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"Attaquez les midyanites et frappez-les! Car ils vous ont attaqués eux-mêmes [...] au moyen de Péor et de Kozbi, la fille du prince Midyanite" (Pin'has 25,17-18)

-> Le midrach (Bamidbar rabba 21,4) enseigne :
"Attaquer les Midyanites", pourquoi cela? "Car ils vous ont attaqués".
Nos Sages déduisent d'ici la règle suivante: Si quelqu'un vient te tuer, tue-le en premier.
Rabbi Chimon dit : D'où savons-nous que l'incitateur à la faute est pire que l'assassin?
Car celui qui tue autrui lui ôte la vie dans ce monde, sans le priver de son monde futur. Mais celui qui l'incite à la faute le prive de ce monde-ci et du monde futur.

2 nations sont venues à la rencontre des enfants d'Israël armées d'une épée, et 2 autres en les incitant à la faute.
- Les égyptiens et les édomites les ont approchés avec une épée, comme il est dit : "L'ennemi (égyptien) disait : courons, atteignons ... tirons l'épée" (Chémot 15) ; "Edom lui répondit : Tu ne traverseras pas mon pays car je me porterais en armes à ta rencontre" (Bamidbar 20).
- 2 nations les ont incités à fauter : Moav et Amon.

Au sujet de celles qui les ont approchés avec une épée, il est écrit : "Tu abomineras pas l’égyptien" (Dévarim 23).
Mais s'agissant de celles qui ont voulu faire fauter Israël, il est écrit : "Un amonite ni une moavite ne seront admis dans l'assemblée de Hachem : même après la 10e génération, ils seront exclus ... à perpétuité" (Dévarim 23)."

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-> Le Zikhron Méïr (rav Méïr Rubman) fait remarquer que la vision des hommes est totalement opposée à celle de la Torah.
A nos yeux ce qui est spirituel relève trop souvent de la théorie, tandis que les faits matériels sont perçus de manière sensible (je ne crois que ce que je vois!).

Nous sommes ainsi conciliant et indulgent lors d'une attaque envers la spiritualité d'une personne, mais lorsqu'on porte atteinte à autrui physiquement ou moralement, nous n'avons aucune clémence.

=> La Torah nous enseigne ici que la douleur de l'âme devrait être bien plus importante que celle du corps, "car celui qui tue autrui lui ôte la vie dans ce monde, sans le priver de son monde futur. Mais celui qui l'incite à la faute le prive de ce monde-ci et du monde futur".

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+ Les "tueurs d'âmes" :

-> Le rav Yéhouda Leib 'Hasman (rapporté dans le Marbitsé Torah ouMoussar - tome II (p.96) dit :
"Il existe différents types de meurtriers : il y a celui qui tue par inadvertance, et celui qui commet son crime délibérément. Certains assassins n'ôtent la vie qu'à une seule personne, certains en tuent beaucoup, et d'autres enfin perpètrent des génocides.
Le point commun à tous ces criminels est qu'une fois morts, leurs actions cessent avec eux.

Mais il n'en est pas ainsi du "tueur d'âmes" : même après sa disparition, ses actions lui survivent.
Je fais référence à ces écrivains et ces chanteurs, qui par leurs œuvres détournent leurs frères juifs de Hachem.
Même après leur mort, des hommes continueront de lire leurs œuvres et de lasser leur poison s'insinuer dans leur cœur."

[Nous avons la possibilité de nous associer à des œuvres qui après notre mort vont continuer à nous générer du positif ou bien du négatif.]

"Tu lui communiqueras une partie de ta majesté" (Pin'has 27,20)

-> La guémara (Baba Batra 75a), que rapporte Rachi, explique : "Une partie et non pas toute ta splendeur!
Les anciens de cette génération ont dit que la visage de Moché était comme le soleil, et que celui de Yéhochoua était comme la lune.
Malheur pour une telle honte! Malheur à un tel déshonneur!"

=> En quoi le fait que le visage de Yéhochou brillait comme la lune est une source de honte et de déshonneur?

-> Le 'Hafets 'Haïm répond que les anciens de la génération ont pu se rendre compte de l'évolution de Yéhochoua, qui était à l'origine comme eux.
En profitant au maximum de la présence de Moché, il a atteint des sommets.
Ils pensaient : "Si seulement nous avions pu fréquenter davantage Moché, nous aussi nous aurions mérité une telle grandeur. C'est nous qui sommes à blâmer pour ne pas avoir accéder à ce niveau élevé!"

=> Il en est de même pour nous avec les Sages qui nous entourent.
Chaque fois que nous avons la possibilité de les fréquenter et que nous ne le faisons pas, nous perdons une occasion de grandir, de briller davantage!

