Aux délices de la Torah

Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

Nous vivons les derniers moments de l'exil. Le plus gros du travail ayant déjà été accompli.
Faire preuve d'amour gratuit pour un autre juif, c'est un avant-goût de l'époque du machia'h.
[...]
Chaque juif, homme, femme, enfant, doit se poser la question suivante : "Que fais-je et qu'ai-je fait pour éliminer ces souffrances [liées à la venue du machia'h] et pour mériter la guéoula?"
[Rabbi de Loubavitch]

-> Hormis la prière, l'étude [et les bonnes actions], D. attend de chaque juif un soupir du cœur exprimant une attente [sincère] de la Délivrance.
[Rabbi Shlomo de Karlin]

[trop souvent nos lèvres bougent, et notre cœur reste immobile/insensible ...]

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-> Il convient de se tenir prêt pour la Délivrance, comme si l'on attendait un être cher.
Qui sait? Peut-être se tient-il déjà derrière notre porte ...
['Hafets 'Haïm]

-> Il faut penser au machia'h, en parler et lors de son arrivée, il exprimera alors lui-même sa reconnaissance.
[Rabbi de Loubavitch]

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-> Quand un train s'approche d'une gare, les rails se multiplient.
Le conducteur doit alors être vigilant afin de ne pas se tromper de voie, ce qui pourrait provoquer un grave accident.

Avant la venue du machia'h, beaucoup de voies s'offriront à l'homme. Là aussi, la prudence s'imposera pour choisir la meilleure.
[Rabbi Rayats - le 6e Rabbi de 'Habad]

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-> Comment machia'h peut-il venir dans une génération aussi médiocre que la nôtre alors qu'il n'est pas venu à l'époque des grands Maîtres du Talmud?

Le rabbi Schmelke de Nikolsbourg a répondu à cette question d'un de ses 'hassidim :
"On peut comparer cela à un roi qui assiège une ville très puissante. La bataille est rude et au final, il ne reste que des ruines.
Alors, de simples ouvriers déblayent le terrain et permettent ainsi un passage pour le roi.
Notre travail est de déblayer le terrain après le prodigieux travail des générations précédentes".

-> Si on ressent que notre émouna semble assombrie et dans le doute, nous devons réaliser qu'en réalité, c'est uniquement son rayonnement qui s'est obscurci, [car par nature un juif a toujours en lui de la émouna]
[rav Mordé'haï Lechovitz]

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-> C'est en allumant sa mèche qu'une bougie éclaire.
De la même façon, c'est en éveillant son âme qu'on pourra éclairer sa vie.
[Rabbi de Loubavitch]

-> L'âme est comparable à une bougie.
Parfois elle peut être allumée et à d'autres moments, éteinte. L'essentiel est de savoir qu'elle est perpétuellement présente en chacun de nous.
[Baal Chem Tov]

-> Une bougie peut s'éteindre, en revanche, la lumière a sa propre existence.
Lorsqu'un juif est dans une situation embarrassante, il peut penser qu'il est une bougie éteinte.
Il doit alors savoir que son âme est une lumière éternelle.
[Rabbi de Loubavitch]

-> Ayez à l'esprit que votre âme est véritablement une partie de D.
Dès lors que vous serez conscient que le Créateur se trouve en vous, alors, grande sera votre joie pour agir et tout révéler.
[Rabbi de Loubavitch]

-> Tout est éphémère, à l'exception du divin qu'il y a au fond de chaque juif.
[Rabbi Aharon de Karlin]

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[de plus :
- Ne dis pas : "comme mes problèmes sont grands", mais plutôt : "D. [qui est toujours en moi] est Grand au regard de mes problèmes" ;
- Bien que D. se trouve partout, on doit se rappeler qu'Il est avant tout en nous. C'est ainsi, qu'on parvient à Le percevoir dans tout.
(l'homme a une tendance naturelle à voir partout son égo (moi je). Ainsi, si on y ajoute Hachem, alors, on Le verra également partout!]

-> L'amour du bien est le remède essentiel pour les blessures de l'âme.
[Rabbi Naftali de Ropshitz]

-> Le yétser ara, lui-même, n'est pas satisfait lorsque l'homme se conforme à son avis.
D'où le sentiment de remord que l'on peut éprouver par la suite.
[Rabbi de Loubavitch]

-> "Le yétser ara lui-même est content lorsque l'on ne tombe pas dans ses pièges.
[...]
Il ne travaille que sur une seule chose : t’enlever le point de Vérité (émet) qui est en toi.
Quand il y arrivera, il te laissera prier et étudier comme tu le veux, car du moment qu’il t’aura enlevé la vérité qui est en toi, peu lui importe ce que tu feras après."
[Rabbi Mendel Ména'hem de Kotsk]

Lorsque tu arrêteras de chercher ce que tu veux, D. commencera à t'envoyer ce qu'il te faut.

