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La joie véritable d'un homme provient de la force de sa confiance en Hachem (son bita'hon), de sa conviction qu’Il dirige le monde et combine les évènements de manière à mener Ses créatures au but désiré, que tout ce qu'Il accomplit est pour le bien, et que même ce qui peut paraître un malheur n'est que l'expression de Sa bonté.
Avec de telles dispositions, l'homme se sent comme dans les bras de son Père ; il ne s'inquiète pas, ne craint personne. Il ressent uniquement le sentiment que "Hachem est avec moi, je n'ai pas de crainte", et même s'il subit un préjudice corporel ou financier, il ne s'emporte pas ni ne cède à la colère, parce qu'il sait que son sort réside [totalement] dans les mains de son Père céleste.
[rabbi Aharon Yossef Louria]

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-> Le rav Elimélé'h Biderman enseigne :
La joie qui ne provient pas de la foi et de la confiance en D. mais dépend d'une cause extérieure (matérielle ou autre) disparaît dès que celle-ci n’existe plus.

Rabbénou Bé'hayé (Kad Hakéma'h, Erekh Bita'hon) écrit : "au sujet du bita'hon ..., sachons qu'une confiance ferme en D. est considérée comme une promesse d'Hachem Lui-même".
D'après ce principe, on peut faire un raisonnement à fortiori : si lorsqu'un Grand homme de la génération fait une promesse, la joie de celui qui en bénéficie est sans bornes, à bien plus forte raison lorsque l'homme place sa confiance en D. (ce qui est équivalent à une promesse Divine), doit-il se réjouir et exulter!

-> Rabbi Yaakov Aharon Yanovski (dans son Beit Yaakov - Vayéra), élève du rabbi Bounim de Pshischa, écrit :
"Un bon conseil en toute circonstance : maintenir la joie!
Et grâce à cela, la délivrance se fera jour. C'est ce que mon Maître m'a conseillé une fois explicitement, alors que je me trouvais chez lui pour qu'il intercède en faveur de mon fils qui était alors très malade. Il [Rabbi Bounim de Pshischa] m'a dit : "Je n'ai pas d'autre conseil à te donner que d'être dans la joie !''
J'ai alors suivi son conseil et j'ai donné à des 'hassidim de l'argent pour qu'ils mangent et qu'ils boivent en se réjouissant ensemble, et sur le champ, mon fils a guéri, avec l'aide d'Hachem!"

[plus tu te 'forces' à être joyeux (par confiance en D.), alors plus Hachem te donnera de 'vraies' occasions de l'être. ]

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[si une personne désire mesurer son niveau de confiance en D., elle devra s’interroger si cette confiance engendre la joie et le rire.]

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