Aux délices de la Torah

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"[Pin'has] vint ... et le fléau fut arrêté d'au-dessus des enfants d'Israël. Ceux qui avaient péri dans le fléau furent [au nombre de] 24 000." (Balak 25,8-9)

Les Tossafot (guémara Avoda Zara 4b) rapportent que Bil'am avait la capacité de nous maudire durant la seconde chaque jour durant laquelle Hachem se met en colère, en prononçant le mot : kalèm (détruis-les!).

Même si (grâce à D.), il a échoué à nous maudire, il a réussi à générer un fléau faisant 24 000 victimes parmi les juifs.

On trouve une allusion à cela dans le mot : "kalèm" (כלם) en multipliant chacune de ses lettres : 20 (כ) fois 30 (ל) fois 40 (מ), on obtient : 24 000.

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-> "Il (Hachem) fait sentir Sa colère chaque jour" (Téhilim 7,12)

La guémara (Béra'hot 7a) commente : Comment savons-nous que cette colère ne dure qu'un instant?
Parce qu'il est écrit : "Car Sa colère ne dure qu'un instant" (Téhilim 30,6).
Cet instant dure : 1/58888 ième d'une heure, et aucune créature vivante n'a été capable de déterminer cet instant de façon rigoureusement précise à l'exception de Bil'am, qui tenta de profiter de cette fraction de seconde pour maudire les juifs.

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-> Le midrach (Tan'houma - Tsav 1) rapporte que Bil'am offrit de nombreux sacrifices pour détourner la bienveillance de D. des enfants d'Israël, et la diriger vers les non-juifs.
Mais D. rejeta d'emblée ses avances, déclarant : "Hachem prendra-t-Il plaisir à des hécatombes de béliers, à des torrents d'huile par myriades? (Mikha 6,7). Tu te leurres Bil'am! Je ne peux accepter de sacrifices de la part des nations, car j'ai conclu une alliance inébranlable avec Israël et leur ai promis de n'accepter avec bienveillance que leurs seuls sacrifices."

"La tristesse exprime que la personne n’accepte pas le décret Divin et considère qu’Hachem n’aurait pas dû envoyer telle ou telle chose.
En revanche, la joie exprime la confiance de l’homme en la bonté d’Hachem dans ce qu’Il envoie."

[Rabbi Ména'hem Mendel de Vitebsk - le Pri haArets - un des principaux élèves du Maguid de Mézéritch]

"Leur offrande de farine et leurs libations" (Pin'has 29,18)

L'eau des libations étaient versée dans des orifices prévus à cet effet au sommet du coin sud-ouest de l'Autel, tous les matins des 7 jours de Souccot.
Tous les soirs, on célébrait la cérémonie du puisage de l'eau (Sim'ha beit hachoéva), par d'extraordinaires festivités nocturnes auxquelles s'associaient les plus éminents érudits et tsadikim d'Israël.
Ces fêtes (sur l'eau) étaient si magnifiques que la guémara (Soucca 53a) affirme : "Celui qui n'a pas assisté à cette fête n'a, de toute sa vie, jamais vu une véritable joie".

=> Comment comprendre le sens de cette joie si importante concernant une simple offrande d’eau sur l’autel ?

Rabbi Moché Feinstein (Darach Moché) donne la réponse suivante.
En fait, c'est justement parce qu’on offrait simplement de l’eau que la joie était si grande ; car toute personne, même le plus pauvre, peut se procurer de l’eau.
Ainsi, cette mitsva vient enseigner que chacun, peu importe sa situation, qu'il soit riche ou pauvre, peut accomplir la volonté d’Hachem et s’approcher de la perfection.

Le fait de savoir que se rapprocher d'Hachem n’est pas réservé à une élite, mais que même le plus simple y a droit, cette leçon a de quoi emplir l’homme d’une grande joie.

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"Leur offrande de farine (min'ha) et leurs libations pour les taureaux" (29,18)

-> Rachi explique que les sacrifices de Souccot comptaient 70 taureaux en parallèle aux 70 nations.

=> Pourquoi faire allusion aux 70 nations? Et pourquoi cette allusion se trouve particulièrement concernant les sacrifices de Souccot?

