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Les mitsvot – service du corps impactant le cœur

+ Les mitsvot - service du corps impactant le cœur :

-> "Le but principal des mitsvot physiques, accomplies avec notre corps, est d'éveiller les mitsvot correspondantes du cœur, qui sont les piliers de notre avoda et la racine de la Torah ...
Il est impossible pour une personne (d'accomplir ces mitsvot du cœur) tant qu'elle ne s'est pas éloignée de ses nombreuses pulsions animales et qu'elle n'a pas pris le contrôle de sa nature.
C'est pourquoi le Créateur a donné à l'homme un service du corps, qui est en son pouvoir, jusqu'à ce qu'il lui soit plus facile d'accomplir également ce service (du cœur)".
[Rabbénou Bé'hayé - 'Hovot haLévavot 8,3 ]

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-> La émouna est enfouie au plus profond du cœur de l'homme, mais d'autre part, elle dépend aussi de nos actes, comme il est écrit : "Toutes Tes mitsvot sont de la émouna" (kol mitsvoté'ha émouna - Téhilim 119,86).
Le but des mitsvot physiques est de renforcer la émouna dans nos cœurs.
Une personne ne doit pas penser que la émouna dans son cœur restera forte indépendamment de ses actes. Si elle se relâche dans l'observance de la mitsva, son émouna s'estompera.

C'est pourquoi nous voyons souvent des personnes dont la émouna semble forte, mais dès qu'une épreuve les atteint, elles n'ont pas la force d'y résister. Cela s'explique par le fait que la émouna d'une personne dépend de ses actes.
Si on ne renforce pas notre foi (émouna) par l'accomplissement constant des mitsvot, notre émouna ne pourra pas survivre dans notre cœur.
On peut trouver une allusion à cela dans le verset : "Ses mains étaient de la foi" (vayéhi yadav émouna - Béchala'h 17,12). Les actes des mains d'une personne renforcent la émouna en elle et la font fructifier.
[rabbi David Abou'hatséra]

"Lorsqu'une personne sert Hachem et se soumet à la volonté du Créateur, béni soit-Il, elle se lie à la source de la joie, et la joie et l'allégresse reposent naturellement sur elle."
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - 'Hayé Sarah ]

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-> Lorsque l'on faute, on va créer une barrière, un éloignement avec Hachem, la source de la joie.
En ce sens, l'Admour de Lelov, le rav David Tsvi Biderman, enseigne :
"Lorsqu'une personne manque de joie, elle doit contempler ses actions pour voir si l'une d'entre elles n'est pas inappropriée et ne cause pas un manque de joie dans son cœur. Elle doit revenir avec une téchouva complète, et la joie reposera naturellement sur elle.

Et si une personne se demande : "Cela signifie-t-il que je n'aurai pas accès à la joie jusqu'à ce que je revienne avec une téchouva complète? J'ai besoin de la simcha maintenant!"
La réponse est qu'en vérité, ce n'est pas le cas. Dès l'instant où l'on accepte de revenir à Hachem, la lumière de la joie commence déjà à briller en soi.
Plus on se renforce dans la téchouva, plus la joie remplira notre cœur. La téchouva est donc le début du chemin qui mène à la véritable joie."

Emouna – base de toutes les mitsvot

+ La émouna est le fondement et l'essence de toutes les mitsvot de la Torah.
Nos Sages nous disent que Moché a reçu 613 mitsvot d'Hachem. Ensuite, le roi David est venu et a montré comment elles dépendent toutes de 11 fondements. Ensuite, Yéchayahou est venu et les a condensées en six. Puis vint Mikha et les condensa en trois. Puis Yéchayahou revint et les condensa encore plus à deux. Puis vint 'Habakouk, le prophète, et montra comment elles dépendent tous d'un seul fondement : "Le tsadik vivra par sa foi" ('Habakouk 2,4).

Il ne s'agit en aucun cas de diminuer l'importance considérable de l'observation de chaque mitsva dans ses moindres détails. Cela signifie plutôt qu'au fil des générations, il est devenu de plus en plus difficile de découvrir le chemin par lequel une personne peut parvenir à une réalisation parfaite de toutes les mitsvot.
Chacun de ces tsadikim a tracé un chemin à suivre pour sa propre génération, afin d'arriver à cette destination, selon les fondements les plus cruciaux pour leur époque.
Ils ont réduit les conditions jusqu'à ce que 'Habakouk parvienne finalement à la fondation la plus cruciale dont tout le reste dépend, la émouna.
Grâce à la émouna, une personne peut découvrir la force et l'aide Divine dont elle a besoin pour surmonter tous les obstacles.