Dans le Léka'h Tov, il est écrit : "C'est le même sentiment qui envahira celui qui cède à la paresse dans son étude et qui ne s'y consacre pas de toutes ses forces : du fait de son manque de volonté, il se prive de dimensions qu'il aurait pu atteindre.
Et lorsque [dans le monde éternel de Vérité], le visage de ses compagnons, qui auront su fournir les efforts nécessaires, sera illuminé par leur Torah, son extrême humiliation publique sera immense!
Mais à ce moment-là, il sera déjà trop tard pour réparer son tort, car dans les temps du machia'h, le yétser ara ne sera plus et chacun demeurera exactement au degré qu'il aura atteint."

[Il existe une jalousie positive : celle qui nous pousse à nous améliorer en spiritualité (si lui agit ainsi, alors moi aussi!).
Nous ne devons pas hésiter à prendre exemple sur les bonnes attitudes d'autrui.
Sinon, à l'image des anciens nous serons à la fin de notre vie remplis de honte : Si seulement je m'étais comporté comme mon ami, j'aurai pu faire tellement mieux de ma vie! Quel dommage!! ]

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-> Le Gaon de Vilna dit que tout le peuple avait remarqué que Yehochoua était moins grand que Moché.
Cependant, les gens pensaient que la raison à cela est que Yehochoua était encore bien plus jeune que Moché, et que lorsqu'il vieillira, il deviendra comme Moché.
Seuls les anciens du peuple, qui avaient connu Moché dès sa jeunesse, pouvaient attester que même quand Moché avait l’âge de Yehochoua, il se distinguait déjà de lui.

La différence entre Moché et Yehochoua n’était donc pas une question d’âge.
Conscients de cela, les anciens pouvaient affirmer que la face de Moché était comme celle du soleil, et celle de Yéhochoua était comparable à celle de la lune.

Ce n’était pas leur écart d’âge qui faisait leur différence, car même au même âge, Moché dépassait déjà Yehochoua.

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-> Moché était celui qui reçut la Torah, tandis que Yéhochoua était celui qui fit entrer le peuple en Israël.

Certains commentateurs expliquent que Moché était comparable au soleil et Yehochoua à la lune.
En effet, le soleil donne de sa lumière à la lune, et tout l’éclat de celle-ci ne provient que du soleil.

De la même façon, toute la valeur de la terre d'Israël ne provient que de la pratique de la Torah.
Ce pays n'a pas une valeur indépendamment de la Torah, on ne peut pas imaginer de terre d'Israël sans la Torah.

En cela, le rapport entre Moché et Yehochoua, c’est-à-dire entre la Torah et la terre d’Israël, est comparable au rapport entre le soleil et la lune.

=> De même que la lune n'a de lumière que celle qu'elle reçoit du soleil, ainsi la terre d’Israël n’a de valeur que celle qu'elle puise de la Torah.

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-> Rabbi Nathan de Breslev explique que Moché qui est le symbole du Juste (tsadik) est comparé au soleil.
Cela signifie qu'à l'image du soleil que l’on ne peut observer et regarder du fait de son intensité, de la même façon, les hommes ne peuvent appréhender ni percevoir la splendeur du tsadik de par l’ampleur de sa sainteté.

En revanche, les gens peuvent cerner la lueur de son élève, en l’occurrence Yéhochoua, qui est donc comparé à la lune qui peut être observée.

C'est ainsi que le peuple avait peur de s'approcher de Moché et il dut mettre un "masque" sur son visage.

Il n'est réellement possible de percevoir la lumière du tsadik (Moché) qu'à travers le prisme de son élève (Yéhochoua), à l’image de la lueur de la lune qui peut certes être perçue, mais qui ne fait que refléter la lumière du soleil.

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-> Le rav David Pinto (la voie à suivre n°1194) écrit :
"Yéhochoua se distinguait par son humilité et son abnégation. Bien qu’il fût le disciple de Moché de longue date, il ne considérait jamais qu’il n’avait plus rien à apprendre de lui et connaissait déjà tout.
Même lorsque Moché monta dans les cieux pour recevoir les 2e tables de la Loi, Yéhochoua planta sa tente en bas de la montagne, afin de pouvoir immédiatement poursuivre son apprentissage, dès le retour de son Maître.
Toute sa vie durant, il se considérait comme un élève et estimait pouvoir encore progresser dans son service divin et l’étude de la Torah. C’est pourquoi il fut surnommé le "serviteur de Moché" (Béaaloté'ha 11,28), car c’est ainsi qu’il se voyait.

Seul l’homme humble est à même de diriger le peuple, car il comprend chacun de ses membres et peut leur tendre une oreille attentive.
En outre, celui qui s’efface devant son Maître ne cesse de s’élever spirituellement, car il ne pense jamais être arrivé au sommet et s’efforce continuellement de poursuivre son élévation."

[La lune n'a pas de lumière propre, elle renvoie celle du soleil. Ainsi, Yéhochoua a été capable de toujours rester humble dans sa relation avec le soleil Moché, et ainsi il a pu absorber et renvoyer la lumière transmise par Moché.
Les Anciens n'ont pas adopter une telle attitude, et ont raté l'occasion d'être eux-aussi une belle lune qui illumine par ricochet le monde.
On apprend de là que nous devons tâcher de suivre l'exemple de Yéhochoua, en permettant à notre humilité de laisser de la place pour prendre un maximum de la sagesse de nos maîtres, et alors nous pourrons être une belle lune!]

