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Yétser ara – Le combat d’une vie

+++ Yétser ara - Le combat d'une vie :

"Lorsque tu sortiras en guerre contre ton ennemi, qu’Hachem ton D. le livrera entre tes mains et que tu prendras des captifs en captivité" (Ki Tétsé 21,10)

-> Nos Sages s’étendent longuement pour expliquer que ce verset vient, en allusion, enseigner à l’homme la stratégie de la guerre contre le yétser ara.

En ce sens, on peut citer le Ohr ha'Haïm sur le verset (Choftim 20,1) : "Lorsque tu sortiras en guerre contre tes ennemis et que tu verras cheval et char, un peuple plus nombreux que toi, ne les crains pas, car Hachem ton D. qui t’a fait sortir de la terre d’Egypte, est avec toi".
Il enseigne : "Peut-être que la Torah fait allusion ici à la lutte de l’homme contre son yétser ara, et vient lui enlever l’inquiétude qui habite son cœur, en lui disant : "Lorsque tu sortiras en guerre" (ki tétsé lamil'hama - litt. : "à LA guerre")", à savoir LA guerre bien connue, la plus grande de toutes (celle dont l'éternité de notre vie va en dépendre!) ... La Torah évoque alors : "un peuple plus nombreux que toi", allusion aux forces du mal accumulées en l’homme du fait de ses mauvaises actions. Et elle lui dit : "ne les crains pas", parce que "Hachem, ton D., ... est avec toi", ce qui signifie que si, certes, tu menais la guerre avec tes propres forces, tu ne pourrais pas résister dans cette lutte. Néanmoins, comme "Hachem ton D. ... est avec toi", Sa force pour te sauver est immense. Car, lorsqu’un homme vient se purifier grâce à Lui, Il le reçoit. L’homme s’attache alors à Lui, et Il le délivre de "ceux qui le harcèlent"."
[ "Sans l'aide d'Hachem, une personne ne serait pas capable de résister à son mauvais penchant" - guémara Soucca 52b ]

-> Le Sfat Emet (Choftim 5634) rapporte cet enseignement du Ohr ha'Haïm haKadoch, et y ajoute :
"Ce grand principe est connu : "Hachem n’amène à l’homme que des épreuves qu’il peut surmonter" car "la Torah n’a pas été donnée aux anges" et "Hachem ne se conduit pas comme un tyran envers Ses créatures" (guémara Avoda Zara 3a).
Dès lors, l’épreuve qui se présente est la plus grande preuve qui soit, qu’il est en mesure de la surmonter et de vaincre son yétser ara.
D’après cela, il explique également le verset : "Si la guerre se déclare contre moi, c’est en celle-ci que je placerai ma confiance" (im takoum alaï mil'hama bézot ani botéa'h - Téhilim 27,3), à savoir en l’épreuve qui se présente. C’est en elle-même que j’ai confiance de pouvoir y résister et la surmonter. Car dans le cas contraire, cette guerre (cette épreuve) ne se serait pas déclarée contre moi.
Le verset prend dès lors le sens suivant : "celle-ci", l’épreuve elle-même, est la raison du fait que " je placerai ma confiance".

-> Le Gaon de Vilna enseigne : "Hachem tient le yétser ara comme attaché à une corde qu’il relâche, pour chacun, suivant la mesure selon laquelle il est capable de briser ce yétser."
[derrière toute épreuve, nous devons savoir qu'il y a Hachem qui la "tient en laisse" dans ses moindres détails (ex: durée, intensité, difficulté, ...) ]

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-> "Il est important que tu saches que le plus grand ennemi que tu possèdes dans le monde, c'est ton mauvais penchant."
[Rabbénou Bé'hayé - 'Hovot haLévavot - chaar Yi'houd haMamaassé - chap.5 ]

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+ Pour vaincre le yétser ara = il faut partir au combat en étant certain qu'on va gagner :

-> "Lorsque tu sortiras en guerre contre ton ennemi" (ki tétsé la mil'hama al oïvé'ha)
Le Ahavat Shalom énonce un grand principe au sujet de cette guerre contre notre yétser : dans le verset il est écrit : lorsque tu sortiras en guerre "sur" (al) ton ennemi.
Cela vient suggérer que, dans sa lutte contre son yétser ara, l’homme doit se sentir au-dessus de son ennemi, à savoir plus fort que lui. Il doit sentir qu’il est en mesure et qu’il possède la force de le vaincre. Dès lors, il pourra réellement gagner la bataille.

