Aux délices de la Torah

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L'influence la plus puissante sur un enfant est celle de ses parents : ce qu'ils disent et comment ils agissent.
Ils doivent veiller à toujours faire ce qui est juste, non seulement ce qu'ils doivent faire ["à minima"], mais aussi tout ce qu'ils devraient faire, afin que leurs enfants apprennent de leur exemple.
[rav Moché Feinstein - Kol Ram - Chémot]

L’argument de Yaakov pour ne pas être enterré en Egypte

Le Zéra Béra'h cite le Zohar qui dit que si Yaakov avait été enterré en Egypte, le peuple juif n'aurait jamais été asservi par les égyptiens.

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-> Nos Sages écrivent que la seule façon dont le peuple juif a pu résister aux puissances d'impureté qui régnaient en Égypte est que Yossef a résisté à son épreuve avec la femme de Potifar. Le peuple juif était ainsi doté de la force spirituelle nécessaire pour résister aux puissantes tentations de l'Égypte.

-> Le Zéra Shimshon rapporte ces éléments, et explique pourquoi Yaakov a été rassuré en voyant le visage de Yosssef ("Maintenant, je peux mourir, après avoir vu ton visage").
Yaakov savait que le peuple juif devait souffrir de l'esclavage en Egypte afin d'être purifié et d'être digne d'obtenir la Torah et de recevoir la terre d'Israël.
Cependant, Yaakov craignait que l'effet de la servitude n'affaiblisse la détermination du peuple juif à résister fermement aux attraits de l'Égypte.
Cependant, lorsque Yaakov Avinu vit le visage de Yosef Hatzaddik, il vit qu'il n'avait pas fauté et Yaakov fut désormais assuré que même si les juifs étaient réduits en esclavage, grâce à la résistance de Yossef à son épreuve, le peuple juif dans son ensemble serait également capable de résister aux épreuves des impuretés de l'Égypte, même affaiblis pendant l'esclavage.

C'est ce que Yaakov a dit à Yossef pour lui expliquer pourquoi il ne voulait pas être enterré en Égypte ("s'il te plaît ne m'enterre pas en Egypte" - Vayé'hi 47,30), même si les juifs n'avaient pas encore souffert. La raison en est que le travail d'esclave devait commencer et amener le peuple juif au niveau où il devait se trouver pour recevoir la Torah. Et maintenant que Yaakov Avinu vu le visage sans péché de Yossef, il n'était pas préoccupé par le fait qu'il serait spirituellement négatif pour le peuple juif d'être réduit en esclavage.

Le blocage des cœurs du peuple juif

+ Le blocage des cœurs du peuple juif :

"Et ils furent très féconds. Et Yaakov vécut (en Egypte) 17 ans" (Vayé'hi 47,27-28)

-> Rachi écrit que la raison pour laquelle il n'y a pas de séparation dans la Torah entre la fin de la paracha précédente (Vayigach) et le début de Vayé'hi, est que lorsque Yaakov est décédé, les yeux et les cœurs du peuple juif ont été bloqués par la douleur du travail égyptien depuis qu'ils ont commencé à asservir le peuple juif. C'est ce à quoi fait allusion la paracha "bloquée" (stouma) de cette semaine.

Le Zéra Shimshon demande, s'il doit y avoir une allusion au décès de Yaakov, pourquoi n'est-elle pas plus proche de la fin de la paracha, plus proche du moment où Yaakov décède réellement, plutôt qu'au début de la paracha (Vayé'hi)?

Selon le Zéra Shimshon, en réalité, ce verset n'a pas sa place ici.
Il explique que la raison pour laquelle ce verset ne se trouve pas à l'endroit où il devrait être chronologiquement est de faire allusion à l'enseignement de nos Sages (Taanit 5b) qui dit que Yaakov n'est pas mort.
En écrivant ce verset sur le nombre d'années que Yaakov a vécu en Egypte, qui fait allusion à son décès, et en ayant ensuite toute une paracha qui parle de la façon dont Yaakov a vécu en Egypte, cela fait allusion à l'enseignement de nos Sages, qui dit que de la même façon qu'après qu'il y ait eu une allusion au décès de Yaakov et qu'il ait continué à vivre, il en sera de même après son décès réel ; Yaakov continue à vivre.
[pour comprendre ce que signifie le fait que Yaakov n'est pas mort, il convient de citer l'explication suivante de rabbi Yehonasan Eibeshitz. Contrairement à d'autres personnes qui décèdent, l'âme de Yaakov reste ici-bas, près de ses enfants, pour nous protéger. D'autres personnes décédées ne restent pas dans ce monde avec nous. ]

Le Zéra Shimshon souligne également que le peuple juif n'a pas trop pleuré la mort de Yaakov, ce qui est très particulier.