En réalité, Hachem créa le monde pour le peuple d'Israël. Ainsi, l'état du monde et de toute l'humanité dépend de l'état d'Israël.
De ce fait, tout au long de l'année, puisque le peuple juif commet des fautes et en conséquence, connaît des baisses de niveau, il en ressort que l'état du monde également est en position de faiblesse.
Cependant à Kippour, Hachem expie les fautes du peuple juif. Ils sont dès lors à un niveau de pureté et d'élévation très satisfaisant, et cela se répercute sur toute l'humanité, qui s'en trouve de ce fait grandie et élevée.
C'est pourquoi, à Souccot, juste après Kippour, c'est le moment d'apporter 70 sacrifices, par rapport aux 70 nations qui ont retrouvé une situation enviable, de par l'expiation qui a été accordée au peuple juif à Kippour.
[rabbi de Loubavitch]

"Tels sont les fils de Benjamin ...45 600 [...]
Telles sont les familles de Dan ... 64 400" (Pin'has 26,41-43)

On peut remarquer une curiosité.
-> A l'origine, Binyamin avait 10 fils (cf. Béréchit 46,21) et Dan un seul ('Houchin), qui de surcroît, était sourd (cf. guémara Sotah 13a).

-> Lors de ce recensement, on a Binyamin qui a une famille de 45 600 personnes, tandis que celle de Dan est de 64 400 personnes, soit presque 20 000 de plus.

Selon le 'Hafets 'Haïm, cela vient nous apprendre qu’on ne peut se fier à aucune règle logique et naturelle : c'est uniquement Hachem qui dirige le monde comme Il le souhaite.
S'Il veut qu’une famille peu nombreuse ait une grande descendance, Il peut le faire, au point de dépasser une famille nombreuse.

=> Ainsi, si quelqu'un prévoit que logiquement, Il va avoir des préjudices, qu’il ne s’inquiète pas et qu’Il prie Hachem, car Il pourra le sauver même si cela ne semble pas faisable !

A ce sujet nos Sages ont dit : "Même si une épée tranchante est posée en travers de sa gorge, il ne doit pas se retenir de prier" [car Hachem a toujours un moyen pour nous sauver!]
[guémara Béra’hot 10a]

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-> Cela vient nous enseigner, conclut le 'Hafets 'Haïm, que lorsqu'Hachem désire que quelqu'un réussisse, il le pourra avec un seul fils même mieux que celui qui en a dix. Il en est de même au sujet des biens : un pauvre peut réussir et être content de son sort alors qu'un riche finira par échouer, car "C'est Hachem qui les a tous créés" : à savoir, que l'homme ne peut comprendre ce qui est véritablement bien ou mal en fonction de ce qui lui semble l’être.
Il ne devra donc jamais perdre sa sérénité d'esprit lorsque se présenta une épreuve, mais il devra au contraire être convaincu qu'Hachem conduit son monde avec un calcul bien précis.

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-> Le midrach (Béréchit Rabba 94,3) rapporte que lorsque Dan entra chez son père, il se lamenta sur son triste sort : il n'avait pas plus qu'un fils et encore fallait-il qu'il soit sourd.
Yaakov dit alors : "Ecoute-moi bien mon fils, souviens-toi d'Hachem en toute circonstance et espère en Lui en permanence, ne te départis jamais de cet adage : "En Ta délivrance j'ai espéré Hachem", car c'est seulement Lui qui a le pouvoir de te délivrer"
Et, en effet, Dan se renforça dans une émouna intègre qu'Hachem le délivrerai, et mérita grâce à cela que de son fils unique sortirent 64 400.

"[Hachem a dit : ] Mets des limites autour du mont [Sinaï] et sanctifie-le" (Yitro 19,23)

Le mot : "mont", s'écrit en hébreu : הַר (ar).

Mettons des limites, des barrières autour de ce mot :
- les lettres qui encadrent le ה (venant avant et après) sont : le ד et le ו.
- de même, les lettres qui encadrent le ר sont : le ק et le ש.

Ce qui forme le mot : קדוש (kadoch - saint).

=> Ainsi, lorsque nous avons des barrières protectrices pour évoluer selon la Torah, on devient soi-même kadoch.

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-> Certains Sages (Panim Yafot, Guévourot Arié) voient dans ce verset : "Délimite la montagne et sanctifie-là", une allusion : grâce aux limitations qu'un homme s'impose, il se sanctifie.

-> Le midrach (Chémot rabba 19,2) enseigne :
"On a demandé au serpent : pourquoi te caches-tu souvent à proximité des barrières?
Il répondit : Parce que j'ai fait une brèche dans les barrières du monde!"

Le rav Elimélé'h Biderman explique :
On demande au serpent qu'il nous dévoile la raison pour laquelle il investit autant d'efforts afin d'inciter les hommes à franchir les limites qu'ils s'imposent.
Ce à quoi il répondit qu'à partir de là, le chemin est court jusqu'à les faire trébucher complétement.
C'est ainsi qu'il réussit autrefois à séduire 'Hava et à l'inciter à ouvrir une brèche dans l'interdiction qu'elle s'était imposée à elle-même de ne pas toucher à l'arbre de la Connaissance (alors que Hachem avait interdit uniquement la consommation de ses fruits), et c'est à partir de là qu'elle en vint à transgresser l'ordre Divin lui-même.
[le serpent la poussée pour qu'elle touche l'arbre. Or, sa barrière à la faute était de ne pas même toucher l'arbre. Une fois qu'elle a dépassé sa barrière, le serpent pouvait plus facilement la tromper à en venir à manger le fruit.]