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+ "Tu lui donneras de ton éclat" (Pin'has 27,20)

-> Nos Sages (guémara Baba Batra 75a) expliquent : "de ton éclat" et pas "tout ton éclat".
Les Anciens de cette génération ont dit : "La face de Moché est comme le soleil, la face de Yéhochoua est comme la lune, malheur, quelle honte!"

-> Torah Temima demande ce que la honte a à faire ici, puisque Moché était le maître de tous les prophètes. Quand Moché a donné de son éclat à Yéhochoua, il l’a fait avec générosité en lui donnant de son esprit, et ne l’a privé de rien. Il a même rajouté par rapport à ce que Hachem avait demandé, quand Il avait dit : "Tu lui imposeras la main" (Pin'has 27,18). Il est écrit : "la main", au singulier, Il lui a dit de l’ordonner d’une seule main, et Moché lui a imposé les deux mains, ainsi qu’il est écrit : "Il imposa les mains" (27,23).
Mais même si Yéhochoua ne s’était jamais séparé de Moché, il n’avait malgré tout pas assez de force pour recevoir toute cette abondance, il pouvait capter uniquement ce que la lune peut recevoir du soleil.

-> Voici une autre réponse à la question de Torah Temima : Qu’est-ce que la honte a à faire ici?
Le ‘Hida (dans son commentaire sur le traité Avot) dit :
Nos Sages ont dit dans le midrach que Yéhochoua a mérité d’être le chef à la place de Moché parce que du vivant de Moché il s’est conduit comme un serviteur ("Yéhochoua fils de Noun, le serviteur de Moché"). Il arrangeait les bancs dans le Beit HaMidrach et étendait les tapis, c’est pourquoi il a vu le fruit de ses œuvres.
Les Anciens, qui à l’époque avaient eu honte de faire ce que faisait Yéhochoua, quand ils ont vu que c’est justement par ce mérite qu’il était devenu le chef d’Israël et que son visage rayonnait comme celui de la lune, on dit : "Malheur, quelle honte que nous ayons hésité à arranger les bancs du Beit HaMidrach!"
C’est cette honte qui a fait de nous à présent les élèves du jeune Yéhochoua ... Nous devons comprendre de là la grandeur du mérite de ceux qui entretiennent la maison de Hachem, la synagogue et le Beit HaMidrach.

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+ "Investis-le d'une partie de ta splendeur afin que toute la communauté israélite lui obéisse" (Pin'has 27,20)

-> Le Méam Loez commente :
"Puisque Yéhochoua était ton serviteur depuis sa jeunesse, tu dois l'investir de ta splendeur. Il t'incombe de l'honorer en présence d'El'azar et de toute la communauté d'Israël. Ainsi, tous comprendront qu'ils doivent l'honorer comme toi et non plus le considérer comme ils l'avaient fait jusqu'à présent."

Selon une autre interprétation, l'expression "ta splendeur" évoque l'éclat du visage de Moché, un reflet de la lumière de la Présence Divine qui communiquait avec lui.
Hachem lui dit d'investir Yéhochoua d'une partie de cet éclat. En d'autres termes, Moché devait transférer à Yéhochoua une partie de ses capacités prophétiques.
Nos Sages déclarent : "Le visage de Moché ressemblait au soleil et le visage de Yéhochoua à la lune".
La faculté prophétique de Moché était bien supérieur à celle de Yéhochoua. En effet, Moché était le seul prophète à atteindre le niveau où son visage brillait d'une luminosité telle que personne ne pouvait le regarder directement.
[...]

Moché accorda ces honneurs à Yéhochoua avec beaucoup d'amour, comme un père nommerait son fils, comme un héritier et son successeur. Cela nous est révélé par le fait que Hachem avait ordonné à Moché : "Impose ta main (yédé'ha) sur lui", mais Moché posa ses 2 mains (yadav), comme il est écrit : "Il (Moché) posa ses mains sur lui (Yéhochoua) et l'investit ainsi que D. l'avait ordonné à Moché" (Pin'has 27,23) ...
Hachem ordonna à Moché d'investir Yéhochoua d'autorité, de puissance et de sagesse, ce que Moché fit des 2 mains, avec largesse.

"De Yétser, la famille Yitsrite ; de Chilem, la famille Chilémite" (Pin'has 26,49)

Selon le 'Hafets 'Haïm, ce verset peut être compris de la façon suivante :

-> "De yétser" : celui qui succombe au yétser ara se trouvera immédiatement en compagnie de "la famille Yitsrite", dont les membres sont disponibles pour l'aider à avancer dans le chemin du mal.

-> "De Chilem" : mais celui qui se bat pour la perfection (chlémout) va se trouver en compagnie de "la famille Chilémite", dont les membres qui craignent le Ciel et qui on atteint la perfection spirituelle, vont l'aider sur le chemin de la droiture.

