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La relation entre Moché et son frère Aharon …

-> La relation entre Moché et son frère Aharon ...

"Le courroux de D. s'enflamma contre Moché et Il dit : "Eh bien! c'est Aharon ton frère, le Lévite, que je désigne! Oui, c'est lui qui parlera! Déjà même il s'avance à ta rencontre et à ta vue il se réjouira dans son cœur." " (Chémot 4,14)

Ce verset relate la colère de D., s'enflammant envers Moché, après que celui-ci ait passé 7 jours à dialoguer avec D. pour justifier qu'il n'était pas la bonne personne pour conduire les juifs en dehors d'Egypte (comme le dit Rachi 4,10 & l'idée : comment la délivrance de tout un peuple souffrant atrocement peut-elle se faire au détriment d'un risque de vexer une personne? Comment Moché pouvait-il prendre le risque de se placer au-dessus de son frère aîné : Aharon, prophète lui aussi?).

Dans la guémara (Zéva'him 102a), Rabbi Yéhochoua ben Karcha enseigne que chaque fois que la Torah relate que D. se met en colère, il y a toujours une punition, avec une seule exception : notre verset, où Moché n'en a jamais reçu.

Cependant, Rabbi Chimon Ben Yochaï de dire : "ici aussi, Moché va recevoir une punition, comme il est écrit : "Eh bien! c'est Aharon ton frère, le Lévite, que je désigne!"
Comment la Torah peut appeler Aharon un Lévi, alors qu'il était un Cohen?
Par ces mots, D. dit à Moché : "J'avais l'intention au début de te faire Cohen, mais maintenant, tu seras Lévi, et il sera Cohen." ".

On peut noter que même Rabbi Yéhochoua ben Karcha est d'accord sur le fait que cette punition a bien eu lieu, car dans Divré Hayamim (I, 23,13-14) les rôles de chacun sont exposés explicitement.
De plus, le Midrach Rabba (Vayikra 11,6) dit même que puisque Moché n'a pas été puni les 7 jours durant lesquels il a argumenté avec D., mesure pour mesure, il a été Cohen Gadol pendant 7 jours.

Ainsi, pourquoi Rabbi Yéhochoua a-t-il déclaré que Moché n'a souffert d'aucune punition?

Rabbi Chaïm Chmoulevitz de dire que la réponse se trouve dans le midrach suivant :
"Lorsque Moché a vu l'huile s'écouler sur la barbe d'Aharon, il était aussi joyeux que si elle était en train de s'écouler sur sa propre barbe." [Midrach Rabba Vayikra 3,6]

On apprend d'ici que la joie de Moché lors de l'intronisation de son frère en tant que Cohen Gadol était si importante pour lui, que c'était comme s'il accédait lui-aussi à cette position.
Cela signifie que si Moché serait devenu Cohen Gadol, il n'aurait été nullement plus joyeux (même d'une miette!), à tel point il était content pour la réussite de son frère.

On comprend alors parfaitement l'avis de Rabbi Yéhochoua ben Karcha.
= Bien que Moché a perdu le droit de devenir Cohen au détriment de Aharon, cela n'était pas considéré comme une punition, car sa joie concernant la nomination d'Aharon était si importante, que c'était comme s'il était nommé lui-même Cohen Gadol.

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-> Le rav ’Haïm Chmoulevitz (Si'hot Moussar - maamar 51) cite également les versets de Téhilim (133,1-2) : "Cantique des degrés de David : Voici comme il est bon et comme il est doux à des frères de vivre dans une étroite union. C’est comme l’huile parfumée sur la tête, qui découle sur la barbe, la barbe d’Aharon, et humecte le bord de sa tunique".
Le midrach (Vayikra Raba 3,6) précise que le roi David fait référence aux 2 frères : Moché et Aharon.
Il explique que la répétition du mot "barbe" indique que lorsque l’huile coula sur la barbe d’Aharon, c’était comme si elle avait coulé aussi sur celle de Moché, parce que celui-ci ne faisait qu’un avec son frère. Donc, Moché considérait la joie d’Aharon comme la sienne.