Le Zera Shimshon explique cela d'une manière fascinante.
Étant donné que pleurer un tsadik qui décède repousse la souffrance, et que l'exil égyptien avait déjà été décrété, si le peuple juif avait pleuré Yaakov, il aurait repoussé le décret.
Par conséquent, il y avait un blocage dans leurs yeux qui ne leur permettait pas de pleurer et un blocage dans leurs cœurs qui ne leur permettait pas de réaliser comment ils pouvaient repousser le décret.

Avec cette interprétation, le Zéra Shimshon relit ce que Rachi (v.47,28) écrit : les yeux et les cœurs du peuple juif étaient bloqués par la douleur du travail égyptien. En d'autres termes, les yeux et les cœurs du peuple juif étaient fermés pour pleurer à propos du décret afin qu'il ne soit pas repoussé.

Hachem est toujours avec nous

+++ Hachem est toujours avec nous :

"Je (Hachem) descendrai avec vous en Egypte et je vous en ferai remonter" (Vayigach 46,4)

-> Le Zéra Shimshon pose la question suivante : Hachem avait déjà promis à Avraham (Lé'h Lé'ha 15,14) que le peuple juif finirait par quitter l'Egypte.
Ici, Hachem semble réitérer cette même promesse à Yaakov. Puisqu'il n'y a aucune raison pour qu'Hachem répète à Yaakov la même promesse qu'Il a faite à Avraham, il faut que cette promesse à Yaakov contienne un ajout à ce qu'Hachem avait déjà promis à Avraham. Quel est cet ajout, demande le Zera Shimshon?

Le Zéra Shimshon répond en expliquant d'abord en rapportant un midrach.
Le midrach (Chémot rabba 18,8) dit que même si Hachem est saint, néanmoins, Il a Lui-même infligé un châtiment aux égyptiens impurs pour montrer au peuple juif Sa force et en raison de Sa parole à Yaakov, Je descendrai avec toi en Égypte et Je te ramènerai sûrement aussi.

Le Zéra Shimshon demande : qu'est-ce que le midrach essaie de nous apprendre exactement? Nous savons déjà qu'Hachem est saint et que les égyptiens sont impurs?
De même, pourquoi Hachem a-t-il tenu à s'impliquer personnellement dans les miracles qui ont précédé la sortie d'Egypte, comme le dit le proverbe : "Que le miracle vienne de n'importe où, pourvu qu'il y ait un salut".

Le Zéra Shimshon explique l'intention de ce midrach en se basant sur la guémara (Yoma 57a) selon laquelle même en exil, lorsque le peuple juif est considéré comme impur (voir Eikha 1,9), Hachem demeure néanmoins parmi eux.

Lorsque le peuple juif était en Egypte, on aurait pu penser que, puisque les juifs étaient influencés par les impuretés de l'Egypte, même si Hachem avait promis de punir les égyptiens, ce ne serait pas Hachem lui-même qui serait impliqué dans l'émission de la punition et la rédemption subséquente du peuple juif, puisqu'il ne convient pas qu'Hachem soit en contact avec les juifs dans leur état d'impureté.

Pour montrer que cette notion n'est pas vraie, Hachem lui-même est venu punir les égyptiens qui étaient entièrement impurs pour montrer qu'il est au-dessus de ce fait. Cela montrerait au peuple juif [que pour toujours] que même lorsqu'il est impur, Hachem habitera sûrement parmi eux.

C'est ce que le midrach susmentionné a voulu mettre en évidence : bien qu'Hachem soit pur, Il a néanmoins traité directement avec les égyptiens impurs pour montrer au peuple juif Sa force ; pour montrer au peuple juif qu'Il est avec lui, même dans son état d'impureté.

