Aux délices de la Torah

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La bonté permet d’expier nos fautes comme le Temple

+ La bonté permet d'expier nos fautes comme le Temple :

"Its'hak sortit pour prier dans les champs vers le soir ... Il vit, et voici que des chameaux s'approchaient" ('Hayé Sarah 24,63)

-> Le Séfer Divré Israël enseigne que lorsqu'il est dit que Its'hak est allé pour "prier dans les champs vers soir", cela signifie qu'il est allé pour réciter des prières sur la destruction du Temple et l'obscurité de l'exil.
Selon le midrach (Yalkout Hochéa - rémez 522) : "Rabbi Yo'hanan ben Zakaï se promenait un jour à Jérusalem et Rabbi Yéhochoua marchait derrière lui. Ils virent les ruines du Temple et Rabbi Yéhochoua dit : "Malheur à nous que la maison, le lieu où nos fautes ont été expiées, ait été détruit".
Rabbi Yo'hanan lui dit : "Mon fils. Ne vous sentez pas mal. Il y a une autre façon de de recevoir l'expiation (de nos fautes). Qu'est-ce que c'est? La guémilout 'hassadim" (faire des actes de bonté).

Its'hak sortit vers le soir pour prier Hachem et il pleura sur la destruction du Temple, où le peuple juif recevait l'expiation de leurs fautes. Il s'inquiétait de savoir comment nous recevrions l'expiation après avoir été envoyés en exil (en l'absence du Temple).
C'est alors qu'il leva les yeux et vit des "guamalim" (des chameaux), qui venaient vers lui. Cela peut être compris comme signifiant qu'il a vu la guémilout 'hassadim" et il compris qu'elle a le pouvoir d'apporter l'expiation (le pardon de nos fautes), tout comme les sacrifices pouvaient le faire auparavant.
Cela l'a amené à être apaisé.

L’humilité adoucit la Rigueur Divine

+ L'humilité adoucit la Rigueur Divine :

Le rav Ouri Sterlisk (Imré Kodech - ot 35) déclare que lorsque on est très humble et qu'on méprise le trait de l'orgueil, par cela on adoucit tous les tous les jugements qui nous affectent.
Même s'il semble n'y avoir aucun moyen pour supprimer un décret sévère (qui est sur nous), Hachem Lui-même va l'annuler.
Même si des pensées orgueilleuses s'immiscent parfois dans notre esprit contre notre gré, on sait au Ciel qu'on ne les veut vraiment pas, car notre véritable désir est de de rester humble et modeste.
En conséquence, Hachem adoucit nos jugements (la Rigueur Divine qui est sur nous).

Hachem a choisi le peuple juif en raison de l'étincelle de spiritualité qui réside dans chaque âme juive.
Chaque juif a l'obligation d'attiser cette étincelle et de la nourrir par des mitsvot et de bonnes actions.
Cette étincelle intérieure, qui provient d'Avraham, est présente chez tous les juifs, même ceux qui s'éloignent du judaïsme. Hachem la protège pour qu'elle ne s'éteigne pas ; c'est la signification du titre "Magen Avraham" (le bouclier d'Avraham).
[Sfat Emet - Lé'h Lé'ha 5635]

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-> Nos Sages enseignent que les générations passant, il y a de moins en moins de sainteté dans le monde et les âmes (néchamot) sont moindres, faisant qu'on attend moins d'un juif (une toute petite chose passée devient une grande chose aux yeux d'Hachem).
Le rav Sim'ha Bounim de Pschisha affirme que plus les générations passent dans l'Histoire, plus la nékouda en chaque juif est importante et pure.
[la nékouda est cette partie de l'âme qui n'est pas impacté par les actions négatives, et qui reste toujours en un juif même s'il fait les pires choses. Cela fait qu'un juif est toujours aimé d'Hachem, et qu'il a toujours une possibilité de remonter spirituellement. ]

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[ "Magen Avraham" = d'une certaine façon, la première bénédiction de la Amida nous rappelle que même si nous sommes le "pire" des juifs, descendu plus bas que bas, nous avons toujours cette étincelle pure (nékouda) de sainteté, faisant que notre prière est importante, appréciée et écoutée par Hachem.
Et comme nous venons de le voir, l'avantage des dernières générations est que leur partie d'âme qui reste toujours pure est de plus en plus importante, ce qui fait que tout juif est encore plus sublime et aimé aux yeux d'Hachem, surtout relativement à l'obscurité accrue de l'exil du monde environnant. ]

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-> "Et les cœurs des pères seront rendus aux fils" (Mala'hi 3,24).
Ce verset peut être compris comme une promesse qu'Hachem ramènera les enfants juifs au niveau spirituel de leurs pères.
[Sfat Emet - Pessa'h 5658 ]

