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La tsédaka nous sauve de la mort

-> "Ta vertu marchera devant toi, et derrière toi la majesté d'Hachem fermera la marche"
Le Radal explique : nos bonnes actions nous précéderont pour que l'on soit jugé favorablement et tenteront de nous sauver de la mort, comme il est écrit 'la tsédaka sauve de la mort' (Michlé 11,4 & 10,2)."

-> Nos commentateurs expliquent, qu'en hébreu, les initiales de la phrase "et la tsédaka sauve de la mort" (וצדקה תציל ממות - Michlé 11,4) forment le mot "mort" (mavét - מות).
Cela permet de déduire que lorsqu'on donne de la tsédaka, on est préservé de la pauvreté, et donc automatiquement, on n'est pas concerné par ce qu'affirment nos Sages (guémara Nédarim 64a), qu'un pauvre est considéré comme mort.

En ce sens, selon le Zohar haKadoch (Ekev 273b) : "Nous disons que la tsédaka sauve de la mort, car le pauvre est considéré comme mort, et donc, celui qui lui donne de l'argent lui redonne vie, et en retour, Hachem lui accordera également la vie".

Il faut comprendre quel est ce système de "mesure pour mesure" dont parle le Zohar : pourquoi le bienfaiteur bénéficie-t-il d'une protection contre la mort?
Le pauvre a un statut de mort, et lorsque quelqu'un lui accorde la charité, il le "ressuscite".
Par conséquent, du fait que le donateur s'est investi dans la résurrection des morts en sauvant le pauvre de la mort, Hachem le récompense en lui accordant la vie à lui aussi.

-> "Il existe deux sortes de tsédaka: celle qui sert à sauver l'homme d'une mort violente, et celle qui sert à sauver l'homme du jugement de l'enfer" [guémara Baba Batra 10a]
[ainsi la tsédaka nous apporte de la 'vie' dans ce monde et dans le monde à Venir. ]

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-> "L'homme ne subira jamais le moindre préjudice en accomplissant la mitsva de tsédaka"
[Rambam - Lois sur les dons aux pauvres 10,2 ]

-> "4 choses déchirent la sentence de l'homme: la charité, les cris d'imploration, le changement de prénom et le changement au niveau des actes."
[guémara Roch Hachana 16b]

La réincarnation

+ La réincarnation :

-> "Toutes les âmes d'Israël doivent être réincarnées de nombreuses fois afin d 'accomplir la totalité des 613 commandements de la Torah par la pensée, par la parole, et par l'action"
[Tanya - Iguéret haKodech 7,29]

-> "Aussi longtemps qu'une personne ne parvient pas à réaliser sa finalité dans ce monde, Hachem la déracine pour la replanter encore et encore."
[Zohar I ; 186b]

-> "Toutes les âmes sont sujettes à la réincarnation.
Les gens ignorent les voies de Hachem. Ils ne savent pas qu'ils sont amenés devant le tribunal avant d'entrer dans ce monde, comme après l'avoir quitté.

Ils sont dans l'ignorance des nombreuses réincarnations et des processus secrets par lesquels ils sont passés, ainsi que le nombre d'âmes nues et combien d'esprits nus errent dans l'autre monde sans être en mesure de passer l'entrée du palais du Roi.

Les hommes ne savent pas que les âmes tournent comme une pierre lancée par une fronde.
Mais le temps viendra où ces mystères seront dévoilés."
[Zohar II ; 99b]

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-> "La chose essentielle [à garder à l'esprit est que la finalité de la réincarnation] a pour effet de réparer une influence [négative] provenant d'une vie précédente ...

Le type de mal auquel aspire le plus notre âme correspond sans doute à quelque chose auquel nous nous sommes habitués dans notre précédente vie.
Par conséquent, prêtons attention à nos vices [car ils nous indiqueront exactement les domaines sur lesquels nous devons travailler]. "

[Gaon de Vilna - commentaire sur Yona]

[Le mot hébreu pour réincarnation : "guilgoul" a la même guématria que : 'hesséd (bonté).]

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+ Quelques questions/réponses :

-> Un retard dans l'enterrement peut-il affecter la réincarnation?

"Après que l'âme ait quitté le corps, et que celui-ci soit resté sans souffle, il est interdit de le laisser sans sépulture (guémara Moéd Katan 28a ; ainsi que Baba Kama 82b).

Car une personne défunte laissée sans sépulture durant 24 heures ... empêche que le plan Divin soit accompli, car peut-être D. a-t-Il décrété qu'elle devait être réincarnée immédiatement au jour de sa mort.
Cela aurait mieux valu pour elle, mais tant que le corps n'est pas enterré, l'âme ne peut se retrouver en présence de Hachem, ni être transférée dans un autre corps.

En effet, une âme ne peut pénétrer un second corps tant que le 1er n'est pas enterré."

