Aux délices de la Torah

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La force de se lier à un tsadik

+ La force de se lier à un tsadik :

-> "La lumière des tsadikim ... brille pour le monde entier comme le soleil. Celui qui ouvre ses fenêtres voit la lumière se déverser en lui.
De même, celui qui se rapproche des tsadikim atteint la sainteté et l'expansion de l'âme grâce à la lumière des tsadikim.

Cela n'est pas seulement vrai lorsque le tsadik est vivant dans ce monde, mais aussi lorsqu'il est passé dans l'autre monde. Parfois, dans le monde supérieur, une personne est conduite sur un chemin inconnu, dans l'obscurité et dans l'ombre de la mort. Et soudain, une lumière brille pour cette âme.
D'où vient cette lumière? C'est la lumière de l'âme du tsadik auquel cette personne a été reliée de son vivant, personnellement ou par ses enseignements.
De même, dans ce monde, il arrive qu'une personne ressente une élévation dans sa sainteté et son service d'Hachem, dans sa volonté et ses pensées, apparemment venue de nulle part. Il s'agit d'une révélation de la sainteté du tsadik auquel la personne est liée, qui s'éveille maintenant en elle".
[rabbi Klonimus Kalman de Piaseczna - séfer Déré'h haMélé'h - Yitro 5690]

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-> "La lumière des tsadikim apporte la joie" (ohr tsadikim yisma'h - Michlé 13,9).
Ainsi, ouvrons les fenêtres de notre âme et laissons entrer leur lumière, pour apprécier la vie selon la Vérité Divine.

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-> Hachem accomplit la volonté des tsadikim, parce qu'ils font régner la paix dans les hautes sphères [célestes].
[Zohar - Mikets p.194b]

-> Heureux sont les Justes (tsadikim) ici-bas et dans le monde futur. Bien qu'ils se trouvent dans les sphères Supérieures, leur mérite subsiste pendant des générations.
Quand les Bné Israël se repentent après qu'un décret a été prononcé contre eux, Hachem appelle les Justes qui se tiennent devant Lui tout en Haut, leur fait connaître ce décret et ils parviennent à l'annuler en suscitant la miséricorde divine.
Heureux sont les Justes, car il est dit au sujet de chacun d'entre eux : "Hachem te guidera constamment et prodiguera à ton âme des jouissances pures" (Yéchayahou 58,11).
[Zohar - 'Houkat 183a]

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-> voir aussi : Les paroles d'un tsadik illuminent et purifient ceux qui les entendent : https://todahm.com/2025/02/23/les-paroles-dun-tsadik-illuminent-et-purifient-ceux-qui-les-entendent

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-> Pourquoi le récit de la mort de Myriam fait-il immédiatement suite au chapitre sur la vache rousse?
Pour t’enseigner que, de même que les offrandes procurent l’expiation, de même la mort des justes (tsadikim) procure-t-elle l’expiation [des fautes d'Israël] (guémara Moéd katan 28a).
[Rachi - 'Houkat 20,1]

=> A première vue, le fait que la mort d'un homme puisse constituer un sacrifice expiatoire pour les fautes des autres est une idée choquante, étrangère au judaïsme qui insiste sur la responsabilité de chacun, comme il est dit (II Méla'him 14,6) : "Chacun mourra par son péché", et non pour expier ceux des autres.

-> Selon le rav Yonathan Eibshitz (Yaarot Dvach 1,4), la Torah a comparé la mort des Justes (tsadikim) à la purification par les cendres de la vache rousse, car il s'agit dans les deux cas de décrets divins irrationnels et inexplicables.

En revanche, d'après le Chla hakadoch (sur le traité Taanit), la mort d'un tsadik n'est pas un expiatoire en soi ; elle apporte le pardon, car la disparition d'un homme important, à la conduite exemplaire, provoque un choc salutaire en faisant prendre conscience de la fragilité de l'existence et éveille au repentir, de même que la vache rousse réduite à un tas de cendres purifie le corps et l'esprit de celui qui a été en contact avec un mort.

