Aux délices de la Torah

Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

Si quelqu'un a commis une faute en disant du Lachon Hara ou de la Rékhilout, son antidote consistera à dire constamment (autant que nous le pouvons) des mots de Torah.
[Gaon de Vilna]

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[suite à notre téchouva, le feu des paroles de la Torah vient réparer les paroles interdites. ]

Tout comme les visages des gens ne se ressemblent pas, leurs points de vue diffèrent également.
[midrach Bamidbar raba 21,2 ]

Terre d’Israël & être parmi ceux qui aiment Hachem

+ Terre d'Israël & être parmi ceux qui aiment Hachem :

-> La guémara (Béra'hot 5a) affirme, au nom de Rabbi Shimon bar Yo'haï, que Hachem a accordé trois "bons cadeaux" au peuple juif, qui ne peuvent tous trois être acquis que par la souffrance. Il s'agit de : la Torah, la terre d'Israël et du Olam Haba (monde à Venir).

-> Le Maharcha se demande pourquoi la guémara n'appelle pas uniquement ces choses des "cadeaux". Quelle est la signification de leur description en tant que "bons cadeaux" ?

Il répond que la guémara s'inspire de la Torah elle-même, qui qualifie chacune de ces trois choses de "bonnes".
En ce qui concerne la Torah, le verset dit : "Je vous ai donné une bonne acquisition" (Michlé 4,2).
En ce qui concerne la terre d'Israël, le verset dit : "pour la bonne terre qu'Il vous a donnée" (Ekev 8,10).
Enfin, en ce qui concerne le Olam Haba, le verset dit : "Voici, j'ai mis devant toi aujourd'hui la vie et la bonté" (Nitsavim 30,15).

Nos Sages nous enseignent qu'une personne qui atteint deux de ces trois dons, c'est-à-dire l'étude de la Torah et la vie en terre d'Israël, s'élève au-dessus du reste de la population.
De telles personnes sont si grandes qu'elles sont dans une ligue à part, comme on peut le voir dans la Mékhilta suivante.

La Mékhilta (Yitro - paracha 6) cite le verset : "... à ceux qui m'aiment et à ceux qui protègent mes commandements" (Yitro 20,6), et explique que ce verset se réfère à ceux qui vivent en terre d'Israël et protègent les mitsvot avec chaque fibre de leur être. Ces personnes sont appelées "ceux qui aiment Hachem".
Cependant, si quelqu'un ne remplit pas l'une de ces deux conditions, soit qu'il n'adhère pas étroitement aux mitsvot, soit qu'il ne vit pas en terre d'Israël, il n'entre pas dans cette catégorie spéciale de "ceux qui M'aiment et qui sauvegardent Mes commandements".

Augmenter notre étude de la Torah permet d’amener le machia’h

+ Augmenter notre étude de la Torah permet d'amener le machia'h :

-> Le 'Hafets 'Haïm dit :
"Beaucoup de gens me demandent pourquoi l'exil est si long. Tous les signes prédits par les Sages juste avant la guéoula se sont manifestés à notre époque, notamment "Si vous voyez une génération où les troubles coulent comme un fleuve, attendez-le" (guémara Sanhédrin 98a).
Alors pourquoi n'est-il pas encore venu?

Je leur cite la prophétie de Mala'hi : "Moché, Mon serviteur, les lois et les ordonnances que Je lui ai commandées à 'Horev pour tout Israël" (Mala'hi 3,22). Alors, immédiatement après : "Voici, je vous enverrai Eliyahou, le prophète, avant l'avènement du jour grand et redoutable d'Hachem" (Mala'hi 3,23).

