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"Toute prière ressentie comme un poids perd son caractère de supplication."
[guémara Béra'hot 28b]

Le rav Chakh disait :
"Il faut passer de devoir faire sa prière au besoin de la faire.

Ce sentiment peut être suscité si l'on pense au Téhilim (145) :
"D., Lui seul pourra nous venir en aide efficacement, car Il est le Tout-puissant et il est proche de quiconque l'invoque sincèrement. Il accomplit le désir de ceux qui le craignent."

[... Quelle joie, quelle chance de pouvoir prier à D.!!]

[le rav de continuer : ] Dans le sidour de mon enfance, je m'étonnais de ce que la amida fût précédée de la mention :
"Ici, il [le fidèle] pensera qu'il est seul au monde, démuni de tout, abandonné de tous ..." "

Le rav Pinkous exprimait l'idée que la prière est un moment où l'on s'imagine le pire pour sa vie, qu'on en fait part à D., ne s'en remettant qu'à son aide miséricordieuse, afin d'espérer vivre le meilleur.
[à l'image de quelqu'un qui est sur le point de se noyer, et qui pour seul espoir prie de tout cœur à D. pour être sauvé du pire ... ]

Le rav Chakh disait aussi qu'avant tout, il faut : "Ne jamais lancer des expressions telles que "je n'y arriverai jamais!", mais être toujours prêt à repartir à zéro car : "le juste tombe 7 fois ... et se relève" (Michlé 21,16)"

Ayons toujours plein d'envies, d'espoir de faire de belles/grandes choses de notre vie, et en parallèle à nos actions, utilisons au maximum l'indispensable pouvoir de nos prières afin d'y arriver.

"Le pouvoir de la prière est si grand qu'il peut même transformer le cours de la nature, sauver quelqu'un d'un danger et annuler un décret céleste."

[Rabbénou Ba'hyé - Kad Hakéma'h]

La puissance de la prière … par le Rabbi ‘Haïm de Volozhin

+ La puissance de la prière … par le Rabbi 'Haïm de Volozhin (dans son Néfesh Ha'haïm) :

"Nous avons remplacé les sacrifices par les prières et c'est aujourd'hui notre unique service divin.

La prière est positionnée à l'endroit le plus élevé de l'univers, et chaque lettre s'élève à des hauteurs incommensurables …
Il n'est donc pas surprenant que les prières aient été composées par 120 anciens dont plusieurs prophètes.

Mais même des gens de notre envergure peuvent formuler des requêtes ou demander la guérison d'une manière distinguée.
Et si tel est le cas, pourquoi avons-nous besoin que les prophètes composent nos prières ?

La réponse est qu'ils ont investi des pensées spécifiques dans les prières qu’ils ont composées de manière à ce que tout y soit inclus, afin que chaque juif puisse prier selon son niveau de compréhension. […]

Et toutes les intentions et secrets qui ont été révélés au sujet des prières jusqu'à aujourd'hui, ne représentent même pas une goutte dans la mer, en comparaison avec les pensées que les moins importants des 120 anciens sont arrivés à dévoiler et à comprendre.
Et même le plus sage d'entre eux n'est parvenu qu'à un niveau de compréhension égal à son niveau et aux racines de son âme.

En vérité, la prière dépasse de loin notre compréhension, car à l'instar des sacrifices, elle unit le monde inférieur et le monde supérieur. "

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-> Rabbi 'Haïm de Volozhin (Néfech ha'Haïm 2,13) parle de l'importance de chacun des mots de la Amida :
"Les Hommes de la Grande Assemblée, qui composèrent le texte de la Amida, étaient au nombre de 120.
Certains d'entre eux étaient plus que des Sages, ils étaient également des Prophètes.
Ils investirent chaque mot de la liturgie de pouvoir et d'influence sur l'ensemble de la Création, de la plus petite particule atomique jusqu'à la plus immense masse galactique.

