Aux délices de la Torah

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Face au yétser ara …

+ Face au yétser ara ...

"Ai-je intérêt, pour satisfaire un plaisir éphémère, à rejeter les ordonnances du D. vivant qui m'a créé, auquel j'appartiens, et vers Lequel je retournerai me réfugier à jamais à la fin des temps?"

+ "Si le mauvais penchant comble effectivement tous mes désirs durant un certain temps, pourra-t-il m'être d'aucune aide lorsque se terminera cette courte période sur terre et que je monterai au cieux?
[...]
Je ne veux donc me soumettre à aucun autre maître que D., et il vaut mieux que je peine pendant quelques temps afin de demeurer éternellement sous Sa protection."

[le 'Hafets 'Haïm dans son livre : "Nid'hé Israël]

"Une personne qui n'utilise pas son intelligence pour éviter ce qui est nuisible à son âme est inférieure à l'animal ou à la bête, car ceux-ci se protègent instinctivement et fuient tout ce qu'ils perçoivent comme dangereux."

[le Ram'hal - Messilat Yécharim - chap n°1]

Pour qu'une personne soit heureuse, ses besoins spirituels doivent être reconnus et correctement traités.
Rechercher à combler son manque spirituel avec des plaisirs physiques, ne peut générer que de la frustration.

"N’écarte pas avec légèreté la bénédiction d’un homme ordinaire."

[guémara Béra’hot 7a]

Lorsque l’on souhaite sincèrement du bien à quelqu’un (ex : mazal tov!, à vos souhaits!, bonne journée!, …), on demande en fait à D. de lui exaucer ce souhait et ce type de formulation est une prière.

[ Le Baal Chem Tov disait qu’aimer son prochain était la voie royale pour aimer D. ]

+ Le secret de la réussite du Ari Zal ...

Le Ari Zal a rapporté à son confident que le niveau en Torah qu’il a pu atteindre et l’inspiration divine qu’il a reçu, lui ont été donné en récompense de la grande joie qu’il éprouvait en réalisant une mitsva.

[Rabbi El’azar Ezkari – Sefer ‘Harédim - Préface]

Le Shabbath rend la vue …

+ Le Shabbath rend la vue ...

"Nos Sages ont écrit : "une personne perd un 5e de sa vision lorsqu’elle monte de grands escaliers et court pendant la semaine.
Il retrouve sa vision en regardant le verre du Kiddouch de vendredi soir"
(guémara Shabbat 113b ; Michna Beroura 301,1).

Qu'est-ce que cela signifie ?

Evidemment, ce n’est pas à prendre au sens littéral.
C’est une image dont le message est le suivant : lorsqu’une personne est très impliquée émotionnellement dans ses affaires quotidiennes et court frénétiquement pour signer des contrats, sa vision de la vie est erronée.

Le Shabbat, nous avons l’opportunité de modifier notre conception de la vie.
Le monde extérieur, le travail, s’arrête et nous pouvons nous consacrer aux choses qui nous sont importantes.

Ceci est le sens de : "Il retrouve sa vision en regardant le verre de Kiddouch de vendredi soir." "

[issu d'un dvar Torah du Rav Its’hak Berkovits]

"Toute mitsva pour laquelle le peuple juif est prêt à sacrifier sa vie à une époque de décrets antisémites, telle que [ne pas s’adonner à] l’idolâtrie et [accomplir] la Mila, est encore maintenue par les juifs."

[guémara Shabbath 130a]

Avoir un regard juif sur notre vie …

+ Avoir un regard juif sur notre vie …

1°/ Le Steïpler (Karina Deïgretta) nous explique :
"Tout ce qui se passe est pour le mieux, sans pour autant que nous connaissions les conséquences.
Quand tout s’éclaire, nous découvrons que c’était pour le bien.
Parfois, nous en avons conscience immédiatement, d’autres fois les raisons ne nous sont dévoilées qu’après quelques années ou même à la fin des temps. "

==> Si nous passons notre vie avec l’intime conviction que chaque acte est régi par D., nous ne souffrirons plus jamais et vivrons en toute sérénité.