Voici la réponse, explicite dans les versets. Si nous augmentons l'étude de la Torah dans tous les domaines, y compris les lois de ben adam la'havéro et les 'houkim des korbanot (selon le Rambam, les lois des korbanot sont considérées comme des 'houkim), alors le reste du verset s'accomplira immédiatement. Hachem amènera rapidement Eliyahou HaNavi, l'annonciateur de machia'h.
[Igrot hé'Hafets 'Haïm 8]

+ Il y a deux types de personnes qui observent le Shabbath.
Il y a ceux qui sont "mékadéch shévi'i kara'ouï lo" (chant kol mékadech chévi'i) = qui sanctifient le 7e jour comme il le faut.
Ils passent le Shabbath conscients de l'honneur et du respect que mérite ce jour exalté.

Ensuite, il y a ceux qui sont seulement "shomer Shabbath kadat mé'halélo" = qui observent le Shabbath comme la loi le dicte. Ils ne font aucune méla'ha (travail interdit), mais ils n'ont pas la sainteté du Shabbath. Ils passent tout leur temps à dormir et à se reposer après avoir travaillé toute la semaine, mais ne consacrent aucun temps à des activités saintes.

Et chacun d'eux "sé'haro arbé méod, al pi paalo" = recevra une très grande récompense, en fonction de ses actes.
Mais "ich al ma'hanéhou vé'ich al diglo" = chacun dans son propre camp, avec sa propre bannière. Chacun d'entre eux aura sa place dans le Gan Eden. La récompense de celui qui n'a fait que le minimum et qui s'est contenté d'observer le Shabbath en se reposant du travail, ne peut se comparer à la récompense de celui qui a imprégné sa journée de sainteté du début à la fin.

['Hafets 'Haïm - rapporté par le rav Eliyahou Lopian - Shevivé Lev - fin de Lev Eliyahou]

Si une personne garde constamment son esprit concentré sur l'accomplissement des mitsvot, son esprit sera libéré des pensées qui conduisent à la tristesse.
[rabbi Pin'has de Koretz]

Le récit de la sortie d’Egypte

+ Le récit de la sortie d'Egypte :

-> [La sortie d'Égypte] est le fondement et le pilier sur lesquels reposent notre Torah et notre foi. C'est parce que c'est le signe et la preuve de la création du monde, qui est dirigé par Hachem.
Cela montre qu'Il peut modifier la création quand Il le souhaite, comme Il a modifié la nature pour nous en Égypte et a accompli de grands miracles sans précédent.
Cela fera taire tous ceux qui veulent nier la Création et renforcera notre foi dans la connaissance et la providence d'Hachem, à la fois de manière générale et spécifique.
[Séfer ha'Hinou'h - mitsva 21]

-> Le but de la réflexion sur la sortie d'Egypte n'est pas qu'une personne se considère comme un homme libre. On devrait plutôt savoir que : "les Bné Israël ... sont Mes serviteurs que J'ai fait sortir du pays d'Égypte ; Je suis Hachem, votre D." (Bé'har 25,55).
Le Rachbatz et le Smak énumèrent parmi les 613 mitzvos l'obligation de se souvenir verbalement de la sortie d'Égypte, et le principal corollaire de cette mitsva est de s'en souvenir dans son cœur avec crainte.
[Séfer 'Harédim - chap.9]

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-> Le 'Hafets 'Haïm (Torat haBayit - fin chap.10) compare l'obligation de revoir et de raconter encore et encore le récit de la sortie d'Egypte, jour et nuit, à celle d'un médecin qui rédige une ordonnance pour un patient. Il avertit de prendre le médicament 2 fois par jour, et ce n'est que s'il le prend régulièrement qu'il ira mieux.
Il en va de même lorsque nous voulons inculquer en nous des idées spirituelles. Les connaissances doivent être révisées en permanence ...
Seule une telle répétition peut imprimer de telles idées dans l'âme pendant qu'elle est attachée au corps.

"Et le 8e jour, il prendra 2 moutons sans défauts" (Métsora 14,10)

-> La purification du métsora se fait en 3 étapes :
1°/ en dehors du camp, avec 2 oiseaux (v.4 à 7).
Ce n'est pas un sacrifice, il reste toujours impur, mais cela lui permet d'entrer à nouveau dans le camp des juifs, et il ne rend plus impur le contenu d'une maison par sa simple présence (mais par contact).