[d'un côté on ne doit pas ajouter excessivement d'interdits, car comme le dit la Torah : si on en ajoute, on viendra à en retirer.
Mais il est nécessaire d'avoir un "choul'han aroukh personnel", c'est-à-dire des barrières personnelles, car nous connaissons notre faiblesses personnelles, et nous savons que nous allons en venir à fauter si on n'est pas un peu plus restrictif dans un domaine donné.
Du coup, on met à certains endroits risqués une barrière qui nous évite de tomber dans le ravin de la faute.]

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-> Normalement Moché aurait dû appeler son premier enfant : Eliézer, pour louer Hachem de l'avoir sauver.
Pourquoi alors a-t-il nommé son aîné : Guerchon?
Le 'Hafets 'Haïm explique que Moché voulait tout d'abord pouvoir toujours se souvenir qu'il était dans une nation étrangère (guèr = étranger), et ce afin de ne jamais en venir à être influencé par les habitudes et la culture locales.
[d'une certaine façon, à ses yeux il était plus important de mettre en place une barrière protectrice (à chaque fois qu'il appellerai son fils), plutôt que de remercier Hachem (constamment, en appelant son fils).]

[le rav Elimélé'h Biderman dit que si Moché était vigilant à ne pas être influencé par les goyim, à combien davantage devons-nous également y être vigilants.
Cela est d'autant plus vrai dans notre génération, et les parents doivent faire attention que les mauvaises influences ne gâchent toute la pureté de nos enfants.]

-> "[Pharaon dit :] "Je les poursuivrai et je les atteindrai, je partagerai leur butin (a'halék chalal), je dégainerai mon glaive et je les anéantirai" (Béchala’h 15,9)

=> Comment Pharaon pouvait-il être si sûr de son coup?
Le rav Elimélé'h Biderman fait remarquer que le mot : "butin" (chalal - שלל) est l'acronyme de : chem (nom), lachon (langage) et lévouch (habit, vêtement).
Pharaon pensait qu'il arriverait à persuader les juifs d'abandonner ces 3 choses (c'est le butin des juifs, car grâce à cela ils ont pu traverser l'esclavage égyptien et méritaient d'en être sauvés).
Et à ses yeux puisqu'ils quitteraient ces 3 barrières protectrices, alors c'est sûr qu'il sera capable de les conquérir.

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-> "Hachem en dirigea pas le peuple juif par le pays des Philistins car il est proche" (13,17)

Rachi commente : il était facile de retourner en Egypte par le même chemin.

Le Chla haKadoch dit que Hachem a fait prendre aux juifs un chemin plus long, afin qu'ils leur soient plus difficile et moins tentant de se rebeller et de revenir en Egypte.
Selon le Chla haKadoch, d'après ce verset nous devons faire de même et faire des barrières et des limites personnelles afin de nous protéger de la faute.
[on pense à nos faiblesses actuelles, et à ce qui peut être mis en place pour éviter d'en venir à fauter.
En effet, sur une terrasse en hauteur on met toujours un parapet, une barrière protectrice. Elle nous tient plus à distance qu'elle va nous empêcher effectivement de tomber. De même avec nos limitations.

Le rav de Brisk faisait remarquer que nous mettons en place pleins de barrières pour se protéger de toute perte matérielle (ex: un coffre, un système d'alarme, une porte sécurisée, ...), alors que nos possessions ne sont nôtre que pendant une durée limitée. Combien davantage plus nous devrions nous préoccuper de protéger notre capital spirituel qui lui est éternel! ]

-> "Paix, paix, pour qui s'est éloigné comme pour le plus proche" (shalom shalom lara'hok vélakarov - Yéchayahou 57,19)
Le Chla haKadoch commente que celui qui est à distance de la faute (ra'hok - רָחוֹק), alors il est proche de Hachem (karov - קָּרוֹב).

[ainsi à l'image des Bné Israël qui devaient être à distance du mont Sinaï, où Hachem s'est révélé et leur a parlé avec une proximité inégalée, de même nos barrières personnelles sont ce qui va nous assurer d'avoir le plus possible de proximité avec Hachem.]

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-> Le rav Shimshon Pinkous raconte que dans sa jeunesse, il allait à un cours d'un grand rabbi 'hassidique, et il essayait de se rapprocher du rabbi, mais on lui a dit de ne pas s'asseoir si proche.
Se tenant à distance, il a vu un jeune enfant s'asseoir exactement où il était assis auparavant, et personne ne lui a dit de partir.
On a alors expliqué à rav Pinkous qu'il s'agissait du petit-fils du rabbi.
Le rav Pinkous a alors compris ce que signifie le fait que les juifs sont proches d'Hachem (ils sont Ses enfants - banim atem l'Hachem). En effet, il n'y a alors aucune limites aux niveaux que nous pouvons atteindre. Un juif peut évoluer dans sa vie jusqu'à s'asseoir très très proche de Hachem (à l'image de garçon à côté du rabbi, son grand-père).

