Aux délices de la Torah

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++ Les femmes & la circoncision ...

--> Il est écrit dans la guémara (avoda zara 27a) :
"Une femme est considérée comme si elle était circoncise."

--> La conférencière Esther Kosofsky a dit (1) :
"Les hommes portent une kippa sur la tête pour perpétuellement se souvenir de la présence de D.
Le mot en Yiddish pour kippa, yarmulke signifie 'crainte du Ciel' ou 'crainte du Roi'.
Les femmes n’ont pas besoin d’en porter, parce qu’elles ont une compréhension naturelle [de ces notions].

De même, la circoncision est un signe physique du lien qui unit l’homme et D.
Les femmes n’ont pas besoin d’avoir un signe sur leur corps pour leur rappeler que D. attend certaines choses de leur part, parce qu’elles sont nées avec une sensibilité spirituelle.

Ces explications proviennent du Talmud ; elles ne viennent pas juste d’être exprimées pour s’opposer à la société moderne. "

(1) : dans une interview parue dans le journal américain : EnlightenNext (édition automne-hiver 1999)

"Face à une vie de Torah, combien la "vie amusante" de ce monde paraît pitoyable."

[ Rav Wolbe ]

"Toute la Torah a été donnée pour amener la paix dans le monde. " 

[le Rambam – fin des hala’hot sur ‘Hannoucca]

"Celui qui se glorifie aux dépens de son prochain n'a pas droit au monde futur. " 

[Rabbi Yossi ben 'Hanina - guémara ‘Haguigua 10a]

"Quiconque fait entrer une créature sous les ailes de la présence divine, on lui tient compte comme s'il l'avait créée, façonnée, et amenée au monde."
[Tossefta Horayot 2,7]

On trouve à propos d'Avraham :
"Les âmes qu'ils avaient faites à 'Haran."  (Lé'h Lé'ha 12,5)
Rachi de commenter ce verset : "Avraham convertissait les hommes, et Saraï les femmes, de sorte que le texte leur en tient compte comme s'ils les avaient 'faits'. "

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[Après avoir reçu l'appel de D. de quitter son lieu de naissance] "Avram prit Saraï son épouse, Loth fils de son frère, et tous les biens et les âmes qu'ils avaient acquises à 'Haran. Ils partirent pour se rendre dans le pays de Canaan, et ils arrivèrent dans ce pays." (Lé'h lé'ha 12,5)

-> Le rabbi de Skulen (rabbi Eliézer Zouché Portugal de Skulen) commente :
"Et les âmes qu'ils avaient acquises" = la traduction littérale est "l'âme qu'ils avaient faite".
Rachi explique que cela désigne les gens qu'ils avaient convertis à la cause de D., Avraham convertissaient les hommes, Sarah convertissant les femmes.

Cela étant, le texte hébreu devrait être lu : "les âmes (néfachot) qu'ils avaient faites", plutôt que "l'âme" (néfech), au singulier.
En utilisant le mot "néfech", la Torah veut mettre en évidence qu'Avraham et Sarah, instillaient dans leurs convertis un esprit d'unité et de fraternité, les modelant comme "une seule âme", tous servant un seul D.

A l'inverse, lorsque nous lisons la migration d'Essav et de sa famille, il est écrit : "Essav prit ses femmes, ses fils, ses filles et toutes les âmes de sa maison ... et il émigra vers une autre terre" (Vayichla'h 36,8).
Ici, le mot hébreu pour "toutes les âmes de sa maison" est : "nafchot béto", au pluriel.
Le midrach remarque que la Torah utilise le pluriel (nafchot), parce que les gens de la maison d'Essav servaient plusieurs dieux, il n'y avait pas d'unité entre eux.

[les juifs sont une seule unité, et c'est seulement la vision matérielle qui nous laisse croire qu'ils sont divisés.
"Tu aimeras ton prochain comme toi-même" (Kédochim 19,18)
Rachi commente : Rabbi Akiva a enseigné : C’est là un principe fondamental dans la Torah.
=> Toute la religion juive est d'arriver par la spiritualité à modeler "une seule âme" servant un seul D.]