"Les fils de Yissa'har, selon leurs familles : Tola, la famille Tolaïte ; de Pouva, la famille Pounite ; de Yachouv, la famille Yachouvite ; de Chimron, la famille Chimronite." (Pin'has 26,23-24)

Yissa'har a été béni par Yaakov : "Yissa'har est un âne aux os solides" (Vayé'hi 49,14), car il prend sur lui le joug de la Torah à l'image d'un âne portant une lourde charge.
Ainsi, ils étaient des érudits en Torah enseignant aux autres tribus les décisions en terme de loi juive.
Ils savaient faire les calculs permettant de déterminer les mois et l'année bissextile, comme il est dit : "Les enfants de Yissa'har, experts en la connaissance des temps" (Divré haYamim I 12,33).

Le Ohr ha'Haïm voit dans leurs noms des allusions à leur grandeur en Torah et à leur caractère raffiné.

-> "Yissa'har" : yéch cha'har (il y a une récompense).
La vraie récompense est donnée dans le monde à venir, et est réservée à ceux qui étudient la Torah et accomplissent les mitsvot.

-> "Tola" : la Torah ne reste que chez celui qui est humble et qui se fait petit comme un verre (tola'at).

-> "Pouva" : c'est similaire au mot "pé" (une bouche) : nous devons utiliser notre bouche pour parler de Torah, et éviter de l'utiliser pour des choses inutiles.

-> "Yachouv" : une personne doit s'asseoir (lachévét) dans une yéchiva et se retenir de s'occuper de choses vaines.

-> "Chimron" : une personne doit faire attention (léhichamèr) d'éviter de profaner le nom de Hachem.

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-> "Fils de Yissa'har, selon leurs familles : Tola, famille des Tolaïtes" (Pin'has 26,23)

-> On a vu précédemment que Yissa'har était un ben Torah. Ceci est inscrit en allusion dans son nom "Yissa'har" : "yech" (il y a) "sakhar" (un salaire).
[...]
Le nom Yissa'har fait également allusion au fait que dans l’avenir (comme il est mentionné à la fin de Oktsin), D. procurera à chaque tsaddik 310 mondes : "yech" (valeur numérique de 310) "sakhar" (récompense).
[d'après le Ohr ha'Haïm haKadoch]

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-> "Fils de Yissa'har, selon leurs familles : Tola, famille des Tolaïtes" (Pin'has 26,23)

-> Yissa'har est considéré dans la tradition comme le représentant de l'étude de la Torah.
Or, la Torah ne peut véritablement se conserver que chez une personne humble et modeste. L'humilité est une condition primordiale pour l'acquisition de la Thora.
Or, le mot "Tola" (תולע) est aussi un terme qui signifie "ver de terre". En cela, il représente l'humilité. A l'image des paroles du roi David qui a déclaré : "Je suis un ver de terre et non un homme".
Ainsi, la Torah vient ici faire allusion au fait que pour appartenir à la famille de Yissa'har et acquérir l'étude de la Torah, il faut avoir la caractéristique de "Tola" et être empli d'humilité.
[Zeved Tov]

"La terre sera partagée en héritage, selon le nombre de noms" (Pin'has 26,53)

Nous sommes dans le contexte du recensement sur lequel va se baser la répartition des territoires en terre d'Israël. En effet, seuls ceux ayant déjà 20 ans à ce moment vont y compter pour recevoir une part (cf.Rachi).

-> Le rav 'Haïm Kanievsky s'interroge : Pourquoi n'est-il pas écrit : "selon le compte des têtes", comme cela l'est mentionné quasiment toujours dans la Torah, comme par exemple au moment du recensement dans le désert : "Faites le relevé ... selon [le décompte de] leurs têtes" (Bamidbar 1,2).

Il répond en rapportant le midrach suivant (cité dans le Shita Mékoubétsét - Ména'hot 37a) :
Un homme a 2 têtes, insistait pour avoir une double part dans l'héritage de son père, clamant qu'il était comme 2 personnes.
Le cas a été amené devant le roi Chlomo, pour qu'il départage : est-il considéré comme 2 par ses 2 têtes, ou bien comme 1 car ayant un seul corps?

Le roi Chlomo a couvert une de ses têtes et a versé de l'eau chaude sur l'autre.
Les 2 têtes ont crié.
En conséquence, il a montré qu'en terme d'héritage ils étaient considérés génétiquement comme une seule personne.

Rav Kanievsky dit que nous pouvons alors comprendre pourquoi notre verset utilise : "les noms" plutôt que "les têtes", tout particulièrement lorsqu'il s'agit de la répartition des territoires en Israël.
En effet, celui qui a 2 têtes et un nom ne recevra qu'une part.

Cependant, dans le cas du rachat du 1er né, la Torah utilise le terme de "le nombre de tête", car on doit donner au Cohen 5 Sélaïm par tête.
Ainsi, pour une personne ayant un nom, mais 2 têtes, elle devra s’acquitter de : 2*5 = soit 10 Sélaïm.