Le mot "émouna" est généralement traduit par "foi", mais il peut également signifier "élever", comme nous le voyons dans le verset : "Il (Mordé'haï) a élevé Hadassa (Esther)" (vayéhi omèn ét adassa - Esther 2,7).
Une personne qui croit fermement en Hachem peut faire élever, augmenter, toute l'aide d'Hachem dont elle a besoin pour réussir dans tous les aspects de la avodat Hachem.
[rabbi David Abou'hatséra]

Hachem est présent partout, entourant et remplissant tous les mondes, et accordant [à chaque instant] la vie à tous.
[Zohar - tikoun 7, 91b ; Raya Méhemna - Pin'has 225a ]

Aucune pensée ne peut saisir Hachem.
[Zohar - Intro 17a ]

La tristesse perturbe l'accomplissement des commandements, l'étude de la Torah et la ferveur dans la prière. Elle annihile toute bonne volonté dans le service divin et ouvre la porte au mauvais penchant, qui pourra alors s'en prendre même à un Juste (tsadik), en lui montrant que sa fidélité à Hachem ne le préserve pas des malheurs ou en profitant de sa grande humilité pour le persuader qu'il n'est pas digne de servir le Très-Haut (Hachem).

La pratique dans la joie resserre au contraire les sentiments d'amour et stimule l'envie de s'attacher à Lui.

[rav 'Haïm Vital - Chaaré Kédoucha 2,4]

Mitsvot – L’incroyable impact de tout juif au Ciel

+++ Mitsvot - L'incroyable impact de tout juif au Ciel :

"Il rêva, et voici qu'une échelle était dressée sur le sol, et son sommet atteignait le ciel ; et voici que des anges de D. montaient et descendaient sur cette échelle" (Vayétsé 28,12)

-> Le midrach (Béréchit rabba 68,12) dit que les anges dansaient sur l'échelle.

-> Le 'Hidouché haRim écrit que nous pouvons en tirer la leçon que les actions d'un juif dans ce monde peuvent avoir un effet considérable, même dans les mondes supérieurs, au point que même les anges célestes dansent de joie lorsque le peuple juif s'engage en faisant de bonnes actions et une avodat Hachem.

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[ d'une certaine façon, après avoir fait une mitsva (utilisant notre libre arbitre à bon escient, à la différence des anges qui n'ont pas vraiment de libre arbitre), nous pouvons imaginer les anges célestes ('spectateurs') qui montent au Ciel dire à Hachem à quel point Son enfant adoré agit avec grandeur, ce qui procure une joie et fierté énorme à Hachem, et ensuite, les anges redescendent et ils dansent de joie.
Hachem nous demande de faire Ses mitsvot avec joie. Ainsi, chaque mitsva peut procurer une joie d'Hachem, des anges, de nous-même, ... (éventuellement aussi l'âmes de nos ancêtres qui s'élèvent au Ciel grâce à cela, l'âme de chaque juif qui profite des bonnes actions des autres juifs).

Alors que toutes les nations sont enfoncées dans du vide, les juifs ont un impact aussi phénoménal dans tous les mondes. Nous n'aurons pleinement conscience de cela qu'après notre mort dans le monde de Vérité. Quel honneur et quelle fierté de pouvoir agir dans ce monde en tant que juif(ve)!!! ]

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-> "Hachem est passé par dessus les maisons des enfants d'Israël, lorsqu'Il a frappé les égyptiens, mais nos maisons Il [les] a sauvées" (Bo 12,27)

-> Le mot Pessa'h vient du fait que Hachem est passé (passa'h - פָּסַח) sur les maisons des juifs, entraînant qu'aucun juif ne soit mort pendant cette nuit (même de mort naturelle!).

=> Est-ce que nous devons comprendre cela de façon littérale : Hachem est passé directement au-dessus des maisons, tout en punissant les 1ers nés égyptiens?

-> Rabbi Moché de Sassov enseigne qu'en réalité c'est exactement ce qui s'est déroulé.

Lorsque Hachem arrivait à une maison égyptienne, immédiatement il ressentait l'impureté et le manque total de spiritualité qu'il y avait.

