Aux délices de la Torah

Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

La grossesse

+ Sous la 'houpa, le fiancé dit à sa fiancée : "Aré at mékoudéchét li bétaba’at zo kédat Moché vé’Israël " ( = Voici, tu m’es sanctifiée par cet anneau selon la loi de Moché et Israël).

Dans cette phrase, il y a 9 mots, comme une allusion aux 9 mois que dure la grossesse, et justement l'un des objectifs principaux du mariage est le fait de réaliser le commandement de pérou ourvou (donner naissance) ...

En hébreu, le mot pour dire la grossesse, la gestation est : érayon (הריון), et il a une valeur numérique de : 271, allusion au nombre exact de jours nécessaires afin que le fœtus se développe complètement, dans le ventre de sa mère.

Il est intéressant de noter, qu'en hébreu, une mère se dit : "ém" (אם), et que les lettres suivantes (de ce mot) forment : "ben" (fils - בן), comme indiquant que l'enfant tire sa judaïcité de sa mère juive.

Source (b"h) : traduction et compilation personnelle de divrei Torah du rabbi Benjamin Blech

"La base de la prière est le fait de ressentir de la joie dans notre relation avec D."

[Séfer 'Hassidim - 18]

Normalement, afin d'améliorer notre prière, on se dit qu'il faut avoir davantage de concentration (kavana).
Nos Sages nous donnent une autre réponse.
Afin de faire une belle prière, avec concentration, il faut en revenir à la source : augmenter sa joie dans notre démarche de prière.

"Si un homme fait un vœu à D." (Matot 30,3)

Le Baal haTourim fait remarquer que le mot nédarim (des vœux - נדרים) a une valeur numérique de 304, qui est la même que : "rotséa'h" (un assassin - רוצח).
Cela pour nous montrer que celui qui, ayant prononcé un voeu, ne s'y conforme pas, est considéré comme un meurtrier.

Telle est la signification de l'enseignement de nos Sages (guémara Shabbath 32b) : "Par suite de la profanation des vœux, l'homme voit mourir ses enfants en bas âge, et subit le décès de son épouse".

Source (b"h) : issu du "Talelei Orot" du rav Yissa’har Dov Rubin

La richesse

+ La richesse :

En hébreu, une personne riche se traduit par : achir (עשיר), et on peut noter que :
-> le ayin (ע) = les yeux (énayim - עינים) = la faculté de voir ;
-> le shin (ש) = les dents (shinayim - שנים) = la possibilité d'apprécier la nourriture ;
-> le youd (י) = les mains (yadayim - ידים) = la possibilité de toucher un objet, d'enlacer une personne qu'on aime, ...
-> le réch (ר) = les pieds (rag'layim - רגלים) = la possibilité de marcher.

Nos Sages (Pirké Avot 4,1) nous enseignent : "Qui est riche? Celui qui est heureux de sa part".

=> Il faut savoir apprécier le fait d'avoir la possibilité de voir, de manger, de se déplacer, de respirer, de vivre, ... rien n'est normal, acquis.

La richesse réside dans notre capacité à se satisfaire de ce que l'on a, plutôt que d'être un éternel insatisfait, toujours en attente de quelque chose d'autre.

Dans la vie, les problèmes prennent les proportions qu'on leur donne.
Notre bonheur attend que l'on regarde en nous toutes les bonnes choses que nous possédons, plutôt que de porter notre attention à l'extérieur, à ce que nous n'avons pas.

<--->

-> Plusieurs pensées ne peuvent pas régner sur nous en même temps, ainsi en développant de la reconnaissant sur les bénédictions que nous avons dans notre vie (même les plus minimes, récurrentes, ...), cela va entraîner une annulation de pensées négatives et d'inquiétudes.
Nous voyons alors la vie d'une façon tellement plus riche (puisque focalisé sur tout ce que nous avons, sur à quel point Hachem prend soin de nous, ...).

