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"Bilam se leva le matin ; il dit aux princes de Balak : "Allez [retournez] dans votre pays!" (Balak 22,13)

Pourquoi s'est-il empressé de les renvoyer chez eux, dès le matin?

Le Or ha'Hayim explique que Bilam était tellement mauvais et cupide, qu'il s'est dépêché de congédier les émissaires de Balak tôt le matin, avant le moment du petit déjeuner.
Il craignait qu'ils ne restent en ville, et de devoir ainsi leur offrir un repas.

"Miryam mourut en ce lieu et y fut ensevelie." ('Houkat 20,1)

Si elle est morte, il est évident qu'elle a été enterrée.
Pourquoi notre verset le mentionne-t-il?

Lorsque les espions sont revenus de leur expédition en Israël, ils ont monté le peuple juif contre ce pays, et D. a été très "en colère".

Comme punition, toutes les personnes qui ont quitté l'Egypte entre les âges de 20 et 60 ans sont mortes durant les 40 années de séjour dans le désert.

En effet, chaque année, la veille du 9 Av, tous ces gens creusaient leur propre tombe et y dormaient durant toute la nuit.
Les personnes devant mourir cette année, rendaient l'âme, tandis que ceux qui y avaient survécu, pouvaient retourner dans leur tente (guémara Baba Batra 121a - Rachbam).

=> Ainsi, durant les 40 années dans le désert, les gens étaient d'abord enterrés et ensuite ils mouraient.
Myriam a été la 1ere à mourir, et à être ensuite enterrée.

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-> Nous devons comprendre pourquoi la mort de Myriam est mentionnée ici ('Houkat 20,1) juste après le chapitre concernant la mitsva de la vache rousse.
Cette loi a été donnée aux juifs le jour de l'érection du Michkan, le 1er Nissan de la 2e année après la sortie d'Egypte, alors que Myriam mourut la 40e année.
Malgré l'intervalle de temps les séparant, la Torah lie la mort de Myriam aux lois de la vache rousse pour nous apprendre que, comme la vache rousse sert d'expiation pour la faute du veau d'or, la mort des tsadikim fait expiation pour le peuple juif.
[Méam Loez - 'Houkat 20,1]

"Tout récipient ouvert qui n'est pas entièrement clos par un couvercle sera impur." (Bamidbar - 'Houkat 19,15)

Le 'Hafets 'Haïm d'expliquer :
ce verset fait allusion à la bouche de l'homme : si elle est toujours ouverte, sans "couvercle", c'est-à-dire sans les limites imposées par la loi, elle sera impure.

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-> "Rabbi Chimon dit : D. pardonne tout, sauf la médisance."

[Zohar - paracha Chéla'h Lé'ha]

Il faut le pardon d'autrui, les dégâts ne sont pas toujours réparables, ... => Combien de précautions, il faut avoir lorsque l'on risque de fauter avec son prochain!  (c'est dans ce sens que nos Sages comparent autrui à du feu , car si on ne fait pas attention, il est facile de se brûler ...)

"Et tout le peuple répondit à l'unisson : "Tout ce que D. ordonnera, nous le ferons" " (Michpatim 24,7)

La Torah comporte 613 mitsvot.
Certaines ne concernent que les Cohanim, d'autres dépendent de circonstances particulières (ex: le rachat du 1er né) et d'autres ne s'effectuent qu'en Israël et ne concernent donc pas les personnes qui vivent ailleurs.

=> Comment une personne peut-elle donc accomplir tous les commandements de D., puisque certaines mitsvot ne peuvent être observées par tout le monde?

Rabbi Méïr Sim'ha répondit :
"Lorsque l'on accomplit la mitsva de mettre les téfiline à son bras, le bras n'est pas seul à recevoir le mérite de la mitsva, mais l'ensemble de la personne qui forme un tout indissociable.

Lorsque les juifs sont reliés les uns aux autres pour ne former qu'une seule unité, chaque mitsva accomplie par l'un d'entre eux est créditée au bénéfice du peuple en son entier.

Le simple juif (le non Cohen) reçoit le mérite d'une mitsva accomplie par un Cohen, la personne dont le 1er né n'est pas de sexe masculin partage la mitsva de rachat du 1er né avec celui qui l'a accomplie, et celui qui vit en dehors d'Israël partage les mitsvot de ceux qui y vivent.

Personne ne peut former un tout à lui seul.
Nous dépendons tous les uns des autres."

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-> "Tous [les juifs] sont responsables les uns des autres."
(guémara Sanhédrin 27b -> chékoulam arévim zé bazé)

"Même les fœtus dans le ventre de leur mère ont entonné le cantique  [pendant la traversée] de la mer Rouge."

[guémara Béra'hot 50a]

Rabbi Shraga Feivel Mendelowitz commente qu'à la mer Rouge, les juifs ont atteint le niveau le plus élevé possible, au point où leur chant de louange en remerciement à Hachem ne passait pas uniquement pas leurs lèvres.
En effet, ce chant a atteint la plus grande intériorité de leur âme, et c'est pour cela que leurs sentiments profonds et forts en sont même venus à pénétrer leur ventre (l'utérus) et à en inspirer l'enfant qui va naître.