[ex: de voir que même un géant spirituel, un ange humain meurt nous fait prendre conscience que nous aussi nous mourrons ; de plus, on peut avoir tendance à se reposer sur un grand tsadik en se disant qu'on est protégé, qu'on ne se tourne pas totalement vers Hachem se disant que le tsadik va nous aider par ses mérites, et en constatant sa disparition, on réalise que l'on n'a plus que Hachem sur qui compter par être sauvés! ; ... ]

Une personne qui étudie la Torah mais n'est pas transformée par elle est comparable à une étagère en bois, remplie de livres, stockant plein informations, mais sans vie.
[ rav Kalonymus Kalman Shapira de Piaseczna]

Nos Sages ('Houlin 91b ; Tana déBé Eliyahou Zouta 25) disent : "Les anges célestes ne récitent pas la Kédoucha en-Haut avant que le peuple juif ne récite la Kédoucha en bas".
La raison en est que, puisque les âmes juives sont supérieures aux anges en termes de stature spirituelle, le peuple juif est capable d'élever la grandeur d'Hachem plus que les anges.
Par conséquent, par leurs chants et leurs louanges d'Hachem, les âmes juives révèlent la Divinité dans tous les mondes et aux anges également.
Par conséquent, les anges comprennent également la grandeur d'Hachem grâce à cette révélation.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Roch Hachana ]

La bénédiction vient dans le monde grâce aux juifs

+ La bénédiction vient dans le monde grâce aux juifs :

"Un Ammonite ou un Moavite n'entrera pas dans l'assemblée d'Hachem ... parce qu'ils ne vous ont pas offert le pain et l'eau à votre passage, au sortir de l'Egypte" (Ki Tétsé 23,4-5).

-> Le rabbi Lévi Its'hak de Berditchev (Kédouchat Lévi) commente :
Le peuple juif est désigné comme le premier-né de D. (béni bé'hori - Chémot 4,22).
L'intention de cette métaphore est que le flux Divin pour soutenir le monde vient de la fierté d'Hachem pour le peuple juif.
Le résidu de vitalité qui nourrit les autres nations du monde vient de la fierté que D. a dans le peuple juif. Par conséquent, les nations devraient être reconnaissantes pour ce bénéfice qu'elles obtiennent du peuple juif (voir Zohar 2,152b).

Les nations d'Ammon et de Moav ont nié que leur principale vitalité leur avait été donnée grâce à la fierté d'Hachem pour le peuple juif, et que le peuple juif est le canal par lequel Hachem nourrit le monde entier.
Tel est donc le sens profond de l'expression "parce qu'ils ne vous ont pas accueillis avec du pain et de l'eau".
[ les mots pour "ils ne vous ont pas accueillis" (lo kidmou) signifient également "ils ne t'ont pas placé en premier" (kodèm). ]

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[d'une certaine façon, lorsque les nations nient que leur vitalité provient grâce aux juifs, alors elles sont indignes d'entrer dans l'assemblée d'Hachem (bik'al Hachem). ]

Lorsque Hachem donne à une personne une raison de se réjouir, cette personne doit s'assurer de verbaliser ce bonheur, de traduire sa joie en paroles de Torah, en prières, en chants et en louanges (à D.), afin de relier sa joie à ce qui est en-Haut, c'est-à-dire à Hachem.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Ki Tétsé 22,5]

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=> Lorsque nous éprouvons de la joie dans une affaire 'banale', nous devrions utiliser ce bonheur pour élargir notre conscience Divine en en faisant une occasion de prier Hachem ou de Le louer.

Ne pas attendre passivement la bonté d’Hachem

Pour recevoir la bonté d'Hachem, une personne doit contracter la bienveillance Divine en réalisant certaines actions, telles que la prière, l'étude de la Torah, l'accomplissement des commandements ou les bonnes actions en général.
... Hachem (qui est infini/illimité) se revêt d'un "vêtement", pour ainsi dire, afin de contracter Sa bienveillance sous une forme limitée que le monde peut recevoir.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Ki Tétsé 24,13]

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+ L'importance de ne pas attendre passivement la bonté d'Hachem, mais d'agir pour la provoquer :