C'est l'ajout à la promesse qu'Hachem a faite à Yaakov, qu'Il descendrait avec le peuple juif et le sortirait d'Égypte. L'ajout était que même si le peuple juif n'était pas saint, Hachem descendrait avec lui et le sortirait même dans son état d'impureté. La promesse qu'Hachem a faite à Avraham n'indiquait pas ce point.

Le message des chariots envoyés par Yossef

+++ Le message des chariots envoyés par Yossef :

"Yaakov vit les chariots, ... et l'esprit de Yaakov, ... fut ranimé" (Vayigach 45,27)

-> Rachi explique que les chariots ont servi de symbole entre Yossef et Yaakov pour rappeler à son père qu'il se souvenait toujours des halakhot qu'ils étudiaient lorsque Yossef a été séparé de son père, à savoir les halakhot de la Egla Aroufa.
[ces halakhot se rapportent au cas où une personne décédée est retrouvée entre deux villes et que son meurtrier est inconnu. Le cou d'un veau brisé au bord d'un ruisseau en guise d'expiation. Lorsque Yaakov vit les 'Agalot', il sut que Yossef avait eu l'intention de faire allusion à Egla Aroufa. ]

Le Zéra Shimshon explique la signification de ces halakhot à ce moment précis de la transition de la nation juive de Canaan à l'Egypte.

Le Zéra Shimshon écrit que la raison en est de transmettre une leçon très importante au peuple juif alors qu'il était sur le point d'entrer en Egypte en tant que nation. La Guémara (Sota 38b) dit qu'habituellement, le scénario qui nécessite une Egla Aroufa est dû à l'avarice des habitants de la ville d'où est parti le défunt. En effet, s'ils lui avaient donné les provisions nécessaires pour la route, il n'aurait probablement pas essayé de se procurer de la nourriture auprès d'autres personnes sur la route, ce qui l'a conduit à la mort. La Egla Aroufa enseigne donc la "maladie" de l'avarice.

Le Zohar (Shemos 3a) enseigne que si le peuple juif n'avait pas mangé du pain des Egyptiens aux yeux étroits (avares), il n'aurait pas été dominé par eux. En effet, le pain d'une personne avare a des effets terribles sur ceux qui le consomment (Michlé 23,6 met en garde contre la consommation du pain des "yeux étroits").

Etant donné que Yossef invitait son père et toute sa famille à le rejoindre en Egypte, il voulait les avertir des dangers qu'il y avait à manger du pain égyptien.
En fait, c'est la raison pour laquelle Yossef a également dit : "et je vous soutiendrai" (Vayigach 45,11), car il ne voulait pas que sa famille soit obligée de se tourner vers les égyptiens pour obtenir du pain.
Pour y parvenir, Yossef envoya à son père des veaux (des chariots) qui représentaient le sujet de la Egla Aroufa qu'ils étaient en train d'apprendre 22 ans plus tôt.
Cependant, ce n'était pas seulement une allusion au sujet qu'ils étudiaient, c'était aussi une allusion à la raison pour laquelle Egla Aroufa est nécessaire : à cause de l'avarice. Yossef essayait de suggérer que l'exil ne dépendait que de la possibilité de tomber sous le pouvoir des égyptiens en mangeant leur pain d'avares.

Bien que le fait de manger le pain des égyptiens semble être une raison insignifiante pour que les juifs soient réduits en esclavage, le Zéra Shimshon explique que ce n'est pas le cas.
Une personne qui demande du pain aux autres est qualifiée d'abandonnée par le verset (Téhilim 37,25).
C'est parce qu'Hachem donne du pain à tous les humains (Téhilim 136,25), et lorsque quelqu'un décide de se tourner vers les autres pour obtenir son pain, il choisit d'agir comme s'il était abandonné par Hachem.

Si le peuple juif avait placé leur émouna en Hachem lorsque l'épreuve s'est présentée, il aurait été immédiatement délivré d'Egypte grâce au mérite de leur émouna.
En fait, à la fin, c'est grâce à leur émouna qu'ils ont été délivrés d'Egypte (Yalkout Chimoni - Béchala'h 240).
Cependant, en mangeant du pain des égyptiens, ils se sont considérés comme "abandonnés" et les égyptiens ont pu les soumettre.

