Aux délices de la Torah

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"Et D. dit : Faisons l'homme."   (Béréchit 1,26)

La création en son entier, a été accomplie par D. seul.
Toutefois, pour la création de l'homme, D. a réclamé la participation d'autres en disant : "Faisons l'homme".
Mais de qui s'agissait-il?

L'homme est le seul être dont la perfection n'est pas prédéfinie.
Il doit contribuer à sa propre perfection.

D. a créé l'homme incomplet et imparfait et Il désire que l'homme travaille à cette perfection qui fera de lui l'être que D. voulait qu'il soit.

D. a donc dit : "Faisons l'homme. Vous et Moi ensemble.
Je vous donne le potentiel et vous, vous utilisez votre libre-arbitre afin de devenir parfait."

=> La spiritualité, ce n'est pas ce que vous être, mais ce que vous faites de vous-mêmes.
En ce sens, les anges célestes ne sont pas des êtres spirituels.
Seul l'homme peut y parvenir.

 

Source (b"h) : issu d'un dvar Torah du rav Avraham Twerski

"Et l'homme devint un esprit vivant."  (Béréchit 2,7)

Le Rabbi de Pchis'ha disait : "Une créature avec une volonté.
Avoir un esprit signifie avoir une volonté."

Le caractère unique de l'être humain est sa volonté, c'est le sens du mot "esprit".

Les animaux sont des créatures vivantes dénuées de volonté, ils sont esclaves des instincts qui les animent et sont dominés par leurs pulsions physiques.
Lorsqu'un animal ressent une pulsion, il n'a de cesse de la satisfaire.
Il lui est impossible de décider de s'abstenir ou de retarder la satisfaction de son besoin.

L'être humain est unique en ce sens qu'il est libre de choisir.
Une personne peut être soumise à diverses pulsions et à d'intenses désirs, elle aura malgré tout la capacité de les repousser si elle les considère comme inconvenants.

=> En conséquence, seul l'être humain est véritablement libre.

La liberté consiste en une maîtrise de soi-même, en l'exercice d'une domination de l'esprit sur les désirs corporels.

La liberté, l'humanité, la spiritualité, elles ne sont qu'une seule et même chose.

 

Source (b"h) : issu d'un dvar Torah du rav Avraham Twerski

Shabbath = expression par l’acte de notre foi …

+++ Shabbath = expression par l'acte de notre foi ...

--> "Shabbat équivaut à la Torah entière, car son observance témoigne de la Création."
[le Ramban   - Béréchit 26,5]

--> "C’est une mitsva de se souvenir constamment de Shabbat chaque jour afin de ne pas l’oublier ni de le confondre avec un autre jour.

En s’en souvenant, nous sommes toujours conscients de la Création, à chaque instant, et nous reconnaissons que le monde a un Créateur …
C’est un fondement principal de la foi en D. "
[le Ramban   - Chémot 20,8-11]

--> "La traduction du mot foi en hébreu est émouna (אמונה).
Cela provient de la même racine que ouman ( =artisan).

La foi ne peut être séparée de l’action.

Mais par quel acte spécifique exprimons-nous notre foi en D. comme étant le Créateur ?

Le seul acte rituel exprimant cela est l’observance de Shabbat. "

[le rav Arié Kaplan]

"Ouvrez-moi la plus petite porte de téchouva, même de la taille d'un chas d'aiguille et Je l'agrandirai comme les portes d'un grand palais."  
[Chir haChirim Rabba]

Tout ce qu'il nous est demandé dans la téchouva (le repentir) est de faire le 1er pas et ensuite, D. nous assistera pour élargir le mouvement.

Le Rabbi de Kotsk d'expliquer :
"Mais, ce doit être un début approfondi.
Il peut être infime en proportion, mais doit pénétrer totalement la personnalité.".

[A l'image de l'aiguille qui fait, certes un tout petit trou en taille, mais qui est très pénétrant en profondeur.]

=> Un simple petit moment d’éveil spirituel est suffisant, mais il doit être sincère, pour pouvoir pénétrer chaque fibre de notre être.

"Quelle différence pour D. si l’animal est abattu par la gorge ou par la nuque?

[La réponse est que] les commandements ont été prescrits dans le seul but d’aider l’humanité à accéder à la perfection."