-> Il y a 2 sortes d'éveils spirituels : un éveil d'en-Haut et un éveil d'en bas" (voir Zohar 1,235a ; 1,86b).
Une personne ne peut cependant pas compter sur le fait d'être réveillée d'en-Haut, mais elle doit essayer de se réveiller par elle-même. En conséquence à cela, l'esprit d'Hachem l'éveillera davantage, car Hachem "donne la sagesse à ceux qui sont sages" (Daniel 2,21).
Lorsqu'une personne agit avec sagesse en s'éveillant elle-même, Hachem lui donne une sagesse supplémentaire, en l'éveillant davantage d'en-Haut. En effet, pour allaiter son petit enfant, une mère se positionne de manière à pouvoir le faire. Cela "inspire" le nourrisson à éveiller la mère pour qu'elle l'allaite.
Il en va de même pour Hachem : si une personne n'est pas assez intelligente pour s'éveiller par elle-même, elle reçoit un éveil d'en-Haut.
[...]

Nos Sages (Zohar 3,7b) disent : "Le peuple juif soutient leur Père qui est au Ciel" (Israël méfarnessin laavihèm chébachamayim).
Le plaisir que nous procurons à Hachem s'appelle sa "subsistance". Par conséquent, lorsque nous prenons l'initiative (en s'éveillant par nous même, en faisant spontanément Sa volonté), Hachem se réjouit davantage, et plus Il se réjouit, plus nous en sommes récompensés.

Autre avantage : Lorsque par nos actions nous provoquons un éveil d'en-Haut, alors cet éveil d'en-Haut sera prolongé (son impact durera davantage), continuant à vous inspirer pendant longtemps.
En revanche, si l'éveil d'en-Haut se produit sans initiative préalable de votre part, nous ne "donnons" rien à Hachem (pas de réjouissance issues de nos actions) ; il n'y a aucune chance que cet éveil nous inspire pendant un certain temps.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Ki Tétsé 22,6]

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=> Même si l'on n'est qu'un débutant en termes de service spirituel et que l'on a besoin de l'excitation/éveil Divin, on ne doit pas s'en remettre seulement à cela, car Hachem a plus de plaisir à ce que l'homme agisse de sa propre initiative. En outre, cela garantit que l'éveil fourni sera durable (et donc plus impactant).

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-> C'est la façon d'agir d'Hachem que de faire du bien, en particulier au peuple juif ; Il veut conférer bonté et bénédiction au peuple juif.
Mais, à D. ne plaise, si le peuple juif n'est pas digne de recevoir la bonté, cela va à l'encontre du désir d'Hachem.
Hachem veut accorder Sa bienveillance/bonté au peuple juif et Il en tire du plaisir. Il veut que nous soyons dignes de recevoir toutes les bénédictions et les bienfaits.
Si, à Dieu ne plaise, c'est le contraire qui se produit, ce n'est pas la volonté de D.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Nitsavim 29,9]

Lorsqu'une personne se rend compte qu'elle a fauté et qu'elle demande à Hachem de lui pardonner, elle est consciente de sa propre infériorité.
Cette prise de conscience lui sert d'avocat défenseur devant Hachem.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Roch Hachana ]

Prier pour le plaisir d’Hachem

+ Prier pour le plaisir d'Hachem, pour Le rendre joyeux :

-> [Actuellement sans le Temple] , la Chékhina est en exil (Zohar 2,116b).
Qu'est-ce que cela signifie que la Chékhina est en exil?
Le principe sous-jacent est le suivant : Hachem confère continuellement sa bonté à tous les mondes.
Hachem désire qu'il y ait un destinataire pour la bonté qu'Il désire accorder en permanence. Pourquoi?
Parce que Hachem, pour ainsi dire, éprouve du plaisir à recevoir Ses bienfaits, et si nous ne les recevions pas, ce qu'à D. ne plaise, Il en serait affligé et les donnerait à la place aux forces extérieures ('hitsonim).