Le Ahavat Shalom transmet un message vital :
au moment où l'on sort pour mener une bataille contre notre yétser ara (notre véritable ennemi dans ce monde), il ne faut surtout pas penser qu'il puisse être trop fort pour pour être vaincu. Il faut plutôt croire qu’on peut toujours être "sur son ennemi" (al oïvé'ha), c’est-à-dire qu’on peut finir par le vaincre si l'on fait suffisamment d’efforts pour le vaincre. Plus on a la émouna de pouvoir gagner cette guerre (le boss des boss, Hachem est avec moi), plus on sera victorieux, car (suite immédiate du verset) : "Hachem le livrera entre tes mains".
Ainsi, on voit de là que la manière principale de vaincre le yétser ara est en ayant un bita'hon fort qu'Hachem nous aidera à le vaincre. Un juif n'est jamais seul!
[d'une certaine façon, à chaque qu'on rendre et sort d'un lieu, on a une mézouza qui nous rappelle la grandeur d'Hachem, et notre lien de grande proximité avec Lui qu'aucune autre créature au monde n'a.
Cela nous engage à agir avec une grandeur spirituelle, et de partir à l'attaque en étant persuadé d'être "sur notre ennemi", ]

On doit avoir à l'esprit qu'une des grandes ruses de cet ennemi qu’est le yétser ara, consiste à faire peser sur l’homme l’inquiétude et la peur, à le décourager en lui inspirant la crainte, au point de le convaincre qu’il ne possède pas les forces de lutter contre lui et qu’il tombera forcément entre ses mains.
Dès lors, déjà depuis le début, l’homme renonce à se battre et écoute la voix de son mauvais penchant.
[on doit être particulièrement vigilant lorsque nous sommes d'humeur triste, car on aura tendance à aborder notre spiritualité avec peu d'ambition (ex: à quoi ça sert de viser haut, vu que je suis mauvais!), de valeur de soi. On préférera ne pas aller au combat face à notre yétser ara, et si on y va quand même ce ne sera pas en mode "al oïvé'ha". ]
C’est pour contrer cette attitude que la Torah s’exprime et s’adresse à chaque juif confronté à cette lutte : "Sache bien et sois-en convaincu dans ton cœur et dans tes 248 membres et tes 365 nerfs qu’en vérité, tu es au-dessus de ton ennemi, c’est toi qui es le plus fort tandis que le Yetser est le plus faible".
Et s’il le ressent réellement et qu’il croit en ses forces, alors il peut être certain qu’Hachem ton D. le livrera entre tes mains.
[on doit être fort de cette promesse Divine, car Hachem nous le promet textuellement dans la Torah : "lorsque tu sortiras en guerre contre ton ennemi, qu’Hachem ton D. le livrera entre tes mains". ]

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+ Pour vaincre le yétser ara = il faut avoir conscience qu'il nous vend du vide, que toute sa force n'est que dans les délires de notre imagination :

-> "Lorsque tu sortiras en guerre contre ton ennemi ... que tu prendras des captifs en captivité"
Le Mahara de Belz explique :
lorsqu’un homme sortira en guerre contre son yétser ara, Hachem l’aidera à "prendre en captivité" ( = à enlever) de son yétser le sentiment que celui-ci veut le convaincre, qu’il est "captif" ( = qu’il est prisonnier de lui) et qu’il ne sortira jamais de ses filets.
Et tu prendras en captivité du yétser son argument que tu es son captif.

