Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

Hachem désire et tire du plaisir de nos actions

+ Hachem désire et tire du plaisir de nos actions :

-> C'est l'échelle solidement plantée dans le sol qui permet de gravir la montagne d'Hachem et de se tenir dans Son lieu saint. Car c'est en [accomplissant d'abord les mitsvot] non pas pour elles-mêmes que l'on en vient [à les réaliser] pour elles-mêmes, car on comprendra dans son cœur qu'il convient de servir Hachem non pas pour recevoir une récompense, mais plutôt pour Lui apporter de la satisfaction.
Car il n'y a pas de plus grande récompense en ce monde que le fait que le Roi grand, haut, élevé, terrifiant et redoutable consente à ce que l'homme, qui est comme le néant et la vapeur, le serve, et que les actions de l'homme soient considérées comme désirables et satisfaisantes devant son Trône d'honneur.
Quel honneur et quelle grandeur un homme atteint lorsqu'un roi de chair et de sang le désire et le soulève de la terre pour se tenir debout et le servir, trouve de la satisfaction dans son service et apprécie [sa compagnie].
Combien cela est infiniment plus grand lorsque le Roi de tous les rois, Hachem, nous désire, tire satisfaction de nos actions et construit des mondes entiers à partir de nos bonnes actions.
Si cela était notre seule récompense, cela serait plus que suffisant.
[Rabbi Eliezer Papo - Pélé Yoetz - Sekhar mitsva ]

<--->

-> "La récompense d'une mitsva est une mitsva" (Pirké Avot 4,2).
Cela signifie que la plus grande récompense possible pour une mitsva est la mitsva elle-même, c'est-à-dire le lien et l'attachement avec Hachem (que cela génère). [le mot mitsva est lié au mot ensemble (tsavta). ]
[rabbi Mena'hem Mendel Schneerson - Torat Mena'hem 2 - p.124 ]

"Aucun mal ne vient d'en-Haut" (midrach Béréchit rabba 51,3).
Le principe est que tout événement négatif qui survient sur une personne se produit parce que la 'face' de D. est cachée à cette personne.
[Séfer ha'Hinoukh - mitsva 171 ]

=> Hachem ne punit pas directement une personne, car Il est la source de tout ce qui est bon. Cependant, lorsqu'une personne faute, elle crée une barrière entre elle et la bonté divine qui vient d'en-Haut. Cela le rend vulnérable aux malheurs et aux calamités. Selon cette conception, le châtiment est le résultat naturel des actions de l'homme.

<--->

+ Une faute affecte les canaux de l'influence divine :

-> Lorsque les gens fautent, les canaux divins de miséricorde diminuent et ceux du jugement sévère augmentent. Le monde entier connaît alors la douleur et le manque.
Le pire de tout est lorsque les canaux les plus élevés sont complètement bloqués et que les forces du mal et les eaux sales (des fautes) sont attirées par les canaux extérieurs. On assiste alors à la destruction de pays, à des bouleversements et à des exils pénibles.
Les avertissements écrits dans la Torah se réfèrent à cet état de fait.
En résumé, conformément à [l'abondance divine] tirée par la communauté d'Israël (knesset Israël) en-Haut, il en va de même pour le destin du peuple juif en bas, de sorte que différents événements causant la mort ou la vie se produisent en fonction de la puissance tirée des niveaux supérieurs.
[ Rekanati - commentaires sur la Torah - Bé'houkotaï ]

=> La bénédiction et la punition sont les résultats naturels de la réalisation de nos mitsvot ou de nos fautes, et non de punitions imposées extérieurement à nous. Une bonne action entraîne un flux de bonté divine dans les sphères supérieures jusqu'à la source des âmes juives, ce qui se traduit par une bénédiction dans le monde inférieur.
À l'inverse, la faute bloque le canal par lequel s'écoule la bonté divine, et les résultats sont ressentis dans ce monde comme un malheur.

Une personne doit toujours reconnaître sa propre humilité afin de ne pas devenir orgueilleuse. Même si une personne se trouve à un niveau élevé, elle doit veiller à ne pas devenir arrogante.

C'est ce que suggère la guémara (Pessa'him 88b) qui dit que les toits et les greniers du Temple n'étaient pas des lieux sanctifiés. Seuls les niveaux qui se trouvaient sur le sol l'étaient.
Cela nous enseigne que seules les choses situées à un niveau inférieur (symbolisant l'humilité) sont véritablement saintes.
[Tiféret Shlomo]

Lorsqu'Hachem voit une personne accomplir des mitsvot avec une messirat néfech (abnégation/don de soi) qui va au-delà de sa nature, Il accomplit pour cette personne des miracles qui vont au-delà de la nature.
[ Béer Mayim 'Haïm - parcha Béchala'h]

<--->

-> b'h, voir aussi : La paresse & la nonchalance dans les mitsvot : un grand défaut : https://todahm.com/2021/09/10/la-paresse-la-nonchalance-un-grand-defaut

Un baal téchouva fournit à Hachem deux fois plus de plaisir que ce qu'Il peut avoir de l'avoda (service Divin) des tsadikim.
[Méor Enayim - paracha Toldot]

<--->

-> "Là où se tient un baal téchouva, même un tsadik parfait ne peut se tenir" (guémara Béra'hot 34b)

L’humilité adoucit la Rigueur Divine

+ L'humilité adoucit la Rigueur Divine :

Le rav Ouri Sterlisk (Imré Kodech - ot 35) déclare que lorsque on est très humble et qu'on méprise le trait de l'orgueil, par cela on adoucit tous les tous les jugements qui nous affectent.
Même s'il semble n'y avoir aucun moyen pour supprimer un décret sévère (qui est sur nous), Hachem Lui-même va l'annuler.
Même si des pensées orgueilleuses s'immiscent parfois dans notre esprit contre notre gré, on sait au Ciel qu'on ne les veut vraiment pas, car notre véritable désir est de de rester humble et modeste.
En conséquence, Hachem adoucit nos jugements (la Rigueur Divine qui est sur nous).