Par ailleurs les conséquences de chaque parole ne sont jamais les mêmes.
Chaque fois qu'une personne prie, ses paroles laissent une empreinte différente sur le cosmos.
La prière du soir n'a pas le même impact que la prière du matin.
Réfléchissez à ceci : les hommes de la Grande Assemblée ont composé les paroles de cette prière il y a des milliers d'années : des myriades de myriades de prières seront prononcées jusqu'à la venue du machia'h, et il n'existe pas 2 prières identiques.
Tout ceci serait impossible sans l'esprit de prophétie Divine qui a guidé les auteurs : Hachem a Lui-même imprégné par leur intermédiaire chaque parole d'une pouvoir infini et illimité.

Etant donné qu'aucun être humain ne peut mesurer l'impressionnante profondeur de chacun des mots de chaque prière, il est préférable de prier avec des intentions pures et simples.
Il faut essayer de se faire une représentation visuelle de chaque parole que l'on prononce.
Il faut s'efforcer de soulever les mots vers leur source céleste ... Celui qui prie de cette manière observera réellement une influence au travers de chacun des mots qu'il prononcera."

Comportement à la synagogue …

-> "A la synagogue ou au Beit Midrach, il est interdit d’agir avec légèreté, par exemple en plaisantant, en riant ou en conversant de sujets ordinaires."

[Choul’han Arou'h, Ora’h ‘'Haïm 151:1]

-> Il est écrit dans le Séfer Yeraim (409) :
" 'Et vous craindrez votre D.ieu.'
L’homme a le devoir lorsqu’il entre au Beit HaMikdach, à la synagogue ou au Beit Midrach, d’agir avec un respect mêlé de crainte, et de la vénération, comme il est dit : "Craignez Mon Temple" (Vayikra 26,2).
Ce n’est pas le Temple lui-même que nous craignons, mais plutôt Celui qui nous enjoint à traiter le Temple avec respect, c’est-à-dire D. "

["Et Je serai pour eux un petit Mikdach dans les terres où Je les ai dispersés." (Yé'hezkel 11 :16) …]

Les prières = message d’amour envers D., envers son prochain …

+ Les prières = message d'amour envers D., envers son prochain ...

Nous allons voir qu'au delà de l'expression de notre reconnaissance/gratitude envers D., la récitation de nos prières transmet un autre message fondamental.

Dans la amida, nous disons : "Accorde-nous la sagesse ('honénou) ... Fais-nous retourner vers Toi (achivénou) ... Guéris-nous (shéla'h lanou) ... Bénis-nous ... "

Toutes nos prières sont au pluriel.
Nous ne disons pas : pardonne-moi, guéris-moi, bénis-moi.
C'est toujours le pronom "nous" qui est utilisé.

Aucune personne n'est une île déserte, nous dépendons tous les uns des autres.
Une épreuve pour une personne est un épreuve pour l'humanité, un triomphe pour une personne est un triomphe pour l'humanité.

L'idée que nous pouvons tirer du profit aux dépens des autres est l'oeuvre du yétser ara, le mauvais penchant, dont l'objectif est d'entraîner la destruction du monde.
Toutefois, comme il est plutôt difficile de nous amener à nous autodétruire, il empoie des moyens détournés pour y parvenir, en nous faisant croire que nous gagnerons à détruire les autres.

Nos prières nous rappellent à quel point c'est faux ...

 

Source (b"h) : issu de pensées du Rav Avraham Twerski

"Maître de l'univers, ouvre la bouche de celui qui est aussi muet que moi et illumine mes paroles.
Aide-moi à m'expliquer de sorte que je puisse Te déverser tout ce qui est dans mon cœur."
[une prière du Rabbi Na'hman de Breslev]

Rabbi Na'hman insistait sur l'importance d'ajouter des prières personnelles aux prières quotidiennes obligatoires.
Il disait que le yétser ara, le mauvais penchant, essaye d'empêcher nos prières d'atteindre le Ciel et qu'il est, par conséquent, nécessaire de déjouer ses plans.

Si quelqu'un craint que des bandits de grand chemin lui dérobent ses biens, il pourra écarter ce danger en évitant les routes principales et en empruntant un itinéraire différent, à l'écart des grandes routes où les voleurs attendent leurs victimes.

De manière similaire, le yétser ara attaque durant les prières prévues à un horaire fixe.
Si l'on prend un autre chemin, une route privée, le yétser ara ne s'y attendra pas et l'on pourra passer tranquillement.

