Aux délices de la Torah

Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

"Malheur à celui qui croit que la Torah ne contient que des récits communs et des paroles ordinaires, car, s'il en était ainsi, nous pourrions encore de notre temps composer une loi beaucoup plus admirable."

[le Zohar]

"Celui qui pleure dans la nuit, sa voix est entendue et les étoiles pleurent avec lui."

[Rabbi Na'hman de Breslev]

"Les miracles et les manifestations spirituelles qui ont eu lieu à l'époque [des Maccabi], se reproduisent chaque année durant les jours de 'Hannoucca."

[Rabbi Levi Yits'hak de Berditchev]

"Seul un homme qui s'est libéré de tout ce qui concerne ses intérêts personnels peut être considéré comme libéré de la tyrannie de l'égo.
En effet, un tel homme a cessé de se vouer un culte idolâtre à lui-même.

Mais celui qui ne s'est pas libéré de la tyrannie de l'égo ne croit qu'en sa propre personne, ce qui revient à nier l'existence de D."

[Rabbi Ména'hem Mendel de Kotzk]

Il faut s'efforcer de faire taire son égo afin de laisser place à l'épanouissant du divin en nous ...

La vérité …

-> La vérité ...

1°/ En français, on exprime le concept de vérité en disant qu'une chose est vraie de A à Z.
En hébreu, ce mot se dit : אמת (émet) : il commence par la 1ere lettre de l'alphabet et finit par la dernière.
La lettre du milieu (מ) est celle du milieu de l'alphabet hébreu.

[Avec, les lettres finales, il y a 27 lettres dans l'alphabet, et le mém en est la 14e. On a ainsi 13 lettres de part et d'autre].

=> La vérité demande une exactitude du début à la fin, en incluant le milieu.

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2°/ La vérité ultime de tout être humain est qu'il naisse d'une mère et qu'il meurt.
Le mot אמת (émet) peut se lire en 2 mots :
-> de : אם = ém = la mère ( = le début de tout personne) ;
-> et : מת = mét = la mort ( = la fin de tout être).

La vérité est que du berceau à la tombe, c'est l'inévitable chemin de notre existence, durant lequelle on doit utiliser nos potentialités au mieux.

=> Avoir en tête que nous sommes que de passage dans ce monde est un moyen de vivre une vie dans le vraie, en mettant de côté toutes les futilités et mensonges, qui nous empêchent de la vivre pleinement.

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3°/ On appelle le travail de s'occuper des personnes décédées (réalisé en général par la 'hévra kadicha), le : 'hésed chél émet (חסד של אמת).

S'occuper d'un mort est un acte de bonté de la vérité ( = un 'hesed chel émet), car il est réalisé sans attendre aucune récompense de la personne envers laquelle on agit (puisque morte).

Le mot אמת (émet) est composé des 3 dernières faveurs que l'on peut faire à son prochain :
-> le א renvoie au : aron (ארון - le cercueil) ;
-> le מ renvoie à la : mita (מטה - le lit funéraire sur lequel la personne décédée est transportée jusqu'à la tombe) ;
-> le ת renvoie aux : ta'hri'him (תכריכים - les habits avec lesquels on enterre le mort).

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4°/ La vérité est une chose éternelle.
Une personne est composé d'une dualité : un corps et une âme.
Seule l'âme résiste au temps, est éternelle, et peut être véritablement considérée comme notre existence.

Le mot אמת (émet) a pour valeur numérique : 441, qui est la même que celle de : véanéféch (והנפש - et l'âme), qui est la vérité de notre vie et de notre immortalité.

Notre intériorité (l'âme, le spirituel) est l'essentiel, dont l'accessoire (le corps, le matériel) est à son service pour sublimer le tout.
Il ne faut pas perdre ces priorités afin de vivre véritablement sa vie.

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5°/ La vérité requiert par essence de mettre en 1ere position la lettre (א), renvoyant à l'UnicitéA : D.
Rabbi 'Hanina a dit : "Le sceau de D., c’est la vérité." (guémara Shabbath 55a).

Enlevez le א du mot אמת (émet), et tout ce qu'il vous restera sera : מת (mét).
Sans D., il ne peut y avoir de vérité, et cela laisse alors la place à la mort, à la destruction.

[on voit bien à quel point chacun donne sa définition de la vérité.
A nos yeux, elle va dépendre des situations de la vie (des fois on aime bien arranger les choses et on trouve pleins d'excuses pour se justifier et se donner bonne conscience), du milieu dans lequel on vit (pour un terroriste se faire sauter est un acte de bonté!), ...

Pourtant, la vérité n'est pas adaptable, elle est définit clairement par la Torah, par nos Sages, qu'on la comprenne ou pas.

A tout moment le fait de savoir qu'il y a un D. qui sait tout ce que l'on pense, fait (même lorsque l'on est seul), et qu'on devra rendre des comptes nous aide aussi à agir au mieux. ]

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6°/ Les lettres du mot אמת (émet) renvoient à :
-> le א = Au mont Sinaï, D. nous a parlé et nous y a donné les 10 Commandements (Torah écrite), qui commencent par : ano'hi (אנכי -> Je suis Hachem ton D.) ;

-> le מ = la michna est un concentrée de la Torah orale, commence par : méémataï (מאימתי -> A partir de quand peut-on lire le Shéma le soir?) ;

-> le ת = la guémara, discussions talmudiques de la michna commence par : tana (תנא).

