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"Les yeux seront pétillants de vin et les dents toutes blanches de lait." (Vayé'hi 49,12)

-> A propos de ce verset, nos Sages enseignent : "Il est préférable de montrer des dents blanches à son prochain (en lui souriant) que de lui donner à boire du lait"
[rabbi Yo'hanan - guémara Kétouvot 111a]  (*)

-> "Même si une personne ne peut rien donner de tangible à son prochain, si elle le salue d'une façon agréable, c'est comme si elle lui avait donné tous les plus beaux cadeaux du monde."
(Avot déRabbi Nathan - chap.13)

-> "Reçois tout homme avec le sourire [avec un visage bienveillant]" (béssévèr panim yafot - Pirké Avot 1,15)

Le Méïri commente : Parfois, nous n’avons pas de bonne humeur, et la visite de l’autre représente une corvée. Pourtant
comme celui-ci est venu chez nous, nous devons nous montrer agréable avec lui, afin qu’il ne soit pas blessé par le sérieux de notre visage.
Il suffit que l’invité pense (sovèr) que nous sommes très contents de sa visite.

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-> "Sois le 1er à saluer tout homme" (Pirké Avot 4,15)

A l'image de Yo'hanan ben Zacaï, dont il est attesté que personne n'a jamais réussi à le saluer en 1er ; et il se montrait aussi courtois même à l'égard des païens qu'il rencontrait au marché. (guémara Béra'hot 17a).

Le Baal haTourim (sur Bamidbar 6,26 : "Qu'Il t'accorde la paix") note que la valeur numérique du mot : Shalom, est la même que : Essav ; cela nous enseigne qu'il faut être en paix même avec une personne comme Essav.

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(*) Suite de la citation de la guémara Kétouvot 111a, ci-dessus :
Il est dit : "Et les dents toutes blanches (léven chinaïm) de lait" (Vayé'hi 49,12) ; ne lis pas léven chinaïm (les dents toutes blanches) mais liboun chinaïm (le blanc des dents)."

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-> "Les yeux seront pétillants de vin et les dents blanches de lait" (49,12)

- Le "vin", c’est l’étude de la guémara, car la nature du vin est que plus il devient vieux, plus son goût s’améliore.
Il en va de même de l’étude de la Torah, plus on devient vieux, plus on est élevé.
- Le "lait", c’est la partie des réflexions et des nouveautés en halakha et en Aggada dans la Torah. C’est comme le lait, qui même quand on lui ajoute de l’eau, garde toujours l’aspect du lait.
Il en va de même dans l’étude de la Torah, on ne cesse d’y trouver des réflexions nouvelles dans la halakha et la Aggada, et elles sont acceptées et considérées comme l’essentiel de la Torah écrite par Moché.
[le Ben Ich 'Haï - dans son Od Yossef 'Haï]

"Telle est la doctrine (Torah) relative aux quadrupèdes, aux volatiles" (Chémini 11,46)

-> Dans la guémara (Pessa’him 49b), il est affirmé, au nom de Rabbi, qu’un ignorant n’a pas le droit de consommer de la viande, comme il est écrit : "Telle est la Torah relative aux quadrupèdes, aux volatiles".
Il en déduit que "quiconque étudie la Torah a le droit de manger la chair de ces animaux, tandis que celui n’étudiant pas n’en a pas le droit".

=> Quel est donc le rapport entre un ignorant, l’étude de la Torah et la consommation de la viande?

Rabbi Mordékhaï Abdaï (Vikoua’h Naïm) explique que, du point de vue du Créateur, l’homme et l’animal sont équivalents, comme il est dit : "La supériorité de l’homme sur l’animal est nulle" (Kohélèt 3,19)".
La parole constitue le seul avantage de l’homme sur la bête. Par conséquent, bien que D. nous ait permis de sacrifier rituellement les animaux pour manger leur chair : "tu pourras manger de la viande au gré de tes désirs" (Réé 12,20), cette prérogative semble n’être valable que dans la mesure où nous utilisons à bon escient notre supériorité sur l’animal, à savoir notre parole.
Comment donc? En étudiant la Torah.
Dans le cas contraire, celui d’un ignorant, l’homme est inférieur à l’animal et rien ne l’autorise plus à consommer sa chair.

