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Parlez à toute l'assemblée des Bné Israël et dites-leur : "Vous serez saints, car Je suis saint, moi, Hachem, votre D." (Kédochim 19,2)

-> Rachi commente :
"Parlez à toute l'assemblée des Bné Israël" = cela nous apprend que cette paracha a été prononcé en assemblée, étant donné que la plupart des principes fondamentaux de la Torah en dépendent (Torat Cohanim).
"Soyez saints" = tenez-vous complètement à l’écart de la débauche et des fautes. Car toutes les fois que l’on trouve une mise en garde contre la débauche, on trouve mention de la sainteté.

-> Le Maharal (Gour Ariyé) commente :
Cela concerne également toutes les indulgences dans la matérialité. Le Ramban écrit même que l'on ne doit pas se livrer à des excès physiques/matériel, même si cela n'enfreint en rien la halakha.
Il s'agit également de sanctifier nos paroles en s'abstenant de tout propos déplacé. En effet, la Torah appelle un nazir kadoch pour cette raison, car il s'abstient de certains actes qui seraient autrement permis.

Néanmoins, l'essence de la kédoucha est l'abstinence de relations interdites. En effet, les relations interdites ne sont pas de simples complaisances physiques, mais plutôt des actes animales. C'est pourquoi la Torah oblige une sotah, une personne soupçonnée de relations interdites, à apporter un sacrifice dit "Min'ha d'orge", un aliment normalement utilisé comme fourrage pour les animaux.
L'essence de ce qui fait de nous des êtres humains est notre âme, et lorsque nous nous engageons dans des relations interdites, nous donnons la priorité à notre corps physique et nuisons à notre âme, nous transformant en créatures animales.
Ainsi, celui qui s'abstient de relations interdites est un kadoch. Cependant, s'il ne se sanctifie pas également en s'abstenant de manger à l'excès et de parler de manière inappropriée, la kédoucha (sainteté) s'avérera finalement non durable.

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=> L'essence de la sainteté est l'abstinence de relations interdites. Cependant, elle inclut également l'évitement de toute indulgence physique, car il faut s'abstenir de toute matérialité excessive pour être considéré comme saint.

Il y a trois choses qui sont appelées par le nom d'Hachem : les tsadikim, le machia'h et Jérusalem.
[guémara Baba Batra 75b]

-> La guémara cite une source pour chacune de ces trois choses, et la source concernant Jérusalem est tirée de Yé'hezkel (48,35) : "Autour d'elle, il y aura 18 000 [coudées], et le nom de la ville, à partir de ce jour, sera 'Dieu est là' ".
La guémara explique qu'il ne faut pas lire cela comme "D. est là" (chama), mais plutôt comme "D. est son nom" (chéma).

Le Messé'h 'Hokhma (Chémot 3,16) explique cette guémara très perplexe. Il écrit que le nom d'Hachem symbolise trois choses différentes : l'existence impérative d'Hachem, l'éternité d'Hachem et le fait qu'Hachem est constamment conscient et impliqué dans l'ensemble de la création.

Chacune des trois choses mentionnées dans la guémara : machia'h, tsadikim et Jérusalem, représente l'un de ces attributs.
Les tsadikim représentent l'attribut de l'existence impérative d'Hachem. Tout comme l'existence d'Hachem est impérative, les tsadiqim sont impératifs pour le monde. S'ils devaient cesser d'exister, le monde cesserait également d'exister, car le but de la création est d'honorer Hachem et ce sont les tsadikim qui l'honorent le plus. Par conséquent, si les tsadikim devaient cesser d'exister, le monde n'aurait plus de raison d'être.

Le machia'h représente le deuxième attribut d'Hachem, à savoir qu'Il est éternel. La guémara enseigne que le machia'h a été créé avant la création de l'univers. Lui aussi est éternel et son existence s'étend d'avant la Création jusqu'à la fin des temps, lorsque le monde atteindra enfin la perfection.

Jérusalem représente le troisième attribut, qui est la conscience d'Hachem. À Jérusalem, la providence d'Hachem est constante et directe, et c'est là que l'esprit d'Hachem se retrouve le plus facilement.

Chaque pas est important

+ Chaque pas est important :

-> Grandir (spirituellement) n'est jamais facile. Mais cela devient plus difficile dans les moments où l'on se rend compte que la personne que l'on est actuellement est assez éloignée de celle que l'on voudrait être.
Une telle prise de conscience peut nous donner un sentiment de frustration et d'inachevé.