Lorsque Hachem arrivait à une maisons d'une famille juive, Il percevait la sainteté qui y rayonnait.
La beauté d'une maison juive, lieu remplie de mitsvot, et possédant un niveau de sainteté élevé, a tellement rendu heureux Hachem, que pour ainsi dire, à chaque fois qu'Il passait sur une maison juive Il s'est mis à danser, et à chanter joyeusement : "Ici vit un juif! Ici vit un juif!"

=> Ainsi, Hachem est littéralement passé sur le toit des maisons juives [y restant, y dansant et exprimant sa joie d'avoir un tel peuple!]
==> Le mot Pessa'h va donc bien au-delà d'un simple passage, puisqu'étant une déclaration d'amour Divine à notre égard!
Combien devons-nous nous en réjouir, en être fier et agir en responsabilité!!

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[on pourrait penser que cela ne nous concerne pas. Mais les juifs en Egypte sont tombés au 49e niveau d'impureté sur 50, et malgré tout Hachem a dansé de joie sur chaque juif. Il y a en chaque juif une partie d'âme Divine qui reste toujours présente et 100% pure (quoiqu'on puisse faire). L'amour d'Hachem pour chaque juif est inconditionnel. ]

"Les juifs simples ne sont pas conscients de l'importance de leur avoda au Ciel. S'ils savaient à quel point Hachem aime leurs prières, leurs supplications, leurs gémissements et leurs soupirs, le peuple juif serait sauvé de nombreuses difficultés et beaucoup de douleur serait évitée".
[rabbi de Kreitchnif ]

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-> "Chante, femme stérile qui n'a pas enfanté ... car les enfants de la désolée sont plus nombreux que les enfants de la femme mariée, dit Hachem" (Yéchayahou 52,1).

-> Le Déguel Ma'hané Efraim (paracha Ki Tétsé) explique ce verset ainsi :
La guémara (Béra'hot 6b) dit que la prière est "une chose qui se trouve au sommet du monde mais que les gens traitent avec légèreté".
Le Baal Chem Tov explique que la prière accomplit des choses incroyables dans les mondes les plus élevés, mais que les gens ne croient pas que leurs prières ont de la valeur ou qu'ils peuvent accomplir quoi que ce soit avec leurs prières ; par conséquent, ils les prennent à la légère.

En gardant cela à l'esprit, le Déguel Ma'hané Efraim explique que la "femme stérile" fait référence aux prières qui ne sont pas acceptés au Ciel. Mais il faut également se réjouir et chanter ces prières, car "les enfants de la désolée sont nombreux". Cela signifie que même les prières que l'on croit vides et désolés et qui ne valent rien, sont grandes et précieuses au Ciel. Elles valent beaucoup plus que ce que l'on pourrait penser et ne doivent pas être pris à la légère".

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-> "Même si le plus grand racha (juif) priait à Hachem, il pourrait Lui demander tout ce qu'il veut et cela lui sera donné"
[Divré Pin'has]

-> Hachem dit : "Je suis miséricordieux et J’écoute les demandes de chaque personne, même si elle n’est pas méritante".
[Ramban – Michpatim 22,26]

-> Le Séfer ha’Hinoukh (533) écrit :
"Le Créateur désire donner des bontés aux gens … ainsi, Il leur a appris le moyen par lequel ils peuvent recevoir toutes formes de bontés.
Ce moyen consiste à prier à Hachem, car Il a les capacités, et Il répond aux prières de tous ceux qui l’appellent avec sincérité [qu’ils soient méritants ou pas]."

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[ c’est une loi de la nature : tout juif qui se tourne vers Hachem en prière de tout notre cœur, alors forcément nous avons une forte probabilité de l’obtenir.
On comprends pourquoi notre yétser ara nous décourage à prier (ex: par paresse, par routine, par dévalorisation de nous-même (qui es-tu pour que D. t'écoute?), ou en minimisant la puissance de toute prière).
C'est pourquoi nos Sages (guémara Béra'hot 32b) affirment : Quatre choses nécessitent un renforcement et un effort constant pour s'améliorer, et ce sont : la Torah, les bonnes actions (maassim tovim), la prière et le déré'h érets.
Rachi ajoute : ce type de 'hizouk (renforcement/encouragement) est nécessaire constamment (tamid), et de toutes ses forces (békol ko'ho).
Rachi (sur Béra'hot 6b) dit : la prière fait partie des choses qui se tiennent au sommet du monde, mais que les gens traitent avec légèreté.
Tout cela met en avant à quel point nous avons une tendance naturelle à dévaloriser la grandeur de tout juif, et son impact incroyable au Ciel rien qu'en remuant sa bouche (et son cœur)! ]

