Aux délices de la Torah

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+ "Une transgression éteint le mérite acquis par l'accomplissement d'une mitsva" (guémara Sota 21a).
Mais après le repentir (téchouva), les fautes sont pardonnées et la lumière qui méane de la mitsva brille de nouveau.
[Rabbénou Yona - Chaaré Téchouva 6,2]

Il est écrit : "Pour saisir les bords de la terre et en rejeter les méchants en une secousse" (Iyov 38,13).
On peut en déduire que dans les temps futurs Hachem purifiera Sa terre (Erets-Israël) de toutes les impuretés des nations étrangères et des païens, comme on secoue un habit pour ôter la saleté qui s'est déposée dessus.
Tous les réchaïm qui y sont enterrés seront rejetés à l'extérieur, pour qu'elle soit préservée des forces pernicieuses.
[Zohar - A'haré Mot 72b]

Selon le Ramban, le bouc émissaire (séïr la'azazel) est un sacrifice offert, sur l'ordre de D., à l'Accusateur et aux forces du mal. Ce commentaire rejoint l'idée souvent exposée dans le Zohar, selon laquelle il faut parfois "composer" avec eux quand il est impossible de les combattre de front.

Mais Rav Soloveitchik (dans 'Al Hatechouva) donne au commentaire de Ramban une signification plus rationnelle. D'après lui, le juif pratiquant endure deux sortes de souffrances.
Les unes proviennent du «sacrifice (consenti) pour l'Eternel», à cause de son entêtement à servir D. malgré les difficultés économiques ou sociales. Les autres sont symbolisées par le bouc émissaire jeté du haut d'un précipice ; ce sont les fautes ou le manque d'enthousiasme dans la pratique des mitsvot, qui le mènent sur la voie de la perdition. Quand la personne se repent, Hachem assimile aussi ces dernières souffrances à "un sacrifice pour l'Eternel" qui lui apporte expiation.

A l'époque du Temple, quand un homme apportait un sacrifice expiatoire, le Cohen l'aidait à obtenir le pardon et priait pour lui. A ce moment-là, la Miséricorde s'éveillait, adoucissait les rigueurs de la Justice, le repentir déversait un flux de bénédictions et l'intéressé était purifié de sa faute.
[Zohar - A'haré Mot 69b]

Shema Israël

La récitation du Shéma Israël, qui est une proclamation de foi dans le D. unique, est le fondement de toutes les mitsvot.
Les trois paragraphes du Shéma comprennent 248 mots ; par leur lecture, on répare les atteintes portées aux 248 parties de l'âme.

De plus, nos maîtres, de mémoire bénie, affirment : "Réciter le Shéma deux fois par jour, c'est comme accomplir la Torah tout entière" (guémara Ména'hot 99b), car il est dit : "Tu la méditeras jour et nuit" (Yéhochoua 1,8).
[rav 'Haïm Vital - Chaaré Kédoucha 2,6]

Celui qui s'unit à une femme pendant sa période d'impureté menstruelle est passible de la peine de Karète ("retranchement", mort anticipée).
De plus, selon le Zohar, c'est l'une des transgressions qui chasse la Présence divine (Chékhina) du monde et empêche la prière d'être entendue, car il n'y a pas de plus grande impureté.
[rav 'Haïm Vital - Chaaré Kédoucha 2,6 ]

La profanation du nom de D. est la plus grave transgression qu'un homme puisse commettre.
Comme le disent nos Sages (Yoma 86b) à propos des quatre expiatoires : "La profanation du nom de D. n'est expiée ni par le repentir, ni par "Yom Kippour", ni par les souffrances mais uniquement par la mort, car il est écrit : "Je jure que ce péché ne vous sera point pardonné jusqu'à votre mort" (Yéchayahou 22,14).
[rav 'Haïm Vital - Chaaré Kédoucha 2,6 ]

Dans la guémara (Shabbath 33a), Raba bar Chéla déclare au nom de Rav 'Hisda : Celui qui dit des mots grossiers tombera au fond de la guéhinam ...
Rav Na'hman bar Its'hak ajoute : Celui qui écoute en silence ces grossièretés sera, lui aussi, précipité dans la guéhinam, ... même s'il n'a pas tenu des propos inconvenants.
[commentaire des Métsoudot - sur Michlé 22,14 ]

De bonnes habitudes à prendre jeune

+ De bonnes habitudes à prendre jeune :

-> Un homme ne peut changer sa nature profonde. Cependant, même s'il est né sous un mauvais signe astral, il a le choix d'être juste (tsadik), racha ou moyen, comme l'enseignent les Sages (Shabbath 156a) : "Celui qui est né sous le signe de Mars peut devenir soit un meurtrier (racha), soit un Mohel (un homme pieux pratiquant les circoncisions) soit un boucher (moyen)".

C'est le sens du verset : "Donne au jeune homme de bonnes habitudes suivant son chemin personnel" (Michlé 22,6), c'est-à-dire habitue-le à accomplir des commandements en tenant compte de son signe astral et de sa nature ; de la sorte, "même avancé en âge il ne s'en écartera pas".
En revanche, si tu contraries sa nature, il t'écoutera peut-être dans son jeune âge pour ne pas être puni, mais par la suite, quand il sera déchargé de ton joug et ne sera plus sous ton autorité, il s'éloignera des mitsvot, car il lui sera impossible de briser sa nature profonde.
[Gaon de Vilna - Michlé 22,6]

Le sacrifice d’un Cohen célibataire n’est pas agréé

+ Le sacrifice d'un Cohen célibataire n'est pas agréé :

-> "Quand un homme apportera un sacrifice" (Vayikra 1,2) vient exclure un Cohen qui n'est pas marié ; son sacrifice n'est pas agréé et il est privé des bénédictions.
Il n'est pas un homme à part entière et la Présence divine ne réside pas sur lui car il est comme un infirme, disqualifié pour le Service, puisqu'il est "amputé" de sa moitié.

Ainsi, Nadav et Avihou, les deux premiers fils d'Aharon, périrent de mort violente pour avoir apporté «un feu étranger" (Chémini 10,1-2) alors qu'ils n'étaient pas mariés.
Selon Rabbi Aba, c'était d'autant plus grave qu'ils avaient brûlé de l'encens, qui est le sacrifice de la plus haute valeur.
[Zohar - Vayikra 5b]