[Zohar III ; 88b]

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-> Un homme peut se réincarner dans une femme, mais pas le contraire.

Un être humain peut se réincarner dans un animal, dans une plante ou même dans un minéral mais pas le contraire (cf. Chaar haGuilgoulim du Ari zal).

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-> "Pourquoi une bonne chose arrive à une personne vertueuse, alors qu'à un [autre] tsadik, ce sont de mauvaises choses qui surviennent?

C'est parce que le [dernier] tsadik avait mal agi dans une vie antérieure, et il en supporte à présent les conséquences."
[Né'hounia ben haKana - Séfer haBahir]

-> Le Ramban fait également remarquer que la réincarnation résout toutes les difficultés liées à cette question : "Pourquoi de mauvaises choses arrivent-elles à de bonnes personnes?"

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-> Quel corps sera ressuscité et qu'arrivera-t-il aux corps n'atteignant pas l'ultime perfection?

"Rabbi Yossé répondit : "Ces corps ne furent pas méritants et qui ne réalisèrent pas leur finalité seront considérés comme n'ayant jamais existé"

Rabbi Its'hak [ne fut pas d'accord et] dit : "A de tels corps, Hachem procurera d'autres esprits, s'ils se révèlent méritants, ils seront capables de se maintenir dans le monde, et sinon, ils seront des cendres sous les pas des Justes". "

[Zohar I ; 131a]

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-> Combien de chances une âme a-t-elle d'atteindre la complétude par le biais de la réincarnation?

Le Zohar (III;216a) et les Tikouné Zohar (6;22b), par exemple, suggèrent 3 ou 4 chances.

Les Tikouné Zohar (69;103a) avancent l'idée que même si l'âme n'effectue qu'un petit progrès à chaque fois, il peut lui être donné l'opportunité de revenir dans ce monde afin d'atteindre sa complétude.

Après la mort : revoir toute son existence

+ Après la mort : Revoir toute son existence :

-> Tous les actes d'une personne sont écrits dans un livre"
[Pirké Avot 2,1]

-> "Ne pense pas que la tombe sera un refuge pour toi ... Dans le monde futur, tu devras rendre compte de tous tes actes devant le Roi des rois"
[Pirké Avot 4,22]

-> "[Même les actes qu'une personne] foule au pied [c'est-à-dire qu'elle considère sans importance] seront présentés en jugement"
[guémara Avoda Zara 18a]

-> "Lorsqu'une personne se rend à sa dernière demeure, tous ses actes sont détaillés devant elle, et on lui dit : "Tu as fait ceci et cela à tel et tel endroit, tel et tel jour".
Et elle répond : "Oui".
On lui dit alors : "Signe". Et elle signe ...

Et plus encore, elle reconnaît la justice du verdict et affirme : "Vous m'avez bien jugé". "
[...]
"Qui témoigne [à son propre jugement après la mort]?
L'âme de celui qui est jugé."
[guémara Taanit 11a]

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-> Le rav Aryeh Kaplan nous aide à réaliser le déroulement :

"Imaginez-vous debout nu devant D., avec votre mémoire grande ouverte, complètement transparente, sans le moindre mécanisme permettant de diminuer sa force.
Vous vous souviendrez de tout ce que vous avez fait dans votre vie ...

Le souvenir de chaque bonne action constituera le plus sublime des plaisirs ...
Mais votre mémoire sera aussi ravivée à toutes les choses dont vous avez honte.
Elles ne peuvent être justifiées, ou rejetées. Vous serez face à vous-même, pleinement conscient des conséquences de tous vos actes.

Nous savons tous quelle honte et humiliation terribles subit celui qui est surpris en train de faire quelque chose de mal.

Imaginez ce que peut représenter le fait d'être pris la main dans le sac, par sa propre mémoire, sans le moindre espoir de fuite"

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+ La téchouva :

-> "Hachem ne se réjouit pas de la punition du méchant"
[guémara Méguila 10b ; et ainsi que Sanhedrin 39b]

-> La téchouva, terme signifiant littéralement "retour", comme celui qui retrouve ses esprits, revient vers lui, de retour vers son véritable moi.

Dans ce monde, ce retour (téchouva) permet de retirer du film de sa vie des événements négatifs.
Dans le monde futur, il ne sera plus possible d'y effectuer des modifications.

-> Au sujet de l'importance d'une prise de conscience tant que nous sommes en vie, nos Sages nous disent :
- "Mieux vaut subir la honte dans ce monde que dans le monde futur" [guémara Kidouchin 81a]

- "Béni soit D., Qui a donné à l'humanité l'opportunité de ressentir la honte dans ce monde plutôt que dans le suivant" [guémara Yébamot 105b]

-> Le jugement n'est pas une punition, mais une relation de cause à effet de la vie d'une personne.

Notre monde futur, qui est éternel, dépend de chacun de nos actes (net de téchouva).
Nous avons constamment la possibilité de l'embellir, en faisant de belles actions.

