+ Respecte ton âme = fais des mitsvot :
-> "Les affres de la mort m'ont enveloppé" (afafouni 'hévlé mavét - Téhilim 116,3)
Selon le 'Hafets 'Haïm, ce verset se réfère à l'âme.
Les kabbalistes affirment que les âmes du peuple juif proviennent du monde Supérieur appelé Bria, et de là les âmes descendent par le biais du monde des anges et du Olam HaGalgalim (le monde des sphères) jusqu'à ce qu'elles atteignent notre monde.
Il y a un long chemin à parcourir pour faire des efforts et accumuler la Torah et les mitsvot.
Lorsque les jours alloués à l'âme se sont écoulés, elle doit retourner à son lieu d'origine. Un chemin doit être dégagé pour permettre à l'âme de traverser le monde des anges, où il y a des milliers de légions de sérafim et d'ofanim, dont chacun pourrait brûler le monde entier et tout ce qu'il contient avec son seul souffle.
[ c'est ce qu'écrit le 'Hida (Dévarim A'hadim) : J'ai lu dans l'ouvrage Déré'h 'Haïm du rav 'Haïm Vital, qui écrit au nom de nos Sages que lorsqu'une personne meurt, les anges qui escortent l'âme la laissent dans un endroit où il y a 32 000 chemins, chacun étant appelé "piège de la mort" ou "chemin vers le monde souterrain", et le long de chaque chemin se trouve un feu furieux et un démon sous la forme d'un chien. Lorsque l'âme veut s'engager sur un chemin, le chien hurle et les anges Destructeurs et les démons viennent saisir l'âme et l'emmener au Guéhinam.
Parmi tous ces chemins, il en est un qui est appelé "chemin de la vie", comme il est dit : "Le chemin de la vie attend en haut pour l'intelligent, afin que son âme se détourne de la tombe d'en bas" (Michlé 15,24).
Tous les autres chemins, du début à la fin, ont du feu et des ténèbres, et tous mènent à Guéhinam" ).
Malheur à la personne lorsque "la mort l'englobe" et qu'elle arrive là-Haut sans aucune mitsva ou bonne action, et pire encore, si quelqu'un arrive là sale et souillé par les fautes.
Désespéré, il crie à Hachem : "Les affres de la mort m'ont enveloppé, et les souffrances de la tombe m'ont atteint ; j'ai rencontré la détresse et le chagrin. Et j'invoque le nom d'Hachem : Je t'en prie, Hachem, délivre mon âme".
['Hafets 'Haïm - Maassé léMélé'h - p.254 ]