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La confiance en D., c’est …

+ Le rav Avigdor Miller donne une définition du bita'hon (la confiance en D.) :
"Dans votre esprit, le tumulte intérieur n'a pas lieu d'être.
Lorsqu'un homme sait que D. dirige sa vie, il fait ce qu'il a à faire avec calme ..."

--> N'oublions pas les paroles du 'Hazon Ich :
"la confiance en D. (le bita'hon) ne signifie pas avoir confiance que D. nous accordera tout ce que l'on désire ; après tout, nous ne savons pas ce qui est réellement bon pour nous."

 

« Le seul et véritable ami, en ce monde-ci et dans l’autre monde, c’est D.

+ "Le seul et véritable ami, en ce monde-ci et dans l'autre monde, c'est D.


Il n'y a qu'un seul compagnon qui soit sûr, sans faille aucune, c'est l'Eternel.

Avec D., il n'y a qu'un seul autre compagnon qui puisse nous conseiller et nous guider, nous rendant capable de vivre en tant que peuple de D., c'est la Torah!

La Torah reflète le conseil secret de D., et nous procure les conseils apparents = les mitsvot = seules garantes de notre devenir."

Source : le Maharal de Prague dans son "Tiféret Israël" - adaptation

 

+ "Les jugements de D. sont vérité, ils sont justes ensemble" (Téhilim 19;10)

--> "Les jugements de D. sont équitables, en ce qu'ils sont justes envers chacun, et envers tous, même les membres de la famille de l'homme puni.
Le jugement de D. prend en compte aussi la douleur que les châtiments de D. vont leur causer."

[Rabbi Bounim de Pchis'ha]

+ "L'Homme doit avoir confiance en lui-même, et savoir qu'il est cher aux yeux de D."
(Rabbi Na'hman de Breslev)

En effet, si nous ne nous aimons pas, et ne nous soucions pas de nous-mêmes, nous ne pourrons jamais aimer, ni nous préoccuper de notre prochain!!
(Rabbanite Sarah Yossef - belle-fille du Rav Ovadia Yossef z"l)

+ Tout comme un homme doit croire en D., il doit aussi croire en lui-même (notre âme provient de D.).
Il doit se pencher sur ses propres qualités données par D., et les valoriser, afin de les exploiter au mieux, et ainsi remplir son propre rôle dans ce monde.
(Rabbi Tsadok de Lublin)

"Comme la biche aspire aux cours d'eau, ainsi mon âme aspire à toi Hachem"
[Téhilim 42,2
- kéayal taarog al afiké mayim, ken nafchi taarog élé’ha Elokim]

Le 112 …

+ Le 112 = le numéro de téléphone réservé aux appels d'urgence (au sein de l'UE).

Il est intéressant de noter que 112 = guématria du mot : yabok (בק'), dont chacune des lettres permet de former le passage des Téhilim (20;10) : "ya'anénou béyom kor'énou" = [et D.] nous répond le jour où nous L'invoquons.

Le 112 divin, un numéro à utiliser à longueur de journée sans modération!!!

 

Source (b"h) : issu d'un dvar Torah du Rav Ména'hem Berros (dans son "Pardess Ména'hem")

Foi et confiance en D.

+ "Comme les Cieux sont éloignés de la terre, ainsi sont éloignées Mes pensées des vôtres"
(Isaïe ch.55 ; v.8 )

Arrêtons de donner des conseils à D., et intégrons totalement que nous ne pouvons pas comprendre ce qui se passe dans ce monde (car nous ne sommes pas D. ).
Tout vient de D., tout est émet et tout est pour le bien.

Le 'Hazon Ich a dit un jour à un membre de sa proche famille (lors des terribles nouvelles de l'extermination des juifs en Europe durant la 2e guerre mondiale) :
"Sache une chose : le Maître du monde représente la bonté et la miséricorde absolues.
Et c'est en utilisant ces mesures qu'Il a agi!"

+ Une veille de Shabbath, il arriva que le Rav Ben Tsion Aba Chaoul et sa femme étaient sans le moindre sou pour réaliser les achats nécessaires à ce saint jour.
Sa femme lui dit : "La maison est vide, qu'allons nous faire? ..."
Le Rav lui répondit avec sa joie habituelle : "Je sais ce que nous n'allons pas faire : nous attrister!"

+ Le Rabbi 'Haïm de Volozin disait :
"L'homme doit statuer en son cœur que Hachem est le seul D. véritable et qu'en dehors de Lui, il n'y a personne d'autre ..."
Il est recommandé de se répéter souvent la phrase : "ein od milévado" (= il n'existe pas d'autre force au monde, hormis Hachem!)

