Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

"Avec tous nos efforts et toutes nos tentatives dans l'arène politique, les gens devraient être conscients que : 'Avec une seule Tossafot, une personne peut annuler de nombreux mauvais décrets' "

['Hazon Ich]

-> "Nos pieds se tiennent fermes dans tes portes, ô Jérusalem" (Téhilim 122,2)
Qu'est-ce qui a permis à nos pieds de tenir pendant toute la guerre?

La guémara (Makot 10a) répond que c'est grâce aux portes de Jérusalem, qui sont une allusion à ceux qui sont investis dans l'étude de la Torah.

"La Torah est un commentaire sur l'âme juive, permettant à chacun d'entre nous de pénétrer dans les profondeurs de son âme"

[Rabbi Tsadok haCohen de Lublin - Tsidkat haTsadik 196]

"Tous les plaisirs de ce monde ne sont qu'imagination et ne peuvent être vus que dans l'obscurité ! Si nous allumons une bougie, du feu, le feu de la Torah, tout cela disparaît !"

[Rabbi Yéhouda Leib 'Hassman - le Or Yaël]

-> "Si vous apportiez à l'âme tous les délices matériels, elle ne leur accorderait aucune valeur car elle fait partie des êtres célestes"

[midrach Kohélet rabba 6,7]

Mais quand l'homme s'approche de D. et se lie avec Lui, l'âme éprouve un sentiment de perfection extraordinaire.

+ "En ce qui concerne l'étude de la Torah, mon maître [le Ari Zal] m'a enseigné que l'essentiel de la pensée (kavana) que l'on doit avoir à l'esprit lorsque l'on étudie ... consiste à se concentrer sur le fait de relier son âme à sa racine céleste par l'entremise de la Torah ...
Car telle est bien la finalité qu'a fixée D. à la création des êtres humains et la raison même présidant au commandement d'étudier la Torah."

[rav 'Haïm Vital - Chaar Roua'h haKodech]

[Hachem nous dit : ] "Je vous ai donné la Torah (ma fille unique) ; m'en séparer, je ne peux pas ; vous dire : 'Ne l'emmenez pas', je ne le puis car elle est maintenant votre femme.
Aussi, où que vous alliez construisez pour Moi une maison afin que J'y réside (près de vous), comme il est écrit : 'Et ils me feront pour Moi un sanctuaire'(Térouma 25,8) "

[midrach Chémot rabba 33,1]

-> "Satan (le yétser ara) vint trouver D. et lui dit : 'Maître du monde, où est la Torah?'
D. lui répondit : 'Je l'ai offerte à la terre!' "
[guémara Shabbath 89a]

-> "Tout ce que D. a créé dans le monde d'en haut, Il l'a créé dans le monde ici-bas.
En haut, son palais, les nuées, les 'Séraphins', les Chérubins, les 'Ophanim', le Tabernacle, ... et les équivalents ici-bas dans le michkan"
[midrach Chémot rabba 33,4]

=> La Torah ne se trouvant que sur terre, Hachem a besoin de descendre du ciel et résider parmi nous et près de sa Torah ("M'en séparer, Je ne peux pas!).
Le michkan a été construit sur terre, sur le même modèle que celui d'en haut, afin que D. y réside.

Apprécions à sa juste valeur le fait que D. nous a donné Sa fille (la Torah) comme femme.
Tâchons de permettre à Hachem de résider au maximum au plus proche de nous (et de Sa fille unique, qui est notre femme que nous respectons!), en construisant chacun en nous même un lieu pour Sa résidence.

"Les mots de la Torah dirigent ceux qui l'étudient : des chemins de la mort vers ceux de la vie."

[guémara 'Haguiga 3b]

-> Au moment de la destruction du Temple, Hachem a déclaré : "Si seulement, ils m'avaient abandonné, Moi, mais qu'ils observeraient encore Ma Torah!
Car la lumière divine qui est en elle [la Torah] les aurait ramené dans le bon chemin"
[midrach Eikha rabbati - Introduction 2 ]

-> Le Messilat Yécharim ajoute que lorsqu'une personne s'immerge dans l'étude de la Torah et reconnait la sagesse de ses mitsvot et de ses enseignements, alors le temps passant, un esprit d'inspiration va s'allumer dans son âme, qui le guidera sur le bon chemin.

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-> "Si vous peinez beaucoup avec les mots de la Torah, Hachem retirera le yétser ara de vous"
[midrach Bamidbar rabba 14,4]

-> "Si le yétser ara s'élève contre vous, donnez-lui à manger du pain de la Torah [...] S'il est assoiffé, donnez-lui à boire de l'eau de la Torah"
[midrach Téhilim 34,2]

-> "Mon fils! Si ce malpropre [le mauvais penchant] se porte à ta rencontre, tire-le à la maison d’étude ; s’il est comme une pierre, il s’effritera ; s’il est comme du fer, il se brisera en éclats!"
[guémara Soucca 52b]

-> Nos Sages (guémara Béra'hot 5a) enseignent que si une personne n'arrive pas à vaincre son yétser ara, alors elle doit "peiner dans la Torah".
Le Noda biYéhouda note qu'il n'est pas écrit : "étudier la Torah", mais "peiner dans la Torah", car il ne faut pas de la superficialité, mais une étude en profondeur, permettant ainsi au cœur de se remplir totalement de Torah.

-> "Rabbi Yossé dit : Lorsqu'une personne sent qu'elle va être submergée par de mauvaises pensées, elle doit s'immerger dans la Torah. De cette façon, les pensées vont cesser et partir d'elle.