-> Moché et Aharon atteignirent un niveau incroyablement élevé de joie et de non-jalousie devant le succès et la gloire d’autrui.
On pourrait penser que c'est une mesure de piété ne s'appliquant pas à nous. Cependant le Rambam estime qu’il s’agit de l’obligation fondamentale de "d’aimer son prochain comme soi-même" (véaavta léréakha kamokha). En effet, il tranche que l’essence de cette mitsva consiste à souhaiter le meilleur pour l’autre et à éliminer tout vestige de jalousie devant sa réussite.
[Hachem peut donner l'infini à chaque personne ; tous les juifs sont liés les uns aux autres, ainsi si mon prochain va bien alors par ricochet je vais bien aussi]
Moché et Aharon nous servent d'exemple de cette mitsva, que nous puissions b'h suivre leur exemple.

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+ Supplément : le point de vu d'Aharon ...

Le verset dit : "[Aharon] se réjouira dans son cœur."
Rachi de commenter : "Contrairement à ce que tu penses, Aharon ne prendra pas ombrage de ta grandeur mais s'en réjouira sincèrement."

-> "Il (Aharon) se réjouira : dans son cœur, plus que par sa bouche" (Yalkout Chimoni 172)
-> "La joie dans son coeur était supérieure à celle qu'il pouvait exprimer (à son frère Moché) par sa bouche" (le Magen Avraham)
Ainsi, Aharon était si heureux pour son frère, qui avait le mérite de recevoir cette dignité, que son cœur débordait de joie, au point que sa bouche n'aurait pas pu l'exprimer.

On peut aussi rapporter le midrach qui souligne la noble attitude d'Aharon et ajoute que, si ce dernier avait su que la Torah mentionnerait sa joie en apprenant la réussite de Moché ( =s'il avait su que la joie fraternelle spontanée éprouvée à ce moment serait si précieuse aux yeux de D. au point qu'Il l'évoquerait dans la Torah afin d'inspirer les générations futures), il aurait accueilli son frère avec des tambourins et des danses.

Le Midrach conlut : "Quant à nous, sachons qu'aucun acte méritoire ne reste ignoré de D.
Le prophète Elie le consigne par écrit, et ce compte-rendu est scellé par D. et par le Machia'h."

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+ Supplément du supplément : Un œil bienveillant 🙂

+ "Le pectoral orné de pierres précieuses qui faisait partie du vêtement sacerdotal fut donné à Aharon comme récompense pour s'être réjoui lorsque Moché revint en Egypte."
[guémara Shabbath 139a]

Aharon avait 3 ans de plus que Moché, et il était celui des 2 qui s'exprimait le mieux.
Pourtant lorsque Moché fut chargé par D. de devenir le dirigeant du peuple juif, il n'y eut pas la moindre trace de jalousie dans le coeur d'Aharon.
La Torah témoigne qu'Aharon était sincèrement heureux du rôle si important confié à son frère.

Ce n'est pas un petit exploit que de se réjouir sincèrement de la réussite d'un tiers.
De nombreuses personnes ressentent, pour le moins, un soupçon d'envie et parfois, bien plus que cela.

L'un des traits de caractère que le Talmud valorise le plus est ce qu'on appelle : "un oeil bienveillant" (Pirké Avot 2,13)
Cela signifie : prendre plaisir à la bonne fortune de quelqu'un d'autre, basée sur la foi profonde que tout ce qui est destiné à entrer en ma possession le sera.
Personne ne peut empiéter sur ce qui m'a été prédestiné.

(comme le dit la guémara Yoma (38b) : "Personne ne peut toucher, fut-ce d’un millimètre, à ce qui est destiné à son prochain.")

=> Un œil bienveillant indique un véritable sentiment d'amour et de compréhension pour l'autre qui n'est pas seulement louable en tant que trait interpersonnel, mais qui procure également un degré de sérénité qui serait, sans cela, inatteignable.