Le sens profond de ce qui précède est, comme l’explique l’Avné Nézer au nom de son beau-père, le rav Mendel de Kotsk, que si, certes, le yétser ara est comparé à un lion, il n’est, en vérité, qu’un "lion sur le papier", à savoir que toute sa force ne réside que dans l’imaginaire.
En effet, il apparaît à l’homme sous la forme d’un lion qui inspire la crainte, voire la terreur, sur toute la face de la Terre.
Ainsi, il introduit dans son cœur de vaines pensées telles qu’il est difficile d’accomplir les mitsvot, qu’il n’a pas la force de dominer son yétser ara afin de s’abstenir de transgresser des interdits. Cependant, s’il était seulement prêt à lutter, il le vaincrait facilement et le "déchirerait" comme s’il était fait de papier.

C’est peut-être dans ce sens que nos Sages (guémara Béra'hot 61a) comparent le yétser ara à une mouche. Car, de même que la mouche n’a aucune force propre de faire des dégâts, et ne peut que perturber l’homme en voletant autour de lui, le yétser ara a seulement la force de le troubler par de vaines chimères. Et lorsqu’un homme aura pris conscience que cet ennemi n’est pas un lion mais seulement une mouche, il ne sera plus le moins du monde perturbé par lui.
Le yétser ara n’est pas du tout effrayant, car toute sa force réside uniquement dans l’imagination, pas plus.

C’est dans le même sens que certains tsadikim expliquent l’enseignement de nos Sages (midrach Kohelet rabba 1,32) : "Un homme ne meure pas avec la moitié de ses désirs dans sa main" = aucun homme n’est jamais mort pour avoir brisé (à moitié) ses désirs.
Même s’il lui semble, avec ses yeux d’humain, que s’il ne mange pas un certain aliment, ne jouit pas d’un certain plaisir ou encore ne prononce pas les paroles de médisance qu’il a sur la langue, il risque de "rendre l’âme", qu’il sache qu’il n’en est rien, il ne lui arrivera rien. C’est seulement son yétser ara qui lui apparaît comme une immense montagne (cf. Soucca 52a) et tout n’est le fruit que de son imagination.

La guémara (Soucca 52a) enseigne que le yétser ara apparaît aux justes (tsadikim) comme une immense montagne et apparaît aux réchaïm comme un cheveu.
Le Pné Ména’hem pose la question suivante : en fin de compte, quelle est la vérité?
Et lui-même y répond en citant les mots de la guémara elle-même : "apparaît, apparaît", à savoir que l’essence même du yétser ara est uniquement dans l’imagination. Or, avec l’imagination, on peut apparaitre de "70 manières", à celui-ci, comme une montagne et à l’autre comme un cheveu.

[en ce sens, on peut comprendre, que dans les temps futurs, Hachem enlèvera au mauvais penchant son pouvoir, c'est pour ainsi dire "l'égorger" (guémara Soucca 52). En effet, puisque la Vérité sera tellement éclatante/évidente, il n'y aura plus de place à l'imagination, aux mensonges/bobards que nous vend le yétser ara.
(à chaque fois, le yétser peut adapter son discours de vente (d'imaginaire) en fonction du point faible qu'il repère en nous. Nous devons être sur nos gardes, car il s'adapte à chaque juif, à chaque situation, ... et sans l'aide d'Hachem nous ne pourrions le vaincre. ) ]