[Magen Avraham = notre yétser ara cherche à nous faire désespérer spirituellement (pour nous pousser à se satisfaire d'une avodat Hachem au rabais).
En prononçant la première bénédiction de la Amida (magen Avraham), on se souvient de la promesse d'Hachem de nous ramener à nos parents, dont Avraham est le Père de chaque juif. Et oui, chaque juif, aura cette immense honneur de revenir au niveau phénoménal des Patriarches, tâchons d'en être fier et de faire honneur à cela! ]

Le troisième des 10 Commandements stipule que : "lo tissa ét chem Hachem Eloké'ha lachav" (tu ne porteras/élèveras pas le nom d'Hachem, ton D., en vain - Yitro 20,6).
Le nom d'Hachem est ancré dans l'âme de chaque juif, et il est de notre devoir de l'éveiller (pour le bien) plutôt que de gaspiller notre potentiel de grandeur spirituelle (l'élevant en vain).
[Sfat Emet - Shavouot 5636 ]

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-> Hachem a dit à Avraham de quitter sa patrie et de se rendre dans le pays qu'Il lui montrerait (Lé'h Lé'ha 12,1).
En réalité, ce message ne s'adressait pas seulement à Avraham ; Hachem appelle continuellement chaque juif, à chaque génération : "Laissez derrière vous vos errements et revenez à Moi."
Hélas, nous nous laissons distraire par les tentations du monde et n'écoutons pas cette voix intérieure, même si nous savons qu'elle est là.
Avraham (et les tsadikim de tous les temps) était suffisamment sensible pour entendre clairement le message d'Hachem et y prêter attention. Chaque juif a le potentiel de cultiver la même sensibilité en lui-même, si seulement il en fait l'effort.
[Sfat Emet - Lé'h Lé'ha 5632 ]

Notre génération est appelée le "ékev" (le talon) de l'histoire, en ce sens qu'à notre époque, le monde est descendu à un niveau de moralité sans précédent.
En même temps, ce terme est porteur d'espoir, car tout comme le talon soutient le reste du corps, la génération d'aujourd'hui peut jeter les bases de la grandeur future.
C'est pourquoi notre époque est appelée "Ikvéta déMéchi'ha" (le talon du machia'h), car notre avodat Hachem, aussi difficile et décourageant qu'elle puisse être, est le soutien qui amènera le machia'h, qu'il vienne bientôt.
[Sfat Emet - Souccot 5636 ]

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[dans l'obscurité de la génération actuelle, avec la diminution de la grandeur des âmes venant au monde et la baisse de la sainteté environnante, même une petite action pour D. a un impact énorme. Ainsi, à l'image des talons, c'est notre génération qui a le pouvoir de faire marcher/venir le machia'h.]

Selon certains avis (voir guémara Shabbath 55a), les mérites des Patriarches (Avot) ont été totalement épuisés.
Ceux des Matriarches (Imahot), en revanche, perdurent. Ainsi, la nation juive sera finalement libérée grâce aux bonnes actions des héroïnes de l'histoire juive.
[Sfat Emet - Pessa'h 5642 ]

Profitons des étincelles des 1ere Tables de la Loi

Le concept de téchouva (littéralement "retour") se réfère non seulement à l'expiation des fautes, mais aussi au processus de retour aux racines de l'âme. Même une personne qui n'a pas fauté peut être un baal téchouva en s'efforçant de revenir à ses racines spirituelles.
[Sfat Emet - Nitsavim 5650 ]

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-> Le Zohar note qu'un baal téchouva peut accomplir en une minute ce que quelqu'un d'autre met souvent des années à maîtriser. La grandeur d'un baal téchouva vient du fait qu'il réoriente la passion qu'il utilisait auparavant pour fauter et l'applique maintenant à l'accomplissement des mitsvot.
[Sfat Emet - Souccot 5636 ; Vayakel 5635 ]

-> Un tsadik complet, quelqu'un qui n'a jamais fauté, a une crainte si forte d'Hachem gravée dans son cœur qu'il peut fonctionner dans le monde matériel sans fauter.
En revanche, le baal téchouva, qui a déjà fauté, doit se "tenir" devant Hachem en permanence, conscient à chaque instant de qui le regarde, ce qui n'est pas nécessaire pour le tsadik complet.
C'est ce qui explique la phrase de nos Sages (guémara Béra'hot 34b) : "Dans un endroit où se tiennent les baalé téchouva, même les tsadikim complets ne peuvent pas se tenir". Afin de maintenir cette perception constante d'Hachem, un baal téchouva doit recevoir une aide spéciale du Ciel, une aide dont le tsadik complet n'a pas besoin.
[Sfat Emet - Nitsavim 5633 ]

