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"Si jamais tu oublies Hachem, ton D., et tu t'attaches à des dieux étrangers" (Ekev 8,19)

-> Il y a une règle générale : le mot "vayéhi" dénote un contexte de tristesse/peine, tandis que que le mot : "véaya" implique de la joie.

Le rabbi de Rizhin (rav Israël Friedman) interprète ainsi le verset :
L'unique façon de pleinement servir Hachem est avec joie, et si quelqu'un en vient à oublier cela (faire la volonté de D. sans joie), alors il va certainement s'éloigner d'Hachem et finalement poursuivre ses propres intérêts.

Ainsi, si une personne en vient à oublier que : "véaya" (si jamais - וְהָיָה) = la joie et le bonheur qui doit faire partie intégrante du service Divin, alors "tu oublies Hachem, ton D., et tu t'attaches à des dieux étrangers" = on va s'abaisser à la avoda zara et finir par se détruire soi-même.

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-> Le rav Barou'h de Méziboz donne une autre explication.
La guémara (Méguila 12a) explique que Hachem a cherché à anéantir le peuple juif à l'époque de Mordé'haï et Esther, car les juifs avaient participé et s'étaient pleinement réjouis du festin donné par le roi A'hachvéroch.

=> Ce n'est pas uniquement qu'ils y ont été forcés, mais ils été joyeux d'y participer et de se mêler avec les non-juifs. Ainsi, le résultat de leur joie à fauter (oubliant Hachem) a été à l'origine du décret de destruction contre eux.

Ainsi, le verset signifie que si nous sommes forcés/contraint à faire une faute, et qu'en la réalisant nous oublions Hachem au point d'être joyeux et enthousiaste pendant la faute, alors nous avons franchis un ligne rouge, nous sommes allés trop loin.
["Si jamais tu oublies Hachem, ton D." = si tu oublies la volonté de D., tout en étant dans la joie (véaya)]
A ce moment Hachem nous détruira (la fin du verset ci-dessus v.19 est : "Je vous le déclare en ce jour, vous périrez").

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