Ces moments deviennent particulièrement difficiles lorsque nous traversons des circonstances douloureuses. Les circonstances douloureuses peuvent rendre les moindres pas difficiles, et le long chemin vers la personne que nous voulons devenir semble virtuellement impossible à parcourir.
Nous pouvons même vouloir abandonner notre "voyage de croissance" vers la grandeur parce que, compte tenu de ce que nous vivons, le fossé entre ce que nous sommes et ce que nous voulons être peut sembler impossible à combler.

Cependant, lorsqu'il s'agit de grandir, la règle est que chaque pas, même le plus petit, produit de grands résultats.
Le verset dit : "Ani lédodi vé'alaï téchoukato" (Je suis à mon Bien-aimé, et sur moi est Son désir - Chir haChirim 7,11).
Il est intéressant de noter que le verset utilise le mot "alaï" avec un ayin, "sur moi", par opposition à "élaï" avec un alef, "vers moi", en particulier si l'on considère que la première partie du verset dit "ani lédodi" (je suis à mon Bien-aimé).
L'idée est que toutes les étapes de la spiritualité aboutissent à de grands résultats. Et même un petit pas vers Hachem a pour résultat qu'Il nous couvre littéralement de proximité et de croissance.

Par conséquent, même le simple fait de faire un pas "vers" Lui a pour conséquence qu'Il se déverse "sur" nous.
Si la route qui mène à la personne dont nous rêvons peut être longue et semée d'embûches, chaque pas que nous faisons nous mène très loin sur le chemin.

Nous ne devons jamais minimiser nos plus petits pas et nos plus grandes réalisations, car même les plus petits pas ont de grands résultats.
Notre parcours de croissance est rempli de l'aide d'Hachem. Notre tâche est de continuer à marcher. Hachem nous portera jusqu'au bout.
[...]

Notre tâche consiste à faire constamment un pas vers Hachem. Si nous le faisons, Hachem nous comblera de niveaux et de proximité auxquels nos propres pas n'auraient pas pu nous amener.
Nous ne devons jamais sous-estimer l'importance de nos pas, même s'ils sont petits.
Tous les pas [vers D.] donnent de grands résultats. Hachem travaille avec nous pour nous aider à atteindre notre grandeur. Il nous aime, croit en nous et nous aidera à devenir la personne que nous voulons vraiment être.
[rav Kalonymus Shapira - Bé'houkotaï 5700 (1940)]

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-> "Si nous ouvrons à Hachem une ouverture de la taille d'un chas d'aiguille, Il l'élargira à la taille d'une salle de banquet". [Chir haChirim rabba 5,3]

-> "Ani lédodi védodi li" (Je suis à mon Bien-aimé et mon Bien-aimé est à moi - Chir haChirim 6,3), cela implique que notre relation avec Hachem ne commence qu'avec notre initiative, d'abord "ani lédodi", et ensuite "védodi li".

Il existe un concept selon lequel Hachem envoie des bouffées d'inspiration à quelqu'un qui ne fait pas le premier pas, afin de l'amener à faire le pas. Cependant, si cette inspiration n'est pas suivie de tentatives d'action, elle ne durera pas.
[rav Kalonymus Shapira - Déré'h haMélé'h - Kountras Tiféret Banim Avotam]

-> La guémara (Kidouchin 30a) selon laquelle le yétser ara tente de nous détruire chaque jour et que si Hachem ne nous aide pas, nous ne pourrons pas le vaincre.
L'idée est que le succès spirituel requiert l'aide d'Hachem, et nous pouvons, en effet, être confiants qu'Il nous aidera.
[rav Elimélé'h miLizhensk]

-> "Le roi David écrit : "Shir lamaalot, essa énai el heharim ; meïayin yavo ezri. Ezri mé'im Hachem, ossé Shamayim vaaretz" (Un chant pour les ascensions. Je lève les yeux vers les montagnes ; d'où viendra mon aide? Mon aide vient d'Hachem, créateur des cieux et de la terre".
Pourquoi le roi David ajoute-t-il "ossé Shamayim vaaretz" (créateur du ciel et de la terre)? Dire que c'est "mé'im Hachem" (de Hachem) aurait été suffisant, nous savons certainement que Hachem a créé le monde.
Le rav Kalonymus Shapira explique qu'il arrive parfois que nous soyons confrontés à des défis spirituels si difficiles que nous ne pouvons imaginer y parvenir. Nous pouvons nous résigner au désespoir et abandonner.
Le roi David nous rappelle que dans les moments de désespoir où nous nous demandons "Méayin yavo ezri" (d'où viendra mon aide), "Ezri meé'im Hachem, ossé Shamayim va'aretz" (notre aide vient d'Hachem, créateur du Ciel et de la Terre).
Tout comme le ciel et la terre ont été créés "yech méayin" (quelque chose à partir de rien), le succès dans mes défis spirituels peut être atteint même lorsque j'ai l'impression que je n'en ai pas la capacité, quelque chose à partir de rien.