[Rabbi Na'hman de Breslev]

-> Les lunettes nous permettent de voir avec précision. Sans modifier les yeux, elles corrigent la vue.
La Torah, comparée à des lunettes, nous permet de discerner la nature profonde de chaque chose.
[Tséma'h Tsédek]

-> On peut aisément faire passer la lumière pour de l'obscurité, et l'obscurité pour de la lumière.
Seule l'étude de la Torah et ses enseignements profonds écartent toute confusion.
[Rabbi de Loubavitch]

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-> L'étude de la Torah éclaircie l'esprit, purifie le cœur, réveille l'essence et transforme l'existence.
[...]
De la même manière qu'un forgeron utilise le feu pour transformer le métal, l'homme a besoin de l'étude de la Torah, comparable à un feu Divin, pour affiner ses traits de caractère.
[le Baal haTanya - Rabbi Chnéor Zalman]

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-> Il est écrit que : "Hachem ton D. est un feu dévorant" (Vaét'hanan 4,24).
Le feu éclaire et réchauffe. La Torah éclaire notre esprit et réchauffe notre cœur, afin de faire disparaître toutes pensées étrangères.
[citation 'hassidique]

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-> "Mon fils ! Si ce malpropre [le mauvais penchant] se porte à ta rencontre, tire-le à la maison d’étude ; s’il est comme une pierre, il s’effritera ; s’il est comme du fer, il se brisera en éclats!"
[un tana de l’école de Rabbi Yichmaël - guémara Soucca 52b]

-> La guémara (Kidouchin 30b) nous enseigne que de même que D. a créé le yétser ara, il a créé son antidote : l’étude de la Torah.
Selon le 'Hafets ‘Haïm, l’étude de la Torah est notre meilleure arme et armure dans la bataille contre notre yétser ara.

"Si la manière dont D. conduit le monde nous était compréhensible, cela signifierait que Son intelligence est semblable à la nôtre.

[Rabbi Na'hman de Breslev]

Etudier la paracha de Métsora est similaire à rendre visite à un médecin avant une opération.

Si le patient remarque que le docteur a besoin d'un nombre important d'instruments chirurgicaux pour l'intervention, cela va l'effrayer.
De même, la Torah nous donne une longue liste d'objets nécessaires pour la purification du métsora : "2 oiseaux vivants purs, du bois de cèdre, un fil écarlate et de l’hysope" (Métsora 14,4).

Ainsi, de là nous pouvons percevoir la gravité du lachon ara, et cela nous dissuadera d'en venir à fauter.

[Rabbi Sim'ha Zissel Ziv - l'Alter de Kelm]

-> Comble le manque de ton prochain et D. comblera le tien.
[Rabbi Maharach - le 4e Rabbi de 'Habad]

-> "C'est en aimant son prochain que l'on attire sur nous la présence divine"
[Rabbi Ména'hem Mendel de Kotsk]

-> "Aimez-vous et recherchez le bien des uns et des autres. Ainsi, la lumière supérieure de D. vous éclairera en dressant un bouclier de protection autour de vous."
[Rabbi Rayats - le 6e Rabbi de 'Habad]

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-> Pour le Ciel, la bénédiction d'un ami vaut bien plus que celle d'un ange.
[Rabbi Pin'has de Korets]

-> La bénédiction d'un ami a une grande importante au ciel : elle peut agir plus efficacement que l'ange Mikhaël lui-même.
[rabbi Dov Ber de Mézéritch]

-> Si une personne te demande aide et assistance, ne lui dis pas : "Aie confiance en D."
Mais agis comme s'il n'y avait que toi sur Terre pour l'aider.
[Rabbi de Sassov]

-> L'amour que l'on doit éprouver envers D. se reconnait à travers l'amour que nous portons à autrui.
[Baal Chem Tov]

-> La preuve qu'un homme aime D. est dans l'amour qu'il porte aux autres.
[Rabbi Lévi Its'hak de Berditchev]

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-> Aimer son prochain, c'est autant participer à sa joie que ressentir ses souffrances.
[Rabbi Moché de Sassaov]

-> Pour aimer son prochain, il faut lui laisser sa place.
Mais, cela ne signifie pas pour autant qu'il faille cesser d'exister.
[Rabbi Rayats - le 6e Rabbi de 'Habad]

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-> Une fois le médecin demanda au rav Shalom Zalman Auerbach de lui montrer sa langue. Le rav lui a répondit alors : "Comment puis-je tirer la langue à un juif?"
Cela témoigne de l'amour de ce géant en Torah envers son prochain juif.