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-> Selon nos Sages, pour un méchant, l'enfer ne peut durer plus que 12 mois maximum (Edouyot 2,10).

-> Beaucoup (le Maharal, le rav Dessler, ...) sont d'avis que l'enfer n'est pas un endroit géographique, mais un vide énorme que la personne ressent en étant détachée du monde matériel, et parfois, la demande du plaisir matériel est tellement forte qu'elle "brûle" la personne car elle ne peut plus réaliser ses désirs.

Plus on donne d'importance à la matérialité, plus il nous sera difficile de la quitter au moment de notre mort.

Au-delà du prix à payer pour nos fautes, le plus douloureux sera cette sensation de honte éternelle (Comment ai-je pu me faire avoir à ce point en agissant de la sorte ? En passant à côté de ma vie ... et maintenant il est trop tard!).

-> Chacun aura pour juges les sages de sa génération, qui sont à même de prendre en compte toutes les difficultés propres à cette génération.

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-> Selon le Ramban (Chaar haGuémoul), il existe 3 jours de jugement durant lesquels l'âme est jugée :

1°/ à Roch Hachana : passage en revue de l'année passée et détermination des conditions matérielles pour l'année à venir ;

2°/ le jour de la mort : la vie du défunt est passée en revue, et il est déterminé si l'âme devra poursuivre l'expérience éprouvante d'un examen plus attentif de sa vie ou si elle est prête à entrer au paradis ;

3°/ le Grand Jour du Jugement (suite à la venue du machia'h).

A quoi sert-il?

Selon le rav Aharon Kotler (Michnat Aharon), l'une des réponses est qu'après la mort, tous les actes bons et mauvais, ainsi que toutes les influences qu'une personne aura exercées sur les autres, sont "encore en mouvement", puisque que ses enfants, lorsqu'ils font le bien, peuvent ajouter du mérite.

Ce ne sera qu'à la fin de l'histoire de l'humanité que le "décompte final" pourra être établi, déterminant ainsi l'impact qu'un individu aura eu sur le monde au cours de son existence.

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[par exemple : un sourire ou un mot positif qu'on aura exprimé à une autre personne, peut totalement la changer (un sourire redonne de la vie, de la joie, de la confiance, de la motivation ... C'est comme si c'était une nouvelle personne, et par ricochet cela change positivement toute sa descendance.).
Il en est de même d'une écoute d'autrui, d'un conseil, ...

Que de conséquences positives pour un acte apparemment si petit, banal! ]

Après la mort

+ Après la mort (Quelques pensées selon nos Sages) :

-> "Ceux qui sont sur le point de venir [dans ce monde] sont vêtus de vêtements, avec des visages, des corps, comme ceux de ce monde ...
[Au moment où ils pénètrent réellement dans ce monde], ils retirent leurs vêtements spirituels et enfilent ceux de ce monde ...

Lorsqu'il est temps pour eux de quitter ce monde, le vêtement du corps [est retiré] et ils [remettent] le vêtement dont ils s'étaient dépouillés au moment d'entrer dans ce monde."
[Zohar II 150a]

-> Le midrach (Béréchit rabba 20,12) rapporte comment suite à sa faute, Adam est passé d'un "vêtement de lumière" à un "vêtement de peau".

-> "L'âme ne sort du corps que si elle se tient devant la présence divine, ainsi qu'il est dit : 'car un homme ne peut Me voir et survivre' (Chémot - Ki Tissa 33,20). "
[Pirké déRabbi Eliézer 34]

-> Selon la loi juive, les proches parents du défunt doivent déchirer leurs vêtements, et cela peut être une façon de dire au défunt errant aux alentours qu'ils perçoivent sa perte comme le déchirement de leur propre corps.

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-> "L'homme entend ses louanges [lors de son oraison funèbre] comme s'il était dans un rêve"
[midrach Béréchit rabba 96,24]

-> "Sois fervent lors de mon éloge funèbre, car je me tiendrai là"
[guémara 153a]

-> "Le mort sait tout ce qui est dit en sa présence jusqu'à ce que la tombe soit remplie ...
[Une autre opinion est :] jusqu'à ce que la chair se désagrège."
[guémara Shabbath 152b]

De même, la loi juive interdit les propos futiles ou stupides en présence du défunt (guémara Béra'hot 3b), car l'âme entend tout.

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-> "Durant 3 jours [après la mort], l'âme erre au-dessus du corps, tentant de le pénétrer à nouveau, mais dès qu'elle voit l'apparence [de son visage] se modifier [c'est-à-dire lorsque le corps commence à se désagréger], elle s'en va"
[midrach Vayikra rabba 18]

-> "Durant les 7 jours de deuil, l'âme va et vient entre son domicile [sur terre] et sa résidence céleste, et de sa résidence céleste jusqu'à son domicile [précédent]"
[Pirké déRabbi Eliézer 34]

-> "L'âme d'un homme est en deuil d'elle-même durant 7 jours"
[guémara Shabbath 152a]

C'est une période de deuil pour l'endeuillé, et également pour le défunt.

