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"Lavan dit : [Il vaut] Mieux que je te la donne, que de la donner à un autre homme" (Vayétsé 29,19)

-> Ce verset se situe lors de l'arrivée de Yaakov auprès de Lavan, et celui-ci accepte de lui donner la main de sa fille à l'issue de 7 années de travail.

Le rav Yéhouda Assad dit qu'en se basant sur ce verset, nous pouvons affirmer que Lavan n'a pas totalement pris par surprise Yaakov en échangeant ses filles, l'ayant déjà exprimé en allusion à son arrivée.
Comment cela?

Dans la guématria, il existe une façon de procéder s'appelant : "mispar katan".
Cela consiste à prendre la valeur de chaque lettre d'un mot sans tenir compte de ses éventuels 0.
[ex: 40 devient 4]

-> Lavan dit d'abord : "je te la donne" (titi ota la'h), dont le verbe : "donne" (תִּתִּי) a une guématria en mispar katan de : 9 (400+400+10 =4+4+1).

On peut constater que la guématria en mispar katan de Léa (לֵאָה) est également de : 9 (30+1+5 =3+1+5).

-> Ensuite, il dit : "que de la donner" (mititi ota), dont l'expression : "que de donner" (מִתִּתִּי) a une guématria en mispar katan de : 13 (40+400+400+10 =4+4+4+1).

On peut constater que la guématria en mispar katan de Ra'hel (רָחֵל) est également de : 13 (200+8+30 =2+8+3).

=> Lavan faisait allusion à Yaakov : il vaut mieux que je te donne "titi" (Léa), mais "métiti" (Ra'hel) je vais la donner à quelqu'un d'autre, pas à toi.

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+ Mieux que je te la donne, que de la donner à un autre homme"

=> Pourquoi Lavan préféra-t-il que sa fille épouse Yaakov plutôt qu'Essav?

-> Le Maharam Shick explique : si sa fille, qui était tsadékét, se mariait avec un racha, elle parviendrait sans doute à le rendre tsadik. Il était donc préférable qu'elle se marie avec un homme déjà tsadik.
Ainsi, ce mariage ne risquait pas d'augmenter le nombre de tsadikim dans le monde.

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