L'essence de la mitsva de l'étude de la Torah est d'être joyeux, heureux et de prendre plaisir à étudier.
Les mots de la Torah sont alors absorbés dans le sang. Parce que l'individu a tiré du plaisir des mots de la Torah, il est connecté à la Torah.
[ rabbi Avraham Bornsztein - Eglé Tal - Introduction ]

La terre d’Israël

+ La terre d'Israël :

-> La terre d'Israël est la Chékhina elle-même.
[rabbi Ména'hem Mendel de Vitebsk - Pri haAretz ]

-> Israël parmi les nations, la Torah parmi les croyances et la terre d'Israël parmi les terres, tels sont les trois épicentres où se cachent les trésors qui nourrissent et sanctifient le monde entier.
[rabbi Avraham Ists'hak haCohen Kook - Orot 151 ]

-> Où que j'aille, je me dirige toujours vers la terre d'Israël.
[rabbi Na'hman de Breslev]

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-> La terre d'Israël est le centre du monde et la part d'Hachem.
C'est à Lui qu'elle est attribuée et non aux anges. [toutes les autres terres ont un ange tutélaire en intermédiaire, seule Israël est directement gérée par Hachem. ]
Il a léguée la terre (d'Israël) à Sa nation, qui unifie son nom.... Parce qu'ils lui sont réservés, Il leur a donné la terre qui est la part de D. ...
En dehors du pays, bien que tout appartienne à Hachem, il n'y a pas de pureté parfaite, à cause des serviteurs [les anges] qui y règnent.
[...]
"Le Temple céleste (en-Haut) est directement en face du Temple inférieur (ici-bas)" (Tan'houma Vayakel 7).

[La proximité d'Hachem sur la Terre d'Israël exige des normes de conduite plus élevées. ]
Nous constatons que la proximité d'Israël avec Hachem, est à l'origine de leur éloignement [lorsqu'ils fautent]. [Cela s'applique] d'autant plus à ceux qui méritent de s'asseoir devant Hachem, sur Sa terre, car ils sont comme ceux qui sont en présence du roi.
S'ils sont attentifs à Son honneur, ils seront joyeux, mais s'ils le défient, malheur à eux plus qu'à toutes les autres créatures, car ils font la guerre et mettent en colère le roi dans son propre palais ....
C'est ce qu'enseigne le Sifra (Kédochim 11,14) : "la terre d'Israël n'est pas une terre comme les autres, elle ne soutient pas ceux qui fautent".
[Ramban - A'haré Mot 18,25]

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-> A la différence d'une vigne qui pourrait produire des raisins dans un autre endroit, le peuple élu (juif) ne peut (pleinement) se connecter à la divinité que sur cette terre (d'Israël).
Avraham ... a été déplacé de sa terre vers ce lieu, le seul où il pouvait atteindre la perfection complète.
[rav Yéhouda haLévi - le Kouzari - 2,12-14]

[ ainsi, bien que le peuple juif soit le peuple élu et qu'il ait un lien particulier avec Hachem, ce lien n'est pleinement réalisé que sur la terre d'Israël.
De même qu'une plante a besoin d'un certain type de sol pour s'épanouir, de même il est impossible pour un juif d'épanouir toute sa judaïcité s'il n'est pas en terre d'Israël. ]

-> L'intention du Créateur, béni soit-Il, était de donner la terre sainte au peuple juif parce que c'est une terre dont l'air rend sage, car elle correspond à cette terre supérieure que l'on appelle le royaume des cieux.
Par conséquent, on peut facilement s'y rendre pour véritablement servir Hachem.
[Maor vaChémech - Kédochim]

[la terre d'Israël, lieu de sainteté et d'illumination divine, a été donnée au peuple juif pour qu'il puisse pleinement servir Hachem. ]

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+ Aspirer à vivre en Israël :

-> Au sujet de celui qui désire (sincèrement) s'installer en terre d'Israël, mais qui est contraint de rester à l'étranger, Hachem le considère comme s'il l'avait fait.
[...]
La totalité du désir d'une personne qui immigre sur la Terre d'Israël doit être pour la sainteté du lieu, pour l'amour du commandement d'Hachem ....
Même s'il ne peut pas y immigrer et qu'il est contraint pour une raison quelconque, il doit désirer et aspirer à la terre d'Israël ....
Hachem attache une bonne pensée à un acte [et le considère comme s'il s'était installé sur la terre d'Israël].
[rabbi 'Haïm Palagi - To'hékhat 'Haïm - 'Hayé Sarah ]