Il est donc important, en plus de la prière normale, de prier de nombreuses fois durant la journée, quelle que soit la langue utilisée, et déverser à D. les sentiments que l'on a dans le cœur.

Le yétser ara est ainsi pris par surprise et ne fait pas obstacle à ces prières.

 

Source (b"h) : issu d'un dvar Torah du rav Avraham Twerski

Aucune prière n’est vaine …

+ Aucune prière n’est vaine …  (paracha vayéra - par le rav Pinkous)

Avant de détruire la ville de Sodome, D. dit à Avraham ce qu’Il s’apprêtait à faire.
Pourquoi D. l’en a-t-il informé ?

= Afin qu’Avraham prie pour eux, ce qu’il a effectivement fait.

D. savait que les prières d’Avraham n’allait rien changer du tout.
Alors, pourquoi D. l’en a-t-il prévenu ?

= D. savait que les prières d’Avraham n’allaient pas sauver Sodome, mais elles étaient néanmoins nécessaires.
Si D. ne voulait pas les utiliser à ce moment, Il les conserva pour le futur, en les utilisant afin de construire le peuple juif.

=> Le rav Pinkous de conclure, qu’on doit savoir que chacune de nos prières est efficace.
Aucun mot de Téhilim, aucune prière venant du coeur ne sera rejetée/refusée.

==> Aucune prière ne revient à vide.
Chacune de nos prières va faire tomber/ramener une pluie de bénédictions du Ciel !!

Source (b"h) : traduction personnelle issue du Néfech 'Haya du rav Pinkous

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+ "Hachem dit : vais-Je cacher à Avraham ce que Je fais? Or Avraham sera un grand peuple" (Vayéra 18,17-18)

-> Le Maguid de Doubno enseigne :
Hachem voulait détruire Sodome, mais il ne voulait pas le cacher à Avraham, car il désirait qu'il prie pour eux.
Bien que Hachem ait su que sa prière serait inutile, puisqu'ils étaient allés trop loin, malgré tout la prière d'Avraham n'a pas été vaine.
En effet, l'action de sa prière sera utile aux générations suivantes.

C'est ce que nous retrouvons dans le verset :
- vais-Je cacher à Avraham ce que Je fais? = Hachem dit à Avraham qu'Il voulait détruire Sodome, afin que celui-ci prie pour eux.
- "Avraham sera un grand peuple" = c'est-à-dire qu'il engendrera de nombreux fils et que sa prière les aidera dans les générations à venir!

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+ [Hachem dit :] "Vais-je cacher à Avraham ce que Je fais? Avraham va devenir une nation grande et puissante, par laquelle tous les peuples de la terre seront bénis. Je l’ai aimé, parce qu’il a ordonné à ses enfants et à sa maison après lui d’observer la voie d’Hachem, de pratiquer la charité et la justice ; afin qu’Hachem apporte sur Avraham ce qu’Il avait déclaré à son égard." (Vayéra 18,17-19)

=> Avant de détruire la ville de Sodome, Hachem "décide" d’informer Avraham de Ses projets. La Torah explique la raison de cette démarche : Avraham avait énormément œuvré pour enseigner à ses enfants et à sa maisonnée les voies d’Hachem. Cependant, la fin du verset est très énigmatique ; que signifient les mots "Afin qu’Hachem apporte sur Avraham ce qu’Il avait déclaré à son égard"?

-> Le Maharil Diskin (Vayéra p.46) nous éclaircit sur cet épisode de la Torah.
Il pose d’abord une autre question : nous savons qu’Avraham réagit au projet d’Hachem en priant avec insistance pour qu’Il annule Son décret de détruire Sodome, avec l’espoir qu’il y ait au moins 10 personnes vertueuses dans la ville. Nous savons également que ces prières furent infructueuses : Sodome fut finalement décimée.
D’où l’interrogation concernant les invocations d’Avraham : ont-elles toutes été infertiles?

Le Maharil Diskin répond que les prières d’Avraham n’ont bien sûr pas été perdues, mais elles furent mises de côté pour servir de mérite à ses descendants.
Et dès lors que le peuple juif faute, Hachem se "souvient" (si l’on peut s’exprimer de la sorte) des prières d’Avraham et fait preuve de clémence envers ses descendants, et ce, à jamais.