<------------------------------->

-> Un homme riche est appelé : guévir (גביר).
[C'est l'acronyme de : "gomél 'hassadim" (qui est prodigue en bonnes actions), "baïchan" (humble), "yachar" (intègre) et "ra'haman" (miséricordieux).]
Pour être un véritable "guévir" (riche), on doit réunir ces 4 qualités.
[Méam Loez - (Vayéra 18,1)]

"Voici les déplacements des enfants d'Israël qui quittèrent l'Egypte par groupes organisés sous la direction de Moché et Aharaon" (Massei 33,1)

Le Kétonot Or (8) cite le Midrach rapportant que, comme la délivrance d'Egypte a eu lieu par l'intermédiaire d'un homme, elle ne peut être éternelle et doit nécessairement être suivie d'un autre exil.
Dans le futur, la délivrance viendra par D. Lui-même et sera alors éternelle.

---> "Voici les déplacements des enfants d'Israël" (אֵלֶּה מַסְעֵי בְנֵי-יִשְׂרָאֵל)
Le Na'hal Kédoumim fait observer que les initiales de ces mots évoquent les 4 exils à venir :
-> Edom (אדום) = Rome, notre exil actuel ;
-> Madaï (מדי) = l'exil perse (sous A'hachvéroch) ;
-> Bavél (בבל) = la destruction du Temple par Nabuchodonosor, et l'exil en résultant ;
-> et Yavan (יון) = l'exile spirituel mené par les Grecs.

<---------------------------------->

-> "Voici les déplacements des enfants d'Israël" (אֵלֶּה מַסְעֵי בְנֵי-יִשְׂרָאֵל)
Le rav Weinberger rapporte un autre midrach disant : "élé kénéged élé" : ce "élé" (massé) vient en raison d'un autre "élé" (אֵלֶּה).
Ce midrach nous enseigne que si nous avons dû subir les 42 étapes dans le désert c'est à cause de la faute du Veau d'or.
Il est écrit : "Ils se sont fait un Veau en métal fondu, se sont prosternés devant lui et lui ont offert des sacrifices et ont dit : 'Voici les dieux, Israël (אֵלֶּה אֱלֹהֶיךָ יִשְׂרָאֵל) qui t'ont fait monter du pays d'Egypte'. " (Ki Tissa 32,8).

Le "élé" (de massé : les 42 déplacements) en réparation pour le "élé" (de la faute du Veau d'or).

Pourquoi cela?
Cette faute est venue d'un manque de émouna en Hachem, le peuple a dû alors se déplacer dans le désert car c'est un lieu où l'on est seul, où l'on n'a rien ni personne vers qui se tourner, si ce n'est Hachem : notre Père.
Le désert est un lieu vide, sans interférence matérielle pour mieux prendre conscience de la grandeur de D., c'est un lieu de tous les dangers (chaleur, serpents, scorpions, ...) dont les miracles évidents (manne, puits, nuées protectrices, climatisation, ...) permettaient de muscler notre gratitude, notre amour pour Hachem.

Quoi de mieux qu'un lieu où l'on est seul pour se rendre compte que D. est toujours présent pour nous chouchouter!

<---------------------------------->

+ Rachi sur ce verset (33,1) :

Pourquoi ces 42 étapes sont-elles énumérées?

Pour faire connaître les bontés de Hachem.
Car s’il est vrai qu’Il a décidé de déplacer [le enfants d’Israël] et de les faire vagabonder dans le désert, on ne peut pas dire qu’ils ont dû errer et vagabonder d’étape en étape pendant tous ces 40 ans sans jamais y trouver de repos. Car l’énumération qui va suivre porte sur 42 étapes, desquelles on en déduira 14, toutes parcourues pendant la 1ere année avant la faute des explorateurs ...
Il faut encore déduire 8 autres étapes qui ont été parcourues après la mort de Aharon, pendant la 40e année ... il en résulte que, pendant toutes ces 38 années, ils n’ont parcouru que 20 étapes ...

Quant à Rabbi Tan'houma, il propose une autre explication midrachique : Cela ressemble à un roi dont le fils avait été malade et qu'il avait conduit à un endroit éloigné pour le faire soigner. À leur retour, le père s’est mis à énumérer toutes leurs étapes : "Ici nous avons dormi, ici nous nous sommes rafraîchis, ici tu as eu des maux de tête, ..."

De l’épreuve naîtra ma grandeur

+ De l'épreuve naîtra ma grandeur ...