[Vivre juif, c'est vivre mieux ... 🙂 ]

Source (b"h) : traduction personnelle issue d'un dvar Torah du Rabbi Moché Kormornick (+ pour le supplément : issu du 'Houmach Artscroll + pour le supplément du supplément : d'un dvar Torah du rav Avraham Twerski)

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-> Le Ben Ich 'Haï commente d'une façon allusive le verset : "il t’a vu et s’est réjoui dans son cœur".
Le complément du mot "lev" (לב) lorsqu'on écrit pleinement ses lettres donne :
- pour le lamed (למד), soit 2 lettres intérieures, supplémentaires : le mém et le dalét (מד).
- pour le beit (בית), soit 2 lettres : youd et tav (ית)
=> Ces 4 lettres complémentaires du mot "lév" (cœur) ont la même valeur numérique que :"tamid" (constamment).
Aharon a mérité que le Pectoral soit "constamment sur son cœur".

[en effet, selon le midrach : le cœur qui s’est réjoui de la grandeur de son frère portera les Ourim et Toumim (Pectoral), ainsi qu’il est dit : "Il sera constamment sur le cœur d’Aharon."]

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-> b'h, voir également : https://todahm.com/2018/08/08/6882-2

"Et Pharaon dit : "Qui est D. pour que je Lui obéisse?
Je ne reconnais pas D." " (Chémot 5,2)

Le Rabbi de Kotzk disait : "Certaines personnes se qualifient elles-mêmes de non-croyants.
C’est ridicule ! A la moindre migraine, vous les trouverez qui se confondent en prière devant l’Arche de la Torah.

Pharaon, lui, était un non-croyant : les miracles se représentaient devant ses yeux, les châtiments se succédaient et il niait toujours l’existence de D. "

Il y a des gens qui professent qu’ils ne croient pas en D.
Si vous voulez savoir en quoi ils croient réellement, observez ce qu’ils font quand ils sont dans la détresse.

C’est un moment où les gens arrêtent de se bercer d’illusions et de s’imaginer qu’ils n’ont pas de foi.
Le Rabbi de Kotzk avait raison : tous les juifs sont des croyants.

Source (b"h) : un dvar Torah du rav Avraham Twerski

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+ L'arrivée de Moché et Aharon au palais :
Le palais royal [de Pharaon] était immense et rigoureusement gardé. Il devint vite évident à Moché et Aharon qu'ils n'auraient aucun moyen d'entrer dans le palais pour parler à Pharon.
Soudain, l'ange Gavriel apparut et les transporta à l'intérieur.

Ayant entendu du bruit confus, Pharaon fit une enquête et apprit que 2 étrangers étaient soudain apparus sans autorisation au palais. Il s'emporta contre les gardes au point d'en exécuter plusieurs immédiatement ...

Une fois dans le palais, Moché et Aharon devaient trouver accès à la salle du trône.
Cette chambre était gardée par 2 énormes lions, prêts à déchirer toute personne non-autorisée s'en approchant.

Dans le palais royal, tous les vestibules importants étaient gardés par des lions, des loups et d'autres bêtes féroces.
Avant que quiconque ne puisse passer, les gardiens de ces animaux devaient les distraire en leur donnant de la viande fraîche.
Parcourant le palais, Moché effleurait ces animaux de son bâton, les rendant aussi dociles que des agneaux.
Au fur et à mesure que Moché avançait à travers le palais, les bêtes sauvages lui emboîtèrent le pas comme des chiens dressés.
C'est ainsi qu'à son arrivé dans la salle du trône, Moché était accompagné d'une longue "garde d'honneur" composée de bêtes sauvages à l'allure majestueuse.
[...]