"Ceci est le décret de la Torah que l'Eternel a ordonné en disant: parle aux enfants d'Israël et qu'ils t'apportent une vache parfaitement rousse" ('Houkat 19,2)

-> Le guémara (Sanhédrin 31a) demande : Jusqu'à quel point doit-on honorer son père et sa mère?
Rabbi Eliézer répond : allez voir ce qu'un non juif appelé Dama ben Netina fit à Ashkelon.
Les Sages vinrent lui acheter des pierres pour l'Ephod pour une somme 600 000 dinars d'or mais la clé du coffre qui contenait les pierres était posée sous le coussin où son père dormait. Cependant, Dama ben Netina refusa l'offre car il ne voulut pas réveiller son père.
L'année suivante, Hachem le récompensa et une vache parfaitement rousse naquit dans son troupeau.
Les Sages d'Israël vinrent chez lui pour lui acheter la vache et Dama ben Netina leur dit : je vous connais, et je sais que si j'exigeais de vous tout l'argent du monde vous me le donneriez. Cependant, je ne vous demande que la somme d'argent que j'ai perdu pour avoir honoré mon père.
Rabbi 'Hanina a dit : si déjà celui qui accomplit un précepte sans en avoir reçu l'ordre reçoit une telle récompense, celui qui l'accomplit en ayant reçu l'ordre, quelle sera la taille de sa récompense?! Car celui qui accomplit un précepte en ayant reçu l'ordre de le faire est plus grand que celui qui accomplit un précepte sans en avoir reçu l'ordre.

=> Pour quelles raisons cet homme reçut-il précisément comme récompense de Hachem une vache rousse?

-> Le 'Hidouch haRim explique que la conduite irréprochable de ce non juif envers son père éveilla des accusations dans le Ciel contre Israël. Dans le but de faire taire ces accusations, Hachem lui donna précisément une vache rousse afin de donner des mérites inestimables au peuple d'Israël : en effet ce non juif perdit une fortune pour accomplir un acte qui est logique et rationnel, ne pas réveiller son père.
Les Bné Israël, quant à eux, furent prêts à perdre une fortune colossale pour réaliser une mitsva qu'ils ne comprenaient même pas!

Ainsi, chaque juif a le devoir d'accomplir les commandements d'Hachem et de suivre sa voie même lorsque si ces derniers dépassent notre entendement, comme celui de la vache rousse, du mélange de lin et de laine, ... car aux yeux de D., nous accomplissons Sa volonté et il est évident que nous avons reçu ce commandement pour notre bien même si nous ne le comprenons pas.
C'est la même chose pour un père qui demande à son jeune fils de ne pas s'approcher du feu par exemple. L'enfant inconscient du danger ne comprend pas pourquoi son père l'en empêche. Certains enfants s'en éloigneront par amour, d'autres par crainte, d'autres encore désobéiront et se brûleront. Ils comprendront alors que cet interdit leur fut donné par amour.
Cette parabole vient nous faire réaliser que nous ne devons pas faire de distinction entre les commandements qui nous paraissent logiques et ceux qui dépassent notre intellect mais nous devons les accomplir tous sans aucune distinction, uniquement parce que nous en avons reçu l'injonction par notre Créateur.

Il en est de même pour les nations du monde. Le Rambam a tranché la loi et écrit : "Tout celui qui accepte les 7 commandements de Noa'h et prend le soin de les accomplir est appelé "Juste des nations" et aura une part au monde futur. Cependant, il devra les accomplir uniquement parce que Hachem lui en a donné l'ordre dans la Torah qu'Il transmit à Moché. Par contre, s'il accomplit ces commandements suite à un raisonnement sans avoir conscience qu'il le fait parce que le Créateur Le souhaite, il n'aura pas le statut de "Juste des nations"." (Méla'him fin chap.8)

L’ânesse de Bilam

+ L'ânesse de Bilam :

-> L'ânesse de Bilam qui parlait (Balak 22,28), était la mère de l'ânesse d'Avraham. (Pirké déRabbi Eliézer 31)
L'ânesse d'Avraham sera montée par Moché et finalement par le machia'h. (Pirké déRabbi Eliézer 31)
Comment Bilam a-t-il obtenu un âne aussi important?
Yaakov le lui a donné. [Torah Chéléma - Balak 21]

Un autre fait étonnant est que, bien des années plus tard, Shimshon combattra les Pélichtim avec la mâchoire d'un âne. Oui, cette mâchoire provenait de l'âne de Bilam. [Méam Loez - Shoftim 15,15]

Pendant toute l'année du Déluge, le soleil s'est arrêté.
[Sifté 'Hakhamim - Noa'h 8,22]

Au don de la Torah, le soleil s'est arrêté pendant trois jours.
[Mégadim 'Hadachim - Yitro]

"Et de là (au milieu de l’exil) tu chercheras D. et tu Le trouveras" (Dévarim - Réé 14,1)

Le Baal Chem Tov disait : "De là, signifie : d’où que tu puisses te trouver. "

Le Baal Chem Tov nous transmet le message que D. est partout, et peut être trouvé, quel que soit le niveau de la personne.

=> Quel que soit l’endroit ou le moment, vous Le trouverez, si seulement vous prenez la peine de Le chercher.

L’amour que D. a pour nous dépasse celui d’un père pour son enfant.
Il nous a promis de ne jamais nous abandonner.
Nous sommes toujours proches de Lui et Il nous est toujours accessible.