Aux délices de la Torah

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"Les Anciens, qui accordaient une valeur primordiale à l'étude de la Torah et une importance secondaire à leurs activités professionnelles, réussissaient dans les 2 domaines.

Mais les dernières générations, qui accordent une importance primordiale à leurs activités professionnelles et une importance secondaire à l'étude, ne connaissent pas la réussite."

[guémara Béra'hot 35b]

Nos Sages disent aussi : "Si tu as négligé la Torah, tu auras de nombreuses raisons de la négliger." (Pirké Avot 4,10)

"Darwin estime que l'homme descend du singe.
Mais en réalité, Darwin ne pouvait faire autrement que de penser ainsi, dans la mesure où il ne connut pas Rabbi Israël Salanter.

Mais moi-même, qui ai vu et connu Rabbi Israël Salanter, et qui ai vu ce qu'était un "Homme", je sais par conséquent que l'homme ne peut pas descendre du singe."

[Le Saba de Kelm]

=> Il est bon de voir nos Sages d'Israël afin de garder en tête le véritable idéal, la bonne définition d'un Homme.
Ils sont comme des phares nous guidant dans la bonne direction, contre vents et marées environnants.
[Au vu de leur grandeur, la différence entre l'homme et l'animal est évidente, et nous nous devons alors d'agir en conséquent ...]

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C'est dans ce sens qu'il est écrit dans la guémara (Béra'hot) :
"L'homme doit à tout moment s'efforcer de courir à la rencontre des rois, car s'il en a le mérite, il remarquera ce qui fait la différence entre les rois d'Israël et les rois des nations."

Le rav Wolbe de commenter :
"Cela ne se rapporte pas seulement "aux rois d'Israël et aux rois des nations", mais cela fait aussi référence aux Sages, compte tenu de l'adage déclarant : "Qui sont les rois? Les Sages d'Israël."

Ainsi, si un homme en a le mérite, il parviendra à déceler ce qui différencie les Sages d'Israël des sages des nations."

"Voici, des jours vont venir, dit D., où j'enverrai de la famine dans le pays.
Ce ne sera ni une faim de pain, ni une soif d'eau, mais celle d'entendre la parole de D."

[Amos 8,11]

Le secret du succès du peuple juif …

+ Le secret du succès du peuple juif ... (par le rav Wolbe) :

"L'âme juive a pour particularité sa soif éternelle.
Les prophètes qualifient les autres nations de "peuples paisibles" (Zakharia 1,15).

Mais le juif ne sait pas ce qu'est la quiétude et il ne peut en aucun cas se suffire d'un mode de vie statique.
Voilà pourquoi, on trouve des juifs aux 1ers rangs de tous les mouvements révolutionnaires.

Rachi explique au sujet d'un enseignement de la guémara (Sanhédrin 76b) : "L'assoiffée : c'est l'assemblée d'Israël, assoiffée de la crainte de son Créateur et de Ses commandements."

Cette soif constitue la clef d'accès à tout ce qu'a atteint notre peuple."

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+ Le mal de notre époque (par le rav Wolbe) :

"La recherche mesquine de prestige et la quête sordide d'autres avantages l'emportent sur ce qui est vraiment.

Le guémara traduit très exactement cette situation (Baba Batra 78b) :
"Elevons-nous (véniram)!
L'impie dit : "Le ram (celui qui est élevé) n'existe pas!"

Tel est le mal de notre époque : l'absence dans les perspectives de l'homme, de tout objectif noble et élevé.
Cette lacune suffit à elle seule à ouvrir la porte à la dépravation et à la corruption."

"Une personne humble parle avec douceur, évite les querelles et c’est un plaisir d’être en sa compagnie"

[Ram’hal - Messilat Yécharim]

"Et tout le peuple répondit à l'unisson : "Tout ce que D. ordonnera, nous le ferons" " (Michpatim 24,7)

La Torah comporte 613 mitsvot.
Certaines ne concernent que les Cohanim, d'autres dépendent de circonstances particulières (ex: le rachat du 1er né) et d'autres ne s'effectuent qu'en Israël et ne concernent donc pas les personnes qui vivent ailleurs.

=> Comment une personne peut-elle donc accomplir tous les commandements de D., puisque certaines mitsvot ne peuvent être observées par tout le monde?

Rabbi Méïr Sim'ha répondit :
"Lorsque l'on accomplit la mitsva de mettre les téfiline à son bras, le bras n'est pas seul à recevoir le mérite de la mitsva, mais l'ensemble de la personne qui forme un tout indissociable.

Lorsque les juifs sont reliés les uns aux autres pour ne former qu'une seule unité, chaque mitsva accomplie par l'un d'entre eux est créditée au bénéfice du peuple en son entier.