=> Il est impressionnant de voir à quel point tout se trouve dans la Torah!!

"Au nombreux, tu accroîtras son héritage, au moins nombreux, tu réduiras son héritage : à chacun selon son dénombrement sera donné son héritage. C'est seulement au sort que sera partagée la terre [d'Israël], selon les noms des tribus de leurs pères, ils hériteront" (Pin'has 26,55)

-> Rachi commente : On a donné une plus grande part à la tribu dont la population était plus nombreuse.
Et bien que les parts fussent d’importance inégale, puisque le partage a été effectué selon l’importance de la population des tribus, tout a été fait par tirage au sort, et ce tirage au sort a été opéré sous la dictée de l’esprit saint, comme expliqué dans la guémara Baba Batra (122a).

El'azar le Cohen Gadol était revêtu des Ourim et des Toumim et annonçait sous l’inspiration divine : "Si telle tribu sort de l’urne, tel territoire sort avec elle."

On avait écrit le nom des tribus sur 12 bulletins, et de même celui des 12 territoires.
On mélangeait les bulletins dans une urne, dans laquelle le prince introduisait la main et dont il retirait 2 bulletins.
Ainsi tenait-il en main le bulletin correspondant à sa tribu et un autre sur lequel était écrit le territoire qui lui était destiné.

Le sort lui-même disait à haute voix : "Moi, le sort, j’ai attribué tel territoire à telle tribu!"

-> Pour ce rendre compte à quel point cela était miraculeux, le rav Alport étudie les probabilités liées à cet événement.

Le prince (nassi) de la 1ere tribu avait une boîte avec 48 papiers, dont il devait retirer 2 papiers avec le nom de sa tribu et le nom d'un territoire, et que cela corresponde avec ce qu'avait annoncé auparavant El'azar.
=> La probabilité est de : 2/(24*23)

Puis, arrivé le prince de la 2e tribu, qui procédait de même en prenant 2 papiers dans une boîte où il en restait 22.
La probabilité est de : 2/(22*21)

Et ainsi de suite ...
On a une probabilité de réussite de : 212/(24*23*22*...*2*1).

=> Si El'azar n'avait pas l'inspiration divine, il aurait une probabilité d'avoir fait les bonnes prédictions d'environ : 1 sur 151 476 000 000 000 000 000.

Cela est basé sur l'avis de Rachi.
Cependant, son petit-fils le Rachbam écrit dans son commentaire sur la guémara (Baba Batra 122a) qu'on y utilisait 2 boîtes distinctes : une avec les noms des tribus, et une autre avec les noms des territoires.

Dans ce cas, la probabilité pour le 1er prince de tribu était de : 1/122 ; pour le 2e : 1/112 ; ...

On a une probabilité totale de : 1/(122*112*102*…*22*12).

=> Dans ce cas, El'azar avait 1 chance sur 229 442 532 802 560 000 de trouver les bonnes combinaisons, soit 660 fois plus probable que l'avis de Rachi.

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Sachant que la probabilité de gagner à un lotto est d'environ 1 chance sur 18 millions, El'azar avait :
-> selon l'avis de Rachi : 8 mille milliards de fois plus de chance de gagner au lotto!
-> selon l'avis du Rachbam : c'est 12 milliards.

=> Le partage de la terre d'Israël a été fait d'une manière totalement divine (défiant toute probabilité!).
Cela avait pour objectif d'éviter toute éventuelle dispute future concernant ces territoires.

Par ailleurs, on peut noter qu'un être humain normal ne jure qu'en terme de : "je veux gagner au loto", tandis qu'un juif se doit de viser beaucoup plus haut, en terme de mitsvot et de Torah, qui sont, à minima, des milliards de fois plus élevées.

=> Comment ne pas en être fou de joie? Comment peut-on parfois avoir les mêmes prétentions que les non-juifs?

Pour Hachem, quelle différence qu'une chose a 100% de chance de se produire, et qu'une autre n'en a que 0,00001%.
Il est Le Créateur de tout, Il peut tout, et nous en tant que Ses enfants nous n'avons aucune raison de nous inquiéter, car notre papa, c'est le plus fort!

"Hachem ouvrit la bouche de l'ânesse et elle dit à Bilam : Que t'ai-je fait pour que tu m'aies frappé ainsi à 3 reprises?" (Balak 22,28)

L’expression utilisée pour dire "3 reprises" est : chaloch régalim (שָׁלֹשׁ רְגָלִים), ce qui fait allusion aux 3 fêtes de pèlerinage qui s'appellent aussi : chaloch régalim (les 3 pieds).

Rachi explique que l'ânesse voulait ainsi dire en allusion à Bil'am : "Comment peux-tu vouloir anéantir un peuple qui célèbre tous les ans 3 fêtes de pèlerinage (régalim) ?"

=> Pourquoi Hachem a-Il choisi précisément ce message?

