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Aspirer à davantage – le Michkan Supérieur et inférieur

+ Aspirer à davantage - le Michkan Supérieur et inférieur :

"Moché vit tout le travail et voici, ils l'avaient fait comme Hachem l'avait ordonné, ainsi avaient-ils fait. Et Moché les bénit." (Pékoudé 39,43)

-> Le séfer Likouté Yéhouda explique la répétition de "ils l'avaient fait ... ainsi avaient-ils fait" par l'explication suivante, au nom de son grand-père, le Imré Emet :
Rachi (Béchala'h 16,17) dit qu'il existe un "Michkan Supérieur" qui correspond en parallèle au "Mikdach inférieur".
Lorsque nous sanctifions le Mikdash en ce monde et accomplissons Sa volonté, nous consolidons également le Mikdach Supérieur au Ciel.

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-> Le verset dit que Moché vit le travail accompli par le peuple selon l'ordre d'Hachem, et comment le peuple d'Israël construisit un Michkan pour accomplir la parole d'Hachem, il vit qu' "ainsi avaient-ils fait", ce qui signifie qu'ils avaient également construit un Michkan au Ciel.
Le verset dit que Moché vit cela car lui seul était capable de voir ce qui se passait au Ciel.

Une fois le Michkan achevé, Moché donna la bénédiction citée par Rachi au peuple d'Israël.
[Il leur dit : "Que ce soit la volonté de D. que la Chékhina repose sur l'oeuvre de vos mains", puis a récité le verset : "Que la bienveillance d'Hachem soit sur vous ..." (Téhilim 90,17). ]
Le Imré Emet explique cette bénédiction en disant qu'après l'achèvement du Michkan, le peuple commença à se sentir mal, estimant qu'il aurait pu faire encore plus et créer un Michkan encore plus parfait.
[d'une certaine façon, si on savait l'impact de toute mitsva au Ciel, à quel point cela fait plaisir et rend fier Hachem, à quel point cela impact positivement tous les mondes, tous les juifs (morts comme vivants) ... on ne l'aurait pas fait avec tant de légèreté. ]

Voyant leur cœur brisé, Moché dit que ce désir de servir Hachem encore mieux qu'avant était si précieux qu'il semblait qu'ils avaient construit un autre Michkan à partir de zéro.

Le Imré Emet explique que c'est pourquoi Moché les bénit avec le verset (Téhilim 90,17) qui semble se répéter : "Que la bienveillance d'Hachem soit sur vous, et puisse-t-Il faire établir fermement l'oeuvre de nos mains ; oui, l'oeuvre de nos mains puisse-t-Il l'établri fermement".
Il explique qu'ils avaient d'abord établi un Michkan, mais qu'il était incomplet, car il manquait le cœur brisé. Une fois leurs cœurs brisés, c'était comme s'ils l'avaient établi une fois de plus, cette fois de manière complète.

En réalité, la descente des Bné Israël en Egypte ne faisait pas partie du décret initial de la Brit ben HaBétarim. Il s'agit plutôt du résultat de la vente en esclavage de leur frère Yossef, après quoi il a été emmené en Egypte.
Sans cette faute, ils auraient pu accomplir leur décret d'exil dans un endroit moins répugnant.
[ rabbi Yaakov Abou'hatséra - Dorech Tov ]

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-> Le Yalkout 'hadach (Erekh Galout 12-14) écrit :
"L'exil des égyptiens a été causé par leur faute de vente de Yossef, qui n'a pas vu son père pendant 22 ans.
Cela a entraîné 22 ans d'exil pour chacun des 10 frères qui ont participé à sa vente (Réouven était absent lorsque les autres frères l'ont vendu).
Ainsi, l'exil aurait dû durer 220 ans. Cependant, comme chacun des 10 frères est mort dans un pays impur, ce qui leur a causé de grandes souffrances, cela a soustrait 10 ans à leur exil, ce qui laisse 210 ans."