Hachem a choisi le peuple juif en raison de l'étincelle de spiritualité qui réside dans chaque âme juive.
Chaque juif a l'obligation d'attiser cette étincelle et de la nourrir par des mitsvot et de bonnes actions.
Cette étincelle intérieure, qui provient d'Avraham, est présente chez tous les juifs, même ceux qui s'éloignent du judaïsme. Hachem la protège pour qu'elle ne s'éteigne pas ; c'est la signification du titre "Magen Avraham" (le bouclier d'Avraham).
[Sfat Emet - Lé'h Lé'ha 5635]

<--->

-> Nos Sages enseignent que les générations passant, il y a de moins en moins de sainteté dans le monde et les âmes (néchamot) sont moindres, faisant qu'on attend moins d'un juif (une toute petite chose passée devient une grande chose aux yeux d'Hachem).
Le rav Sim'ha Bounim de Pschisha affirme que plus les générations passent dans l'Histoire, plus la nékouda en chaque juif est importante et pure.
[la nékouda est cette partie de l'âme qui n'est pas impacté par les actions négatives, et qui reste toujours en un juif même s'il fait les pires choses. Cela fait qu'un juif est toujours aimé d'Hachem, et qu'il a toujours une possibilité de remonter spirituellement. ]

<--->

[ "Magen Avraham" = d'une certaine façon, la première bénédiction de la Amida nous rappelle que même si nous sommes le "pire" des juifs, descendu plus bas que bas, nous avons toujours cette étincelle pure (nékouda) de sainteté, faisant que notre prière est importante, appréciée et écoutée par Hachem.
Et comme nous venons de le voir, l'avantage des dernières générations est que leur partie d'âme qui reste toujours pure est de plus en plus importante, ce qui fait que tout juif est encore plus sublime et aimé aux yeux d'Hachem, surtout relativement à l'obscurité accrue de l'exil du monde environnant. ]

<--->

-> "Et les cœurs des pères seront rendus aux fils" (Mala'hi 3,24).
Ce verset peut être compris comme une promesse qu'Hachem ramènera les enfants juifs au niveau spirituel de leurs pères.
[Sfat Emet - Pessa'h 5658 ]

[Magen Avraham = notre yétser ara cherche à nous faire désespérer spirituellement (pour nous pousser à se satisfaire d'une avodat Hachem au rabais).
En prononçant la première bénédiction de la Amida (magen Avraham), on se souvient de la promesse d'Hachem de nous ramener à nos parents, dont Avraham est le Père de chaque juif. Et oui, chaque juif, aura cette immense honneur de revenir au niveau phénoménal des Patriarches, tâchons d'en être fier et de faire honneur à cela! ]

Le troisième des 10 Commandements stipule que : "lo tissa ét chem Hachem Eloké'ha lachav" (tu ne porteras/élèveras pas le nom d'Hachem, ton D., en vain - Yitro 20,6).
Le nom d'Hachem est ancré dans l'âme de chaque juif, et il est de notre devoir de l'éveiller (pour le bien) plutôt que de gaspiller notre potentiel de grandeur spirituelle (l'élevant en vain).
[Sfat Emet - Shavouot 5636 ]

<--->

-> Hachem a dit à Avraham de quitter sa patrie et de se rendre dans le pays qu'Il lui montrerait (Lé'h Lé'ha 12,1).
En réalité, ce message ne s'adressait pas seulement à Avraham ; Hachem appelle continuellement chaque juif, à chaque génération : "Laissez derrière vous vos errements et revenez à Moi."
Hélas, nous nous laissons distraire par les tentations du monde et n'écoutons pas cette voix intérieure, même si nous savons qu'elle est là.
Avraham (et les tsadikim de tous les temps) était suffisamment sensible pour entendre clairement le message d'Hachem et y prêter attention. Chaque juif a le potentiel de cultiver la même sensibilité en lui-même, si seulement il en fait l'effort.
[Sfat Emet - Lé'h Lé'ha 5632 ]

Notre génération est appelée le "ékev" (le talon) de l'histoire, en ce sens qu'à notre époque, le monde est descendu à un niveau de moralité sans précédent.
En même temps, ce terme est porteur d'espoir, car tout comme le talon soutient le reste du corps, la génération d'aujourd'hui peut jeter les bases de la grandeur future.
C'est pourquoi notre époque est appelée "Ikvéta déMéchi'ha" (le talon du machia'h), car notre avodat Hachem, aussi difficile et décourageant qu'elle puisse être, est le soutien qui amènera le machia'h, qu'il vienne bientôt.
[Sfat Emet - Souccot 5636 ]

<--->

[dans l'obscurité de la génération actuelle, avec la diminution de la grandeur des âmes venant au monde et la baisse de la sainteté environnante, même une petite action pour D. a un impact énorme. Ainsi, à l'image des talons, c'est notre génération qui a le pouvoir de faire marcher/venir le machia'h.]

L'essence de la mitsva de l'étude de la Torah est d'être joyeux, heureux et de prendre plaisir à étudier.
Les mots de la Torah sont alors absorbés dans le sang. Parce que l'individu a tiré du plaisir des mots de la Torah, il est connecté à la Torah.
[ rabbi Avraham Bornsztein - Eglé Tal - Introduction ]