La grandeur d’aspirer à prier

+ La grandeur d'aspirer à prier :

-> Le séfer Darchei Emouna (Pékoudé - Ot 5 - p.123) écrit que son beau-père, le Shomer Emounim, prononçait souvent des paroles de renforcement, en particulier aux personnes qui se sentaient incapables de se concentrer et de prier correctement. Il leur disait qu'ils devaient réaliser qu'Hachem est le bien suprême et qu'Il peut tout faire. Il suffit de demander, et Il donnera.
Chaque juif a le pouvoir de Lui demander tout ce dont il a besoin. En fait, le simple fait de penser à la prière peut accomplir de grandes choses. Il suffit d'être conscient de son pouvoir.

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=> l'idée est incroyable. Rien que le fait de penser vouloir se tourner à Hachem en prière est une chose énorme!
Combien nous devons nous renforcer sur l'incroyable pouvoir de chacune de nos prières, d'à quel point Hachem les apprécient, d'à quel point on peut tout avoir grâce à elles!
(et à l'inverse, après notre mort dans le monde de Vérité, on aura clairement conscience d'à quel point on aurait pu s'impacter par nos prières, ainsi que chez tous les autres juifs, et (que D. préserve) on sera mort de regret de ne pas avoir assez prié Hachem, cette arme surpuissante. )

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-> Dans le même ordre d'idées, le Béer Mayim 'Haïm écrit qu'Hachem écoute chacune de nos pensées et que même une bonne pensée a un pouvoir infini. C'est ainsi que l'on peut être constamment connecté à Lui par le biais de nos pensées.

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-> Le rav Tsadok haCohen de Lublin (Tsidkat haTsadik - ot 213) enseigne :

"La prière d'un pauvre peut traverser les Cieux" (Zohar III,195a).
Un "pauvre" signifie quelqu'un qui manque de sagesse (guémara Nédarim 41).
Cela signifie que même si une personne ne sait pas comment prier, Hachem l'écoutera.

C'est pourquoi le roi David dit : "Devant Hachem, il déverse ses paroles (si'ho)" (Téhilim 102,1).
Le mot "si'ha" se réfère à des mots simples, pas à des mots de Torah. Il s'agit de mots qui ne contiennent pas de sagesse. Ils sont "déversés", sans ordre ni cohérence. Ce sont des mots simples, enfantins.
Mais l'essentiel est qu'ils soient prononcées avec un cœur brisé. Hachem accepte même les mots désordonnés et absurdes.

[de même, il est écrit : "Ceux qui implorent, Hachem les entend, et Il les délivre de tous leurs tourments. Hachem est proche des cœurs brisés, Il prête secours à ceux qui ont l’esprit contrit." (34,19). ]

Nos prières remplacent les korbanot. Le korban (sacrifice) d'un pauvre est appelé 'min'ha' (don). C'est comme un cadeau à Hachem. Il est accepté par Hachem immédiatement et Il enlève la souffrance et la douleur de la personne.

Si une personne a besoin de quelque chose et demande tout ce dont elle a besoin, comme il est dit : "Ouvre grand ta bouche et je la remplirai" (Téhilim 81,11), alors elle recevra tout ce dont elle a besoin.
Mais comme les gens se contentent de très peu, ils ne demandent pas grand-chose à Hachem.
Il faut savoir qu'il ne faut pas se contenter de cela. Au contraire, on doit demander une yéchoua complète."

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-> Puisque l'on peut accomplir n'importe quoi grâce à la prière, lorsque l'on prie, il ne faut pas se contenter de petites demandes d'aide partielle. Au contraire, il faut demander beaucoup. Hachem peut donner beaucoup aussi facilement qu'Il peut donner peu. Il peut répondre à chacune de nos demandes. Il n'y a donc aucune raison de minimiser ce que nous demandons.

Tout dépend de la prière de chacun. C'est pourquoi un homme sage ne cessera jamais de prier. Si quelqu'un demande beaucoup à Hachem et ne reçoit qu'une partie de ce qu'il a demandé, il doit continuer à prier jusqu'à ce qu'il obtienne tout. Comme l'écrit le rav Tsadok haCohen, il ne faut pas se contenter d'un peu. Il faut demander une yéchoua complète.
Lorsque Hachem voit que la personne a vraiment confiance en Lui pour lui fournir ce dont elle a besoin, Il lui donnera tout ce qu'elle demande.