-> 1°/ Le Gour Aryé explique que les 3 fêtes expriment la dimension éternelle du peuple d’Israël, grâce à laquelle personne ne pourra les supprimer.

En effet, ces 3 fêtes symbolisent : le début, le milieu et la fin de l'été.
Pessa'h se trouve au début de l’été (au printemps), Shavouot se situe au milieu (plus précisément au début du milieu de l’été), et Souccot conclue l'été pour amorcer l’hiver.

L’été symbolise la vitalité, la nature revit, contrairement à l’hiver où elle est inerte.
Ainsi, les 3 fêtes qui sont des moments de joie, c'est-à-dire également de grande vitalité, viennent souligner que les juifs qui les célèbrent, bénéficient d’une vitalité au début, au milieu et à la fin, c'est-à-dire dans le passé, le présent et le futur.

Israël a toujours existé (même avant la Création du monde comme le précise le Midrach), il existe dans le présent, et existera pour l’éternité.
=> C’est cela le message des 3 fêtes qui marquent cette éternité d'Israël, qui implique que personne ne pourra les faire disparaître.
Le projet de Bil'am est donc vain et impossible.

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-> 2°/ Le Lévouch explique que Bil'am était en train de voyager sur son ânesse pour atteindre les juifs et les maudire. Ce voyage de Bilaam était donc destiné à faire le mal.

Les juifs eux aussi font des voyages, ils se déplacent chaque année (aux temps où le Temple existait) pour se rendre à Jérusalem pour y célébrer les 3 fêtes. Cependant, ce voyage là était très positif, il correspondait à la volonté d’Hachem.

Ainsi, l’ânesse dit à Bil'am en allusion : "Toi tu voyages et tu te déplaces pour faire le mal et maudire Israël, crois-tu que tu pourras vaincre et supprimer ce peuple qui eux-aussi font des voyages et des déplacements 3 fois par an pour réaliser le bien et la volonté de leur D. !! ".

Le sous-entendu est que : "La force positive des déplacements d’Israël va annuler et neutraliser complètement la force maléfique du déplacement que tu es en train de réaliser. Tu ne pourras donc leur faire aucun mal!"

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-> 3°/ Le Tséda laDarékh rapporte une explication selon laquelle les 3 fois que Bil'am a frappé son ânesse, qui sont exprimées par les termes "les 3 pieds", correspondent aux 3 piliers sur lesquels reposent le monde.
D'ailleurs, c’est pour cela qu’ils sont appelés des "pieds", car le monde tient sur ces piliers, au même titre que l’homme se tient sur ses pieds.
En effet, il est enseigné dans les Pirké Avot que : "le monde repose sur 3 piliers : sur la Torah, le service de Hachem et la charité".

Les 3 fêtes de pèlerinage correspondent à ces 3 piliers :
- Pessa’h correspond au patriarche Avraham qui incarne la bonté.
Ainsi, Pessa’h symbolise le pilier de la charité et des actes de bonté dont Avraham était l’exemple.

- Shavouot symbolise le piler de la Torah.
C'est à Shavouot que la Torah a été donnée.
[la Torah, c’est Yaakov.
On peut citer le guémara (Yoma 28b) : Yaakov a étudié la Torah durant toute sa vie ; ou bien le midrach (rabba Vayichla’h) : "Personne n’a autant peiné dans la Torah comme il a pu le faire".]

- Souccot correspond au pilier du Service Divin, qui se pratique essentiellement par les sacrifices.
Or, à Souccot, on offre beaucoup plus de sacrifices que les autres fêtes, notamment les 70 boucs, ainsi que d’autres offrandes.
[La qualité d’Its’hak est le service de Hachem, qui doit se faire dans la joie]

=> D'après cela l’ânesse de Bil'am lui dit : "Comment peux-tu supprimer ce peuple qui célèbre les 3 fêtes, correspondant aux 3 piliers du monde.
Si tu les supprimes, sur quoi le monde va-t-il tenir? La création n’aura plus sur quoi tenir et disparaîtra !
Ainsi, si tu supprimes ce peuple, c’est l’univers entier que tu supprimes !"

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-> Il y a d'autres nations qui ont envie de se rapprocher de Hachem à l'image du peuple juif.
Cependant, les autres nations du monde ne sont pas prêtes à abandonner les plaisirs de ce monde.
Trois fois par an, le peuple juif quitte toutes ses richesses, toutes ses possessions matérielles derrière lui, et voyage jusqu'à Jérusalem afin de devenir proche avec la Présence Divine.
Les juifs laissent derrière eux leur champ, leur maison, et tous les plaisirs physiques pour démontrer à Hachem leur volonté d'abandonner tout leur monde actuel dans un but d'être proche de Lui. [rien n'a de valeur pour nous par rapport à Ta proximité!]