Rabbi Eliézer dit : Lorsque le yétser ara cherche à attirer quelqu'un à la faute, il devra l'amener vers la Torah et il le quittera."
[Zohar - Vayéchev - 190a]

-> "Aussi longtemps que les mots de Torah trouvent les cavités du cœur d'une personne vides, ils y résident et le yétser ara n'y a aucun pouvoir, et personne ne peux les y retirer."
[Avot déRabbi Nathan - chap.13]

-> "Si le yétser ara trouve que les paroles de Torah ne règnent pas sur le cœur d'une personne, [alors il viendra y résider et] vous ne pouvez plus l'en faire partir [sauf en s'immergeant dans la Torah, dont les mots qu'on étudie purifient l'esprit et le cœur]."
[midrach Michlé - chap.24]

-> "Les pensées immorales ne peuvent prédominer que dans un cœur vide de connaissance [de Torah]"
[Rambam - Hilkhot Issouré Bia 22,21]

=> La Torah et le yétser ara ne peuvent pas résider en même temps.
A nous de ne jamais rester vide de Torah, pour éviter de laisser la place au yétser ara, qui gérera alors notre comportement, nos pensées et nos émotions.

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Face au yétser ara, il faut appliquer le :
-> "fuir le mal" (sour méra) = je mets en place toutes les barrières me permettant d'éviter d'y être confronté ;
-> "et fais le bien" (assé tov) = je suis tellement occupé positivement, qu'il n'a pas de place pour venir en moi.

+ Rabbi Yichmaël a dit au scribe (sofer) rabbi Méir :
"Soit méticuleux dans ton travail, car tu as une profession sacrée.
Si tu omets ou ajoutes une seule lettre dans la Torah, tu en détruirais l'univers tout entier."

[guémara Erouvin 13a]

-> "Le plus précieux est un objet, le moins d'experts il y a pour en estimer sa véritable valeur.
La Torah est plus magnifique que la meilleure des pierres précieuses ..."
[le 'Hafets 'Haïm]

=> La Torah a une valeur énorme, inestimable, et seule une poignée de personnes dans le monde peuvent en percevoir son importance.

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+ Le roi David a dit :
"Combien j’aime ta Torah! Tout le temps elle est l’objet de mes conversations" (Téhilim 119,97)

Le midrach demande : comment la Torah peut nous ordonner "Tu aimeras Hachem, ton D."?
Peut-on imposer des sentiments d'amour à une personne?

La réponse se trouve dans le verset suivant : "Ces mots ... doivent rester dans ton cœur".
L'étude de la Torah a pour conséquence automatique, naturelle de développer notre amour d'Hachem.

"La Torah et la joie sont sœurs, elles ne se sépareront jamais"

[midrach Chmouël - sur le Pirké Avot (6,5)
vé'aTorah vé'aSim'ha a'him hèm, vélo yispardou ]

"Les paroles de la sainte Torah ressemblent à la pluie qui tombe sur la terre.

La pluie n’a pas une influence immédiate sur les plantes dès qu’elle tombe, mais seulement au bout d’un certain temps ; il en va de même des paroles de Torah : au moment où on les entend, on ne distingue pas leur influence positive, mais en fin de compte elles finissent [toujours] par agir sur ceux qui les étudient. "
[Rabbi Sim’ha Bounam de Peschis’ha]

"Chaque jour, D. pleure sur ceux qui peuvent étudier la Torah, mais ne l'étudient pas"

[guémara 'Haguiga 5b]

Rav Galinsky disait : "Nous faisons pleurer D., et nous continuons notre chemin comme si de rien n'était!"

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-> "Car il a méprisé la parole de Hachem ... cette personne sera certainement retranchée , sa faute est sur elle" (Bamidbar - Chéla'h Lé'ha 15,31).

Nos Sages (guémara Sanhedrin 99a) enseignent que cela fait référence à quelqu'un qui est capable d'étudier la Torah, mais ne le fait pas.

-> On parle un petit peu durant notre moment d'étude, et alors?
Le 'Hazon Ich disait que cela révèle qu'un homme n'a pas conscience du trésor phénoménal qui est devant lui.
Il ne comprend pas que lorsqu'il s'assoit pour étudier, D. s'assoit également pour étudier avec lui (Tana débé Eliyahou Rabba 18).
Il ne réalise pas que lorsqu'il s'arrête d'étudier, il perd l'éternité.

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-> "Rabbi Lévi a dit : Toute personne qui s'arrête d'étudier la Torah et s'occupe par des paroles vaines, on lui fera manger des charbons chauds"
[guémara 'Haguiga 12b ; guémara Avoda Zara 3b]

Le midrach (Béréchit Rabba 98,19) précise que même s'ils ne sont pas chauds de l'extérieur, ils brûlerons de l'intérieur.
Ceci est une punition mesure pour mesure de son comportement.

-> Le Maharal Diskin explique qu'une partie de la punition est qu'ensuite il n'y a plus de goût dans bouche.
Même si l'on mange des choses très bonnes et agréables, cela n'aura aucun goût pour nous, à cause des charbons que nous avons mangés auparavant.
=> C'est le véritable problème de ceux qui s'interrompent dans leur étude de la Torah pour des discussions inutiles : on détruit toute la jouissance et le plaisir de l'étude de la Torah.
Après avoir parlés pour rien, nous perdons notre goût pour la Torah.

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-> Selon le Yalkout Chimoni (Yirmiya 13,292), la négligence de l'étude de la Torah (bitoul Torah) fait partie des 3 choses pour lesquelles D. pleure chaque jour.