Arbre fruitier & érudits en Torah

-> Le verset (Kédochim 19,23) dit à propos de la mitsva de la orlah : "Lorsque vous arrivez dans le pays et que vous plantez un arbre fruitier".

-> Le Ohr ha'Haïm HaKadoch explique que ce verset peut être interprété comme faisant référence aux érudits en Torah, car nous constatons qu'un érudit en Torah est parfois comparé à un jeune arbre ou à un arbre.
Ce verset nous dit qu'en entrant en terre d'Israël, nous devrions avoir pour objectif principal de planter et d'élever des érudits en Torah. L'air de la terre d'Israël rend sage et purifie l'âme, ce qui permet d'atteindre des niveaux élevés dans l'étude de la Torah.

Les pires missiles de destruction sont en nous …

+ Les pires missiles de destruction sont en nous ...

Nous devons savoir que ceux qui détiennent les clés et les "boutons rouges" des pires missiles pouvant exister, c'est nous-mêmes, comme le précise le Zohar haKadoch :

"Lorsque les hommes font du lachone ara (médisance : qu'elle soit fausse ou véridique), s'éveille en haut un esprit d'impureté qui se pose sur les hommes ayant failli ; cet esprit s'élève alors (comme un inexorable missile de destruction massive) et il provoque mort et guerres dans le monde.

Malheur à ceux qui, se précipitant du mauvais côté, ne surveillent pas leur langue et ne craignent pas que cette précipitation en bas n'entraîne le même mouvement en haut."

Source (b"h) : le "Pardess Ména'hem" du rav Ména'hem Berros  - Paracha Kédochim - Emor

+ Le 'Hilloul Hachem ...

"Et vous ne profanerez pas Mon saint Nom, et Je serai sanctifié au milieu des enfants d'Israël." (Emor 22,32)

-> Qu'est-ce que le 'Hilloul Hachem (la profanation du nom de D.)?

Concernant le verset (Chémot - Ki Tissa 31,14) : "Celui qui le profane (mé'haléléa) [le Shabbath] sera mis à mort", le Zohar rattache le mot "mé'haléléa" à " 'halal", c'est-à-dire à l'émergence d'un "vide".

Le Rav 'Haïm de Volozhin explique que cette interprétation s'applique aussi à notre verset.
Il y est écrit : "Et vous ne profanerez (té'halélou) pas Mon saint Nom" par vos actions : en faisant comme si l'endroit où vous vous trouvez était "vide" de Moi, et en vous permettant ainsi d'enfreindre Mes commandements.

Cette idée se retrouve dans l'enseignement de nos Sages (guémara 'Haguiga 16a) :
"Celui qui commet une transgression en cachette [comme si D. ne le voyait pas] est considéré comme s'il repoussait la présence divine."

-> Il est écrit dans la guémara Yoma (86a) : "Qu'est-ce qu'une profanation du nom de D.?
Rav a enseigné : Si quelqu'un comme moi [de mon niveau] achète de la viande et ne paie pas immédiatement le boucher, [c'est un cas de 'hilloul Hachem]."

Rachi de commenter : "Car si je tarde à payer, ce commerçant dira que je suis un voleur et il s'inspirera de mon exemple."

-> Dans le même ordre d'idée, nos Sages on dit qu’un érudit en Torah qui a une tâche sur son vêtement risque la peine de mort (guémara Shabbath 114a).

Nous pouvons citer le commentaire du rav Dan Roth à ce sujet :
"La Torah n’a jamais dit : "Tu n’iras point avec une tâche sur tes vêtements".
Comment, alors, cela peut-il justifier une peine si grave?

L’explication en est qu’un érudit en Torah est le représentant de D. dans le monde.
Lorsque les gens le verront porter des habits souillés, ils diront : "Regarde, comme les érudits en Torah sont négligés !"
Les gens ayant moins de respect pour D. et Sa Torah à cause de lui, il devient coupable de profaner le nom de D.