"Une béka par tête ; un demi-shékel du shékel saint pour chaque personne qui sera comptée, depuis l'âge de 20 ans et au-dessus, pour 603 550 [personnes]." (Pékoudé 38,26)

-> Le peuple juif a été compté exactement au même nombre, lors du premier décompte en Tichri et du second décompte en Nissan, malgré les six mois qui se sont écoulés. Comment est-il possible que leur nombre n'ait pas changé au cours de ces 6 mois? Après tout, il y avait certainement des personnes qui avaient atteint l'âge de 20 ans pendant cette période.

La réponse est que seuls ceux qui ont eu 20 ans avant au début de Tichri, le début de l'année, ont été inclus dans le décompte. Puisque Tichri ne s'est pas écoulé entre les deux décomptes, toute personne qui n'était pas incluse dans le premier décompte était également exclue du second (Rachi - Ki Tissa 30,16).

Pourtant, la question demeure : Personne n'est-il mort pendant ces 6 mois?

Le décompte incluait ceux qui avaient entre 20 et 60 ans.
Dans le désert, personne ne mourait à moins de 60 ans. Nos Sages nous disent que celui qui meurt avant l'âge de 60 ans est considéré comme mort prématurément. Bien que de nombreux justes soient morts prématurément, y compris Chmouel haNavi qui est mort à l'âge de 52 ans, c'est parce que la durée de vie d'une personne est déterminée par le mazal (constellation) sous lequel elle est née, comme le rapporte la guémara (Moed Katan 28b) : "La durée de vie d'une personne ne dépend pas de la droiture, mais [plutôt] du mazal".
Cependant, le peuple juif, lorsqu'il était dans le désert, n'était pas du tout sous l'influence du mazal, et sa durée de vie était déterminée directement par la Providence divine.
En effet, la nation a connu des miracles constants dans le désert : la manne, les vêtements qui ont poussé en même temps qu'eux, le puits de Myriam, et bien d'autres choses encore. Aucune partie de leur vie n'était régie par la loi naturelle, et leur durée de vie ne faisait pas exception. En tant que tels, ils ont tous vécu une durée de vie complète, déterminée directement par la Providence divine.
[Maharal - Gour Aryé - Pékoudé 38,26]

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-> En résumé :
Dans le désert, le peuple juif a vécu dans un environnement remarquable et surnaturel. Ils n'étaient pas du tout sous l'influence du mazal. Ainsi, chacun vécut au moins jusqu'à 60 ans, et personne ne mourut prématurément. Ainsi, leur nombre est resté remarquablement constant d'un décompte à l'autre, même après une période de 6 mois.

Plus grand de faire parce qu’on en est obligé

"Naassé véNichma" (nous faisons et [ensuite] nous comprendrons - Michpatim 24,7)

-> Nos Sages ont écrit dans le Zohar que le mot mitsva (מצוה) se compose des lettres du nom de D. (יהוה), en appliquant le système At-Bach.
[ le système de guématria At-Bach (א"ת ב"ש) permet d'échanger les lettres d'un mot : la 1ere lettre de l'alphabet (alef) est échangée avec la dernière (tav), la 2e lettre (bét) avec l’avant dernière (shin), … ]
Ainsi en l'appliquant au 2 premières lettres de mitsva (מצוה) : le mém se transforme en youd (י), et le tsadik en hé (ה). En l'ajoutant à l'autre moitié des lettres (וה), on obtient : יהוה.
Car lorsque nous réalisons une mitsva ... alors nous prenons sur nous quelque chose de très grand et de très puissant : Hachem notre D., notre Roi.
[à chaque mitsva nous nous attachons, nous recevons davantage de liens avec Hachem. ]
[Ohr ha'Haïm haKadoch]