D. se manifeste au travers ses commandements.
Dans ces 3 formes : 10 Commandements (א), michna (מ) et Talmud (ת), le commencement permet de former le mot : émet (אמת ).

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-> La dernière des 3 premiers mots de la Torah : béréchit bara Elokim (בְּרֵאשִׁית בָּרָא אֱלֹהִים), permet de former le mot : אמת (émet).
=> D. a apposé son sceau, certifiant que tout est vérité.

-> Le 1er Rachi de la Torah commence par la lettre א, celui du milieu de la Torah (ga'hon - vayikra 11,42) commence par un מ, et le dernier Rachi se termine par ת.
=> Rachi donne ainsi une allusion à la véracité de la Torah orale.

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La mort se dit en hébreu : mavét (מות), a une valeur numérique de : 446.

La vérité, se dit en hébreu : "aémet" (האמת), et a aussi pour valeur numérique de : 446.

A chaque instant, le yétser ara veut nous faire oublier LA vérité ultime : nous n'échapperons pas à la mort.

On doit tout faire pour en avoir conscience, s'y préparer et vivre au mieux selon le émet, sans remettre à plus tard (nous pensant à tort immortel).

Source (b"h) : traduction, adaptation et compilation personnelle de divrei Torah du rabbi Benjamin Blech

"Il me semble que beaucoup des particularités [qui s'appliquent à la fin des temps] ont déjà eu lieu durant l'holocauste (la Shoah) ... qui a été un moment de souffrances [d'une ampleur] comme il n'y en a jamais eu auparavant ..."

[Rav Yéchezkel Levenstein - Ohr Yéchezkel - Emouna]

"Jérusalem est la ville qui lie entre eux tous les juifs."

[guémara Yérouchalmi Baba Kama 7,7]

Dans la Torah :
-> il est mentionné 664 fois le terme : Jérusalem ;
-> de plus, il y est également écrit 161 fois le mot Tsion : ציון.
Or, Tsion est un nom désignant la ville de Jérusalem, comme l'explique le Roch (guémara Béra'hot 48b) : "Tsion et Jérusalem sont identiques".

"Même si le monde entier te considère comme un tsadik, néanmoins à tes yeux, considère-toi comme un racha"

[guémara Nida 30b ]
(-> vaafilou kol aolam koulo om'rim lé'ha tsadik ata, éyé bé'éné'ha kéracha)

En 1965, le Steïpler a dit au rav Twerski que : " l'illusion de se penser le tsadik de la génération, est une malade si répandue!"

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+ "Qu'y a-t-il de plus facile à faire?

La chose la plus facile à faire est de se leurrer soi-même.
Il n'est pas facile de tromper les autres ; cela demande beaucoup de réflexion et d'organisation.
Mais l'espace d'un instant suffit pour se leurrer soi-même."

[le Ya'arot Dévach]

Le roi Salomon a dit : "Ne te prends pas pour un sage ; crains D. et fuis le mal" (Michlé 3,7).

Il faut éviter de tomber dans les pièges du mauvais penchant, de commettre des fautes puis de leur trouver une justification (on se prend alors pour un sage!).

Il est tellement facile de se tromper, qu'il faut en permanence scruter ses actes et ses décisions pour s'assurer qu'on ne se leurre pas soi-même, et qu'au lieu d'emprunter le chemin de la vie, on ne s'engage dans une voie menant à sa perte.

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[avoir conscience de ses faiblesses/défauts est le 1er pas afin de les corriger, avoir conscience de son ignorance, c'est le 1ere pas vers l'acquisition de connaissances, ...
Tant qu'on est en vie, il faut se considérer comme perfectible (racha), afin d'avoir un moteur nous propulsant au maximum vers le haut, vers le divin ... (tsadik) ]

"Lorsque le fœtus est dans la matrice de sa mère, un ange lui enseigne toute la Torah.
Quand le moment arrive pour lui d'entrer dans le monde, un ange lui touche les lèvres et il oublie alors tout ce qu'il a appris."

[guémara Nida 30b]

Nos Sages nous apprennent que cela est une énorme bonté de D. à notre égard.

En effet, par le fait de nous enseigner toute la Torah dans le ventre de notre mère, bien que l'oubliant avant notre naissance, on va pouvoir durant toute notre vie se dire : "j'avais oublié!", plutôt que : "je ne savais pas!".

On a en effet :
-> l'oubli : "je le savais, mais c'est ma mémoire qui fait que je ne m'en rappelle pas, donc c'est la normalité, ce n'est pas de ma faute" ;
-> l'ignorance : "toi tu le sais, mais moi je ne le sais pas. Quelle honte! Quelle sentiment d'infériorité!"

=> b"h, ceci nous sauve d'une grande honte à chaque fois qu'on ne "connaît pas" un enseignement de notre Torah.
(puisqu'on a tous déjà pu étudier toute la Torah, mais qu'on l'a oublié depuis , indépendamment de notre volonté ...)

"Si quelqu'un étudie la Torah durant la nuit, D. lui montre une compassion particulière durant le jour."

[guémara 'Haguigua 12b]