Le midrach Tan'houma dit que les Chaloch Régalim sont par le mérite des 3 Patriarches.  [Pessa’h à Avraham, Shavouot à Yits’hak et Souccot à Yaakov.]
[Chem miChmouël]

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[Rachi (Balak 22,26) dit que les 3 fois où l'ange barra le chemin de l'ânesse correspondent aux 3 Patriarches.
La 1ere fois (v.22-23), l'ange empêche Bil'am d'avancer en ligne droite, mais celui-ci peut encore se diriger vers la droite ou la gauche = allusion à la descendance d'Avraham qui a dévié à droite et à gauche, c'est-à-dire la descendance de Yichmaël ou de Kétoura (qu'Avraham a épousée après le décès de Sarah), en revanche Bil'am ne peut rien contre les descendants de Its'hak (qui sont droits!).
La 2e fois (v.24-25), l'ânesse dispose d'un espace plus étroit pour éviter l'épée, une allusion à Its'hak, dont un seul fils (Essav) s'est montré indigne.
La 3e fois (v.26-27), l'ânesse n'a plus aucun espace pour manœuvrer, une allusion à la descendance de Yaakov, composée exclusivement de tsadikim que Bila'm ne pourra pas maudire.]

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[ "L’ânesse, voyant l’Ange d'Hachem debout sur son passage et l’épée nue à la main, s’écarta de la route et alla à travers champs ... Alors l’ange du Seigneur se plaça dans un chemin creux entre les vignes, clôture deçà, clôture delà ... L’ânesse, voyant l’ange d'Hachem, se serra contre le mur, et froissa contre le mur le pied de Bilaam ... Mais de nouveau l’Ange d'Hachem prit les devants, et il se plaça dans un lieu étroit, où il n’était possible de s’écarter ni à droite ni à gauche" (Balak 22,23-26)
(en gras les 3 endroits)]

"Hachem ouvrit la bouche de l'ânesse et elle dit à Bilam : Que t'ai-je fait pour que tu m'aies frappé ainsi à 3 reprises?" (Balak 22,28)

-> Pourquoi Hachem a-t-il envoyé ce message par le biais d'une ânesse?

Afin d'informer Bilam que même un animal comprend à quel point il est mauvais de vouloir détruire le peuple juif.
[Rabbénou Ba'hayé]

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-> Pourquoi est-ce que Hachem a-t-il dépassé les lois de la nature pour transmettre ce message?

Le désir de téchouva de D. est si important qu'Il est prêt à aller au-delà de l'ordinaire afin de donner à une personne la possibilité de se repentir.
Ceci est également vrai pour une personne méprisable comme Bilam.
[Sforno]

[Hachem pouvait avoir toutes les raisons de le détruire, néanmoins nous voyons à quel point Il a une tolérance énorme envers le fauteur, ne désirant que son bien en lui fournissant de nouvelles opportunités de se repentir avant qu'il ne soit trop tard.]

-> D. désire que Bilam comprenne une chose : tout comme, l'ânesse n'a été dotée de la parole que pour la gloire d'Israël, de même Bilam n'a été dotée de la parole que pour une seule et unique raison : pouvoir prononcer les bénédictions que D. va lui mettre dans la bouche.
[Kli Yakar]

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-> Le rav Pin'has Fridman dit qu'Hachem voulait nous apprendre une notion fondamentale : si l'homme utilise sa capacité de parole à mauvais escient contre d'autres personnes, comme l'a fait Bilam qui utilisa sa capacité de parole afin de maudire, dans ce cas, l'homme n'a plus aucune avantage sur l'animal. Ainsi : "Hachem ouvrit la bouche de l'ânesse" (Zohar Bo 125a).
Hachem donna la capacité de parole à l'animal pour passer un message à Bilam : tes paroles sont négatives. Elles tuent au même niveau que l'animal. Ainsi, il est préférable de donner la capacité de parole à un âne sachant que lui au moins n'a pas de libre arbitre et ne risque pas de prononcer des choses honteuses contre son Créateur.

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+ "Bétsalel exécutera avec Aholiav et tout homme sage de cœur que Hachem a doté (baéma) de sagesse et d'intelligence pour savoir et pour exécuter tout le travail de l'ouvrage du Sanctuaire." (Vayakél 36,1)

Le terme "doté" (baéma - בָּהֵמָּה) possède les mêmes lettres que : "un animal" (bééma).

Le midrach (Chémot rabba 48,3) commente que nous voyons d'ici que même les animaux des personnes qui ont construit le Michkan ont été dotés de sagesse.

Le 'Hatam Sofer (Torat Moché) dit que cela était un message à ces artisans du Michkan : "Ne devenaient pas arrogants, car toute la sagesse que vous avez pour faire le Sanctuaire provient de Moi. Au moment où Je le désire, Je peux même la donner à un animal!"

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-> La guémara ('Houlin 7a-b) parle de l'âne spécial de Rabbi Pin'has ben Yaïr.
Il est survenu une fois en arrivant à une auberge, que son âne a refusé de manger la nourriture qu'on lui apportait.

