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Les 13 Attributs de miséricorde

+ Les 13 Attributs de miséricorde :

-> "Une alliance a été conclue avec les treize attributs de miséricorde, qu’ils ne reviennent jamais vides."
[Rabbi Yéhouda - guémara Roch Hachana 17b]

-> Déclamer les 13 Attributs de miséricorde a une immense valeur, au point que lorsqu’on les prononce, Hachem, si l’on peut dire, s’assoit sur son Trône de miséricorde et pardonne aux Bné Israël toutes leurs fautes.

Ainsi, toutes les Séli'hot commencent directement par la récitation de ces 13 Attributs (El éré'h apayim - אל ארך אפים).
Dans la suite des Séli'hot, à partir de la deuxième fois où on les mentionne, on les fait précéder du passage : "D., Roi assis sur le Trône de miséricorde (אל מלך יושב על כיסא רחמים)
Certains expliquent qu’après les avoir dits une première fois, la Midat Hadine (la mesure Divine de rigueur) se transforme en Midat HaRa'hamime (la mesure Divine de miséricorde) et désormais, on est donc en mesure de dire : "Roi assis sur le Trône de miséricorde".
Avant cela, Hachem n’est pas encore assis sur le Trône de miséricorde. C’est pour cette raison que, le soir de Yom Kippour, les Séli'hot commencent par le passage : "אל מלך יושב על כיסא רחמים", car ce jour est entièrement placé sous le signe de la miséricorde, même avant que les Bné Israël réveille cette dernière par la récitation des 13 Attributs de miséricorde.
[rav Elimélé'h Biderman]

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-> Rabbénou Bé’hayé (Ki Tissa 34,6) écrit, à ce sujet, la chose suivante :
"Tu dois savoir que quiconque comprend les 13 Attributs, connaît leur signification et leur principe et les prononce au cours de sa prière avec ferveur, sa prière ne revient pas vide, sauf s’il avait dans ses mains des fautes qui l’en empêche.
Or, à notre époque, où nous sommes plongés dans l’exil, et dans laquelle nous n’avons ni Cohen Gadol pour faire expiation de nos fautes, ni autel pour y apporter des sacrifices, ni Temple pour venir y prier, il ne nous reste, devant Hachem, que notre prière et ses 13 Attributs de miséricorde.
A travers ces 13 Attributs, on apprend la manière dont on doit prier et demander miséricorde au Maître de toute chose."

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-> b'h, également sur les 13 Attributs de miséricorde : https://todahm.com/2015/10/25/les-13-attributs-de-misericorde

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-> Dans les annotations imprimées en marge de Tossefot (Roch Hachana 17b), les 13 Attributs sont explicités, longuement, de la manière qui suit :

Le premier Nom ה"הוי (Hachem), ne fait pas partie des 13 Attributs et n’est mentionné que comme "Nom d’appellation" pour dire que c’est ainsi qu’on Le nomme.

Le deuxième Nom ה"הוי : l’attribut de miséricorde en allusion dans ce Nom consiste à mentionner que, puisqu’Hachem est le Maître de tout, alors Il doit se comporter avec tous, avec miséricorde.

Le Nom E-l (אל) suggère la force, car c’est avec une main forte qu’Il prépare la nourriture de toutes Ses créatures, comme il est écrit : "Les fauves rugissent pour leur pâture et demandent à E-l, de quoi manger" (Téhilim 104,21).

Ra'houm (רחום) est l’attribut de miséricorde exprimant qu’Hachem fait preuve de celle-ci envers celui qui L’invoque, avant même que celui-ci se repentisse.
De même, cet attribut suggère qu’Hachem fait preuve de miséricorde envers l’homme, avant même que le malheur ne s’abatte sur lui.

'Hanoun (וחנון) : exprime qu’Hachem fait grâce à celui qui crie vers Lui, dans les moments de détresse, afin de délivrer, comme il est écrit : " 'Hanoun fera grâce à la voix de ton cri" (Yéchayahou 30,19).
Hachem, qui est Tout-Puissant, peut faire grâce à celui qui crie vers Lui si ce n’est pas légitime, à l’instar de ce qui est écrit : "Et voici que lorsqu’il criera vers Moi, Je l’entendrai, car Je suis ‘Hanoun" (Michpatim 22,26).
Ce verset vient, en effet, exprimer que même s’il aurait été légitime, au sens strict de la loi, qu’un prêteur ne rende pas à l’emprunteur le gage qu’il lui a déposé, tant qu’il ne l’a pas remboursé, ce gage lui étant parvenu de plein droit en échange du prêt et les cris de l’emprunteur à ce sujet étant injustifiés, cependant, la Torah enjoint le prêteur de rendre le gage. Sinon : "Il criera vers Moi", car telle est la conduite d’Hachem, d’entendre les cris, "car Je suis ‘Hanoun", car Je suis miséricordieux et Je ne peux pas voir l’emprunteur dans sa détresse.
De plus, le terme de 'hanoun suggère le don gratuit (le terme חנון ('hanoun) est de la même racine que le mot חינם - 'hinam - gratuit), comme la guémara (Béra'hot 7a) l’enseigne à propos du verset : "Et Je ferai grâce à celui à qui Je dois faire grâce" : "même s’il n’en est pas digne".

Ceci est le résumé succinct des paroles de Tossefot. Après avoir compris le sens véritable des mots exprimés dans ces treize attributs, nous serons davantage en mesure de nous en servir afin de susciter la délivrance et la miséricorde du Ciel.

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