On peut illustrer la notion de barrières personnelles de protection contre les fautes, par l'idée suivante :
"L'amour d'Hachem brille dans les interdictions de la Torah, par lesquelles Il guide ses précieux enfants dans une vie la plus agréable et joyeuse qui soit, et ce non seulement dans le monde à Venir, mais également pendant la durée de leur vie dans ce monde." (rabbi David Its'hak Rabinowitz de Skolia - 'Hayé Sarah).

[les limites que nous nous imposons doivent être ce qui nous permet d'avoir une vie actuelle et future, la plus épanouissante, car au plus proche de papa Hachem.
Ce n'est pas des barrières qui doivent emprisonner, causer du tord à quiconque, au contraire!]

"Heureux est celui qui fait des efforts dans la Torah"

[midrach Yalkout Chimoni Béréchit 2,20]

Selon nos Sages, si une personne fait des efforts afin d'étudier avec force la Torah, afin d'accomplir des actes de 'hessed, alors on la dispensera de souffrances dans d'autres domaines de la vie.

Nous n'avons qu'à gagner à faire la volonté d'Hachem!!

[non seulement nous gagnons une récompense éternelle et infinie, mais en plus les efforts que nous y investissons viennent remplacer des souffrances que nous devrions avoir. ]

"C'est par le mérite de la émouna que nos ancêtres ont été sauvés d'Egypte, et c'est par le mérite de la émouna que nous serons sauvés et que nous accueillerons le machia'h."

[midrach Yalkout Chimoni - Ochéa 519 -
biz'hout émouna nig'alou, oubiz'hout émouna atidim léigaél]

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-> "Les juifs n'ont été sauvés d'Egypte qu'en récompense de la foi, ainsi qu'il est dit : et le peuple crut."
[midrach Mékhilta Béchala'h 6]

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-> b'h, au sujet de la émouna et de la venue du machia'h : https://todahm.com/2021/12/12/33923

"Même si mon âme est malade par les fautes, je suis toujours le bien-aimé de Hachem"

[midrach Chir haChirim 2,14 - af al pi chéani 'holé, aouva ani lo]

=> Quoiqu'on ait pu faire dans notre vie (même les pires fautes), en tant que juif, je resterai toujours aimé, précieux aux yeux de Hachem.

"Chaque jour, lorsque la manne tombait dans le désert, il y avait suffisamment de nourriture pour que le peuple tout entier puisse vivre pendant 2000 années.
Les juifs prenaient ce qu'ils avaient besoin pour la journée, et le reste fondait au soleil."

[midrach Téhilim 78]

Pourquoi Hachem fournissait une telle quantité de manne?
D. peut nous donner à chaque instant des milliards, pourquoi ne le fait-Il pas?

Il ne le fait pas, non pas parce qu'il n'en a pas les moyens, mais parce qu'Il sait ce qui est véritablement bon pour chacun d'entre nous.

Il décide combien donner, quand donner et comment le donner, et ce afin que nous puissions accomplir au mieux ce que nous devons faire dans ce monde.

[Hachem nous dit : ] "Personne n'a fait ma volonté et en a été perdant."

[midrach Dévarim rabba 4,5 - en adam shoméa li oumafssid]

Hachem nous assure que le meilleur investissement à faire de sa vie, c'est de tout investir à faire Sa volonté.
Pendant une période, une valeur de ce monde peut s'envoler, mais au final personne ne pourra être plus riche que ceux qui ont misé sur Hachem.

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-> "Une personne ne sera jamais perdante d'avoir réalisée une mitsva"
[Kohélét 8,5 - shomer mitsva lo yéda davar ra]

-> "Ne jalouse pas ceux qui font des actes interdits"
[Téhilim 37,1 - lo dékané béossé avéla]

Hachem nous observe et prend soin de nous à chaque instant.
Au final, contrairement à notre perception du moment (faussée pour les besoins de l'existence d'un réel libre arbitre), ce qu'on aura dépensé pour une mitsva nous sera remboursé, et ce qui a été mal acquis nous sera repris.

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-> Il y a une mitsva de la Torah d'aimer Hachem. Le Pélé Yoets (mitsvot - ot mém) écrit que quelqu'un qui aime Hachem choisira de faire Sa volonté même si en conséquence il y perd.
[sachant que telle est la volonté de D., alors on ferait les mitsvot avec joie, car cela amène de la joie à papa Hachem.]