-> Le Divré Moché explique :
C'est par les mitsvot de la Torah que l'on peut véritablement se connecter à Hachem.
Nous pouvons maintenant comprendre comment le peuple juif a dit qu'il ferait (naassé) avant de l'entendre (nichma).
Au moment du don de la Torah, La zouhama (impureté spirituelle issue de nos fautes) avait disparu, et les âmes du peuple juif savaient d'elles-même exactement ce qu'on devait faire, même sans qu'on le lui dise.
Ensuite, le peuple juif a voulu le niveau supérieur de métsouvé vé'ossé, être ordonné de le faire et ensuite de le faire.
Lorsque l'on agit de cette manière, on se rapproche d'Hachem, c'est pourquoi ils ont dit "nichma", nous écouterons les mitsvot afin d'être au niveau de métsouvé vé'ossé (l'idée est que celui qui fait par obligation, et non pas choix et désir personnel, a davantage de mérite, car il y a un yétser ara supplémentaire. )

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-> Celui à qui il est commandé d’accomplir une mitsva et qui l’exécute est plus grand que celui qui accomplit le commandement sans y être obligé.
[guémara Kidouchin 31a]

"Tous les puits que les serviteurs de son père avaient creusés du vivant d'Avraham, les Philistins les avaient bouchés et remplis de terre" (Toldot 26,15)

-> Le Méor Enayim (Vayétsé) enseigne :
Il s'agit du mystère de tous les puits que les Patriarches ont creusés pour trouver de l'eau, c'est-à-dire la Torah, dans la "terre", c'est-à-dire au niveau le plus bas.
[ l'eau est une métaphore courante de la Torah, comme dans le verset : "tout assoiffé (de spiritualité), qu'il vienne chercher de l'eau (la Torah)" (Yéchayahou 55,1).
La terre est considérée comme le plus bas des quatre éléments que sont : le feu, l'air, l'eau et la terre. ]

Car chacun des Patriarches (Avot), en perfectionnant ses traits de caractère, a fait jaillir de la terre et des niveaux inférieurs une révélation de la Torah, " une source d'eau vive " (Toldot 26,19), afin qu'elle ne soit pas recouverte à nouveau.

Cependant, après la mort d'Avraham, ces révélations ont été scellées par la "terre" qui a recouvert "l'eau". Cela est dû aux Philistins, les écorces d'impuretés qui se sont réaffirmées (les puits ont été rebouchés par de la terre).
Mais Its'hak vint et recreusa les puits, comme il est écrit : "Il recreusa les puits qui avaient été creusés du temps de son père Avraham" (Toldot 26,18).
Ceci fait également référence à la révélation de la Torah par Avraham et Its'hak.
Aujourd'hui encore, la Torah est cachée dans les actes mêmes d'Abraham et d'Its'hak.

Et tout cela afin de réparer les générations futures. En effet, sans les Patriarches, il serait impossible de comprendre la Torah et de s'approcher d'Hachem.

"Its'hak aimait Essav, parce qu'il lui donnait du gibier à manger" (Toldot 25,28)

-> Rachi explique qu'Essav a piégé et trompé Its'hak par ses paroles.
Le Baal Shem Tov fait le commentaire suivant : depuis le jour où Essav a trompé Its'hak, aucun tsadik n'a jamais été capable de voir le mal chez ses enfants.
[Zohar 'Haï - Vayechev p.346a ]

"Tu n'auras pas en toi de dieux étrangers!" (Yitro 20,3)

-> Tu n'auras pas en toi d'autres dieux :
Dans le premier Commandement, D. nous a ordonnés la croyance en Lui, et elle prend racine dans leur cœur, il continue et dit : un homme doit retirer de son cœur toute autre croyance, même s'il ne le sort pas de sa bouche. C'est ce que le verset précise en disant en toi, cela veut dire même dans ta pensée, c'est en cela un avertissement.