-> "Tant que le corps existe, l'âme monte et descend [entre le monde céleste et le monde matériel] ; au bout de 12 mois, le corps se désagrège et l'âme ne monte ni ne descend plus"
[guémara Shabbath 152b]

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+ Le lieu de sépulture :

-> "Le Zohar et les écrits du Arizal expliquent que ... le néféch [contrairement au roua'h et à la néchama, qui sont d'autres composants de l'âme] reste constamment à errer au-dessus de la tombe ...
En l'honneur du néfech et afin de lui définir un endroit où résider, nous démarquons le lieu de sépulture ou nous bâtissons une structure par-dessus"
[Taamé haMinhaguim]

-> Nos Sages (guémara Yérouchalmi - Taanit chap.2) nomment même ce monument : "néféch", en allusion au fait qu'un résidu de l'âme du défunt demeure perpétuellement attaché à l'emplacement de sa sépulture.

=> Ainsi, ce monument est destiné à l'endeuillé, et également au défunt.

-> "Lorsque l'âme quitte le corps, les tsadikim viennent et disent : 'Venez en paix!' "
[Pirké déRabbi Eliézer 34]

-> "[L'âme est] lumineuse comme la lumière"
[Rabbi Saadia Gaon - Emounot véDéot 6,3]

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+ Le tunnel :

-> "Que sous-entend la phrase : "L'âme n'est pas remplie" (Tsav 6,7) ?

Elle signifie qu'au moment de la mort, l'âme ne quitte pas le corps en douceur.
Comment l'âme s'en va-t-elle? ...

Comme le son d'eau rugissante ... ou bien, comme le son d'un jaillissement d'eau à travers un canal"
[midrach Kohélet rabba 6,7]

=> Il en ressort une sensation auditive et un passage éventuel dans une sorte de tunnel.

-> Le Zohar (1;127a) nous enseigne que "l'entrée du paradis" correspond à la caverne de la Ma'hpéla, située à 'Hévron, et tous les êtres humains passent à travers cette caverne lorsqu'ils quittent ce monde.

Le Zohar fait également mention du fait qu'après qu'Avraham soit entré dans la caverne pour l'inspecter, il aperçut "une porte ouverte vers le paradis", et "de plus, il vit une lumière brillante qui éclairait la caverne".

En hébreu, la racine à l'origine du mot 'Hévron, signifie : "joindre".
C'est un lieu de jonction entre le Ciel et la terre.

=> Il en ressort une notion de perception d'une lumière, et d'un lieu de passage entre 2 domaines (la terre et le Ciel).

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-> Autre divré Torah sur ce sujet : https://todahm.com/2015/10/24/3775

+ Rabbi Eli'ézer dit : Les réchaïm, éloignés de la Torah et de D., qui ne croient pas en la résurrection des morts, doivent savoir que le bâton d'Aharon qui avala les serpents créés par les sorciers égyptiens se transforma momentanément en une créature, animée d'un souffle de vie.
Et si D. a pu donner une vie à ce bout de bois sec, il ressuscitera certainement les corps qui ont déjà abrité une âme sainte et qui se sont appliqués jour et nuit aux mitsvot.

En amollissant, par une rosée régénératrice, un os resté intact dans la terre, Hachem le rendra comme le levain d'une pâte, qui s'étendra de tous les côtés pour reconstituer tous les membres du corps, dans lequel Il mettra un nouveau souffle de vie.
On assistera alors à une véritable résurrection, et non à une nouvelle Création.
[Zohar - Vaéra p.28a ]

Le choc du jugement après notre mort

+ Le choc du jugement après notre mort :

Yossef dit à ses frères : "Je suis Yossef! Mon père est-il encore en vie?"
Et ses frères ne purent lui répondre, car ils étaient consternés devant lui" (Vayigach 45,3)

-> Le midrach (Béréchit rabba 93,10) dit que lorsque Abba Cohen Bardela atteignait ce verset, il commençait à pleurer, disant : "Si Yossef, la réprimande de leur jeune frère, a laissé les Shévatim incapables de lui répondre, qu'aurons-nous à répondre à Hachem lorsqu'Il nous jugera pour nos actions?!"

-> Le Zéra Shimshon demande : quelle grande leçon Abba Cohen Bardela a vu dans la réprimande de Yossef, qu'apparemment, il a acquis une grande perspicacité dans ce à quoi cela ressemblera lorsque Hachem Lui-même nous jugera?
Sans cette histoire, Abba Cohen Bardela n'aurait-il pas réalisé la sévérité de ce que signifie être jugé par Hachem Lui-même (ex: qu'on peut rien lui cacher)?

