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"Et le porc [...] il impur pour vous" (Chémini 11,7)

Rav Papa a enseigné : "Nul [animal] n'est plus pauvre que le chien, et nul n'est plus riche que le porc"  (guémara Shabbath 155b).
En quoi consistent cette pauvreté et cette richesse?

Le Gaon de Vilna d'expliquer :
La Torah contient 613 commandements.
Nous voyons toutefois qu'ils ne revêtent pas tous la même importance aux yeux des hommes.
Parmi les mitsvot, il en est auxquelles tous prennent garde, et d'autres souvent dédaignées, bien qu'elles ne soient pas moins importantes que les 1eres.

D'où, l'affirmation de la guémara :
-> le "chien" fait allusion au péché de la médisance, selon l'affirmation : "Celui qui émet du lachon hara mérite d'être jeté aux chiens" (guémara Pessa'him 119a), parce que ses paroles sont assimables à des aboiements.
Ainsi, il n'y a pas plus "pauvre" que cette interdiction de médire, prise en considération par si peu de gens.

-> et il n'y a pas plus "riche" que l'interdiction du porc, à laquelle tous accordent la plus vive attention ...

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-> "Et le porc (est impur), car il a les sabots fendus mais ne rumine pas" (Chémini 11,7)

Parfois l'homme sent de grandes difficultés dans le Service Divin, comme si on le repousse et qu'on le rejette d'En-Haut. Une telle personne doit s'entêter et entrer de force dans la sainteté et ne doit pas se décourager des difficultés en pensant qu'Hachem ne veut pas de lui.

On peut tirer cette leçon du porc.
La nature de cet animal est que même si on le repousse et qu'on le chasse à de maintes reprises, il ne cesse de revenir et de s'imposer. Rien n'est efficace pour le chasser.
C'est pour cela d'ailleurs qu'en hébreu, il s'appelle : 'hazir, c'est-à-dire "celui qui revient".
Et même s'il n'est pas cachère parce qu'il ne rumine pas, malgré tout son pied détient le signe de pureté (il a les sabots fendus). Car même si cet animal est impur, malgré tout, on peut apprendre une précieuse leçon de ses pattes qui ne cessent de revenir. Car dans le Service d'Hachem, il est une grande qualité de ne jamais se décourager.
Et même si on chasse et qu'on repousse un homme de la sainteté, il ne doit cesser de s'obstiner et de revenir à chaque fois.
[le Aron Edout]

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-> "Et qui ne rumine pas" (Chémini 11,7)

Le Ohr ha'Haïm haKadoch commente :
Cela signifie que c’est une condition tant qu’il ne rumine pas.
Mais dans l’avenir, le porc ruminera et redeviendra permis. En effet, il ne sera pas permis sans ruminer, car la Torah ne sera pas modifiée.

"Telle est la doctrine (Torah) relative aux quadrupèdes, aux volatiles" (Chémini 11,46)

-> Dans la guémara (Pessa’him 49b), il est affirmé, au nom de Rabbi, qu’un ignorant n’a pas le droit de consommer de la viande, comme il est écrit : "Telle est la Torah relative aux quadrupèdes, aux volatiles".
Il en déduit que "quiconque étudie la Torah a le droit de manger la chair de ces animaux, tandis que celui n’étudiant pas n’en a pas le droit".

=> Quel est donc le rapport entre un ignorant, l’étude de la Torah et la consommation de la viande?

Rabbi Mordékhaï Abdaï (Vikoua’h Naïm) explique que, du point de vue du Créateur, l’homme et l’animal sont équivalents, comme il est dit : "La supériorité de l’homme sur l’animal est nulle" (Kohélèt 3,19)".
La parole constitue le seul avantage de l’homme sur la bête. Par conséquent, bien que D. nous ait permis de sacrifier rituellement les animaux pour manger leur chair : "tu pourras manger de la viande au gré de tes désirs" (Réé 12,20), cette prérogative semble n’être valable que dans la mesure où nous utilisons à bon escient notre supériorité sur l’animal, à savoir notre parole.
Comment donc? En étudiant la Torah.
Dans le cas contraire, celui d’un ignorant, l’homme est inférieur à l’animal et rien ne l’autorise plus à consommer sa chair.

"Tout ce qui marche sur le ventre (ga'hon - גחון)" (Chémini 11,42)

La guémara Kiddouchin (30a) signale que le vav (ו) du mot ga'hon (le ventre), marque la moitié de la Torah d'après le nombre de ses lettres.