2°/ le Cohen doit raser tous les poils qui poussent sur le corps du métsora (Rambam - Hilkhot Toumat Tsaraat 11,1), puis il s’immergera dans l'eau.
Il résidera ensuite en dehors de sa tente pendant 7 jours, et le 7e jours il se rasera de nouveau tous les poils, se trempera dans l'eau, et ensuite il deviendra pur. (v.8 et 9).

3°/ la dernière étape = il apportera et offrira des offrandes (korbanot) (v.10 à 20)
C'est le contexte du verset ci-dessus, où le métsora a fait téchouva, et finalise la fin du processus de purification.

-> La guémara (Sotah 15a) explique que le métsora obtient l'expiation de sa faute par les plaies (négaïm) de la lèpre (tsaraat), et qu'il amène l'offrande afin de pouvoir manger ensuite de ce korban.
Rachi commente que la douleur et la honte qui ont fait souffrir le métsora, lui permettent de d'obtenir une bonne expiation.

-> Pourtant, la michna (Shékalim 5,4) rapporte que lorsqu'un métsora devait acheter l'huile et le vin pour son offrande (korban), il obtenait un reçu.
Ensuite, il présentait ce reçu au magasin qui distribuait l'huile et le vin pour le Temple, et il y recevait sa part.
Sur ce reçu du métsora, il était écrit : "choté" (fauteur), et également le nombre exact de portions d'huile requise pour ses korbanot.

=> Pourquoi était-il écrit publiquement qu'il était un fauteur, alors qu'il avait déjà obtenu l'expiation de sa faute par les plaies de lèpre? N'est-ce pas un peu difficile comme façon de procéder?

-> Le Steïpler répond en citant l'opinion de rav Eliézer (dans la guémara Yérouchalmi Yoma), qui affirme qu'une personne ne reproduit pas une faute entre 2 Yom Kippour, devra quand même avouer sa faute le Yom Kippour suivant.
Cela se base sur : "Mon péché est sans cesse devant moi" ('hatati négdi tamid - Téhilim 51,5).

Bien qu'on est fauté, qu'on se soit repenti et que Hachem nous a pardonné, le fauteur ne doit jamais oublier qu'il a commis une faute. Cette réflexion le gardera humble et lui permettra de se rappeler des bontés et de la miséricorde Divine.

De même, le métsora, même après avoir été totalement guéri, il devra regarder ce reçu annoté de : "choté" (fauteur), et de cette façon, humblement il mettra en pratique le verset : "Mon péché est sans cesse devant moi".

[Au-delà d'appréhender la valeur folle de la téchouva, on a tendance à oublier l'énorme bonté que nous fait Hachem en nous permettant aussi "facilement" (par quelques mots prononcés) de nous débarrasser des conséquences gravissime de nos fautes (ex: au lieu de mourir sur le champ (selon la justice stricte).

Au-delà de l'humilité (j'ai fauté, donc je suis pas si parfait que je me le persuade!), en se rappelant d'une faute pardonnée, on développe de l'amour et de la reconnaissance envers Hachem, et cela nous pousse à encore mieux agir (être à la hauteur de cet amour infini!).
De plus, il est normal qu'un humain tombe, et de même que D. m'a pardonné, de même il me pardonnera, ce qui doit nous pousser de l'avant, et restait le moins possible à terre dans la tristesse, d'être tombé dans une faute. ]

Rabbi Yessa dit : Combien l'homme doit aimer Hachem! Car le service de D. avec amour est le plus appréciable.
Celui qui L'aime et Le sert avec amour est considéré comme Son bien-aimé.
[Zohar - 'Hayé Sarah 55b]

Rabbi 'Hizkiya déclare : Depuis la destruction du Temple, les bénédictions du Ciel sont suspendues et ne règnent plus sur le monde.
A cause de leurs fautes, les Bné Israël sont soumis à des forces d'un rang inférieur.
[Zohar - 'Hayé Sarah 133b]