Le Zéra Shimshon explique que lorsque Yossef s'est révélé à ses frères, ils l'ont immédiatement reconnu. L'embarras qu'ils ont ressenti provient du fait que, bien qu'ils aient passé beaucoup de temps avec Yossef, lui parlant, mangeant avec lui, ..., qu'ils aient entendu sa voix et vu ses manières, pas une seule fois ils n'ont envisagé la possibilité qu'il s'agissait de leur frère, Yossef.
Malgré le fait que lorsque Yossef s'est finalement révélé aux Shévatim, il était tellement clair pour eux qu'il était effectivement Yossef, sans aucun doute.
C'est la raison pour laquelle ils étaient si embarrassés : qu'une chose aussi claire en apparence leur ait été totalement et complètement cachée pendant tout ce temps, ils ne pouvaient pas comprendre comment ils n'avaient pas réalisé une chose aussi évidente. [la vérité était tout le temps évidente en face de leurs yeux, et malgré tout il ne l'on pas vue, prise en compte! ]

En cela, explique le Zéra Shimshon, Abba Cohen Bardela a vu une formidable analogie avec la façon dont le jugement qu'Hachem prononcera à notre égard se présentera également.

Après avoir vécu de nombreuses années dans ce monde et avoir accompli de nombreuses fois des actions dont nous n'avons jamais réalisé ou même envisagé la possibilité qu'elles soient en réalité des fautes et des transgressions de la volonté d'Hachem, nous nous tiendrons devant Hachem pour être jugés pour nos actions.
Ensuite, tout ce que nous avons négligé et n'avons même pas envisagé la moindre possibilité qu'il puisse s'agir d'une faute, lorsque Hachem nous réprimandera pour nos actions, tout deviendra instantanément clair et notre embarras sera si grand, nous laissant avec la même question que les Shévatim : comment se fait-il que quelque chose qui, rétrospectivement, est maintenant si clair, ne nous a même pas causé le moindre soupçon lorsque nous l'avons fait?!

Le corps des tsadikim après leur mort

+ Le corps des tsadikim après leur mort :

-> Lorsque le corps de grands tsadikim a pu être ramenés en Israël et réinhumés, bien qu'ils soient décédés il y a de nombreuses années, leurs corps sont restés intacts et on a l'impression qu'ils ne sont décédés que récemment. Or, nous savons que le corps, une fois enterré, commence à se décomposer.
Y a-t-il une signification au fait que le corps du tsadik ne semble pas se décomposer?

Lorsque nous sommes en vie, notre corps et notre âme se combinent pour créer l'être humain. L'âme a besoin du corps et le corps a besoin de l'âme.
Au moment de la mort, les deux partenaires de vie se séparent. Lorsque l'âme voit ce qu'est devenu le corps qu'elle appelait autrefois son foyer, elle est très peinée.
Pour alléger la souffrance de l'âme d'un tsadik, Hachem veille à ce que le corps du tsadik ne se détériore pas et soit dans le même état que lorsque l'âme et le corps ne formaient qu'une seule entité vivante.

[ rav Yonathan Eibshitz - Yaarot Dvach 1 ]

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[on peut noter que moins on donne d'importance à la matérialité dans ce monde (développant sa spiritualité), plus on aura de pouvoir d'impacter notre élément matériel (corps) après notre mort! ]

Prononcer des paroles de Torah d’un défunt

+ Prononcer des paroles de Torah d'un défunt :

-> "Rabban Shimon ben Gamliel a dit : le juste n'a pas besoin d'une pierre tombale élaborée afin de rendre éternelle sa mémoire.
Ses enseignements [qui sont répétés même après sa mort], sont pour lui un monument commémoratif."

[guémara Yérouchalmi Shékalim 2,5]

-> Le roi David a dit : "Je voudrais séjourner à jamais sous ta tente" (Téhilim 61,5).
Est-ce qu'il pensait vivre éternellement?
Non, il voulait dire : "Maître du monde! Puis-je mériter que l'on partage mes enseignements même après ma mort."

-> La guémara poursuit en déclarant :
"Shimon ben Nézira a dit au nom de Rabbi Yits'hak : lorsque les mots d'un sage en Torah sont répétés par un vivant [dans ce monde], les lèvres de son corps, de la tombe où il repose, commencent à bouger comme s'il étudiait son enseignement."

-> Bien que ce soit une notion totalement au-delà de notre compréhension, la guémara nous livre un très bel enseignement :
"Comment cela (le fait que les lèvres bougent lorsque des enseignements sont étudiés) va précisément profiter au défunt?
Bar Nézira a expliqué : c'est comme s'il recevait une boisson délicieuse à base de miel.
Rabbi Yits'hak diffère légèrement : c'est comme s'il buvait un vin bon et bien vieilli, dont le goût reste dans sa bouche même après qu'il ai fini de boire."

-> La guémara conclut par :
"Rav Guidal a dit : Une personne qui rapporte un enseignement au nom de la personne qui l'a dit à l'origine, verra l'auteur de ses paroles en face de lui."