Le Rabbi de Gour (Rabbi Avraham Mordé'haï) de dire qu'un juif ayant déjà étudié la moitié de la Torah risque de s'enorgueillir, de se taper l'abdomen en disant : "Réjouissez-vous, mes entrailles, car j'ai étudié beaucoup de Torah!"
=> A ce juif, on dit donc d'être humble et de "ramper sur le ventre".

"Et la cigogne ('hassida)" (Chémini 11,19)

La cigogne fait partie de la liste des oiseaux interdits expressément à la consommation par la Torah (dans ce chapitre 11 de la paracha).

1°/ Rachi ('Houlin 63a) de nous enseigner :
"Pourquoi [en hébreu, la cigogne] est-elle appelée 'hassida?
Parce qu'elle est généreuse ('héssed) vis-à-vis des autres membres de son espèce et partage avec eux sa nourriture."

=> Si elle est tellement charitable, pourquoi fait-elle partie des oiseaux non cacher?

Le Rabbi de Rizhin de répondre que c'est parce qu'elle ne fait preuve de bonté qu'avec les membres de son espèce mais ne viendra jamais à l'aide des autres.
Pour le judaïsme, une telle 'qualité' n'a rien d'admirable.

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2°/ Dans son commentaire sur ce verset, Ibn Ezra fait remarquer que cet oiseau fait son apparition à des moments spécifiques de l'années.

Le Rabbi de Kotsk ajoutait : "Ceux qui se conduisent extérieurement avec 'hassidout ("piété") à certains moments de l'année (aux jours redoutables ou aux fêtes), sont comme la 'hassida. Ce sont des animaux impurs!"

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L'oiseau est appelé : 'hassida, car il fait du : 'hessed (des actes de bonté), et parce qu'il partage sa nourriture avec ses amis.

Le Talmud de Jérusalem (Baba Métsia 3,5) nous rapporte qu'une souris est mauvaise car lorsqu'elle voit un tas de graines, elle appelle tous ses amis pour en manger

Pourquoi la façon d'agir de la cigogne est appelée : "bonté", tandis que celle de la souris est caractérisée de : "cruauté", "méchanceté"?

La cigogne partage la nourriture qu'elle a amassé pour elle-même avec ses amis.

De son côté, la souris appelle ses amis à profiter du tas de quelqu'un d'autre.

Etre généreux avec ce qui appartient à autrui, n'est pas de la bonté, mais son contraire.

Source (b"h) : compilation personnelle du 'houmach Artscroll + du "Talelei Orot" du rav Yissa’har Dov Rubin + traduction personnelle issue du "Védibarta Bam" du  rabbi Moshe Bogomilsky

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-> Le rabbi Yéhochoua Gefen enseigne au sujet de la cigogne :
La ’Hassida est égoïste, elle n’est concernée que par ses égaux, alors que la loi de ’Hayékha Kodmim est basée sur un sens de responsabilité : nous avons un devoir vis-à-vis de nous-mêmes et de note famille ; leurs besoins sont donc prioritaires, et le fait de les négliger serait une entorse au règlement de la Torah.
Cela n’enlève rien au privilège que l’on a d’aider tout juif dans le besoin ; mais cela nous donne une échelle de valeurs ; nous sommes prioritaires, avec notre conjoint et nos enfants ; puis on fait passer les autres membres de notre famille, nos amis, de notre communauté, avant les étrangers.

Le non-respect de cet ordre des priorités peut avoir de graves conséquences. On raconte qu’un enfant issu d’une famille pratiquante s’était éloigné de la voie de la Torah et s’engageait dans certaines activités très douteuses. Un organisme spécialisé décida de s’occuper de ce garçon et de le placer une famille chaleureuse et bienveillante qui lui porterait l’affection et l’attention dont il manquait.
On trouva une famille d’accueil tout à fait appropriée, réputée pour son ’hessed débordant envers les membres de sa communauté. Quelle surprise quand on découvrit que l’enfant en question n’était autre que le fils de ces mêmes gens. Ses parents étaient tellement intéressés et occupés à aider les autres qu’ils négligèrent les besoins de la personne envers qui ils avaient la plus grande obligation. C’est un très grand challenge pour toute personne qui souhaite œuvrer pour la collectivité.
D’autre part, cela ne signifie pas qu’il faut négliger toute personne qui ne fait pas partie de notre famille. L’un n’empêche pas l’autre ; au contraire, le ’hessed à l’égard d’autrui peut être un outil très bénéfique dans l’éducation de nos enfants, cela peut leur inculquer certaines qualités, telles que la générosité ou l’empathie. Si l’équilibre est gardé, le ’hessed peut cibler plusieurs bénéficiaires.