Il est écrit dans la même guémara (Soucca 52a) : Rabbi Assi dit : "Le yétser ara apparaît au début aussi fin que le fil d'une toile d'araignée ; mais à la fin, il apparaît comme la corde épaisse qui tire une charrette."
On peut, dès lors, associer à cet enseignement les paroles du Baal haTanya (Igueret haTéchouva) : "La chose ressemble à un homme qui placerait contre une fenêtre de nombreux voiles très fins les uns sur les autres. Il est certain qu’ils assombriraient la pièce comme un voile très épais".
Sur le même principe, on peut expliquer la comparaison du yétser Hara aux toiles d’araignée : en réalité, elles sont très fines et on peut les arracher très facilement pour ouvrir la fenêtre sur laquelle elles se sont tissées les unes après les autres, au point d’assombrir complètement la pièce. Mais l’insensé reste assis à se lamenter sur l’obscurité régnante.
En revanche, le sage sait parfaitement qu’il n’a qu’à se lever de sa place et arracher du revers de la main toutes les toiles d’araignée qui ne sont, chacune, qu’un mince écran, et pouvoir ainsi profiter des rayons du soleil.
Il en est de même de la guerre contre le yétser ara : celui-ci n’est qu’une apparence, et si l’homme se lève et déchire les voiles de son imagination, tout son être se remplira de lumière et de joie.
[...]

Toute épreuve et toute "envie" qui brûle dans le coeur d’un homme : si seulement on comprenait qu’elles n’ont aucune véritable valeur, mais qu’elles sont imaginaires, on se refroidirait immédiatement. Réalisant que tout n’est que bêtise et vaine chimère, en un instant, le "feu brûlant" qui nous animait auparavant s’éteindrait complètement, ne laissant que de vulgaires cendres sans importance.

... si nous voulons lui échapper, "allumons" et éclairons-nous avec des pensées et une réflexion authentiques. Nous verrons alors que tout n’est que du vent. Existe-t-il quelqu’un qui est en mesure d’affirmer qu’il jouit encore du goût suave éprouvé lors de la transgression d’un interdit par le passé?
Une fois la chose passée, il se rendra compte qu’il n’en est rien.
[tant que nous vivons dans ce monde nous pouvons agir pour accumuler des ressources qui définirons ce que sera notre monde à Venir, car à notre mort, le libre arbitre/yétser ara disparaissant, nous ne pourrons plus rien y ajouter. Ainsi, prenons fréquemment le temps d'allumer la lumière de la Vérité dans notre façon de voir la vie, car sinon on risque d'en souffrir pour l'éternité (si seulement j'aurai pu fait cela, ...). ]
[d'après le rav Elimélé'h Biderman]

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+ Tant qu'on est vivant dans ce monde, on doit constamment combattre notre yétser ara :

-> Il est important de comprendre que la nature de notre guerre contre le yétser ara est différente de toutes les autres.
L'objectif d'une guerre entre des pays est de conquérir l'ennemi. Lorsque l'armée adverse est vaincue, la guerre est terminée. Mais il n'en va pas de même pour la guerre contre le yétser ara. Lorsque nous gagnons une bataille, nous sommes confrontés à une autre guerre. C'est un combat sans fin.
Nos Sages (Béra'hot 61a) dénomme le yetzer hara "une mouche" parce que, comme une mouche, après que vous l'ayez chassé, elle revient.

Il est écrit : "Lorsque tu sortiras en guerre contre ton ennemi" (ki tétsé la mil'hama al oïvé'ha)
Selon nos Sages le verset fait allusion à la guerre que nous menons contre le yétser ara. On peut noter qu'il ne dit pas : "lorsque tu sortiras pour gagner" (ki tétsé lanitsa'hon), mais plutôt "lorsque tu sortiras en guerre".
Le Tiféret Shlomo explique que c'est parce que même lorsque nous gagnons une manche, la guerre continue. Il y a toujours une autre bataille.

Dans les mots du Tiféret Shlomo (début Ki Tétsé) :
"Il y a des gens justes qui luttent contre leur yétser ara et qui gagnent, et quelques jours plus tard, le yétser ara revient, et ils doivent à nouveau faire la guerre au yétser ara. Cela les perturbe et ils demandent : "De quoi s'agit-il? J'ai déjà eu cette guerre avec le yétser ara et j'ai gagné!"
Ils pensent en avoir fini avec le yétser ara, mais celui-ci revient. Ils se demandent ce qu'il adviendra d'eux.
La Torah examine cette situation et explique : "ki tétsé" = la raison pour laquelle vous êtes venus/sortis dans ce monde, est "lamil'hama" = pour faire la guerre. C'est la mission de votre vie. C'est pour cela que tu as été créé".
Vous ne pouvez pas gagner la guerre une fois pour toutes et être en paix avec le yétser ara, car alors la vie n'aurait pas de but. Il y a toujours de nouvelles batailles à mener.