Nos Sages, nous conseillent, lorsque nous nous trouvons face à une difficulté, de nous convaincre en notre for intérieur qu'il n'existe aucune puissance et aucun libérateur hormis Hachem.
L'épreuve étant envoyée afin de nous rapprocher de D., par cette conviction inébranlable, nous nous attachons totalement à Lui, et l'épreuve, n'ayant plus de raison d'être, disparaît aussitôt!

+ Rabbénou Yona nous rapporte dans son commentaire de Michlé :
"Il saura en son cœur que tout est dans les mains de D., et qu'Il a la possibilité de changer la nature, de remplacer le Mazal, la destinée, et que rien ne peut L'empêcher de lui apporter Son secours ...
Son intervention se fait parfois aussi rapidement qu'un clin d’œil, c'est pourquoi il espère en sa délivrance même si une épée est tendue sur son coup."

+ 2 sœurs liées par de grandes affinités se marièrent quasiment en même temps et s'installèrent tout prêt l'une de l'autre.
La 1ere mit au monde un enfant, puis un autre, et encore un autre, tandis que sa sœur, elle, ne mérita pas de connaître ce bonheur.

Bien que sa sœur devienne la mère d'une famille nombreuse, elle ne manifestait jamais aucun signe de tristesse ou abattement, au contraire elle semblait toujours être radieuse et comblée.

Lors d'un moment d'épanchement avec une voisine, cette dernière lui demanda comment elle pouvait paraître aussi heureuse alors que quotidiennement, elle voyait sa sœur comblée de nombreux enfants tandis qu'elle, ne connaissait pas encore ce bonheur.

Aussitôt, elle répondit avec conviction :
"Est-ce ma que sœur qui met au monde mes propres enfants?
Elle mérite d'enfanter les enfants que D. lui a destiné, et elle ne pourra jamais toucher à ce qui m'est imparti du Ciel!
S'il en est ainsi, pourquoi voudrais-tu que je sois affligée?"

Arrêtons de voir autrui comme un concurrent à nos bonheurs!!!

Le Rav Pinkous nous apprend que chaque bouteille de lait entreposée pêle-mêle dans le réfrigérateur du supermarché a son destinataire.

+ Dans le Téhilim 16, le roi David témoigne :
"J'ai fixé D. constamment devant moi"

La racine du terme "j'ai fixé" (shiviti) est shavé (שוה) qui signifie égaliser, aplanir.
Ainsi, David nous déclare qu'il a abattu tous les obstacles qui se dressèrent devant lui et qui l'empêchèrent de percevoir clairement la présence de D. à ses côtés.
Il a pu ainsi se réjouir de bénéficier d'une vision claire, comme celle d'une personne contemplant distinctement un horizon dégagé.

+ Une femme veuve, bien qu'ayant de nombreux enfants et petits-enfants, refusa toujours de s'installer chez l'un d'entre eux.

Lorsqu'ils lui demandaient par compassion : "Grand-mère, pourquoi devrais-tu vivre seule?"

Elle leur répondait :
"Un juif n'est jamais seul!
Toute ma vie, j'ai ressenti que Hakadoch Barou'h Hou se trouvait à mes côtés et guidait chacun de mes pas.
Je n'ai jamais été seule, même dans les camps d'extermination.
Durant les heures les plus critiques de ma vie, Il ne m'a jamais laissé seule!"
B"h, que nous puissions marcher constamment avec D., de façon intègre et sereine (tout est pour le bien car venant de D.!).

Source : adaptation et compilation personnelle (b"h) issu du livre : "La femme Juive" de Sarah Hassan

+ Un homme dit au rav Guerchon Cahen :
- " Que voulez-vous, monsieur le rabbin, je ne suis pas croyant!
- Ah! Vous ne croyez pas? Ce n'est pas exact. Tenez donc cette boîte. Que contient-elle?
- Et bien, des sardines!
- Comment le savez-vous ?
- Parce que cela est écrit dessus.
- Vous croyez donc à ce qui est écrit sans voir le contenu. Vous êtes donc croyant! "

Source : le "Imrei Cohen"

Aimer D., c’est …

+ Définition inattendue du commandement : "Tu aimeras Hachem, ton D.", selon la guémara (Yoma 86a) :
Aimer D. = le nom de D. doit être aimé grâce à toi.

Bien se comporter et Torah doivent aller de pair ...