C'est le sens du Zohar qui dit que si le peuple juif n'avait pas mangé le pain des égyptiens "avares", il n'aurait pas été soumis par eux. En effet, en agissant ainsi, ils ont minimisé leur émouna en Hachem et sont tombés entre les mains des égyptiens jusqu'à ce qu'ils fassent à nouveau preuve d'émouna en Hachem et qu'ils soient délivrés.

Le choc du jugement après notre mort

+ Le choc du jugement après notre mort :

Yossef dit à ses frères : "Je suis Yossef! Mon père est-il encore en vie?"
Et ses frères ne purent lui répondre, car ils étaient consternés devant lui" (Vayigach 45,3)

-> Le midrach (Béréchit rabba 93,10) dit que lorsque Abba Cohen Bardela atteignait ce verset, il commençait à pleurer, disant : "Si Yossef, la réprimande de leur jeune frère, a laissé les Shévatim incapables de lui répondre, qu'aurons-nous à répondre à Hachem lorsqu'Il nous jugera pour nos actions?!"

-> Le Zéra Shimshon demande : quelle grande leçon Abba Cohen Bardela a vu dans la réprimande de Yossef, qu'apparemment, il a acquis une grande perspicacité dans ce à quoi cela ressemblera lorsque Hachem Lui-même nous jugera?
Sans cette histoire, Abba Cohen Bardela n'aurait-il pas réalisé la sévérité de ce que signifie être jugé par Hachem Lui-même (ex: qu'on peut rien lui cacher)?

Le Zéra Shimshon explique que lorsque Yossef s'est révélé à ses frères, ils l'ont immédiatement reconnu. L'embarras qu'ils ont ressenti provient du fait que, bien qu'ils aient passé beaucoup de temps avec Yossef, lui parlant, mangeant avec lui, ..., qu'ils aient entendu sa voix et vu ses manières, pas une seule fois ils n'ont envisagé la possibilité qu'il s'agissait de leur frère, Yossef.
Malgré le fait que lorsque Yossef s'est finalement révélé aux Shévatim, il était tellement clair pour eux qu'il était effectivement Yossef, sans aucun doute.
C'est la raison pour laquelle ils étaient si embarrassés : qu'une chose aussi claire en apparence leur ait été totalement et complètement cachée pendant tout ce temps, ils ne pouvaient pas comprendre comment ils n'avaient pas réalisé une chose aussi évidente. [la vérité était tout le temps évidente en face de leurs yeux, et malgré tout il ne l'on pas vue, prise en compte! ]

En cela, explique le Zéra Shimshon, Abba Cohen Bardela a vu une formidable analogie avec la façon dont le jugement qu'Hachem prononcera à notre égard se présentera également.

Après avoir vécu de nombreuses années dans ce monde et avoir accompli de nombreuses fois des actions dont nous n'avons jamais réalisé ou même envisagé la possibilité qu'elles soient en réalité des fautes et des transgressions de la volonté d'Hachem, nous nous tiendrons devant Hachem pour être jugés pour nos actions.
Ensuite, tout ce que nous avons négligé et n'avons même pas envisagé la moindre possibilité qu'il puisse s'agir d'une faute, lorsque Hachem nous réprimandera pour nos actions, tout deviendra instantanément clair et notre embarras sera si grand, nous laissant avec la même question que les Shévatim : comment se fait-il que quelque chose qui, rétrospectivement, est maintenant si clair, ne nous a même pas causé le moindre soupçon lorsque nous l'avons fait?!

Le lien entre la paracha Mikets et ‘Hanouka

+ Le lien entre la paracha Mikets et 'Hanouka (par le Zéra Chimchon) :

-> 'Hanouka tombe toujours dans la semaine de la paracha Mikets. Les séforim établissent de nombreux liens entre les deux. Le Zéra Shimshon propose le lien suivant.

-> Le Mégalé Amoukts (252 Ofanim 66, 213) écrit que pendant le règne de Yavan, le péché de la vente de Yossef par les frères a été ravivé.
On trouve une allusion à cela dans le fait que le mom אנטיוכס (Antiochus) a la même guématria que יוסף (Yossef), ainsi que מלך יון (mélé'h yavan - le roi de la Grèce, chacun étant égal à 156.

=> Qu'est-ce qui a réveillé la faute de la vente de Yossef, en particulier pendant le règne de Yavan (la Grèce)?