-> "Ô mes ennemis, ne vous réjouissez pas à mon sujet, car après ma chute, je me suis relevé, car lorsque j’étais dans les ténèbres, D. a fait briller Sa lumière sur moi." (Mi'ha7,8)

-> Le midrach commente ce passage de la manière suivante :
"Si je n’étais pas tombé, je ne me serais pas relevé.
Si je n’avais pas été plongé dans les ténèbres, je n’aurai pas pu voir la lumière. "

La chute incite souvent à l’élévation.
[vaut voir les épreuves dans notre vie comme des tremplins …]

Nous avons tendance à parcourir d’un pas lourd la routine quotidienne sans faire le bilan de notre vie ou l’analyse de nos actes.
=> Une crise vient interrompre cette monotonie, nous obligeant à repartir dans notre vie sur de meilleures bases.

<------------>

-> "Un plaisir permanent devient quelque chose d'ordinaire, et il n'est plus apprécié.
C'est pourquoi les hommes montent et descendent dans leur service de D., car ce n'est qu'ainsi qu'ils peuvent atteindre un véritable plaisir (qui est l'aspect essentiel de notre avodat Hachem).

Le Baal Shem Tov disait : "L'objectif final d'une frustration est d'arriver à ressentir encore plus de plaisir."

[Toldot Yaakov Yossef (élève du Baal Shem Tov) - paracha Tazria]

<------------>

-> "Tout le monde doit savoir que c'est dans le domaine dans lequel le yétser ara l'attaque avec le plus de force, qu'il a le plus de potentialités pour acquérir de la pureté.
C'est au travers cet aspect qu'il peut atteindre son plus haut niveau de développement.
[...]
C'est au travers ses défaillances qu'une personne prend conscience de ce qu'est sa véritable mission.
[...]
"Dans la vie, tout le monde doit faire face à une tentation spécifique (une envie, un défi).
C'est au travers ce qui tente et enthousiasme le plus une personne, qu'elle va pouvoir acquérir la plus haute bénédiction.
Cela est vrai uniquement si une personne a conscience que c'est D. qui a mis en lui cette attirance [pour une faute particulière]."

[Rabbi Tsadok haCohen - Tsidkat haTsadik]

<------------>

-> "Le juste tombe sept fois, et se relève; mais les méchants sont culbutés par le malheur" (Michlé 24,16)

Le rav Yits'hak Hutner (Pa'had Its'hak) de commenter :
"Les sots comprennent ce verset comme signifiant que même si un tsadik tombe 7 fois, il arrive au final à se relever.
Cependant, les personnes sensées savent très bien qu'en réalité, [l'unique] raison faisant que le tsadik va réussir, c'est par ces 7 chutes.

Une tempête fait rage dans ton âme, désirant atteindre la grandeur.
C'est particulièrement dans les endroits dans lesquels tu observes des faiblesses et des régressions chez toi, que tu vas en venir à briller et à te surpasser."

[lors de chacune de ses chutes, il se relève de la boue et repart de l'avant, plus fort, car ayant appris de ses erreurs.
A l'image d'un enfant, c'est en tombant (sans le vouloir), qu'on apprend à marcher ... ]

<--->

-> Ceci est la signification de : "Le juste (tsadik) tombe 7 fois, et se relève" (Michlé 24,16) = c'est ses chutes (défaillances) qui lui permettent d'atteindre des niveaux toujours plus élevés.
[Méor Enayim - Vayétsé]

<--->

-> "Il n'y a aucune honte à admettre qu'on ait pu faire une erreur [nous sommes des hommes, et non des anges].
Mais s'obstiner à refuser d'admettre une erreur, cela est véritablement honteux."
[Pélé Yoets]

[il est humain d'en arriver à tomber dans la boue, mais y rester plus que nécessaire cela est condamnable.]

<------------>

-> "Si tu as étudié la Torah durant une période d'abondance, n'abandonne pas lors d'une période de famine.
Si tu as étudié la Torah dans la facilité, n'abandonne pas dans des moments où cela devient difficile.

Ce qui est réalisé dans la difficulté à 1 000 fois plus de valeur que ce qui est réalisé dans la facilité."