[ plus on développe à nos yeux la grandeur de la prière et d'Hachem, alors plus on se tournera vers Lui pour obtenir de l'aide (même pour les petites choses, qu'on considère comme naturelles). On développera ainsi une émouna concrète, on a alors un mérite (confiance en D.) et davantage de proximité avec Hachem, faisant que l'on peut recevoir un maximum de bénédictions.
Même si nos prières sont loin d'être parfaites, l'essentiel est d'y mettre tout son cœur et de faire de son mieux (à l'instant présent).
(on peut même prier D. de pouvoir prier, et comme on l'a vu même une 'simple' volonté/pensée de prier a déjà beaucoup d'impact au Ciel! ) ]

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-> Le Zéra Kodech enseigne :
Un juif ne doit jamais perdre espoir. Il ne doit jamais se dire que : "... je suis incapable de prier avec des pensées pures, et ... que mes prières ne peuvent pas aller jusqu'à Hachem"
Car même lorsqu'une personne est à un niveau très très bas, et qu'elle est incapable de prier comme il le faudrait, néanmoins ... Hachem voit qu'elle aspire à prier convenablement, et cette aspiration est précieuse pour Hachem ...

C'est comme cela que nous avons été délivrés d'Egypte.
[même si nous étions au 49e niveau d'impureté sur 50, que nous n'avions pas les forces de prier à cause de l'esclavage très dur, néanmoins, Hachem a vu que nous aspirions à sa compassion pour prier, pour être proche de Lui. Ce cri du cœur a été la forme de prière qui nous a permis de sortir d'Egypte.
Il en est de même pour chacun d'entre nous qui peut obtenir sa libération de sa situation personnelle, et ce même s'il est descendu dans les bassesses de ce monde.]

La prière sauve de la souffrance

+ La prière sauve de la souffrance :

-> Le 'Hafets 'Haïm (séfer Zé'hor léMyriam - likouté Amarim - chap.10) écrit :
"Tout le monde sait qu'il est interdit de remettre en question les voies d'Hachem, car il est certain qu'Il est correct et que Ses voies sont justes et droites. Néanmoins, il est permis de présenter ses revendications à Hachem lorsqu'on est confronté à une difficulté ou à une épreuve.
Au contraire, nous constatons qu'Hachem Lui-même veut que nous lui soumettions nos revendications, comme il est dit : 'Et ne Lui donnez pas de repos, jusqu'à ce qu'Il établisse' (Yéchayahou 62,7).

Nous voyons à notre époque que lorsqu'un pays souffre de décrets gouvernementaux, il est accepté d'organiser des réunions et des comités, et d'envoyer des représentants au gouvernement pour demander que les décrets soient annulés. Ils ne se reposent pas tant que les ministres n'ont pas écouté leurs plaintes.
Mes frères, il devrait en être ainsi pour nous aussi. Chaque jour, nous sommes confrontés à de nouvelles souffrances et à de nouvelles douleurs. Il nous incombe certainement d'implorer la miséricorde d'Hachem et de ne pas nous taire jusqu'à ce qu'Il nous envoie Son aide.
Il nous entendra certainement et acceptera nos paroles, comme nous le voyons à de nombreuses reprises dans la Torah, où Hachem a aidé ceux qui ont prié pour Lui.
Hachem veut entendre notre voix et nous encourage à crier vers Lui et à susciter Sa miséricorde chaque fois que nous sommes troublés.

C'est ce qui ressort du midrach (Chémot rabbah 38,4) qui dit :
" 'Prends avec toi des paroles (dévarim) et retourne à Hachem' (Hochéa 14,3). Autrefois, nous utilisions les karbonot (sacrifices) pour l'expiation. Nous n'avons plus de karbonot, mais Hachem dit qu'il désire nos paroles. Cela signifie qu'il veut nos paroles de Torah. Mais nous répondons que nous ne savons pas comment étudier.
Il dit alors : "Pleurez et priez devant Moi. N'ai-je pas racheté vos ancêtres par la prière, comme il est dit : 'Et les Bné Israël gémissaient à cause du travail et ils criaient' (Chémot 2,23) ... Je ne demande pas de sacrifices. Tout ce que je demande, ce sont des mots (de prière) ..."

Et il est dit dans le midrach Tan'houma (Vayishlach 9) :
"Hachem ne veut nuire à aucune création. Il nous demande seulement de prier pour Lui et cela sera accepté. Même si une personne n'est pas digne d'être exaucée et d'avoir de la bonté sur elle, si elle Me prie et m'implore, je serai bon pour elle".