[Midrash rabba, Béréchit 44,1]

+ "Les pécheurs cesseront enfin d'être de la terre et les hors-la-loi ne seront plus." (Téhilim 104,35)

La guémara (Béra'hot 10a) interprète ce verset :
"Ce sont les péchés et le non-respect des lois qui seront éradiqués et pas les personnes qui les commettent."

Cette interprétation vient de Brouria, la femme de Rabbi Méïr, qui désapprouvait le fait que son mari priait pour que les méchants périssent.

Elle lui disait  :
"Ne prie pas pour leur mort, prie plutôt pour qu'ils modifient leur comportement.
Ce sont les péchés qui doivent être éradiqués et non les pécheurs."

Si l'on prie pour que les gens cessent de faire le mal, on en viendra à leur enseigner les conduites adéquates et à les aider à les appliquer.

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-> Selon le Zohar (I, 105a) : c’est une mitsva de prier pour les réchaïm pour qu’ils se reprennent et n’entrent pas au Guéhénam.

-> La Guemara (Béra'hot 12b) enseigne : quiconque a la possibilité de demander miséricorde pour quelqu’un d’autre et ne le fait pas est appelé un pécheur.

-> La guémara (Nedarim 40a) dit que quiconque ne rend pas visite à un malade, c’est comme s’il versait le sang.
Le Roch explique : C’est un grand mal, car s’il lui rendait visite il demanderait miséricorde pour lui, et il est possible que ce soit un moment favorable et que sa prière soit exaucée.

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-> Priez pour vos adversaires eux-mêmes afin que tout aille bien pour eux : voilà le vrai service de D.
[rabbi Mikhal de Zlotchov]

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-> Il faut savoir que ce qui détermine le bien et le mal, c'est la Torah, c'est à dire la Volonté d'Hachem.
Et si quelqu'un se trouve plus intelligent et pense qu'il faille préserver ces réchaïm que la
Torah demande d'abattre, non seulement il ne gagnera pas plus en bonté et gentillesse, mais au contraire, il deviendra cruel.
C'est ce que nos Sages enseignent : "Celui qui a pitié des réchaïm finira par être cruel avec les tsadikim". Car la véritable échelle de valeur est celle fixée par Hachem Lui-Même dans la Torah, et sûrement pas ce que l'humain imagine être.
[Ressissé Laïla]

"L’homme doit toujours parler avec douceur aux autres."
[guémara Yoma 86a]

Le Ram'hal écrit dans son Messilat Yécharim (chap.22) :
"Nos mots doivent exprimer l’honneur [que l’on porte à notre prochain] et ne pas être humiliant …"

"Parce que D. désirait accorder une faveur extrême à Israël, Il leur a donné la Torah et des lois en grande quantité."

[guémara Makot 23b]

Le fait qu'il y ait tant de mitsvot est un don/cadeau de D.

Nos Sages nous disent que l'accomplissement d'une mitsva entraîne une autre mitsva.
C'est une loi de la nature, comme un aimant attire le fer, une mitsva en attire une autre.

Faire une mitsva facile, absolument n'importe laquelle, et cela rendra l'observance des mitsvot plus ardues, bien plus aisée.

"Le péché bouche le coeur de l'homme."
[guémara Yoma 39a]

Le Maharal (Nétivot Olam 2 – chap.2) commente en disant :
"[Cette obstruction du coeur] rend la personne plus matérielle [plus tentée vers le matériel que le spirituel]."

"Voici mon D. et je L’embellirai "  (Chémot - Béchala'h  15;2)

Guémara (Shabbath 133b) = "Comment peut-on embellir D. ?
En embellissant Ses mitsvot. "

De tout  temps, les juifs ont prouvé leur amour et leur respect des mitsvot en les embellissant à l’aide de matériaux précieux (ex : verres de Kiddouch, boîtiers de mézouzot, …).

Le Tsadik de Sanz agissait autrement.
Il estimait que subvenir aux besoins des pauvres était bien plus important que posséder de coûteux objets de culte.

Lorsque ses disciples lui offrirent une ménora de ‘Hanoucca en argent, le tsadik de Sanz la mit tout de suite en gage et distribua l’argent aux pauvres.

Et de dire :
"Comme puis-je allumer une ménora en argent en sachant qu’il y a des gens qui ont faim ?
En termes d’embellissement des mitsvot, il n’existe pas de plus bel ornement que la tsédaka (charité) ".