-> Le Zéra Shimshon explique :
Lorsque les juifs sont revenus d'exil et que le 2e Temple a été construit, la faute de la haine était malheureusement toujours répandu parmi eux. Cette haine a ravivé la faute originele de la vente de Yossef, puisque c'est la haine qui a provoqué la vente de Yossef.
[nous devons garder à l'esprit que nous discutons des saintes Shévatim et que les termes "haine" ne peuvent et ne doivent pas être pris au pied de la lettre.]
Cette situation se poursuivit jusqu'à ce que, en 213e année du 2e Temple, Hachem fit en sorte que les Grecs persécutent les juifs par des décrets sévères jusqu'à ce qu'ils fassent téchouva.
Les trois décrets que les Grecs imposèrent aux juifs étaient de ne pas respecter : le Shabbath, Roch 'Hodech et la Mila (circoncision). Ces 3 mitsvot sont toutes liées à Yossef.

Shabbath : Le Zohar écrit que la punition pour avoir vendu Yossef a été l'exil forcé en Egypte.
Le Zéra Shimshon ajoute que même après que les juifs aient quitté l'Egypte, il était encore nécessaire de rectifier cette faute et c'est pourquoi, juste après avoir quitté l'Egypte, les juifs ont reçu le commandement de garder le Chabbath. C'est parce que le Shabbath est l'attribut de Yossef.
[le Zéra Shimshon n'explique pas pourquoi. Peut-être ses paroles sont-elles basées sur le midrach (Béréchit rabba 14,2) qui dit que le verset : "Qui m'a précédé (Hachem), je peux le récompenser" (Iyov 41,3), se réfère à Yossef qui a précédé le commandement de la Torah et a gardé le Shabbath avant qu'Hachem ne donne effectivement au peuple juif cette mitsva. Pour expier sa vente, nous l'honorons en gardant "sa" mitsva. ]

Par conséquent, tant que le peuple juif a observé le Shabbath, il n'a pas été envoyé en exil. Cependant, dès qu'il commença à profaner le Shabbath, il fut exilé à Bavel (voir Yirmiyahou 17,21).
Cela s'explique par le fait que la punition pour la faute de la vente de Yossef était l'exil et que le respect du Shabbath a sauvé le peuple juif d'un nouvel exil. Une fois que le Shabbath n'a plus été observé, le peuple juif a été renvoyé en exil.

Roch 'Hodech : le jour de Roch 'Hodech, nous offrons une chèvre en guise de korban. Cela permet d'expier le fait que les frères ont trempé le manteau de Yossef dans le sang d'une chèvre pour feindre sa mort (Vayéchev 37,31).

La circoncision (Mila) : C'était la mitsva de Yossef, depuis son éloignement de la femme de Potifar jusqu'à la circoncision de tous les égyptiens.
Ainsi, c'est la haine qui a réveillé la faute de la vente de Yossef et les décrets qui ont été mis en place pour que les juifs se repentent sont les trois mitsvot qui sont fortement liées à Yossef.

L'année au cours de laquelle cela s'est produit y fait également allusion. Comme nous l'avons mentionné, il s'agissait de la 213e année du 2e Temple. Le mot ריב (riv - une dispute), a la valeur numérique de 212, ce qui indique que ce sont les combats et la haine qui ont entraîné les décrets de l'année suivante , la 213e.

"Quiconque croit véritablement en Hachem, Hachem l'aidera"

[Rachi sur Divré haYamim I 16,10]

"Celui qui aide un juif est considéré comme s'il aidait la présence divine"

[Zohar - paracha Vayé'hi]

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-> Le Zohar (paracha Emor) écrit que lorsqu'un homme fait du 'hessed, il attire sur lui la bonté de Hachem, et lorsque quelqu'un agit avec miséricorde envers son prochain, Hachem fait également preuve de bonté envers lui et lui procure l'aide dont il a besoin.

-> Le midrach (Téhilim Rabba 65) nous enseigne que lorsque nous traitons autrui avec bienveillance, nos prières montent au Ciel avec une force particulière.

"A travers toutes mes épreuves, je suis resté stoïque, convaincu que Hachem me tenait la main et m'emmenait précisément là où je devais me rendre"

[le 'Hafets 'Haïm]