Le ‘Hilloul Hachem dépend du statut de celui qui l’accomplit.
Ce qui est considéré comme un ‘Hilloul Hachem pour une personne ne l’est pas forcément pour une autre.
Ceci est dû au fait que plus une personne est érudite, plus les gens attendent d’elle un haut niveau de raffinement et plus ils scruteront la moindre de ses actions.
Ainsi, pour Rav, qui était exceptionnellement pieux, ne pas payer immédiatement constituait un ‘Hilloul Hachem, tandis que pour la plupart d’entre nous cela ne serait pas le cas.

Néanmoins, étant donné que le ‘Hilloul Hachem dépend de la manière dont les gens nous perçoivent, notre réel statut n’a pas d’importance.
Par exemple, un étudiant de yéchiva ordinaire peut ne pas se considérer comme un érudit en Torah, et ainsi ne pas sentir que la remarque sévère des sages au sujet de l’érudit en Torah négligé s’applique à lui.
Mais son humilité serait déplacée car, pour le monde extérieur ; il apparaît comme un érudit en Torah."

-> Le 'Hafets 'Haïm disait souvent : "Chaque juif est comparable à un officier haut gradé.
Du fait qu'il revêt un uniforme orné de médailles et de décorations, il lui incombe de se comporter d'une manière qui convient à son statut et à sa distinction.
Sinon, il porte atteinte à l'honneur du Roi qu'il sert et représente."

[être juif est un grand honneur/chance, mais aussi une grande responsabilité.]

-> Le Ramban explique que le 'Hilloul Hachem est le plus grave péché que l'homme puisse commettre.
La seule manière de s'en repentir est le Kidouch Hachem (sanctifier le nom de D).
Voilà pourquoi dans notre verset, aussitôt après l'interdit : "Et vous ne profanerez pas Mon saint Nom", il nous est enjoint : "et Je serai sanctifié au milieu des enfants d'Israël", ce qui constitue un commandement actif pour lequel il nous incombe de donner jusqu'à notre vie.

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+ Suppléments :

-> Dans son Séfer haMitsvot (mitsva positive n°9), le Rambam nous dit :
"Il convient de proclamer la Présence de D. afin qu’Il soit connu dans le monde".

Le Rambam y rapporte aussi le Sifri (22,138) : "Je suis Hachem, votre D., qui vous ai fait sortir du pays d’Egypte pour être votre D." = A condition que vous sanctifiez mon Nom en public."

-> La guémara Yoma (86a) rapporte que toute personne doit s'acquitter de son devoir en étudiant la Torah, en accomplissant les commandements et en traitant autrui avec bonté, considération et honnêteté, de telle sorte que l'on dise de lui : "Heureux soient les parents et les maîtres qui ont élevé une telle personne."
Inversement, il n'y a pas de pire déchéance pour un juif que d'agir d'une façon amenant à dire de lui le contraire.

-> Lorsqu'un juif observe la Torah et que son comportement fait honneur à son judaïsme, D. déclare : "Tu es Mon serviteur, ô Israël, duquel Je m'enorgueillis." (Yéchayahou 49,3)

-> Le Rabbi Chnéour Zalman de Liadi (Tanya - Likouté Amarim - chap.14) dit que même le juif le plus simple est doté d'un amour de D. caché, qui s'exprime par un empressement à sacrifier sa vie pour le nom de D.
Il conclut en disant : "Même le juif le moins adhérent est capable de donner sa vie en Kiddouch Hachem. "

-> Il peut être intéressant de citer le paroles du rav Dan Roth sur notre sujet :
"Le but de notre exil parmi les nations est de renforcer la foi en D. et de sanctifier Son nom, non pas en sermonnant et en faisant du prosélytisme, mais par l’acte et l’exemple.