Un autre enseignement est tiré de ce mot "en toi", il faut savoir que lorsqu'un homme d'Israël sert une idole, il lui donne "un pouvoir" plus grand encore que lorsqu'un non-juif la sert. Il donne une grande force à celle du mal, c'est ce que le verset précise en disant : "Il n'y aura pas en toi de dieux étrangers" c'est-à-dire que c'est toi qui la rends un "(faux) dieu".
[Ohr ha'Haïm haKadoch]

[en apparence il n'y a pas de différence entre un juif et un non-juif, mais la réalité c'est qu'un mot, qu'un comportement, ... d'un juif a un impact énorme (en bien ou en mal). ]

"Ils campèrent à Réfidim où il n'y avait point d'eau à boire pour le peuple" (Béchala'h 17,1).

-> Là-bas, il n'y avait pas d'eau à boire.
Nos Sages (Béra'hot 5) enseignent que le mot "Réfidim" (même étymologie que "rifayon" - relâchement) transmet que les Bné Israël ont eu un relâchement dans leur attachement à la Torah. C'est à cela que fait allusion le verset disant qu'ils ont campé à Réfidim.

La Torah est comparée à l'eau (guémara Taanit 7). Selon le Ohr ha'Haïm, c'est pour cette raison que Hachem les a privés d'eau dans cette étape (Réfidim), selon le mesure pour mesure.

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Alors, pressé par la soif, le peuple murmura contre Moché et dit : "Pourquoi nous as-tu fait sortir de l'Égypte, pour faire mourir de soif moi, mes enfants et mes troupeaux?"
Moché se plaignit à D., en disant : "Que ferai-je pour ce peuple? Peu s'en faut qu'ils ne me lapident". (Béchala'h 17,3-4)

-> Le peuple a été assoiffé là-bas :
Il est étonnant et il serait important de comprendre pourquoi D. les a mis à l'épreuve et les a assoiffés à un tel point. Et en plus, l'étonnement sur Moché est encore plus grand, car au lieu de s'investir dans la prière, supplications, il dit à D. "si je ne leur donne pas de l'eau à boire, ils vont me lapider".
=> C'est comme s'il n'était pas concerné ou inquiet de leur soif. Il semble que Hachem les ait éprouvés ainsi afin de les éduquer à toujours porter leurs yeux vers Hachem et le prier. C'est en effet un grand principe de foi et de perfection de son âme.

C'est pourquoi la Torah relève, qu'au lieu de le supplier, ils se sont disputés avec Lui et lorsque la soif s'est fait ressentir encore plus fortement, ils se sont disputés avec Moché.
La Torah témoigne qu'ils "ont mis D. à l'épreuve" (ils L'ont offensé) en disant : est-ce que D. est parmi nous?

On peut apprendre de là, qu'ils ont réfuté la présence divine et c'est pour cela qu'ils n'ont pas prié. Mais, Lui, le Maître du monde faisait tout pour leur inculquer le sens de la prière (mais, eux, ne l'ont pas compris).
Moché l'avait compris et c'est pour cela qu'il n'a pas prié lui-même et attendait ce que D. espérait d'eux : "leur prière". Lorsqu'il a vu que leur souffrance grandissait et qu'ils ne priaient toujours pas, il s'adressa à D. et lui dit « que dois-je faire à ce peuple ? »

On apprend de là que Moché savait que la délivrance qu'ils attendaient viendra grâce à la prière des enfants d'Israël uniquement. Sinon il aurait prié lui-même comme il l'avait fait au moment de l'ouverture de la mer Rouge. Et quand bien même il n'aurait pas été répondu de suite, il aurait intensifié sa prière jusqu'à ce que D. lui réponde.

Moché argumente et dit à D. encore un peu et ils me lynchent ! Si Tu les fais souffrir plus encore, ils vont me lapider. Si après les avoir fait souffrir, ils comprennent et prient en pleurant à chaudes larmes et que la volonté de D. est réalisée, tant mieux; mais en attendant ils sont sur le point de me lapider. Cela est un argument très valable.