"Une femme illumine les yeux de son mari, et le fait tenir sur ses jambes."

[guémara Yébamot 63a]

"Tu es né contre ton gré, tu mourras contre ton gré et tu devras rendre des comptes devant le Juge suprême, contre ton gré. "      (Pirké avot 4 ;22)

On demanda au Maguid de Doubno : "Pourquoi suis-je tenu pour responsable ?
Je n’ai pas demandé à exister.
Je n’ai jamais demandé à prendre part à la vie. J’ai été forcé. "

Le Maguid expliqua : "Il est possible que vous n’ayez pas demandé à venir au monde, mais, si votre vie était en danger, vous la défendriez avec ardeur.
Vous ne pouvez dès lors dire que vous avez été forcés et vous serez donc tenus responsables pour vos actes. "

"Il reprit ses étapes ..." (Lé'h Lé'ha 13,3)

Rachi commente : En remontant d'Egypte vers Canaan, Avraham s'arrêta dans les auberges où il avait séjourné à l'aller, et s'acquitta ainsi de ses dettes.

Il est difficile d'imaginer qu'Avraham ait pu voyager sans argent ni provision, au point de devoir emprunter pour survivre?
De plus, comment croire que des étrangers aient pu prêter de l'argent à une personne qui leur était inconnue?

Le 'Hida explique qu'Avraham est parti avec une somme d'argent limitée, et à chaque endroit où il s'arrêtait, le propriétaire le considérait et le facturait au prix d'un pauvre. Mais une fois, qu'Avraham s'est enrichi (Béréchit 13,2), il s'est senti obligé d'y retourner afin de payer le prix fort (la différence étant à ses yeux comme un prêt-relais, temporaire).

Le rav de Kozmir et le 'Hatam Sofer en tirent l'enseignement suivant.

Au cours de ses pérégrinations et rencontres, Avraham avait l'habitude de clamer l'existence et l'unicité du D. Créateur, ainsi que l'obligation de Le servir.
Ce faisant, il gagna de nombreux adeptes.

Certaines personnes restaient malgré tout sceptiques et se demandaient : "Si cet homme dit vrai, pourquoi son D. le laisse-t-il errer, le privant ainsi d'une tranquillité bien méritée?"
Avraham n'avait aucune réponse à fournir à ces questions ...

En vérité, les dettes qu'Avraham avait contractées, et qu'il devait rembourser, sont précisément ces questions laissées sans réponse.

Ce n'est qu'à son retour d'Egypte, quand les miracles dont il avait bénéficié (les Egyptiens frappés de plaies, les nombreux cadeaux qu'Avraham et Sarah reçurent, ...) furent connus de tous, que l'on peut dire que les "dettes" qu'Avraham avaient "contractées" furent remboursées = il avait désormais les réponses à toutes les questions posées précédemment ...

Source (b"h) : sur une base d'un dvar Torah du "séoudat mélé'h" du rav Moshé Pell

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-> Rachi (v.13,3), citant le midrach (Béréchith rabba 41,3), écrit : "à son retour, il a remboursé ses dettes (בַּחֲזָרָתוֹ פָּרַע הַקָּפוֹתָיו).

Le Beit Israël enseigne :
le terme employé pour dire qu'il remboursa ses dettes est le verbe "para" (פָּרַע) qui peut également signifier : 'dévoiler' (comme on le trouve au sujet de la femme Sota qui devait dévoiler sa chevelure. Cf.Nasso 5,18).
Ceci vient évoquer que se dévoila alors la lumière de la émouna et tous durent se rendre à l'évidence que les actions d'Hachem étaient toutes pour le bien : rendre Avraham riche en bétail, en argent et en or.