-> "L'âme d'un défunt devient présente, à tout endroit et à tout moment, où ses pensées de Torah sont rapportées."
[Zohar - paracha Pin'has]

-> Rabbeinou Méchoulam commente les paroles de Rav Guidal en nous expliquant que lorsqu'on rapporte les paroles de Torah d'un défunt, son auteur nous observe de sa place au Ciel.
Cela va provoquer un sentiment particulier au défunt envers celui qui maintient son souvenir et ses enseignements.
Il va intercéder auprès des royaumes divins en faveur de ce disciple.

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[Il existe plusieurs façons de diffuser des paroles de Torah : en permettant la publication, en donnant un cours, par un apprentissage individuel, ... à chaque fois, on permet au mort de "vivre" l'expérience de bouger ses lèvres dans sa tombe (sifsosav dovévos bakéver) ].

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+ Rendre visite à un défunt :

-> "Cela amène du plaisir aux personnes décédées lorsque ceux qu'elles aiment, rendent visite à leur lieu de sépulture, et qu'elles prient pour le bien de l'âme de la personne partie."

[Séfer 'Hassidim - 450]

-> "Il se trouve qu'une personne décédée prie pour ses enfants ... De même, la prière d'un vivant pour le bénéfice d'un mort a un impact."
[Séfer 'Hassidim - 1171]

-> "S'il n'y avait pas les prières faites par les personnes décédées pour le bien être des vivants, les vivants ne pourraient survivre même pas une demi-journée."
[Ma'avar Yabok - Sfat Emet - citant le Zohar]

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Un cimetière, de par le fait qu'il est le lieu où reposent des tsadikim, possède une atmosphère de sainteté.

-> Selon le Souccat Shalom, un cimetière possède les qualités du Temple.
De nos jours, la présence divine réside sur les lieux où sont enterrés les tsadikim.
En raison de cette sainteté et du mérite des tsadikim enterrés, les prières faites dans un cimetière sont facilement acceptées par D.

 

Source (b"h) : traduction & compilation personnelle issue du livre du Rabbi Tzvi Hebel (The Neshamah Should Have an Aliyah)

Honorer ses parents après leur mort … (2e partie)

+ Honorer ses parents après leur mort ... (2e partie)

---> Toute action positive peut être dédiée pour l'élévation de l'âme d'une personne décédée, mais il existe une différence entre un lien parent/enfant et les autres liens d'affinités :

-> envers toute personne (autre que ses parents) : le mérite d'une action est transféré au défunt, uniquement si la mitsva a été réalisée spécialement pour cette personne (en ayant en pensée ou en parole mentionné le nom de la personne avant d'agir).

-> envers ses parents : puisqu'un enfant est considéré comme une extension (la "jambe") de ses parents, comme s'ils étaient vivants et qu'ils accomplissaient eux-mêmes la mitsva, le mérite leur est transféré même sans aucune intention.
=> A chaque fois, qu'une fille ou un fils réalise une bonne action, les parents prennent part automatiquement aux bénéfices de cet acte méritant, même si l'enfant ne pensait pas à ses parents à ce moment.
Cela est valable pour tous les actes de notre vie.

-> Le Zohar nous enseigne que le moment principal pour honorer, comme il le faut ses parents, est après leur mort.
Il y est écrit (zohar - fin de la paracha bé'houkotaï) :
"Malgré le fait qu'un parent a pu décéder, l'obligation des enfants de l'honorer devient plus importante ...
car si l'enfant ne marche pas sur le bon chemin, il cause, pour sûr, à ses parents de ressentir une honte énorme dans l'autre monde.
Cependant, si les actes de l'enfant sont louables, il amène, certainement, un grand honneur à ses parents au même moment.
Il amène de l'honneur au nom de ses parents parmi les vivants dans ce monde ; et leur accorde de l'honneur aux yeux de D.
Par conséquence, D. aura certainement de la miséricorde et va les installer sur un trône de gloire."

-> Le Séfer ha'Hinoukh (mitsva n°33) de nous enseigner :
"Une personne doit penser au fait que son père et sa mère lui ont permis d'exister.
Pour cette raison, il ne peut être qu'approprié qu'un enfant fasse le maximum, de toutes ses forces afin de les honorer et de les aider.
Après tout, ils lui ont donné la vie et ont investi énormément de labeur et d'efforts afin de l'élever."

-> "Chaque bonne action qui va générer du mérite à une personne décédée, va amener en même temps une abondante récompense à la personne qui en est à l'origine".
[Séfer Taarich Yisrael - chap.19 - citant à ce sujet le rav Kamenetzky, le rav Kanievsky ...]

-> En ce qui concerne les parents, cela conduit à un double mérite.
Par exemple, par le fait de donner de l'argent à la tsédaka en l'honneur de ses parents, on va recevoir la récompense pour la mitsva de tsédaka, et la récompense d'honorer ses parents.