"Et les anciens d'Israël." (Chémini 9,1)

Rabbi Akiva a enseigné : "Israël est comparé à un oiseau.
De même que celui-ci ne peut voler sans ses ailes, de même Israël ne peut rien accomplir sans ses anciens." (Vayikra Rabba 11,8)

Le rav 'Haïm Shmoulevitz note que cette similitude établie spécifiquement pour Israël montre que, par leur nature même, les nations diffèrent profondément de notre peuple.

-> De même que les animaux non volatiles sont à même d'accomplir dûment leurs missions sans ailes, et que celles-ci leur seraient totalement inutiles, de même les nations du monde peuvent-elles remplir leurs rôles sans "anciens".

-> Mais Israël, quant à lui, est comparé à un "oiseau" : s'il perd ses ailes, il est privé d'un élément vital et se retrouve dans un état plus grave que les autres animaux, car il ne peut même plus marcher.

=> Telle est la nature profonde de notre peuple : Nous détacher de nos "anciens" nous fait perdre notre principe vital et nous rend incapables d'agir/d’œuvrer.

 

Source (b"h) : issu du "Talelei Orot" du rav Yissa’har Dov Rubin

La Torah est d’origine divine!!

++ La Torah est d'origine divine!! (suite)+ Concernant la séparation des continents :

Selon le dernier avis des scientifiques actuels, il n'y avait d'abord qu'un seul continent, puis peu à peu, à la suite d'éruptions volcaniques et d'intrusion d'eaux profondes, le continent s'est fendu pour former 7 continents séparés.

1600 ans avant cette "découverte", Rabbi Chimon bar Yo'haï, nous l'a révélé dans le Zohar (*) : "l'eau de source des mers a pénétré sous la terre provoquant des fentes gigantesques, dans lesquelles l'océan s'est engouffré.
Ceci a entraîné sa séparation en 7 continents, correspondant aux 7 sphères célestes."

(*) = Source : le Zohar a'hadach I, parachat Béréchit p.21a sur le verset : "Que les eaux se rassemblent en un seul endroit, et que la terre apparaisse".
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+ Concernant le fait que la terre soit ronde :

Le monde sait que la terre est ronde depuis Galilée, l'inventeur du télescope, il a 500 ans.
D'ailleurs, tous les savants de l'époque l'ont tourné en dérision (il a même été emprisonné), lui disant : "Est-ce possible que sous le globe, les hommes se promènent la tête en bas?
Il fallut un siècle aux physiciens, pour accepter, et expliquer cette vérité que les photos des satellites d'aujourd'hui ont rendu évidente.

+ La guémara, écrite 1500 ans avant cette "découverte", nous le révèle explicitement.
Le Talmud de Jérusalem (Avoda Zara - chap.3), traitant de la sorcellerie, dit : "elle n'est interdite que si l'on tient dans sa main un bâton, un oiseau, un ballon, ...
Un ballon, car le monde [le globe terrestre] est semblable à un ballon.
Rabbi Yona dit : Alexandre de Macédoine a voulu monter au ciel.
Il est monté, monté jusqu'à ce qu'il ait vu le monde comme un ballon."

+ Le Zohar (sefer vayikra p.10) dit :
"Le monde est rond comme un ballon, il y a des gens en haut et d'autres en bas, leurs aspects sont différents les uns des autres du fait de l’atmosphère différente, cependant ils se tiennent debout comme les autres hommes. Lorsque la lumière s'en va d'un côté ... elle apparaît de l'autre, lorsque pour les uns c'est le jour ... pour les autres c'est la nuit ... et il y a un endroit (aux pôles) dans le monde où il n'y a presque pas de nuit"

[Cette partie du Zohar fut écrite il y a environ 2000 ans (soit avant le Talmud), et est totalement à l'opposé de la certitude des nations longtemps en place : la terre est plate! ]

Comment Rabbi Chimon bar Yo'haï, savait-il tout cela, il y a déjà pratiquement 2000 ans?
Avait-il des moyens techniques pour le découvrir?

== Non, mais du Ciel, on lui a révélé les secrets de la Création.

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+ BONUS : Le singe descend de l'homme!

Les connaissances de nos Sages ont devancé de plus de 2 000 ans, celle des scientifiques d'aujourd'hui.

Il y a 20 ans, une découverte a fait sensation dans le monde, surtout auprès des darwinistes, les adeptes de la théorie de l'évolution.
Une analyse génétique faite sur les chimpanzés a révélé que 80% de leurs gènes sont identiques à ceux des hommes.
Ils voulaient prouver par là, le lien entre le singe et l'homme.

