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Aspirer à la venue du machia’h

+ Aspirer à la venue du machia'h :

-> Dans la Amida, nous disons : "ét tséma'h David ... ki lichouaté'ha kivinou kol hayom" (la descendance de David que Tu fasses rapidement prospérer, et que Tu rehausses sa fierté par Ton salut, car nous espérons Ton salut).
=> Nos Sages (comme le Béer Moché - Vayé'hi) font remarquer : on comprend la nécessité de demander la guéoula rapidement, mais que vient apporter le fait que nous l'espérons?
En ce sens, les mots "ki lichouaté'ha kivinou kol hayom" (car nous espérons Ton salut) semblent supplémentaires. Quelle différence cela peut-il faire si nous attendons impatiemment le salut/Délivrance?

Notre anticipation de la rédemption et du salut rapproche la venue du machia'h.
En substance, cette bénédiction de la Amida dit : "même si nous n'avons pas assez de mérites pour que le machia'h vienne, faisons en sorte qu'il arrive rapidement par le mérite du fait que nous sommes dans un état d'anticipation constante".
La même idée est exprimée dans la kédoucha (achkénaze) de Cha'harit de Shabbath, où nous disons : "de Ta place, notre Roi, tu apparaîtras et règneras sur nous, car nous t'attendons" (mimkom'ha malkénou sofia vétimlo'h alénou ki mé'hakim ana'hnou la'h).
[Nétivot Shalom - koutres ha'harouga alékha - tsipita léyéchouva]

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-> Le Nétivot Shalom y fait également remarquer que pendant la Shoa, le peuple juif a souffert des 'hévlé machia'h, les douleurs d'enfantement du machia'h, et cela d'une façon pleine dans tous ses détails.
Puisque nous avons déjà souffert les douleurs du machia'h, il n'y a aucun doute que chaque jour est maintenant le moment de sa venue.
Après les douleurs de l'enfantement, la naissance est imminente. Dans le passé, lorsque quelqu'un disait : "Je m'attends à ce qu'il [machia'h] vienne tous les jours", il y avait toujours une question : ne devons-nous pas d'abord souffrir les 'hévlé machia'h?
Cependant, dans notre génération, cette question n'existe pas. La communauté juive a déjà payé la grande dette des 'hévlé machia'h et elle attend avec impatience l'arrivée imminente de machia'h.

De ce point de vue, un juif de notre génération doit se sentir : "je m'attends à ce qu'il vienne tous les jours", comme si "il se tenait derrière notre mur" (Chir haChirim 2,9).
Hachem attend que les juifs anticipent le salut, car notre foi et notre anticipation lui donneront les moyens d'agir.

[ainsi toutes les conditions pour la venue du machia'h sont remplies, il est juste derrière le rideau, et il ne manque plus que notre aspiration sincère à sa venue ... ]

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-> Il est dit que le machia'h naît le jour du 9 Av (Pessikta Esther Rabbati 11).
Selon le Maharal, cela signifie qu'il est créé à partir de nos désirs, de nos larmes et d'autres choses semblables [qui témoignent de notre souhait qu'il soit là au plus vite].

[d'une certaine, le 9 Av est un jour où l'on n'étudie pas la Torah, et où l'on peut se dédier à 100% à prendre conscience de la perte énorme de ne pas avoir de Temple, et ensuite à désirer au plus vite sa reconstruction et donc la venue du machia'h.
En ce sens, ce jour deviendra dans le futur un jour de fête car étant celui qui a permis le plus l'expression de notre désir sincère de la guéoula, il a permis par ce mérite qu'elle arrive.
Mais pourquoi se limiter au 9 Av, autant aspirer de coeur à sa venue tous les jours! ]

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