Celui qui profane le Nom de D., même involontairement agit contre le but ultime de la Création, et, en particulier, celui de la nation juive.
Notre rôle en exil en tant que "lumière des nations" est négligé par de nombreuses personnes.
Nous oublions que nous avons un rôle positif à jouer : être les ambassadeurs de D. dans le monde.

L’impression que l’on donne dans nos relations quotidiennes avec les non-juifs doit être au 1er rang de nos esprits.
Chaque fois que nous rencontrons des non-juifs, nous devons nous demander : "Quelle marque vais-je laisser ? Aura-t-il plus de respect pour D. et pour Son peuple du fait que je suis entré en contact avec lui ?"

Et si cela est vrai de nos rapports avec les non-juifs, combien plus cela est-il vrai lorsque nous dialoguons avec nos prochains juifs qui sont nos propres frères et sœurs.

Rav Yossef Chalom Elyachiv a une fois fait remarqué que chaque génération possède une mitsva qui est particulièrement significative pour son temps.
La mitsva de notre époque dit-il est : "Que le Nom de D. soit aimé à travers toi." "

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+ "Vous ne profanerez pas Mon saint Nom, et Je serai sanctifié au milieu des enfants d’Israël, Je suis Hachem qui vous sanctifie." (Emor 22,32)

-> "Tous ce que Hachem a créé dans le monde, Il ne l'a fait que pour Son honneur" (Pirké Avot 6,14)

Le rav Chakh s'interroge : Hachem a-t-il réellement besoin de cet honneur?
Il était le Maître du monde avant même que ces créatures qui L'honorent ne viennent à l'existence!"

Il répond qu'effectivement, Hachem n'a pas besoin de cet honneur, mais c'est en L'honorant que l'homme, en réalisant Sa grandeur apprendra à connaître son propre niveau.
Il comprendra ainsi quelle est son importance, et quels sont ses devoirs dans ce monde.

Celui qui prend conscience qu'il a été créé par Hachem, que se trouve en lui une âme (partie Divine) que Hachem a insufflée, et qu'il a la capacité de créer et détruire des mondes spirituels par ses actions, comme l'explique le rav 'Haïm de Volozhin dans le Néfech ha'Haïm. L'homme pèsera ses paroles, se sentira investi d'une grande responsabilité dans ses actes et y portera toute son attention.

["Vous ne profanerez pas Mon saint Nom" = plus nous accordons d'honneur à Hachem, plus nous développons notre valeur interne et agissons alors d'une manière noble/élevée, impliquant que : "Je serai sanctifié au milieu des enfants d’Israël", de par la conscience qu'il y a en nous une partie de D. (l'âme) : Je suis Hachem qui vous sanctifie." (Hachem est infiniment grand, donc d'une certaine façon je suis infiniment grand!)]

[en faisant du kiddouch Hachem, je grandis publiquement Hachem, et donc par ricochet la valeur qu'a chaque juif de lui-même, entraînant de belles réalisations spirituelles!]

"Vous craindrez, chacun, son père et sa mère, vous observez Mes Shabbath." (Kédochim 19,3)

Shabbath est appelé : "mariée" (kala : comme dans le chant : lé'ha dodi likrat kala : Va, mon bien-aimé, à la rencontre de la mariée), et le marié : c'est la communauté d'Israël.

Le 'Hafets 'Haïm de dire : Un marié qui est plein d'égards envers la mariée reçoit des cadeaux de choix de la part de son beau père.
C'est pourquoi : "D. bénit le 7e jour ..." (Béréchit 2,3)

"Le bouc portera sur lui tous leurs crimes" ( paracha A'haré Moth 16,22).

Un jour, pendant la sombre période des pogroms et des persécutions sous le régime tsariste, le 'Hafets 'Haïm leva les yeux vers le ciel et dit en pleurant :

"A l'époque du Temple, les péchés d'Israël étaient pardonnés grâce au bouc émissaire.
Depuis la destruction du Temple, nous n'avons plus de bouc émissaire, mais nous sommes en butte à des persécutions et des malheurs qui se renouvellent chaque jour.
Comment être un bon juif, comment pouvons-nous Te servir de tout cœur dans la détresse et dans de telles souffrances?