[Avot déRabbi Nathan - chap.3]

<------------>

+ CONCLUSION :

-> Chaque épreuve peut être vue comme : D. est en train de me tester.

Le terme : "problèmes" doit être remplacé par : "défis".
En effet, par "problèmes", on donne une connotation négative, comme quelque chose qu'on voudrait éviter d'avoir.
=> Les problèmes = Mince! J'ai vraiment pas de chance!
(je vais me mettre sous ma couette en attendant que ça passe)

"Défis" a une connotation positive : on teste les capacités d'une personne, on lui donne la possibilité de grandir, de s'améliorer.
Les difficultés nous permettent d'accoucher, de rendre réel, les magnifiques potentialités qui sont enfouis en nous.
=> Les difficultés : Chouette! Je vais pouvoir devenir quelqu'un de meilleur!
(à l'attaque, je vais montrer à tous combien je suis une personne au top).

"On mêlera de l'eau vive dans un vase" ('Houkat 19,17)

Rav Méir Shapira de Lublin explique :
Le peuple d'Israël est comparé à l'eau, au même titre que l'eau peut se répandre et couvrir d'immenses espaces, fertiliser des déserts, ébranler des montagnes, creuser des chemins, et ce, malgré la présence d'obstacles importants.

Quand cela se passe-t-il?
Lorsque le peuple d'Israël correspond à l'état liquide.
Mais lorsqu'il est dans un état "gelé", il n'a aucune force.

Ainsi, il en va d'Israël ; par le dynamisme et l'enthousiasme, tout est possible, mais dans une situation de gel et de froid, il est impossible d'atteindre quoique ce soit.

+ Le mensonge :

Suite du dvar Torah sur la vérité (b"h), disponible ci-après : https://todahm.com/2015/12/27/la-verite/

1°/ Un mensonge se dit en hébreu : "shéker" (שקר), mot ayant une valeur numérique de : 600.
A qui appartient le mensonge?

A celui qui est mauvais (לרשע - laracha), mot ayant également une guématria de 600.

<---------------------------->

2°/ Quel est le crime commis par Amalek pour que l'on doive s'en souvenir toujours en mal?

Il est écrit dans la Torah (Dévarim 25,17-18) : "Souviens-toi de ce que t'a fait Amalek, lors de votre voyage, au sortir de l'Egypte ; comme il t'a surpris chemin faisant" (achèr kar'ha badéré'h)

Le mot : "kar'ha" (קרך - il t'a surpris) a pour racine le mot : "kar" (קר - froid).
Malgré toutes les manifestations éclatantes de la grandeur de l'aide divine à notre égard, Amalek a osé attaquer le peuple juif, comme une personne qui saute dans une baignoire brûlante, dans le but de montrer que c'est envisageable et que la température baisse un peu en son contact.

Amalek a refroidi notre passion, notre amour pour D. et Ses mitsvot.
C'est également la conséquence du mensonge (שקר : shéker, shékar), qui refroidit tout idéalisme qu'inspire la vérité.

<---------------------------->

3°/ Le mot émet (vérité - אמת) est composé de la 1ere lettre de l'alphabet (א), de celle du milieu (מ), et de la dernière (ת). Chacune de ces lettres a au moins 2 appuis au "sol" (en bas).
Ce qui est vrai l'est du début à la fin, et est solide, éternel.

Le mot shéker (mensonge - שקר) est composé de 3 lettres de la fin de l'alphabet, qui se suivent, indiquant comme un semblant d'ordre, de logique.
De même, un mensonge pour fonctionner doit avoir une partie de vérité.
Chacune des lettres de ce mot n'a qu'un seul appui, indiquant un concept peu solide, bancal, basé sur une réalité tronquée, faussée.

On peut noter que la lettre qui suit celles du mot Shéker (שקר) est le : "tav" (ת), faisant référence à la Torah (תורה).
Celui qui dit un mensonge peut se convaincre qu'il est dans le vrai, mais à la fin c'est toujours la vérité qu'il l'emporte.

<---------------------------->

4°/ En réorganisant les lettres du mot shéker (mensonge - שקר), on obtient le mot : késer (קשר), qui renvoie à la notion de bande, de groupe.
Qu'est-ce qui contribue à donner de la force à un mensonge?