Je voudrais faire la remarque suivante : comment un peuple choisi par D., qui a vu de leurs yeux des choses merveilleuses, des miracles, a-t-il pu se tromper et ne pas penser à se tourner vers D. et à le supplier?
Connaissant la valeur de la prière et ce qu'il en découle, les enfants d'Israël sont sortis d'Égypte car D. a entendu leurs cris (Chemot 2-24), qu'ils ont poussés lorsqu'ils étaient esclaves en Égypte.

Il faut dire qu'ils pensaient : que tout le temps que D. est parmi eux, ils n'ont pas besoin de prier, sinon c'est comme s'ils étaient livrés à eux-mêmes. Sinon cela veut dire que D. les a abandonnés et c'est pour cela qu'ils ont dit est-ce que D. est parmi nous?
[Ohr ha'Haïm haKadoch]

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-> Amalek est survenu et attaqua Israël à Refidim (Béchala'h 17,8)

Amalek est survenu : du fait qu'ils ont été paresseux dans l'étude de la Torah qui est comparée à l'eau et au feu (voir guémara Taanit 7) et qu'ils ne s'occupaient pas de cette "guerre de Torah" ils ont été punis de soif, et aussi par le feu. C'est la guerre d'Amalek contre eux.
[Ohr ha'Haïm haKadoch]

-> Moché dit à Yéochoua : "Choisis des hommes et va livrer bataille à Amalek; demain, je me tiendrai au sommet de cette colline, la verge divine à la main. (Béchala'h 17,9)

Moché dit à Yéhochoua : Moché ayant compris la source de cette épreuve, dit que ne peuvent sortir combattre Amalek qu'uniquement des hommes comme Yéhochoua sur lequel la Torah témoigne et dit"il n'a jamais quitté la tente" de l'étude de Torah et ainsi ils le vaincront.
[Ohr ha'Haïm haKadoch]

"Moché fit sortir le peuple du camp à la rencontre de D. et ils se tinrent au pied de la montagne" (Yitro 19,17)

-> Nos Sages (guémara Shabbath 88a) disent que Hachem a déraciné le mont Sinaï et l'a tenu au-dessus de la tête des juifs comme un tonneau : "Si vous acceptez Ma Torah, c'est bien, dit-il, sinon ce sera votre tombeau".
Cela enseigne que même si nous n'avons pas envie d'étudier la Torah et de servir Hachem, "vous n'êtes pas libre d'y renoncer" (Pirké Avot 2,3).
Imaginez que quelqu'un nous force à le faire. C'est une bonne approche pour les périodes d'étroitesse d'esprit. Nous ne devons jamais cesser d'étudier ou de servir le Hachem, même si nous n'en avons pas le désir, car au moins vous accomplissez l'action.
[le Baal Shem Tov enseigne que la principale récompense que nous recevons pour l'observation de la Torah et des mitsvot provient des efforts accomplis pendant nos périodes de petitesse, d'étroitesse (morale). ]
[Ben Porat Yossef - Vayéchev]

On n’emporte avec nous que la tsédaka

"Lorsque vous prêtez de l’argent à Mon peuple (im kessef talvé ét ami), au pauvre qui est avec vous" (Michpatim 22,25)

-> Le rabbi de Kotzk (séfer Ohel Torah) explique ce verset en citant la michna (Pirké Avot 6,7) qui dit : "L’or et l’argent d’une personne ne l’accompagnent pas. Les seules choses qui l’accompagnent sont sa Torah et ses bonnes actions."

Le mot "talvé" (prêter - תַּלְוֶה), peut également signifier "accompagner". En conséquence, le verset pose une question : "Im kessef talvé et ami" = l’argent des gens les accompagnera-t-il (dans l’autre monde)?
Le verset répond : "ét ha'ani ima'h" = la seule chose qui sera avec lui est l’argent qu’il a donné aux pauvres.

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-> "Une personne ne peut pas être accompagnée d’argent. Mais elle peut l’envoyer à l’avance en donnant la tsédaka!" [rabbi de Kretchnifer ]