Non, Maître du monde, les juifs ne sont pas coupables!"

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Il est à noter que le 'Hafets 'Haïm a dit en 1930, au cours d'une entrevue avec un futur rabbin américain (de Baltimore) : "12 millions, c'est un jeu d'enfant. Dans une dizaine d'années, cela sera encore pire!"

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Quand les persécutions des nations recommencèrent après la 1ere guerre mondiale, le 'Hafets 'Haïm adressa cet avertissement :

"Le midrach raconte qu'après le décret de Pharaon : "Vous ne fournirez plus de la paille au peuple" (Chémot 5,7), les Égyptiens chassaient et frappaient les hébreux qui venaient leur demander de la paille.
D. savait pertinemment qu'Il allait finir par noyer les Égyptiens dans la mer, et il était nécessaire que ces mêmes Égyptiens montrent leur véritable visage pour qu'ils ne puissent pas dire : "Nous ne sommes pas coupables! Nous ne sommes pas responsables des meurtres et des persécutions des Hébreux" car, en vérité, ils y ont tous participé.

[Le 'Hafets 'Haïm de conclure : ] Bientôt, nos ennemis devront répondre des mauvais traitements infligés aux juifs.
Pour qu'ils ne puissent pas en rejeter la responsabilité sur les autorités du pays, D. a accordé à chaque peuple un régime autonome et démocratique, où les dirigeants de chaque pays peuvent être choisis et élus en toute liberté.

Dès lors, la responsabilité retombe sur l'ensemble de la nation et personne ne pourra se disculper au jour du jugement."

"Le lépreux avait comme punition l'exclusion des 3 camps, une situation que l'on peut expliquer ainsi : la lèpre surgissait à cause de la faute de la médisance pour notamment, avoir cherché chez l'autre des traces de Mal.

On disait alors à cet homme, puisque tu es tellement fort pour rechercher des fautes, profite de ton éloignement pour réfléchir ... à tes propres failles."

[Rav Israël Salanter - Métsora]

"Puis le 7e jour, il se rasera tout son poil : sa chevelure, sa barbe, ses sourcils ... " (Métsora 14,9)

Ce processus concerne l'homme sur lequel sont apparues des plaies de lèpre.
Ces dernières proviennent principalement des 3 fautes majeures suivantes : l'orgueil, le lachon ara (médisance) et la mesquinerie.

Le Kli Yakar nous dit que c'est précisément à cause de cela, que le lépreux doit se purifier pour ses mauvais comportement :

-> Il se rase les cheveux = il a toujours eu la prétention d'être partout et à la tête de tout (orgueil);

-> puis, la barbe = en quelque sorte le rempart autour de sa bouche, qui ne l'a pas préservé de la médisance ;

-> et enfin, les sourcils = qui ne l'ont pas empêché d'avoir un comportement mesquin (car la mesquinerie s'exprime en hébreu par le terme : "tsarout aïn" : "œil étroit", à l'opposé de l' "œil large", généreux).

"Tout ce qui marche sur le ventre (ga'hon - גחון)" (Chémini 11,42)

La guémara Kiddouchin (30a) signale que le vav (ו) du mot ga'hon (le ventre), marque la moitié de la Torah d'après le nombre de ses lettres.

Le Rabbi de Gour (Rabbi Avraham Mordé'haï) de dire qu'un juif ayant déjà étudié la moitié de la Torah risque de s'enorgueillir, de se taper l'abdomen en disant : "Réjouissez-vous, mes entrailles, car j'ai étudié beaucoup de Torah!"
=> A ce juif, on dit donc d'être humble et de "ramper sur le ventre".