Le simple juif (le non Cohen) reçoit le mérite d'une mitsva accomplie par un Cohen, la personne dont le 1er né n'est pas de sexe masculin partage la mitsva de rachat du 1er né avec celui qui l'a accomplie, et celui qui vit en dehors d'Israël partage les mitsvot de ceux qui y vivent.

Personne ne peut former un tout à lui seul.
Nous dépendons tous les uns des autres."

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-> "Tous [les juifs] sont responsables les uns des autres."
(guémara Sanhédrin 27b -> chékoulam arévim zé bazé)

Le service Divin sans faille auquel une personne doit toujours aspirer est de se réjouir du service de son Créateur, qu'il a mérité d'être comptée parmi Ses serviteurs qui accomplissent Sa volonté.
Bien que D. ait de nombreuses catégories d'anges, tels que les séraphins, les 'hayot, les ofanim et les autres êtres angéliques qui Le servent dans les hauteurs, Il a néanmoins choisi l'homme, qui a été formé à partir de morceaux de terre, pour accomplir Sa volonté. Il ne peut y avoir de plus grand plaisir que celui-là.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Chir haChirim 1,1-2]

La Chékhina repose sur une personne lorsqu'elle agit en tant que leader et qu'elle tend la main à tous pour les attirer au service de D., chacun selon son niveau actuel. Ensuite, en raison du mérite de son travail communautaire et de ses efforts pour inciter les autres à se repentir, Hachem fait reposer sa Chékhina sur elle.

En revanche, si un juste (tsadik) n'est pas aussi impliqué dans le rapprochement des juifs au service de D., mais cherche seulement à se nourrir spirituellement, la présence Divine ne demeure pas avec lui dans une telle mesure, puisqu'il n'a pas le mérite du travail communautaire.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Chémini 9,3-4]

Juifs & les 600 000 lettres dans la Torah

-> L'acronyme de "Israël" est "yech chichim ribo otiyot la Torah" (il y a 600 000 lettres dans la Torah).
L'âme de chaque juif est liée à une lettre de la Torah (Zohar 'hadach Chir haChirim 74).

=> Le problème est que nous n'avons que 304 805 lettres dans notre Séfer Torah. Alors pourquoi nous dit-on qu'il y a 600 000 lettres?

Il y a plusieurs réponses :
1°/ Le nombre inclut l'orthographe complète de chaque lettre (Aleph - אלף,...). [Zohar 'hadach Chir haChirim 91a ; 'Hessed léAvraham - mayan chéni - Nahar 11 ]
2°/ Le nombre inclut le Targoum. [Pné Yéhochoua - Kidouchin 30a]
3°/ Le nombre inclut le texte écrit et vocalisé. [Pné Yéhochoua - Kidouchin 30a]
4°/ Le nombre inclut les petites lettres (par exemple Vav et Youd) qu'un Sofer utilise pour écrire les lettres. [Pri haTsadik - Chémot]
5°/ Le nombre inclut les lettres qui apparaîtraient à partir des voyelles. [Likouté Torah - Baal haTanya - Béhar 43b]
6°/ Le nombre inclut les lettres cachées qui ont été cachées avec la Ohr Haganouz. [Midbar Kedmot 10]
7°/ Le nombre représente le nombre de "Youdin" dans chaque lettre. [Emet léYaakov - sof hamikra]
8°/ Le nombre comprend les lettres de la Torah Shel Baal Peh (Torah Orale). [Ayélet Hacha'har - Pin'has 26]
9°/ Le nombre comprend les espaces sur le parchemin. [Nitsoutsé haTorah - Haazinou]
10°/ Le nombre comprend les lettres cachées sur le parchemin. [Nitsoutsé haTorah - Haazinou]

11°/ Le nombre fait référence au Sefer Torah dans le Ciel. [Midrach Talpiot - otiyot]
12°/ Le nombre se réfère à l'époque avant que les Luchos ne soient brisés. [Maamar haNéfech 3,6 - âr le rav Ména'hem Azaria miPano]
13°/ Le nombre inclut le Séfer de "Vayéhi Binsoah Haaron ..." et a été caché. [midrach michlé 26]

"Même les fœtus dans le ventre de leur mère ont entonné le cantique  [pendant la traversée] de la mer Rouge."

[guémara Béra'hot 50a]

Rabbi Shraga Feivel Mendelowitz commente qu'à la mer Rouge, les juifs ont atteint le niveau le plus élevé possible, au point où leur chant de louange en remerciement à Hachem ne passait pas uniquement pas leurs lèvres.
En effet, ce chant a atteint la plus grande intériorité de leur âme, et c'est pour cela que leurs sentiments profonds et forts en sont même venus à pénétrer leur ventre (l'utérus) et à en inspirer l'enfant qui va naître.