Le bâton que Moché tenait en min, sur lequel était gravé le Nom Divin, était terrifiant.
Lorsque Aharon parla, ce fut avec tant de majesté et d'autorité que tous ceux qui l'entendirent en frémirent.
[c'était un jour d'une importante fête égyptienne, et des rois/émissaires du monde entier venaient apporter des cadeaux et témoigner leur soumission à Pharaon]

Impressionnés par Moché et Aharon, tous les rois ôtèrent leur couronne en signe d'obéissance et se prosternèrent à terre.
Pharaon fut si troublé qu'il dut se précipiter aux toilettes, et alors qu'il y était assis, des rats se mirent à l'attaquer, le mordant et grignotant ses orteils. Ses cris résonnèrent à travers tous le palais.
[Méam Loez - Chémot 5,1-2]

"Celui qui demande la longévité, la richesse, les biens et la vie dans ce monde-ci, et une longue vie dans le monde futur qui n’a pas de fin, qu’il fasse la volonté de son Père qui est dans les Cieux et de ses parents."

[Tana Débé Elyahou Rabba 24]

"La crainte de D. est un trésor précieux." (Yéchayahou 33,6)

Le Rabbi de Karlin disait : "Si une personne craint D. tout va bien.
Mais si une personne ne craint pas D., c'est là qu'elle devrait vraiment avoir peur."

La douleur est une sauvegarde = Le fait d'éviter naturellement de souffrir nous aide à éviter toutes ces choses qui peuvent nous faire mal.

De même, la crainte de D. protège une personne en l'empêchant d'accomplir des actes qui pourraient la blesser spirituellement.

Si quelqu'un ne craint pas D., il est sans protection et pourrait agir de manière nuisible envers lui-même sans le savoir.

Source (b"h) : un dvar Torah du rav Avraham Twerski

"Fais en sorte que le nom de D. soit aimé à travers toi."

[guémara Yoma 6 - expliquant le verset : "Tu aimeras Hachem, ton D." ]

=> Lorsque l'on s'habitue à marcher dans les voies de justice et d'intégrité, le nom de D. est sanctifié car tous diront : "Celui-ci qui a étudié la Torah, voyez combien ses voies sont agréables, combien sont douces ses actions!"

Par contre, lorsqu'une personne s'approchant du chemin de la Torah adopte des attitudes répréhensibles (ex : la querelle, la débauche, ...), c'est là une grave profanation du nom de D., car tous diront : "Voyez comme les actes de cet homme qui a étudié sont déplaisants, comme ses voies sont répulsives!"

"Hachem parla à Moché et à Aharon, Il leur donna des ordres pour les enfants d'Israël et pour Pharaon, roi d'Egypte, afin de faire sortir les enfants d'Israël du pays d'Egypte." (Vaéra 6,13)

Selon la guémara (Yérouchalmi Roch Hachana 3,5), D. a communiqué ici au peuple juif les lois sur l'esclavage.

Cette affirmation est très étonnante.
Pourquoi enseigner à des êtres assujettis dans les conditions les plus barbares comment traiter leurs propres serviteurs?
Cela ne paraît-il pas dérisoire?

Le Mikdach Mordé'haï explique que les lois en question dictent la façon de traiter humainement ses esclaves, toute une approche que nos Sages définissent en une phrase (guémara Kiddouchin 20a) : "Qui acquiert un serviteur juif s'acquiert un maître!"

Les hommes sont cependant naturellement portés, en raison de leur tendance dominatrice, à brimer leurs esclaves, à ne leur témoigner aucune pitié, et à se considérer comme les maîtres de leur corps autant que de leur âme.

=> Voilà pourquoi D. a choisi ce moment, où les enfants d'Israël sentaient eux-mêmes le goût amer de la servitude, pour leur apprendre à se comporter convenablement avec des esclaves.

C'est à cette condition que D. espérait leur inculquer une compréhension plus profonde de ces lois, dont ils se souviendraient plus tard, quand eux-mêmes auraient recouvré leur liberté.

Source (b"h) : le "tal'lei Oroth" du rav Yissa'har Dov Rubin

"Les fils de Réouven, premier-né d'Israël : 'Hanokh et Fallou, 'Hètsron et Karmi, voilà les familles de Réouven.
Et les fils de Chim'on : Yemouel et Yamin et Ohad et Yakhin et Tso'har, et Chaoul, fils de la Cananéenne, voilà les familles de Chim'on.
Et ceux-ci sont les noms des fils de Lévi selon leur génération : Guerchon et Kéhat et Mérari ; et les années de la vie de Lévi furent de 137 ans." (Vaéra 6,14-16)

Le Chlah haKadoch met en relief la différence qui oppose le 1er de ces versets au dernier.
Dans le cas des enfants de Révouen et Chim'on, la Torah indique simplement : "les fils de Réouven" et : "les fils de Chim'on".
Pour Lévi, en revanche, elle précise : "Et ceux-ci sont les noms des fils de Lévi".
Que signifie cet ajout?