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-> Hachem Lui-même supervise directement la terre d'Israël.
Mais à l'extérieur, la Providence de D. passe par les anges gardiens des nations.
Dans le pays [d'Israël], les prières et les mitsvot montent directement vers Hachem ; dans la diaspora, ce sont les anges qui amènent à D. les prières et les mitsvot.
Les autres terres sont donc bien adaptées aux nations du monde, qui n'ont pas de relation directe avec Hachem.
La terre d'Israël est idéale pour le peuple élu. Pour nous, Il est appelé "D. d'Israël" ; nous sommes censés le servir directement.
Nos Sages (guémara Kétoubot 110b) ont ainsi enseigné : "Quiconque vit en terre d'Israël est comme quelqu'un qui a un D. ; quiconque vit en dehors est comme quelqu'un qui n'en a pas".
Bien sûr, les juifs de la diaspora servent D., mais leur service divin ne s'adresse pas directement à Lui ; les anges interviennent [comme intermédiaires].
[Ben Ich 'Haï - Ben Yéhoyada]

-> Quiconque réside en dehors du pays, c'est comme s'il adorait des idoles (guémara Kétoubot 110b).
La mitsva de s'installer sur la terre d'Israël étant si importante, celui qui y vit démontre sa foi en Hachem, et (en comparaison) celui qui réside en dehors de la terre d'Israël, c'est comme s'il adorait des idoles.
L'affirmation du Sifrei (Réé 80) est correcte : "La mitsva d'habiter la terre d'Israël est équivalente à toutes les mitvot de la Torah". Par cette mitsva, on témoigne (concrètement) de la divinité d'Hachem, et ne pas l'accomplir est considéré comme une adoration d'idoles, ce qui équivaut à un rejet de toute la Torah.
[rabbi 'Haïm Palagi - To'hékhat 'Haïm - 'Hayé Sarah ]

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-> La sainteté de la terre d'Israël n'est due qu'au fait que Hachem veille sur elle ; Il prend constamment garde à la terre d'Israël, comme il est écrit : "Les yeux du Seigneur ton Dieu sont toujours sur elle, depuis le commencement de l'année jusqu'à la fin de l'année" (Ekev 11,12).
De ce fait, la terre d'Israël est sanctifiée et son air rend sage (guémara Baba Batra 158b) ....
Mais qu'est-ce qui pousse Hachem à faire en sorte que ce soit comme si Ses yeux la regardaient?
C'est en raison des âmes du peuple juif [qui y vivent], en qui D. se glorifie, se glorifie, comme dans le verset : "Israël, en qui je me glorifie" (Yéchayahou 49,3) ....
C'est pourquoi on l'appelle la terre d'Israël ; elle reçoit sa sainteté d' "Israël, en qui je me glorifie".
[rabbi Na'hman de Breslev - Likouté Moharan Tinyana 40]

=> La terre d'Israël reçoit sa sainteté du peuple juif, à travers lequel Hachem est glorifié. Puisque Hachem veille constamment sur le peuple juif, Ses yeux sont toujours sur la terre.

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-> Puisque la Terre d'Israël est liée au peuple juif de manière spécifique, avant qu'il n'y entre, elle dévorerait ses habitants, rejetant les nations qui s'y sont installées. La terre ne révèle ses qualités cachées que lorsque le peuple juif s'y installe.
La supériorité de la terre d'Israël n'est pas évidente extérieurement, mais toutes les bénédictions découlent de cette terre.

La terre d'Israël n'est destinée qu'au peuple juif, et la lumière bienveillante qui s'y cache n'est révélée qu'à eux ..... C'est pourquoi, avant l'arrivée du peuple juif, son bien caché n'était pas perceptible, et les explorateurs (envoyés dans le désert) ont dit que la terre "dévore ses habitants" (Chéla'h Lé'ha 13,32).
De ce seul fait, ils auraient dû comprendre que la terre d'Israël n'était destinée qu'au peuple juif, et c'est pourquoi elle "a vomi la nation qui était devant vous" (A'haré Mot 18,28) ....
C'est pourquoi Kalev et Yéhochoua ont dit : "Le terre est extrêmement bonne. Si Hachem nous est favorable, Il nous amènera dans ce pays et nous la donnera" (Chéla'h Lé'ha 14,7-8), ce qui signifie qu'à ce moment-là, la bonté/bien caché (de la terre) sera révélé ....

La supériorité de la terre d'Israël n'est pas évidente extérieurement, mais la racine de toutes les bénédictions dépend de la terre d'Israël.
[ Sfat Emet - Chéla'h 5661 ]

Lorsque l'on fait une bénédiction ... le corps d'un ange, sans vie, est créé.
Mais lorsqu'on répond "Amen", ce qui constitue l'intention et la force vitale de la bénédiction, l'âme de l'ange, qui est son essence, est créée ....
Si l'on a une pleine intention (kavana) lorsqu'on fait une bénédiction, cela est considéré comme une réponse "Amen", et l'âme de l'ange est créée par ce biais également.
[rabbi Zousha d'Anipoli - Botsina Kadicha 31 ]