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La émouna apporte la parnassa

La émouna et le bita'hon peuvent permettent d'ouvrir les portes de la parnassa.

Ce concept est illustré par le verset : "Et Abraham donna tout ce qu'il possédait à Its'hak" (vayiten Avraham ét kol acher lo - 'Hayé Sarah 25,5). On peut comprendre cela comme signifiant qu'Hachem a donné à Its'hak la mida de "kol", dont Il l'avait béni ('Hayé Sarah 24,1).
Le Zohar précise que le mot "kol" fait référence à la émouna. Ainsi, la Torah dit qu'Avraham a donné la mida de la émouna à Its'hak, et ce faisant, il lui a donné tout le bien de ce monde.

... La émouna est source de parnassa, de bénéditions.
[Dégel Ma'hané Efraim - Ekev 8,9 ]

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-> "Les lionceaux sont dépourvus et affamés, mais ceux qui recherchent Hachem ne manquent d’aucun bien" (Téhilim 34,11)

-> On peut se demander pourquoi les animaux les plus faibles, comme les vers et autres insectes, trouvent facilement leur nourriture, sans effort, alors que les plus forts, comme les lions et les ours, doivent poursuivre leurs proies et travailler dur pour les tuer et les dévorer. La réponse simple est qu'on ne peut pas attendre des animaux faibles qu'ils se battent pour leur nourriture ; Hachem doit donc leur accorder une nourriture facile, tandis que les animaux forts doivent se battre.
Mais cependant, la vraie réponse est que les animaux forts comptent sur leur propre force et, par conséquent, ils doivent déployer leurs propres efforts pour gagner leur subsistance. Les animaux faibles, en revanche, ne comptent pas sur eux-mêmes ; Hachem pourvoit donc à leurs besoins.

Le roi David dit donc que "les lionceaux sont dépourvus et affamés", ce qui signifie que, s'appuyant sur leur force, ils doivent fournir beaucoup d'efforts pour se nourrir.
Mais ceux qui cherchent Hachem ne manquent de rien, car ils ont confiance en Hachem pour subvenir à leurs besoins et le font.
Ainsi, il ne faut pas se livrer à une hichtadlout excessive, qui est le signe d'un manque de émouna.

-> Dans le même ordre d'idées, le rav Avraham, fils du Rambam (séfer Hamaspik Lé'Ovdé Hachem - chaar Habita'hon) écrit :
"Celui qui ne fait pas confiance à Hachem est comme un rebelle et un traître. Hachem le punit en lui refusant la parnassa. C'est ce que le roi David a dit : "les lionceaux sont dépourvus et affamés"."

-> Le 'Hovot HaLévavot (chaar Habita'hon 7) rapporte qu'un homme pieux avait un voisin qui travaillait comme sofer. Il lui demanda un jour comment il allait, et le voisin répondit : "Tout va bien. Ma main gagne bien sa vie".
Ce soir-là, il se blessa à la main et ne put plus jamais travailler dans son champ. C'était sa punition pour avoir compté sur ses propres efforts.

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