Nous, juif, affirmons que c'est effectivement la vérité, à une différence près : ce n'est pas l'homme qui descend du singe, comme ils le pensent, mais c'est le singe qui descend de l'homme!

Nos Sages enseignent, en effet, dans la guémara (Sanhédrin 109a) = "La génération de la tour de Babel, n'a pas droit au monde futur.
Rabbi Yirmiya bar Eléazar dit : [Ses contemporains] étaient divisés en 3 catégories :
- l'une disait : "Montons-y et installons-nous là-bas" ;
- l'autre disait : "Montons-y et servons des idoles" ;
- la 3e disait : "Montons-y et faisons-Lui la guerre".

- La catégorie qui a dit "Montons-y et installons-nous là-bas" ---> D. l'a dispersé sur la terre ;
- celle qui a dit : "Montons-y et servons des idoles" ---> ils ont perdu l'usage d'une langue commune et leur unité ;
- et celle qui a dit : "Montons-y et faisons-Lui la guerre" ---> D. l'a transformé en singes, en esprits et en fantômes."

=== Nous voyons, donc, qu'une grande partie des "bâtisseurs" de la Tour de Babel, sont devenus des singes.
Nos Sages, nous ont révélé ce lien du singe avec l'homme, voilà plus de 2 000 ans!!

Source (b"h) : compilation issue de dvar Torah du Rav David Chaoul Greenfeld (dans son Binéoth Déché)

La Torah est d’origine divine!!

++ La Torah est d'origine divine!! (Paracha Chémini)

+ Concernant les quadrupèdes (animaux marchant à 4 pattes) :

La Torah donne 2 signes pour attester de la cacherout d'un quadrupèdes. Il faut :
- qu'il rumine ;
- et qu'il ait les sabots fendus.

Dans le livre de Dévarim (Paracha Réé), la Torah dresse la liste des 10 sortes de bêtes qui ruminent et ont le sabot fendu : 
"Voici la bête que vous pouvez manger : le bœuf, le menu bétail (brebis et chèvre), le cerf, le chevreuil, le daim, le bouquetin, l'antilope, l'aurochs et le zémer."

= La Torah a fixé à 10, le nombre d'animaux possédant les 2 signes d'impureté et autorisés à la consommation.

Il y a 3 000 ans, avant que le monde civilisé d'alors, n'ait eu connaissance de l'Amérique, de l'Australie et d'autres pays éloignés, Moché nous a transmis la Torah.
Les moyens de communication étaient alors extrêmement limités.

Comment Moché savait-il que sur la terre, il n'y avait pas d'autres animaux cachères, à part ces 10 qui ont été nommés si précisément dans notre paracha?

- Guémara 'Houlim 60b = "Moché Rabbénou était-il chasseur, tirait-il de l'arc (pour connaître toutes les espèces d'animaux)?
Mais là se trouve la réponse à ceux qui disent que la Torah n'est pas divine."

- Guémara 'Houlin 59a = "Rabbi Yichmaël enseigne :
"[Le verset dit : ] et le 'hazir (le porc) est impur car il a le sabot fendu."
Celui qui règne sur le monde sait qu'il n'existe pas d'animal au sabot fendu en dehors du 'hazir."

== Cette énumération précise et détaillée des animaux purs et impurs, disent nos Sages, prouve incontestablement que la Torah (Écrite) est d'origine divine, et n'a pas été inventée par les hommes.
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+ Concernant les poissons :

La michna Nida (chap.6) = "Tout [poisson] qui a des écailles a aussi des nageoires, mais il en existe qui ont des nageoires et pas d'écailles."

= cela signifie que même si on ne lui a pas trouvé de nageoires, le poisson est cachère, car il en avait certainement, mais on ne les a pas vus.

Cette règle a engendré la hala'ha connue : si on trouve des écailles sur un morceau de poisson, cela suffit pour le déclarer cachère, car il n'existe pas de poisson avec des écailles, et sans nageoires.

Qui peut affirmer cela sans connaître tous les millions de poissons des mers et des fleuves du monde entier?
Comment les Sages ont-ils pu certifier une telle règle?

Notre michna dit : "Cela prouve que leurs paroles puisent leur source dans le Ciel."
[D. a révélé oralement à Moché, qui l'a enseigné aux Sages d'Israël, qui l'ont ensuite transmis de génération en génération.]

== c'est un preuve irréfutable que les paroles de nos Sages (la Torah Orale), sont, elles aussi, d'origine divine.

Source (b"h) : compilation issue de dvar Torah du Rav David Chaoul Greenfeld (dans son Binéoth Déché)