Il explique ensuite que c’est pour cette raison qu’Hachem prévint Avraham : Il désirait qu’Avraham s’épanche en supplications, même s’Il savait que cela n’aiderait pas à sauver Sodome. En effet, grâce aux prières d’Avraham, une quantité incroyable de mérites va "planer" sur ses enfants, et ils assureront leur survie future, même quand de graves fautes seront commises.

Ainsi, le Maharil Diskin clarifie les termes expliquant pourquoi Hachem informe Avraham de Son projet concernant Sodome. Il voulait qu’Avraham prie pour la miséricorde, afin que cette bienveillance soit accordée à ses descendants et non aux habitants de Sodome.
Les mots "ce qu’Il avait déclaré" font référence aux prières d’Avraham pour la clémence et "à son égard" indique que les prières reviendront sur lui.

=> C’est une leçon fondamentale sur la prière. Aucune prière n’est inutile, même si l’objectif spécifique de cette prière n’a pas été atteint [en apparence actuellement].

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-> "Or, Hachem avait dit: ‘Tairai-Je à Avraham ce que je veux faire? Avraham ne doit-il pas devenir une Nation grande et puissante et une cause de bonheur pour toutes les Nations de la terre?’" (Vayéra 18,17-19)

=> Il nous faut comprendre l’enchaînement de ces deux versets.

Rabbi Yéhochoua de Belz explique qu’il y avait matière à penser qu’Hachem devait taire Son projet à Avraham (d’où Son refus, sur le moment, d’exaucer la prière du Patriarche), mais qu’Il a décidé qu’il n’était pas convenable de lui cacher cela, car il allait devenir une grande Nation (et faire ainsi profiter à sa descendance cette même prière).
[L'Admour de Belz poursuit: ] Ainsi, nos livres saints expliquent : Quand un juif prie, dans un moment de souffrance, devant Hachem, même s’il constate que sa prière n’a pas immédiatement porté ses fruits et qu’il n’a pas été exhaussé, il doit croire sincèrement et être convaincu que cette prière est conservée par Hachem dans le "trésor des prières", pour l’éternité.
S’il arrive que par la suite, lui ou ses enfants, doivent être sauvés de la même souffrance, mais ne prient pas comme il se doit, alors Hachem réveille pour eux cette prière non exhaussée afin que Sa miséricorde s'éveille et les sauve de ce malheur.

Nous pouvons alors mieux comprendre pourquoi Hachem choisit d’informer au préalable Avraham de son projet de destruction de Sodome et de ses habitants qui étaient des réchaïm.
Il le fait afin qu'Avraham s'efforce de prier pour eux dans le but de les sauver grâce au mérite des 10 tsadikim qui se trouveraient dans chacun des villes, voir 9 seulement, auquel cas Hachem compléterait le quorum de 10.

Quoi qu’il en soit, Avraham a gagné ainsi : sa prière a été conservée éternellement pour tous ses descendants.
Dès lors, quand Israël aura besoin d’éveiller la miséricorde céleste de telle sorte qu’Hachem s’associe avec les tsaddikim, Hachem réveillera la prière d’Avraham faite pour les gens de Sodome et sauvera ainsi le peuple juif.
C'est là l'explication du verset : "Tairai-Je à Avraham ce que Je veux faire?" : en d’autres termes, certes, il est vrai que l’on aurait pu concevoir qu’Hachem ne révèle pas à Avraham Son projet de destruction de la ville de Sodome, afin qu'Avraham n'ait pas à prier pour eux, attendu qu'en final sa prière s'éavérera vaine.
Mais, malgré tout, Hachem ne veux pas taire ce qu’Il va faire car, "Avraham ne doit-il pas devenir une Nation grande et puissante?" = Sa prière ne sera pas vaine, car Hachem extraira un jour cette prière du trésor des prières afin de sauver sa descendance jusqu'à la fin des temps.