"D. a déclaré que toute personne qui se tient en présence de paroles de Torah, Moi aussi, Je me tiens à ses côtés, c'est pour cela qu'il a été dit : "Celui qui M'a trouvé a trouvé la vie". "

[Michlé Rabata - (Michlé 8,35)]

Shabbath : un jour unique …

+ Shabbath : un jour unique ...

-> D. nous a dit : "Toutefois vous garderez mes Shabbath, car il est un signe entre Moi et vous pour vos générations, pour savoir que Je suis Hachem qui vous sanctifie" (Chémot - Ki Tissa 31,13)

Rachi d'expliquer [que D. nous dit ] : "Le Shabbath est un signe éminent entre nous, témoignant que Je vous ai choisis pour vous donner en héritage Mon jour de repos afin que vous en fassiez le vôtre."

-> La michna (Tamid 33b) dit que le téhilim 92 (mizmor chir léyom aShabbath) parle : "du Monde à venir qui sera tout Shabbath (koulo Shabbath) et repos pour l'éternité."

=> Ainsi, il n'y aura pas, dans le Monde à venir, d'autre jour que le Shabbath, lequel sera un temps "de repos pour l'éternité".

La sainteté de notre Shabbath actuel prend ses racines et sa source ailleurs qu'ici-bas.
A l'image de l'âme qui réside dans un corps matériel, le Shabbath est totalement spirituel est se relie au monde physique, matériel.

-> Il est écrit dans le midrach :
"Au moment du don de la Torah, D. appela Israël et lui dit : "Mes enfants, je possède un présent merveilleux et je vous le donne pour toujours si vous acceptez ma Torah et observez Mes décrets.

- Maître du monde, quel est ce présent fantastique que Tu nous offrira si nous respectons Ta Torah?
- C'est le monde futur [répondit Hachem]
- Maître du monde, montre-nous, s'il Te plaît, un aperçu de ce qu'est le monde à venir [s'écria le peuple d'Israël]
- Shabbath! Shabbath est égal à un soixantième du monde à venir, parce que le monde à venir est koulo Shabbath. "

+++ Nos Sages nous ont enseigné :
-> "D. dit à Moché : "Je détiens un cadeau précieux dans Mes trésors cachés. Il s'appelle le Shabbath, et J'ai l'intention de l'offrir [aux enfants d'Israël]. Va leur faire savoir!" " (guémara Shabbath 10b)
-> Shabbath est comme un trésor précieux que l'on souhaite transmettre en héritage à son enfant préféré. (Pirké déRabbi Eliezer 19)
-> "Shabbath est un soixantième du monde futur" (guémara Béra'hot 57b)

-> Selon la guémara (Sanhédrin 55b) : "un non juif qui respecte le Shabbath est passible de mort!"
Un non juif qui décide de respecter le Shabbath, ne reçoit pas de prix d'excellence, mais le contraire ... Il est condamné à mort ... Nous sommes surpris : pourquoi? Pour quelle raison? S'il mange de la matsa à Pessa'h, il n'est pas condamné à mort, de même s'il met les téfilin, mais s'il respecte particulièrement le Shabbath, il est condamné à mort?

Le Shabbath symbolise le monde futur. Le Shabbath est un genre de monde futur. Un non juif n'a pas du tout droit au monde futur, il est obligé de comprendre cela. Et s'il ne le comprend pas, on le condamne à mort.
[rabbi Nissim Yaguen - Nétivé Or]

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-> Le Rambam (Lois sur le Shabbath 30,2) écrit :
"Avant l'arrivée du Shabbath, que doit-on faire en son honneur?

On se lave le visage, les mains et les pieds à l'eau chaude, on se revêt de son talith et l'on s'assied pour méditer profondément dans l'attente de son arrivée, comme un sujet attend la venue de son roi.