Par conséquent, il convient que chaque juif dise dans son cœur qu'il est prêt à prier pour sa vie et ses moyens de subsistance dans le but de donner à Hachem du plaisir.
... Une personne doit avoir l'intention de faire plaisir à Hachem par ses demandes.
Il s'ensuit que celui qui reçoit est aussi celui qui donne, car il fait plaisir à Hachem.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Roch Hachana]

Nos Sages (guémara Kidouchin 39b) déclarent : "Il n'y a pas de récompense pour une mitsva dans ce monde".
Néanmoins, il existe un type de récompense qu'une personne reçoit dans ce monde, à savoir : "La récompense pour une mitsva est une mitsva" (Pirké Avot 4,2), c'est-à-dire que la récompense pour l'accomplissement d'une mitsva est la mitsva elle-même qui a été réalisée, puisqu'une personne n'a besoin d'aucune autre récompense.
Il n'y a pas de plus grande récompense que d'avoir le privilège d'accomplir une mitsva et de faire plaisir à Hachem.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Réé 11,26]

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[Il n'est même pas nécessaire d'obtenir une récompense plus importante, car rien ne peut être plus important que de faire plaisir à Hachem en réalisant ses mitsvot. ]

Le corps que nous aurons lors de notre résurrection

+ Le corps que nous aurons lors de notre résurrection :

=> Lors de la résurrection des morts, dans quel corps sera-t-on ressuscité?

-> Selon les kabbalistes, c'est le premier corps qui sera ressuscité, alors que selon les théologiens, c'est le dernier corps qui sera ressuscité.
(voir Zohar 1,131b&2,100a&3,308a ; Séfer haGuilgoulim 10-12)

-> Il me semble qu'il existe une solution intermédiaire. Selon la guémara (Makot 23b ; et Zohar 1,170b) les 248 commandements positifs correspondent aux 248 membres ; les 365 commandements négatifs correspondent aux 365 tendons. Chaque membre correspond à une mitsva particulière.
Nos Sages (Yoma 28b) disent que, bien qu'Avraham ait vécu avant le don de la Torah, il a observé tous les commandements, y compris érouvé tavchilin.
En comprenant l'essence spirituelle de ses propres membres, Avraham pouvait comprendre toute la Torah.

Par conséquent, lorsqu'une personne observe toute la Torah, elle rectifie et perfectionne la construction de son corps : ses 248 membres et ses 365 tendons.
À l'inverse, lorsqu'elle fait une faute en n'observant pas une mitsva, elle fait une faute dans le membre qui correspond à cette mitsva. Ce membre, pour ainsi dire, est manquant.
Par conséquent, la personne qui a causé un défaut/tâche en n'observant pas correctement un commandement positif ou une interdiction négative se ternit et se fait du tort à elle-même. Elle perd le membre correspondant au commandement dont elle s'est rendue coupable.
Par conséquent, elle doit subir de nombreuses incarnations jusqu'à ce qu'elle rectifie toutes les mitsvot. Ce faisant, elle guérit tous ses membres et perfectionne la totalité de son corps.
[dans le monde à Venir, qui est une réalité essentiellement spirituelle, nous aurons un corps spirituel parallèle à nos actions dans ce monde (une faute le salissant, le faisant sentir mauvais (quelle honte éternelle!), et une mitsva l'embellissant). ]

Ainsi, au moment de la résurrection des morts, lorsque Hachem rassemblera tous les exilés du peuple juif, chaque juif sera parfait dans son corps et dans son âme, atteignant le summum de la perfection.
En d'autres termes, il sera digne d'entrer dans le palais du Roi sans aucune déficience, sans manquer d'aucun membre. Tous ses membres seront réunis, chacun ayant été perfectionné, rectifié et guéri au cours d'incarnations spécifiques.
Chacun de ces membres perfectionnés se réunira pour construire un corps entièrement et absolument parfait, tous ses membres parfaits et intacts, en subissant toutes les incarnations.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Vaét'hanan 7,11-12 ]

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-> À l'avenir, le corps se délectera du repas du Léviathan (Baba Batra 75a).
Le cœur, quant à lui, n'apprécie que le plaisir spirituel, c'est-à-dire en étant informé que nos fautes sont pardonnées et en accomplissant de nombreuses mitsvot.
Selon nos Sages (Yoma 86b) : "Grand est le repentir (téchouva), car il transforme les fautes délibérées en mérites véritables".
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Na'hamou]

=> A l'avenir, lorsque nos anciennes fautes auront été transformées en mérites par notre téchouva (de notre vivant), le corps et l'âme se délecteront, le corps se délectera du Léviathan, et l'âme de ses mérites nouvellement trouvés (qu'on a pas fait, mais provenant de notre téchouva).