Il convient de comprendre pourquoi Avraham se dirigea de bon matin vers l’endroit où il s’était tenu pour prier devant Hachem ("Avraham se dirigea de bon matin vers l’endroit où il s’était tenu devant Hachem - Vayéra 19,27).
Par ailleurs, nos Sages enseignent qu’Avraham s’est rendu tôt le matin vers l’endroit où il avait préalablement prié afin d’instituer la prière du matin (Cha'harit) [voir guémara Bérakhot 26b].
=> Or, de prime abord, on peut s’étonner : pourquoi Avraham décide-t-il d’instituer la prière du matin spécifiquement à cet endroit et au moment où sa prière pour sauver les habitants de Sodome n'a pas été acceptée?

Toutefois, considérant ce que nous avons exposé, nous apprenons une grande leçon concernant la grande foi d'Avraham.
Bien qu’Hachem n’ait pas accepté la prière d’Avraham pour sauver les gens de Sodome, malgré tout, il était sincèrement convaincu que sa prière n’avait pas été vaine.
=> Ainsi, il est retourné au même endroit où il s’était tenu pour prier vers Hachem pour les gens de Sodome. Il pria et institua la prière du matin pour toutes les générations à venir, afin que nous, ses enfants, soyons persuadés qu'aucune prière n'est vaine, et que même si la prière n'est pas acceptée immédiatement, Hachem la conserve dans le trésor des prières afin de nous sauver ou de savuer nos enfants après nous.

[d'après un dvar Torah du feuillet de la communauté de Sarcelles de 5780 (n°56)]

Une des prières personnelles de Rabbi Na’hman de Breslev …

+ Une  des prières personnelles de Rabbi Na'hman de Breslev était :

"De grâce, Ô D., aie pitié de moi afin que je ne vive pas une existence de futilité.
Que je mérite de toujours méditer sur cette question : Que suis-je en train de faire dans ce monde? "

Une synagogue est belle car …

+ Une synagogue est belle car ...

"Qu’elles sont belles tes tentes, Ô Yaakov, tes demeures, Ô Israël."  (Bamidbar 24 ;5)

Le Talmud dit : "Tes tentes", fait référence aux maisons de culte.

Elles sont magnifiques lorsqu’elles sont des "demeures", des lieux habités par les fidèles.
Cependant, si elles ne sont que de grands édifices dépourvus de fidèles, elles n’ont que peu de valeur.
[Rabbi Yaakov Yossef de Polnoah]

L’objectif principal d’une synagogue n’est pas d’être un chef d’œuvre architectural qui ravira les touristes ou fera la gloire de la communauté.

Pour qu’une synagogue ait de la valeur, elle doit être un lieu de résidence, habitée de manière régulière par les fidèles qui y prient et qui cherchent à se rapprocher de D.
Elle doit être une maison d’étude, où la parole de D. est recherchée et enseignée en permanence.

Il existe une relation de réciprocité entre l’homme et D.
Si nous résidons dans Sa maison, Il résidera dans la nôtre.

La synagogue doit être un lieu vivant, un endroit avec lequel nous nous identifions, un lieu de vie.

=> Se sont ses fidèles qui font la beauté d'une synagogue, et non son architecture ...

 

Source (b"h) : issu d'un dvar Torah du rav Avraham Twerski

Le sens de « Barouch ata … »

+ Le sens de "Barouch ata ..." (Béni soi-Tu) ... par le rav Chakh ...

Quand je me lève pour m'épancher devant D., je devrais sentir mon coeur déborder de bonheur dès lors que je prononce "béni sois-Tu".
Je suis en train de parler avec Hakadoch Barouch Hou, Lui qui a créé tous les univers et détient tous les pouvoirs, tous les bienfaits, et désire nous les accorder.

Toutes nos prières sont ponctuées de Ata, Tu.

C'est comme si l'on disait : "Toi, mon papa, n'est-ce pas que Tu peux m'aider?!
Tu sais ce que j'ai sur le coeur, Tu connais mes besoins, mon stress!
Toi, rien que Toi!
Ni mes proches, ni mes amis, ni mon médecin ne savent ce qui me fera du bien."

Si l'on prie ainsi, alors on ressent un grand soulagement.
C'est comme si, auparavant, nous avions une pierre sur le coeur ...