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+ Lorsque Avraham descendit en Egypte avec Sarah, il se fit passer pour son frère. Suite à cela, Pharaon prit Sarah et accorda de nombreux cadeaux à Avraham, qui les accepta. [cf. v.13,2 où à as sortie d'Egypte : "Avram était puissamment riche en bétail, en argent et en or"]
En revanche, quand plus tard Avraham gagna la guerre au profit de Sedom, dans le but de libérer Lot, le roi de Sedom voulut lui donner ses richesses, mais là, Avraham refusa.
[cf. v.14,23 : "je jure que fût-ce un fil, fût-ce la courroie d'une sandale, je ne prendrai rien de ce qui est à toi"]
=> Pourquoi cette différence ?

-> Le Pardes Yossef propose une raison halakhique.
Il explique que la richesse de Sedom fut sauvée du fait d’un miracle.
En effet, nos Sages disent que Avraham ne partit en guerre qu’avec Eliezer. Et à eux seuls, ils gagnèrent la guerre contre 4 grands rois extrêmement puissants. Cette victoire n’a été obtenue que par l’effet d’un miracle.
Or, nos Sages enseignent qu’il est interdit de profiter d’un gain obtenu par miracle.
=> Avraham ne pouvait donc pas accepter l’argent du roi de Sedom qui a été sauvé par miracle.

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-> Le Rav Moché Feinstein explique que lorsque Hachem se révéla à Avraham pour lui enjoindre de quitter son pays, Il lui promit de l’enrichir. Avraham ne savait pas exactement comment cette richesse allait lui arriver.
Cependant, il savait que pour que ce soit une bénédiction Divine, il fallait qu’on ait conscience qu’elle vienne d’Hachem.
Or, quand Pharaon donna les cadeaux à Avraham, ce don là n’était pas méritée par Avraham et n’était donc pas prévue. De la sorte, on pouvait bien savoir qu’il s’agit-là d’une bonté Divine, puisque la bénédiction d’Hachem était en train de se réaliser par l’intermédiaire de Pharaon.
Mais, quand le roi de Sedom proposa son argent à Avraham, l’origine Divine de ce cadeau n’était alors pas reconnaissable. Tout d’abord, Avraham savait que ce roi allait dire : "C’est moi qui ai enrichi Avraham", et il n’allait pas penser qu’il n’est que le canal d’Hachem pour enrichir Avraham, comme ce fut pour Pharaon.

Mais en plus de cela, le Yad Moché ajoute que comme cette richesse lui revenait pour avoir emporté la victoire dans cette guerre, Avraham craignait de penser, même inconsciemment, que cet argent lui provient de par son mérite, par “la force de sa main”.
=> Il redoutait d’oublier, même très légèrement, que cette bénédiction lui vient exclusivement d’Hachem. Il ne voulait donc pas prendre de l’argent qui comportait le risque de ne pas être attribué clairement à Hachem et Sa Bénédiction.

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-> Le Béer Moché explique qu’Avraham est décrit par nos Sages comme l’homme de la bonté (ich ha'hessed). Il ne cessait de donner et de prodiguer au monde des bienfaits. Il recevait sans cesse des invités et leur enseignait la foi en Hachem.
Or, l’argent que le roi de Sedom lui proposait, allait lui être offert suite à sa victoire dans la guerre. Pour cela, il a dû combattre, tuer de très nombreuses personnes et provoquer d’innombrables dégâts.
Même si Avraham savait qu’il devait faire cette guerre, malgré tout, elle ne correspondait pas à ses opinions et à sa manière de servir Hachem.

=> C’est pourquoi, il ne voulait pas profiter d’une richesse qui lui serait obtenue par la rigueur et une certaine forme de cruauté, ce qui s’opposait à toute sa vision des choses.
Alors qu’en Egypte, même si suite à la prise de Sarah, Pharaon fut atteint de lèpre, mais finalement, quand il la rendit à Avraham, il guérit, et rien de fâcheux n’arriva suite à cela. Avraham pouvait donc accepter son cadeau, qui lui venait en conformité avec son chemin dans la vie.

