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"Tel est le rite relatif à l’holocauste, à l’oblation, à l’expiatoire et au délictif, à l’offrande inaugurale et au sacrifice rémunératoire" (Tsav 7,37)

=> Dans ce verset, les premiers sacrifices sont évoqués au singulier [en hébreu], alors que les é derniers le sont au pluriel. Pourquoi cette différence?

Rabbi Yossef Caro (Ohr Tsadik) explique que Hachem ne désire pas que Ses enfants fautent, aussi la Torah mentionne-t-elle au singulier les sacrifices apportés pour obtenir l’expiation d’un péché, laissant entendre le souhait qu’ils soient inexistants ou le moins nombreux possible.
Par contre, l’offrande inaugurale et le sacrifice rémunératoire figurent au pluriel, afin d’exprimer le vœu que ces sacrifices, apportés pour procurer de la satisfaction à Hachem et se plier à Sa volonté, soient le plus nombreux possible.

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-> "Tel est le rite relatif à l’holocauste (Ola - עֹלָה), à l’oblation (min'ha - מִּנְחָה), à l’expiatoire ('hatat - חַטָּאת) et au délictif (acham - אָשָׁם)" (Tsav 7,37)

-> Le ‘Hida (‘Homat Anakh) souligne que les initiales en hébreu des noms de ces sacrifices sont les mêmes que celles des mots avone (faute), mach’hit (ruine), ‘héma (courroux) et af (colère), allusion au fait que les sacrifices annulent ces forces malfaisantes.

-> Ceci explique également ce qu’écrit le Tour (Ora’h ‘Haïm, 237) : la raison pour laquelle nous disons "véhou ra’houm" dans la prière d’Arvit et non dans celles de Cha’harit et de Min’ha est que, pour ces dernières, on apportait un sacrifice perpétuel pour l’expiation des fautes du peuple juif, si bien que, comme le soulignent nos Sages, il n’arrivait pas qu’un homme dorme à Jérusalem avec un péché en main.
Concernant la prière d’Arvit, elle n’était pas accompagnée par l’apport d’un sacrifice, aussi nos Maîtres ont-ils institué qu’on y récite "véhou ra’houm".
D’ailleurs, le verset commençant par "véhou ra’houm" énumère ensuite toutes les forces malfaisantes précitées : "Mais Lui, plein de miséricorde, pardonne les fautes (avone), pour ne pas consommer des ruines (yachrit) ; bien souvent, Il laisse Sa colère (apo) s’apaiser et n’a garde de déchaîner tout Son courroux (‘hamato)".
=> Du fait qu’à Arvit on n’apportait pas de sacrifice, on prie Hachem d’annuler ces forces malfaisantes.

-> Le premier verset du Shéma commence par un Chin (ש) et se termine par un Dalet (ד), ce qui forme le mot chèd (démon - שד), allusion au pouvoir de la récitation du Shéma de détruire les démons.
En ôtant ces 2 lettres des premiers (שמע) et dernier mots (אחד) du verset, il leur reste les lettres Mèm, Ayin, Aleph et ‘Hèt, initiales de : mach’hit, avone, af et ‘héma, allusion supplémentaire au fait que la récitation du Shéma nous permet, tout comme les sacrifices, d’annuler les forces malfaisantes.
[d'après le Séfer Ets ha'Haïm]

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