Les Sages d'antan, à son approche, réunissaient leurs disciples autour d'eux, s'enveloppaient dans un talith et disaient : "Venez et sortons à la rencontre du roi Shabbath!" "

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+ Suppléments :

-> Le rav Dessler a écrit : "En comparaison avec la forte sainteté de Shabbat, toutes les choses de ce monde devront être sans aucune importance à ses yeux." (Mikhtav méEliyahou vol.2)

-> Nos Sages disent : "Tes vêtements de Shabbat ne devront pas être les mêmes que tes vêtements de la semaine…ta façon de marcher le Shabbat ne devra pas être la même que ta façon de marcher dans la semaine…tes conversations pendant Shabbat ne seront pas les mêmes que tes conversations pendant la semaine…" (guémara Shabbath 113 a-b)

-> "Celui qui s'affaire aux préparatifs érev Shabbath en bénéficiera le Shabbath" (guémara Avoda Zara 3a)

=> On ressentira le Shabbath en fonction de l'intensité de notre préparation matérielle et spirituelle, faite au préalable.
A nous de jouer pour donner de la profondeur à notre Shabbath, qui est comme on l'a vu un avant goût de notre monde à venir, et ce pour l'éternité ...

-> "Si quelqu'un meurt érev Shabbath, c'est de bon augure pour lui" (guémara Kétoubot 103b)

Le Baal Chem Tov nous explique que lorsque nous corrigeons nos traits de caratère érev Shabbath, lorsque nous nous repentons des mauvaises actions commises durant la semaine, lorsque nous annulons cet aspect de nous-mêmes qui va de pair avec l'autosatisfaction, nous "tuons" de ce fait le mal qui est en nous.

Si nous pouvons entrer dans Shabbath dans un tel état d'exaltation, si notre penchant au mal est "mort" érev Shabbath, c'est pour nous un bon signe en ce qui concerne notre possibilité d'accéder à la grandeur et au développement spirituel unique qui demeurent à l'état latent dans Shabbath.

"Tu les enseigneras à tes fils et tu en parleras" (Vaét'hanan 6,7)

Suivant une explication de nos Sages, rapportée par Rachi, "tes fils" désigne : les élèves.

-> La guémara Shabbath (119b) enseigne :
"Le monde ne subsiste que par le souffle de la bouche des petits écoliers (qui étudient la Torah).
Rav Papa demanda à Abayé : "Pourquoi mon étude et la tienne n'ont-elles pas la même valeur que celle des petits écoliers?"

Il lui répondit : "Le souffle de leur bouche dénué de tout péché n'est pas comparable au nôtre qui, lui, en est entaché." "

-> Le 'Hafets 'Haïm dit qu'il apparaît ainsi que l'étude des petits écoliers est plus chère à D. que celle des Sages du Talmud.
La Torah nous adresse plusieurs avertissements à ce sujet car c'est le fondement sur lequel s'appuie toute la maison d'Israël.

"Comme des flèches dans la main d'un guerrier, voilà ce que sont les fils de la jeunesse" (Téhilim 127,4) => les jeunes sont nos armes dans le combat contre le mauvais penchant.

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-> La guémara Kidouchin (30a) enseigne : "Tu les enseigneras" = que les paroles de la Torah soient bien aiguisées dans ta bouche, de telle sorte que tu puisses répondre sans bredouiller à celui qui te pose une question à leur sujet."

[Le 'Hafets 'Haïm disait que "soient bien aiguisée" renvoie à l'importance des révisions incessantes.]

"Tu aimeras Hachem ton D. de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton pouvoir." (Vaét'hanan 6,5)

Le 'Hafets 'Haïm nous enseigne :
"D. n'est pas sévère envers les êtres humains ; Il demande à chacun de Le servir selon ses moyens.

De même qu'il existe des pauvres et des riches, des forts et des faibles, les hommes se distinguent les uns des autres par leurs forces spirituelles
Il n'est pas donné à tous d'atteindre les plus hauts sommets.

C'est le sens de : "de tout ton cœur et de toute ton âme" = tu dois servir D. du mieux possible en fonction de tes capacités physiques et spirituelles.

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Le 'Hafets 'Haïm déclara un jour :
"Le nombre de pas qu'un homme peut faire au cours de son existence est fixé à sa naissance ; à lui de choisir s'il veut aller accomplir une bonne ou une mauvaise action ; celui qui veille à son âme compte ses pas!"