On lui a alors davantage tamisé et retiré toute impureté possible à la nourriture, mais il a continué à refuser de se servir.
Finalement, Rabbi Pin'has ben Yaïr est arrivé à la conclusion qu'on n'avait pas retiré la dîme sur l'orge qu'on lui avait servi, et que c'était pour cette raison qu'il refusait de manger.

=> C'était évidement un âne particulièrement froum ...

-> De façon étonnante, le Ohr ha'Haïm (v.23,10) rapporte les paroles du Ari zal (Séfer haGuilgoulim) affirmant que l'âne de Bilam a été réincarnée dans le corps de l'âne de Rabbi Pinh'as ben Yaïr.

Rabbi Chlomo Bregman émet l'idée que c'est éventuellement en réparation de son attitude cruelle envers son ânesse.

-> On peut noter que le Ben Ich 'Haï (Ben Yéhoyada) est d'avis que cet âne était une réincarnation de Yichmaël, le fils d'Avraham.
Etant quelqu'un de particulièrement voleur, il a fait une réparation en ne mangeant pas de la nourriture "volée" (maaser non prélevé).

"Il n'y a pas de divination en Yaakov, pas de sortilège en Israël" (Balak 23,23)

-> Rachi : Ils méritent d’être bénis car ils n’y a chez eux ni devins ni sorciers ... le message leur en est transmis par la bouche de leurs prophètes.

-> Le midrach nous rapporte que Bilam a vu que la raison pour laquelle les juifs ont mérité la protection Divine était qu'ils étaient assis devant Hachem comme un élève face à son professeur, et ils examinent et clarifient chaque section de la Torah pour déterminer Ses intentions.
Même les anges n'ont pas accès à ces connaissances et ils doivent demander aux juifs ce que Hachem leur a enseigné.

=> Telle est la force de la Torah, faisant que nous sommes véritablement méritant des bénédictions Divines.

"Bil'am dit à Balak : Construis-moi ici 7 autels et prépare-moi 7 taureaux et 7 béliers" (Balak 23,1)

Bil'am a demandé à Balak à 3 endroits de construire 7 autels, et d'y offrir à chaque fois : un taureau et un bélier.
Ainsi, un total de 42 offrandes a été apporté.

-> La guémara (Sotah 47a et Sanhédrin 105b) enseigne qu'une personne doit toujours s'investir dans la Torah et les mitsvot, même si c'est au début de façon intéressée (lo lichma) car cela deviendra par la suite désintéressée (lichma = uniquement parce telle est la volonté de D.).

Pour illustrer cela, la guémara affirme qu'en récompense des 42 offrandes que Balak a offert à Hachem (apportées d'une façon intéressée = en espérant par cela permettre ou faciliter les malédictions sur Israël), il a mérité que descendent de lui : Ruth, le roi David et ainsi que le machia'h.

-> Rav Mattisyahou Salomon explique que mettre en place des "carottes", avoir de la motivation reposant sur des désirs personnels, est une part essentiel afin de prendre sur nous le joug divin.
Cela va permettre de libérer et canaliser au maximum nos forces et notre potentialité.

-> Le Néfech ha'Haïm rapporte le Zohar, disant qu'un joug est ce qui permet aux animaux de tirer un poids le plus lourd possible, avec un minimum d'effort, de fatigue.
De même, à nos yeux, la Torah ne doit pas peser des tonnes (que c'est lourd! fatiguant!).

Nous devons trouver les moyens qui vont rendre notre accomplissement des mitsvot le plus joyeux, le plus agréable possible (dans le respect de la loi juive), nous permettant ainsi d'en réaliser le plus possible (sans ce rendre compte de ce surpoids).

D'un côté, nous devons avoir en tête que faire des mitsvot, c'est mieux que de ramener chez nous un sac lourd de diamants, et d'un autre côté, nous devons en permanence nous trouver des "carottes" personnelles qui vont être moteur dans notre service divin.

Le joug de D. ne doit pas nous écraser sur le poids, au contraire il doit nous rendre joyeux, fier, ...

-> "L’essentiel du plaisir et de la satisfaction que l'on procure à Hachem en prononçant les mots de Torah ou de prière, c’est quand cela est fait avec joie et plaisir. Au point que certains maîtres disaient des propos amusants avant l’étude pour réjouir les élèves, car il est dit : "Servez Hachem dans la joie". "
[Maor vaChemech]

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-> Au cours de l'histoire, 7 personnes ont érigé des autels à D. : Adam, Evel, Noa'h, Avraham, Its'hak, Yaakov et Moché.

Bil'am dit à D. : "Pourquoi ces [autels] T'ont-ils été agréables? N'est-ce pas parce que ces hommes T'ont servi? Ne vaut-il pas mieux que Tu sois servi par 70 nations que par un seul peuple?"

Cependant, D. ignore ses arguments et lui dit qu'à Ses yeux, ce n'est pas le nombre de sacrifices qui compte, mais la sincérité de celui qui les offre : les innombrables sacrifices que pourraient offrir les 70 nations sont insignifiants en comparaison du dévouement d'Israël pour la Torah.

[midrach Tan'houma]