Ce grand Maître, explique que ce passage de la Torah souligne ici un élément tout à fait spécifique aux noms des enfants de Lévi.

Ayant pressenti par inspiration divine, que ses descendants ne seraient pas soumis aux travaux forcés, celui-ci a cependant voulu marquer sa solidarité avec les enfants d'Israël.

Aussi a-t-il tenu à mettre l'accent sur leurs souffrances par le choix du nom de ses fils :
-> Guerchon = parce que le peuple juif était composé de guérim ("étranger") au pays d'Egypte ;
-> Kéhat = parce que leur dents kahou ("ont pourri") sous l'effet de la souffrance ;
-> Mérari = parce que les Egyptiens mérarou ("ont rendu amères") leurs vies.

=> Bien que les tourments des Bnei Israël aient épargné sa propre tribu (les Lévi'im pouvant rester tranquillement étudier la Torah en terre de Gochèn), l'importance de sa solidarité avec ses propres frères et des liens bienveillants qui l'unissaient à eux a occupé une large place dans l'esprit de Lévi, assez grande pour guider son choix quant au nom de ses enfants.
[A chaque mention d'un de ses enfants, Lévi pouvait se souvenir de l'atroce souffrance que subissait le restant du peuple.
Si mon frère juif (que je dois aimer comme moi-même!) ne va pas bien, je ne peux pas être pleinement heureux.]

Source (b"h) : le "tal'lei Oroth" du rav Yissa'har Dov Rubin

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-> Le Chla haKadoch en déduit notre obligation de partager la peine de la communauté, même si nous ne sommes pas directement touchés.
Hachem nous en montre d'ailleurs l'exemple à travers les mots : "Je serai qui Je serai" = promesse qu'Il sera aux côtés de Ses enfants dans l'exil égyptien comme Il le sera lors des suivants.

L’incroyable pouvoir du moindre effort spirituel dans notre génération …

+L’incroyable pouvoir du moindre effort spirituel dans notre génération …
(Objectif Machia'h)

Le Rabbi Eliyahou Dessler écrit dans son Mi’htav MéEliyahou :

"Quel est l’avantage de notre exil ; notre génération grandit de plus en plus en dehors de tout contact avec la spiritualité, comment le redressement du monde est-il possible ?

La vérité est que du fait de l’éloignement grandissant des générations, le moindre engagement dans l’étude de la Torah et des mitsvot sanctifie considérablement le Nom de D.

[ Le ‘Hida (Sefer Brit 'Olam) cite la question du Rav ‘Haïm Vital à son maître le Arizal : "Nous savons que la sainteté des Tanaïm et des Amoraïm était stupéfiante et que notre génération ne vaut qu’un millième en comparaison (quel effet, cette sainteté, peut-elle donc avoir pour nous rapprocher de la venue de Machia’h) ?

Le Arizal répondit : "Maintenant la force de la Sitra A’hra (mal) est grande, et le peu qui est accompli maintenant est considéré par D. comme comparable aux grands actes accomplis par les Richonim !" ]. "

Récompense pour avoir préserver sa langue de lachon ara …

+ Idée de la récompense lorsque qu'on s'abstient de dire du lachon ara :

"Pour chaque instant où l’homme garde le silence [au lieu de dire du lachon hara], il acquiert le mérite d’une extraordinaire lumière cachée [dans le monde futur] que les anges eux-mêmes ne peuvent imaginer."

[Gaon de Vilna - Iguéret haGra]

"L'endroit où l'homme s'enfuit instinctivement dans sa détresse témoigne de ses racines."

[Rabbi Tsadok Hacohen de Lublin]