2°/ Le Rabbi Moché de Kouvrin (Nétivot Chalom) nous enseigne :
"A la fin de mon existence, j’ai découvert que les jours que j’avais considérés comme mauvais, furent ceux qui m’ont le plus apporté et que ceux qui me semblaient meilleurs furent moins bénéfiques. "

Nos maîtres du Moussar se sont exprimés ainsi : "Quand tout marche, l’individu ne progresse pas et quand rien ne va, c’est lui qui avance. "

[un proverbe populaire reflète cette idée : "La vie est comparable à un vélo, si tu peines, c’est que tu es sur une montée …"]

"Tout ce que j’ai en moi, c’est grâce aux larmes que ma mère a versé"

[Rav Wolbe – Zri’a Oubinyan Ba’hinou’h]

On demanda au Rav de Brisk comment avait-il si bien réussi dans l’éducation de ses enfants.
Il répondit : "Je n’ai pas de secret. J’ai inondé mon Siddour de larmes pour eux. "

[Conscient que tout dépend de D., on Lui ouvre sans limite notre cœur au point d’en arriver à pleurer …]

+ Suppléments :

-> Le Rav Wolbe a écrit que la prière pour la réussite de nos enfants et de leur éducation est tellement importante qu'il est à croire qu'elle est le principe le plus important de toute l'éducation.

Il raconta un jour que lorsqu'il était enfant, il remarquait que sa mère pouvait prier pour lui jusqu'à 10 fois par jour!

-> Le Rav Chakh a affirmé aussi que c'est grâce aux prières de sa mère qu'il mérita tout ce qu'il possédait.

Le rav rapporte une lettre que sa mère écrivit à sa fille dans laquelle elle exprimait son étonnement : "Je ne bois pourtant pas autant d'eau que ça, pour verser autant de larmes!"

-> Le Rabbi 'Haïm Kanievsky a dit à un père: "Sache qu'en ce qui concerne l'éducation des enfants, le seul et unique recours est la prière."

Le père interrogea étonné le Rabbi : "Pourtant, nos Sages n'affirment-ils pas que la prière résout seulement la moitié de nos problèmes? Qu'en est-il de la 2e moitié?"

Le Rabbi 'Haïm Kanievsky de répondre : "la moitié, c'est déjà beaucoup de nos jours! ..."

"D. m’a dit : "Tu es mon enfant. Juste aujourd’hui, Je t’ai mis au monde. " " (Téhilim 2,7)

Le Maguid de Mézérich dit à Rabbi Zoussia que nous devons nous considérer comme des bébés sur 3 plans :

1°/ Un bébé est toujours heureux. On voit rarement un enfant en bas âge déprimé.

2°/ Un bébé ne reste jamais sans rien faire. Il est toujours en mouvement, toujours en quête de nouveautés.
Le monde recèle tant de nouvelles choses à apprendre et à découvrir.
En vieillissant, nous avons tendance à perdre l’enthousiasme de notre enfance.

3°/ Un bébé pleure chaque fois qu’il désire quelque chose, qu’elle soit insignifiante ou importante.
Nous devons apprendre à prier D. avec des larmes sincères pour demander tout ce qui nous manque.

"Qui est sage? Celui qui apprend de chacun.
Qui est fort? Celui qui domine ses pulsions.
Qui est riche? Celui qui est satisfait avec ce qu'il a.
Qui est honorable? Celui qui honore les autres."
[Pirké Avot 4,1]

Les valeurs de la Torah sont très différentes de celles du monde profane.
La plupart des gens pensent que :
- le sage est celui qui peut enseigner,
- le fort, celui qui domine les autres,
- le riche, celui qui possède de nombreux biens,
- et la personne honorable, celle qui reçoit des ovations.

La Torah affirme juste l'opposé :
- la véritable sagesse, c'est la capacité à apprendre,
- la force, c'est la maîtrise de soi-même,
- la richesse consiste à se réjouir de ce que l'on possède,
- et l'honneur passe par la reconnaissance des autres.

Le fait de vivre selon les valeurs de la Torah peut apporter le bonheur.
Les valeurs profanes nous incitent à tenter de combler des puits sans fond et nous causent bien plus d'épuisement et de frustration que de bonheur.

Source (b"h) : issu d'un dvar Torah du rav Avraham Twerski