-> De plus, lorsque les parents décédés voient (de leur place au sein du monde de vérité) que leurs enfants réalisent des mitsvot en leur honneur, ils sont remplis d'une grande joie et ils prient pour leurs enfants.
Ils supplient D. d'accorder à leurs enfants une longue vie, pleine de prospérité, dans l'honneur et la miséricorde de D.
[cf. à ce sujet : le Séfer 'Hassidim - 170 ; le Téchouvot 'Haïm Béyad (Rav 'Haïm Palagi) ; le Yoré Déa - 116 ]

-> Cela a également beaucoup d'importance au niveau émotionnelle.
Suite à la perte d'un proche, il est normal d'avoir des émotions comme : de la tristesse, du découragement, de la culpabilité, des regrets, ...
On en vient à se répéter sans cesse : "J'aurai pu lui faire tellement plus!! ..."

=> Par le fait de rechercher activement à réaliser de bonnes actions au bénéfice de l'âme, l'endeuillé fait quelque chose de réel et de concret envers la personne qu'il a aimé.
Ces efforts et la prise de conscience que tout n'est pas perdu, que le lien n'est pas cassé, vont contribuer pour beaucoup afin d'amener l'endeuillé dans une direction positive.

-> Lorsque Yaakov va demander de transporter son corps après sa mort d'Egypte en Israël, il va demander à son fils : "Si tu as quelque affection pour moi, mets, je te prie, ta main sous ma hanche pour attester que tu agiras envers moi avec bonté et fidélité ('Hessed chel émet), en ne m'ensevelissant point en Egypte" (Béréchit 47,29)
Rachi explique que faire une bonté pour un défunt est une véritable bonté, car elle est faite de façon totalement altruiste (le mort ne pouvant faire un retour de sa gentillesse).

-> Le 'Hafets 'Haïm (chmirat halachone sec.3, chap.7) rapporte une histoire tirée du midrach haNéélam, qui permet de se rendre compte à quel point l'étude de la Torah va impacter l'âme d'un défunt.
Rabbi Zemira'ah a rencontré l'âme d'un racha, qui souffrait énormément suite à sa mort.
Ressantant sa grande peine, Rabbi a compris que D. le chargeait d'une mission : soulager la néchama de ce mort.

C'est ainsi, qu'il va retrouver son fils, totalement ignorant de la Torah, et lui permettre d'agir positivement selon la Torah, pour le bien de son père.
Une nuit, le père décédé est apparu au Rabbi et lui a rapporté :
-> dès que mon fils a su lire un verset pour la 1ere fois = "on m'a temporairement soulager des souffrances de ce jour" ;
-> dès que mon fils est entré en yéchiva pour personnes avancées = "toutes les punitions ont cessé immédiatement. J'étais libre des tourments de l'enfer!"
-> lorsqu'il a progressé au point de pouvoir établir lui-même ses propres décisions en halakha = "l'incroyable a eu lieu : j'ai été admis au gan eden! Un trône m'a été préparé parmi les justes."
-> Chaque jour que mon fils présente une nouvelle idées dans l'étude de la Torah = "des anges me couronnent par la même couronne que portent les grands tsadikim!"

Le décédé a conclu en disant : "Quelle chance a une personne qui laisse derrière lui un fils qui peine dans la Torah!"

=> Nos Sages (par ce midrach) nous enseigne que l'étude de la Torah permet une totale transformation pour l'âme, même d'un racha total.
A plus forte raison, l'âme d'un juif sincère, va être délivrée et propulsée aux plus hauts niveaux dans le Ciel.

-> "Toute personne qui a un lien avec la lumière de la Torah (en l'ayant étudié ou en ayant soutenu ceux qui l'étudient), cette lumière va (dans le futur : lors de la résurrection des morts) la ramener à la vie".
[guémara Kétouvot 111b -> sur le verset de Yéchayahou 26,19 : "Puisse les morts revenir à la vie ..."]

-> Le rav Leizer Yudel Finkel, Roch Yéchiva de Mir, observait l'année de décès de son père, le fameux : Alter de Slabodka.

Une nuit, l'Alter lui est apparu en rêve avec une requête urgente : "Shik mir pekala'h " (envoie-moi des paquets!).
= Il implorait son fils de lui envoyer des paquets d'actes méritants.

 

Source (b »h) : traduction & compilation personnelle issue du livre du Rabbi Tzvi Hebel (The Neshamah Should Have an Aliyah)

Honorer ses parents après leur mort … (1ere partie)

+ Honorer ses parents après leur mort ... (1ere partie)

-> "Tu observeras donc la mitsva, et les décrets ('houkim) et les règles (michpatim), que je t'ordonne d'exécuter aujourd'hui." (Dévarim 7,11)

La guémara (Erouvin 22a) explique : "Aujourd'hui (dans ce monde) afin de les accomplir ; demain (dans le monde à venir) afin d'y recevoir leurs récompenses."

