas le penchant au mal, et heureux celui qui a rencontré le penchant au mal." [tout dépend si l'on en sort victorieux ou non]
[...]

Ne pensez pas que le penchant au mal désire tuer les gens, il n'en tire aucun profit.
Il réalise la volonté de D. en tentant l'homme, mais s'afflige lorsqu'un homme meurt /cède pour ses péchés. (Zohar - Chla'h)
L'individu éclairé remercie le yétser ara, puisqu'il porte la responsabilité pour son ultime récompense.
[...]

L'intention du yétser ara est calculée, et il éprouve un grand plaisir lorsque nous le faisons échouer et que nous sommes récompensés par Hachem ...

Nous suspectons à tort le yétser ara de vouloir nous faire pécher, mais en réalité, notre faute réside dans notre faiblesse à résister à la tentation. [D. ne nous envoie pas d'épreuves qui sont en-deçà de nos capacités!]
[...]

Si l'homme naissait parfait, il n'y aurait aucune différence entre lui et un animal.
Mais Hachem fait en sorte que l'homme naisse sans intelligence. Ainsi en vieillissant, il est lui-même responsable du développement de sa conscience : les qualités positives acquises au cours de sa vie ne sont pas innées comme pour les autres animaux.

Un animal à la naissance et à l'âge adulte n'est en rien différent.
L'homme, par contre, doit se battre pour ses bonnes qualités, ainsi elles deviennent véritablement siennes.

[Méam Loez - Béréchit 1,31]

"Et D. créa les monstres marins, et toutes les créatures vivantes qui se meuvent dans la mer selon leur espèce" (Béréchit 1,21)

-> Dans la guémara (Baba Batra 5), Rabba bar bar 'Hana décrit qu'une telle créature fut tuée par un parasite qui pénétra par ses narines. Puisque tout élément mort est rejeté par la mer, 60 villes furent détruites par le refoulement de cet animal.

Une multitude de gens purent manger de sa chair, tandis que le reste fut salé et conservé. Du globe de l’œil, ils firent quantité d'huile.
Lorsque le sage revint un an plus tard, il constata que les arêtes du poisson avaient permis de reconstruire les 60 villes détruites par le corps de l'animal.

Un jour que Rabba bar bar 'Hana voyageait en mer, il vit quelque chose ressemblant à une île.
Sur cette dernière poussait même de l'herbe. Pensant qu'il s'agissait de la terre ferme, les passagers débarquèrent du bateau se promenèrent sur "l'île" et allumèrent un feu pour cuisiner.
Lorsque le "sol" devint chaud, "l'île" se mit à bouger, rejetant tout le monde à la mer.
Si le bateau n'avait pas été proche, ils se seraient tous noyés.

Cette "île" n'était autre qu'un immense poisson, camouflé par du sable.

[Méam Loez]

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+ Le Léviatan :

-> Nos Sages parlent également d'un grand poisson appelé : Léviatan, créé lui et sa femelle le 5e jour de la Création.

Sa demeure est au plus profond de l'océan, le monde reposant sur son dos. Il garde toujours la bouche ouverte, aspirant des poissons et les mangeant. Chaque jour un autre poisson immense s'approche de la bouche du Léviatan, heureux d'être sa nourriture.
Tous les 70 ans, le Léviatan remue ses nageoires et provoque des tremblements de terre.

Il n'est pas permis au Léviatan de s'accoupler avec sa congénère, sinon sa descendance nombreuse engloutirait le monde.
Hachem, par conséquent, a tué la femelle, l'a salée, et l'a réservée pour le grand festin des tsadikim dans le monde à venir.

Après le festin du Léviatan, les hommes cesseront de manger et de boire, puisque ce ne sont que de simples plaisirs physiques.
Dans le monde futur, ils n'auront plus qu'à accomplir la Torah et à se délecter de la Présence Divine, la seule véritable nourriture de l'âme.

Ce festin n'aura pas pour but de rassasier. Il ne le pourrait pas, car les délices du monde futur n'incluent pas la nourriture et les boissons, mais uniquement le plaisir extrême de sentir l'émanation de la Présence Divine.
Pour ce festin, D. lui-même a réservé la chair créée lors des 6 jours de la Création. C'est la forme la plus élevée des nourritures, très semblable à la manne qui était complètement absorbée par le corps.
Des aliments fins apportent sérénité à ceux qui les mangent : à plus forte raison le festin du Léviatan.

Quiconque mange une nourriture cashère, ne laisse point sortir de sa bouche les mensonges et la médisance et réprime les vœux inutiles, partagera le festin du Léviatan dans le monde à venir.

D. tua la femelle car sa chair salée est meilleure que celle du mâle.

[Méam Loez]

"Cette mitsva que Je vous ordonne ... n'est pas trop difficile pour toi, et elle n'est pas loin de toi : elle n'est pas dans le Ciel pour dire : qui montera pour nous la prendre au Ciel" (Nitsavim 30,11-12)

-> Le Ramban dit qu'il s'agit de la mitsva de la téchouva.

-> Rabbi 'Haïm de Volozhin enseigne :
- "elle n'est pas dans le Ciel" = bien que le pécheur ait commis une offense en haut dans le Ciel, et que par conséquent, selon la justice le repentir devrait être inutile, à moins qu'il ne monte au Ciel pour réparer ce qu'il a détérioré, malgré tout : "elle n'est pas dans le Ciel", et il n'est point besoin de monter au Ciel, le repentir en ce monde-ci suffit.

- "elle n'est pas au-delà de la mer" = tu n'as pas besoin de te repentir à l'endroit précis où le dommage a été commis.

- "car la chose est très proche de toi, dans ta bouche et dans ton cœur pour la faire".