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-> Le Rav Zilberstein rapporte l’enseignement de la guémara (Baba métsia 59a) qui dit que la bénédiction d’un homme lui vient essentiellement grâce à sa femme. D'ailleurs, la guémara note qu'on l'apprend justement du verset qui dit que Pharaon a enrichi Avraham “grâce à elle”, c’est-à-dire grâce à Sarah ("et on combla Avraham de biens grâce à elle").

=> Ainsi, Avraham voulait que le monde apprenne cette grande leçon que la richesse d’un homme lui vient grâce à sa femme.
De la sorte, les hommes honoreront encore davantage leurs épouses, conscients qu’elles sont la base de leur réussite.
Cela sanctifiera encore plus le Nom d’Hachem, par la prise de conscience de cette leçon de Torah. C’est pourquoi, Avraham, qui cherchait dans tous ses actes à enseigner la Sagesse Divine, devait accepter cet argent qui lui provenait grâce à sa femme.
En revanche, si Avraham avait accepté les richesses du roi de Sedom, aucune leçon de Torah n’allait être dévoilée. Au contraire, cela donnerait l’occasion au roi de Sedom de dire que c’est lui qui a enrichi Avraham, chose qui n’allait pas dans le sens de sanctifier le Nom Divin. Il refusa donc sa proposition.

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-> Certains commentateurs rattachent la descente en Egypte de Avraham, à celle de ses descendants, bien plus tard, qui allaient être asservis à ce royaume.
Avraham savait, par inspiration Divine, qu’il devait dès à présent préparer cette épreuve future.

Comme Hachem le lui annoncera plus tard, ses descendants devaient être libérés d’Egypte en emportant de grandes richesses.
=> Avraham voulait ainsi préparer cela. Pour ce faire, il accepta les richesses de Pharaon, pour préparer le “terrain” à ses descendants, pour qu’ils puissent eux-aussi sortir d’Egypte avec de grandes richesses.

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-> "Je lève la main vers Hachem ... que tu ne dises pas c'est moi qui aie enrichi Avraham" (Lé'h Lé'ha 14,22-23)

=> Pourquoi Avraham a-t-il refusé les cadeaux du roi de Sedom alors qu'il a accepté ceux de Pharaon, en Egypte?

En réalité, en Egypte, il reçut des cadeaux sans avoir fait quelque chose de particulier pour les mériter. C'est Pharaon qui les lui donna de lui-même. Ainsi, il ne ressentirait pas d'orgueil de ces cadeaux, se disant : "C'est par ma force que je les ai reçu".
En revanche, Avraham mena une guerre pour libérer Lot et sauver Sedom. De ce fait, il serait complètement justifié qu'il reçoive une récompense. Mais alors, Avraham risquerait alors d'avoir l'once d'une pensée d'orgueil, s'attribuant le mérite de ces biens. Car c'est bien lui qui a sauvé Sedom.

Ceci est en allusion dans le verset. Avraham dit : "Je lève ma main vers Hachem". Et, parlant à sa
main, il lui dit : "Que tu ne dises pas : c'est moi (la main) qui a enrichi Avraham".
C'est ce que Avraham redoutait le plus. A savoir, que "sa main" ressente un peu d'autosuffisance en faisant croire que c'est sa force qui lui a fait mériter cette richesse.
Pour éviter cela, Avraham renonça fermement aux cadeaux du roi de Sedom.
[Yad haMélé'h]

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-> "N'aie pas peur Avraham ... ta récompense est très grande" (Lé'h Lé'ha 15,1)

Si Hachem trouva bon de le rassurer, c'est qu'Avraham craignait de ne pas bénéficier des récompenses Divines pour ses mérites.
Mais on peut s'étonner : Avraham servait Hachem par amour, et non pas par intérêt. Pourquoi cherchait-il donc tant les récompenses?