-> Bien que nous fassions de notre mieux pour gagner toutes les guerres, la nature du monde est de perdre parfois (nous ne sommes que des êtres humains). Il y a des victoires et des défaites. Il n'est pas réaliste de s'attendre à être victorieux à chaque fois.
[ le yétser ara nous combat cherchant à nous faire tomber (son discours : ça va, c'est pas si grave!), et s'il réussit ensuite il va revenir à la charge avec un discours opposé (comment as-tu pu tomber aussi bas, c'est vraiment que tu es mauvais!) dans un but que l'on reste à terre dans la tristesse et en se morfondant.]
[Or, il est normal pour tout juif de tomber (on a la téchouva pour réparer). ] Mais ensuite on doit se relever, comme nous l'affirmons quotidiennement dans la prière de Cha'harit : "Ils s'agenouillent et tombent (dans leur bataille avec leur yétser ara), mais nous nous relevons et reprenons des forces (pour repartir au front de notre vie!)" (éma kar'ou vénafalou, vaana'hnou kam'nou vanit'odad - Téhilim 20).
[rav Elimélé'h Biderman]

-> Rabbi Its'hak Hutner écrit dans une lettre :
"Lorsque nous discutons de la grandeur des tsadikim, nous avons la mauvaise habitude de commencer à la fin [de leur vie], en nous concentrant sur les niveaux élevés que les tsadikim ont atteints. Nous passons sous silence les nombreuses années pendant lesquelles ils ont lutté contre leur yétser ara, et nous pensons qu'ils sont nés tsadikim.
[Par exemple, tout le monde fait l'éloge de la chemirat halachon du 'Hafets 'Haïm, mais qui parle de ses terribles luttes et des hauts et des bas qu'il a connus jusqu'à ce qu'il atteigne ce niveau?
[ un juif est comme un électrocardiogramme tant qu'il y a des hauts et des bas, c'est qu'on et vivant, et lorsque c'est tout plat c'est qu'on est mort spirituellement parlant. (ainsi, un tsadik n'est pas tout plat en haut.
N'oublions pas que : "Le tsadik tombe 7 fois, et se relève ; mais les réchaïm sont effondrés par le malheur" (Michlé 24,16) = ce qui définit le fait d'être tsadik n'est pas de ne pas tomber, mais plutôt de se relever suite à une chute.) ]

Le fait d'omettre les premiers chapitres de leur vie crée un problème, car lorsqu'un ba'hour (jeune étudiant en Torah) a un fort désir de grandir dans la avodat Hachem et qu'il est confronté à un défi ou à une chute, il pense qu'il n'atteindra jamais le niveau des tsadikim qu'il souhaite imiter. Il pense que s'il est confronté à des défis, il n'a aucun espoir. Mais c'est ridicule.
Sachez, mon ami, que vous tomberez encore et encore, et qu'il y aura des batailles que vous perdrez. Mais à la fin, vous sortirez victorieux et vous porterez la couronne du succès sur ta tête.
Le plus sage de tous les hommes (le roi Salomon) a dit : "Un tsadik tombe 7 fois et se relève". Les sages comprennent que le tsadik se relève parce qu'il est tombé 7 fois [et qu'il s'est relevé sans cesse].
Je vous en prie, ne considérez pas les tsadikim comme des personnes en paix avec leur yétser tov.
Au contraire, lorsque le yétser ara brûle en vous et que vous luttez pour le vaincre, c'est à ce moment-là que vous ressemblez le plus aux guédolim, plus encore que lorsque vous êtes en paix avec le yétser ara."

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