"Tu aimeras Hachem, ton D." (Vaét'hanan 6,5)

-> Le Rambam (Séfer haMitsvot) a écrit:
"C'est une obligation générale d'appeler les gens à Le servir et à croire en Lui.
Quand tu aimes quelqu'un, tu fais son éloge et tu incites les autres à l'aimer ; de même, si tu aimes réellement D., tu appelleras certainement les sots et les naïfs à connaître la vérité que tu connais toi-même."

-> Le Sifré explique aussi : " Tu aimeras Hachem = en faisant en sorte qu'Il soit aimé par les êtres humains, comme Avraham notre père."

[évidement, cela passe beaucoup par le fait d'avoir une conduite personnelle qui est source d'exemples positifs de vie, et par une attitude où l'on déborde d'amour pour autrui, ne souhaitant que son bien, et nullement le juger ou lui dicter une façon de vivre.]

-> Le 'Hafets 'Haïm de nous dire :
Il est écrit dans Yéchéyaou (41,8) : "Avraham, qui M'aimait".
Avraham aimait tellement D. qu'il appela les autres à croire en Lui, et tu dois en faire de même.

Suivant la fin du verset, tu dois le faire : "de tout ton pouvoir", avec tes moyens financiers, comme Avraham qui ouvrit une auberge et donna à manger à ses invités pour que le nom de D. soit invoqué et béni de tous (cf.guémara Sota 10a).
Selon le midrach, il ouvrit à Béer Chéva une maison d'étude pour diffuser le nom de D.

Il en va de même à toutes les générations : celui qui veut que ses paroles soient entendues par le grand public doit se montrer généreux ; créer des écoles religieuses et des yéchivot et assurer les besoins alimentaires et vestimentaires de ceux qui étudient et pratiquent la Torah.

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Le 'Hafets 'Haïm rapporte également un enseignement du Tana debé Eliyahou (dans Chem Olam - chap.22) :
"Pourquoi 25 000 mille hommes furent-ils tués à Guivat Binyamine (cf.Choftim 20)?

Parce qu'après la mort de Moché, Yéhochoua et Pin'has, les membres du Grand Sanhédrin auraient dû se ceindre de ceintures de métal, soulever leurs vêtements au-dessus de leurs genoux et faire le tour du pays, en allant un jour à Lakich, le lendemain à Béhel, le surlendemain à 'Hébron, le 4e jour à Jérusalem et ainsi de suite dans toutes les villes d'Israël, pour livrer leur enseignement au peuple.

Mais au lieu d'agir de la sorte après leur entrée en Israël, chacun se préoccupa uniquement de sa vigne, de son vin et de son champ, sans aucun scrupule.

Lorsque les fils de la tribu de Binyamin commirent des actions viles et incorrectes, D. voulut détruire le monde entier, en disant : "J'ai donné la terre d'Israël aux Hébreux pour qu'ils étudient et s'adonnent à la Torah en temps voulu et qu'ils apprennent les règles de savoir-vivre."

Puisque les habitants de Guivat Binyamine n'étudiaient pas la Torah et ne respectaient pas les règles de savoir-vivre, ils furent tués à la guerre.

Et qui est responsable de leur mort?
Les hommes du Grand Sanhédrin qui ont succédé à Moché, Yéochoua et Pin'has fils d'Ela'azar."

=> Le 'Hafets 'Haïm de conclure : "De là, nous pouvons comprendre le devoir important qui incombe à tout juif de faire profiter les autres, autant que possible, de son savoir en Torah."

"Que tout homme se consacre de toutes ses forces aux paroles de Torah, car les paroles de Torah sont comme l'eau et le pain ... afin de t'enseigner que de la même manière que l'homme ne peut subsister sans eau et sans pain, il est impossible de vivre sans la Torah."

[Tana débé Eliahou - Séder Eliahou Zouta - chap.13]

-> "Viens voir combien est grande la force de la Torah et comme elle est supérieure à tout le reste ...

C'est pourquoi tout homme doit se consacrer à la Torah jour et nuit et ne jamais s'en séparer, comme il est dit : "Tu t'y consacreras jour et nuit" (Yéhochoua 1,8)

Quiconque s'en sépare ou s'en écarte, c'est comme s'il s'éloignait de l'arbre de la vie."

[le Néféch ha'Haïm - 4e portique - reprenant la préface du Zohar]

"Si une personne est retombée dans le péché après la téchouva, même si cela survient de manière répétée, elle peut toujours faire téchouva, cependant, sa téchouva suivante doit être plus approfondie que la précédente."

[Or'hot Tsadikim - chap. sur la téchouva]