En réalité, Avraham ne recherchait dans toutes ses actions que de grandir l'Honneur d'Hachem.
Ainsi, si Avraham voulait qu'Hachem lui accorde des récompenses pour ses actions, c'était aussi dans cet esprit. Car ainsi, les gens verraient que ceux qui suivent le droit chemin et s'adonnent au service Divin, en perçoivent de grandes récompenses.
Le fait que le monde voit que servir Hachem apporte richesse et prestige, cela prouvera à tous combien il est bénéfique de faire le bien. Et c'est cela que cherchait Avraham à travers les récompenses.
Cela aussi contribuerait grandement à augmenter l'Honneur d'Hachem dans le monde.
[rabbi de Loubavitch - Likouté Si'hot]

+ "Il existe 3 types d’exil, l’un étant plus lourd que le précédent :
-> le 1er = c’est lorsque les juifs sont en exil parmi les autres peuples ;
-> le 2e = lorsqu’ils sont en exil parmi leurs frères juifs ;
-> le 3e = lorsqu’un juif est étranger à lui-même, car dans ce cas, il est à la fois le ravisseur et le captif, en exil à l’intérieur de lui-même. "

[Rabbi Chalom Rokéa’h de Belz]

"La colombe revint vers lui au moment du soir, et voici une feuille d'olivier arrachée dans son bec. Noa'h sut qu les eaux avaient baissé sur la terre."   (Noa'h 8,11)

Une question se pose : Où la colombe a-t-elle trouvé cette branche d'olivier, alors que tout avait été détruit?

Le Midrach (Béréchit Rabba 33;6) propose 2 réponses concernant ce rameau :
-> 1ere réponse = il venait d'Israël ;
-> 2e réponse = il venait du Gan Eden.
Ces 2 endroits n'avaient pas été atteints par le déluge, et leurs arbres étaient restés intacts.

Le Ramban s'interroge : Dans ce cas, comment Noa'h s'est-il rendu compte que les flots avaient reflué dans les reste du monde?

Et d'expliquer que les trombes ne sont certes pas tombées directement sur la terre d'Israël, et donc n'ont pas déraciné les arbres.
Mais l'inondation s'est propagée sur toute la surface du globe, y compris en Israël.

=> Si donc la branche d'olivier provenait de ce pays, c'était la preuve que les eaux avaient reculé.

Mais, continue le Ramban, selon l'opinion affirmant que ce rameau avait été cueilli dans le Gan Eden, lequel n'avait probablement jamais été submergé par l'inondation, la question demeure : Comment Noa'h a-t-il su que les eaux s'étaient retirées?
Et de répondre, il se pourrait que les portes du Gan Eden aient été fermées pour barrer l'accès à l'inondation.
Aussi longtemps que celles-ci sont restées closes, la colombe n'a pas pu entrer et y cueillir la branche d'olivier.
Là aussi, la preuve était faite que les eaux avaient reflué et que les portes du Gan Eden avaient été rouvertes.

 

Source (b"h) : issu du "Talelei Oroth" du rav Yssa'har Dov Rubin

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-> "tenant dans son bec une feuille l’olivier fraîche" (Noa'h 8,11)

-> Le verset des Téhilim (55,7) : "Ah! me dis-je, que n’ai-je des ailes comme la colombe? Je m’envolerais pour établir [ailleurs] ma demeure", fait apparaître la question suivante : pourquoi le roi David désirait-il tant des ailes de colombe? Où désirait-il s’envoler et s’installer?

L’ouvrage Pedé Nafchi rapporte la question du midrach : d’où la colombe a-t-elle rapporté une feuille d’olivier?
Et Rav Bibi de répondre : les portes du gan Eden se sont ouvertes devant elle et, de là, elle a pris une feuille d’olivier.
Ainsi, le roi David s’exclame-t-il : "Que n’ai-je des ailes comme la colombe!" Autrement dit, comme cette colombe, envoyée par Noa’h, qui pénétra dans le jardin d’Eden. Mais, ajoute-t-il, contrairement à celle-ci qui en ressortit, j’y resterais alors à jamais : "Je m’envolerais pour établir [ailleurs] ma demeure".