-> Le Gaon de Vilna, avant de mourir, a attrapé ses tsitsit et a dit en larmes :
"Dans ce monde, avec quelques pièces, il est possible d'acquérir et de réaliser des mitsvot à chaque instant.
Dans le monde à venir, cependant, il n'est pas possible d'en accomplir une seule, même en échange de tout l'argent du monde."

-> Nos Sages (guémara Sanhedrin 104a) nous révèlent le fondement du fait de réaliser des actes : "léilou néchama" (en souvenir de l'âme, d'une personne décédée), en parlant du concept de : "béra mézaké" (par ses actes positifs, un fils va donner du mérite à son père, va lui permettre d'expier ses fautes, bien qu'il ne soit plus vivant).

-> Le Ramban (Béréchit 11,32) donne un exemple de ce principe.
Le père de notre patriarche Avraham s'appellait : Téra'h, était un fervant adorateur des idoles, et il a mis pleins d'obstacles à son fils (Avraham) afin de l'empêcher à avancer dans sa volonté de servir D.

Selon l'avis de certains de nos Sages, il n'a même pas fait téchouva avant de mourir.
Néanmoins, le Ramban nous dit qu'il a pu d'accéder au monde à venir par le mérite de son fils.

-> "Par chacune des mitsvot ou des actes méritoires qu'un de ses descendants va accomplir après sa mort, l'âme du père va recevoir de l'expiation."
('Hafets 'Haïm - Ahavas Chessed II - chap.15 - notes).

Le 'Hafets 'Haïm y poursuit également en disant qu'un fils peut, par la puissance positive de ses actions, épargner ses parents défunts de souffrir de leurs fautes dans le monde à venir, et va avoir un impact sur leur entrée au gan eden.

-> Le Chla haKadoch dit que cela s'applique à tout parent (quoi qu'il ai pu faire!) car : "un enfant est la jambe du père" (kara davouha).
Etant une extension du père, les actions du fils sont considérées comme celle du père lui-même.

-> "Lorsqu'une mère juive décède, que ses enfants craignent D. et s'occupent de la Torah et des mitsvot, cela est considéré comme si elle-même était en vie et qu'elle réalisait toutes ces actions."
[Rabbénou Yona - Iguéret haTéchouva - Drouch 3 - 79]

-> Pourquoi un enfant est appelé la jambe du père, et non sa main, ou tout autre membre de son corps?

Le rav Yts'hak Hutner explique que la jambe est le seul membre avec lequel une personne se déplace (cf.personne en béquille, en chaise roulante) ; et sans elle, elle serait complètement immobile.

D'ailleurs, ceci est la véritable différence entre un être humain et un ange.

-> Un ange est : un omeid, un être qui stagne au niveau dont D. l'a créé, sans possibilité d'évoluer.

-> L'homme est : un méhalé'h, un être qui marche.
Il peut débuter sa vie à un niveau très inférieur à celui d'un ange, mais par un travail sur lui-même et par son succès dans les tests de la vie que D. lui a envoyé, un être humain peut atteindre, voir dépasser un ange.
Ainsi, toute personne est constamment "en mouvement".

[Comme dit le Gaon de Vilna : "Dans la vie, soit on avance, soit on recule"
=> la notion de neutralité de nos actes n'existe pas.
Par exemple : si je me détends dans un but de reprendre des forces afin d'agir positivement (selon la volonté de D.), c'est bon, sinon c'est de la perte de temps, de la paresse.]

Cela est valable uniquement tant qu'on est en vie.
Une fois mort, il n'y a plus d'opportunités de grandir, on reste au même niveau pour l'éternité.

[une énorme souffrance future est le sentiment de honte/de regret devant ce qu'on aurait pu faire, qu'on a pas fait, et qu'il nous est alors plus possible de réaliser .... "Ah si seulement, j'aurais ... !!" ]

Une fois mort, à l'image des anges, on devient un immobile, un stagnant.

Le rav Yits'hak Hutner (Pa'had Yits'hak) enseigne que c'est à ce moment que la notion de : "la jambe du père" (kara davouha) prend tout son sens, permettant à la personne décédée (le père ou la mère) de garder un pied sur terre, monde incroyable/unique qui permet de gagner des mérites éternels.

=> Si une personne a laissé une descendance méritante, elle a des "jambes", qui vont lui permettre de continuer à marcher malgré sa mort.
Les actions des enfants étant attribuées aux parents, ils continuent à monter d'un niveau à un autre.

=> Ceux qui ont la chance d'avoir une descendance louable, continuent à avancer avec elle, et ils sont ainsi toujours parmi les vivants.

 

Source (b"h) : traduction & compilation personnelle issue du livre du Rabbi Tzvi Hebel (The Neshamah Should Have an Aliyah)