L'effet de groupe donne de la crédibilité, de la légitimité, renforce le sentiment de vérité d'un mensonge, et va contribuer à le diffuser le plus largement possible.

Selon la Torah, le diffamateur (motsi ra) devient lépreux (métsora), et il doit être isoler d'autrui, afin entre autre, d'arrêter de donner du poids et du partage aux mauvaises paroles.

Source (b"h) : traduction, adaptation et compilation personnelle de divrei Torah du rabbi Benjamin Blech

Importance du regard & 3e Temple

+ Importance du regard & 3e Temple :

-> "Celui qui ferme les yeux pour ne pas se complaire au mal" (Yéchayahou 33,15)

La guémara (Makot 24a) dit que cela fait référence à la personne qui fait véritablement attention à ne pas regarder de vision interdite.

Quelle est la récompense de cette attitude?
La réponse est dans la suite du verset : "Celui-là habitera dans les hauteurs" (Yéchayahou 33,16).

-> Dans son commentaire sur cette guémara, le Taharat haKodech a écrit :
"Dans le futur, [une personne qui se protège de visions interdites,] ne va pas résider avec les personnes ordinaires, mais elle vivra dans les hauteurs les plus élevées du Ciel, avec les justes et les personnes saintes, sur lesquels le monde entier repose.
[...]
Pas tout le monde méritera de voir la reconstruction du Temple.
Seulement, une personne qui garde ses yeux, le pourra.
Non seulement, elle le verra, mais son âme, elle-même, ressentira sa rayonnante sainteté"

=> Chaque personne vivra la reconstruction du 3e Temple, proportionnellement aux efforts qu'elle aura fait pour préserver la sainteté de ses yeux.

Tout faire pour avoir des yeux purs, c'est se donner les moyens de pouvoir vivre la reconstruction du Temple dans toute sa splendeur.

La Havdala

+ La Havdala :

A la sortie de Shabbath, nous disons la Havdala qui est composée de 4 bénédictions :
-> sur le vin (yayin - ייו), mot commençant par la lettre : י (youd) ;
-> sur les épices (bésamim - בשמים), mot commençant par : ב (bét) ;
-> sur la bougie (nèr - נר), mot commençant par : נ (noun) ;
-> sur la Havdala (הַבְדָּלָה), mot commençant par : ה (hé).

La première lettre des bénédictions de la Havdala permet de former le mot : Yibané (sera construit - יבנה).

Alors que le soleil s'est couché, et que la kédoucha du Shabbath nous quitte, une nouvelle semaine se présente à nous, remplie de nombreux défis nous faisant face.

Capitalisant sur tout ce que le Shabbath vient de nous apporter, la Havdala est notre façon de dire : "A l'attaque!"
Chacune des épreuves qui vont se présenter cette semaine, va me permettre de construire (yibané) une relation de plus grande proximité avec D., va me permettre de construire un monde meilleur.

Ce Shabbath, qui vient de se finir, m'a permis de me recharger spirituellement, m'a permis de faire le point sur les priorités de ma vie, ... il est maintenant temps de mettre toutes ces bonnes résolutions en pratique : "A l'attaque!"

<--->

-> Le terme "yibané" (sera reconstruit) fait allusion à : "Ainsi parle Hachem : Je suis revenu à Jérusalem avec amour, Mon Temple y sera reconstruit (yibané - יִבָּנֶה)" (Zé'haria 1,16).

<-------------->

On peut noter que les lettres du mot : יבנה permettent de former le mot : "bina" (בינה), qui veut dire : le discernement.
La Havdala est ce qui sépare Shabbath de la semaine, la lumière de l'obscurité.
[d'ailleurs dans la Amida du samedi soir, nous disons "ata 'honantanou" (qui est une sorte d'Havdala dans la Amida), et ce passage est inséré dans la bénédiction où l'on demande la "bina" (ata 'honen léAdam daat oumélamed léénoch bina).]

Sachons garder cette faculté de discernement durant toute notre semaine, afin de ne pas se faire avoir par le yétser ara, et de choisir ce qui véritablement bien.