+ Nétilat yadaïm :
-> La guémara (Sotah 4,2) dit que quiconque ne prend pas soin de se laver les mains et traite (le nétilat yadaïm) sans respect, est déraciné du monde. (כׇּל הַמְּזַלְזֵל בִּנְטִילַת יָדַיִם נֶעֱקָר מִן הָעוֹלָם)
Nous savons que la bonté est toujours plus grande [que les mauvaises nouvelles], et donc celui qui prend soin de se laver les mains recevra une grande récompense pour cela.
[Ténoufa 'Haïm]
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-> La bénédiction de "al nétilat yadaïm" comporte 13 mots, ce qui correspond à la guématria de "אחד" (é'had - l'Unique), qui se réfère à Hachem, et 13 renvoie également à la mida de ra'hamim (attribut divin de miséricorde).
[Kaf ha'Haïm]
-> En se lavant les mains, on les fait passer d'un état d'impureté à un état de pureté, et nous utilisons donc un langage de "nétila" (élévation) [plutôt que "ré'hitsa" - nettoyer], selon lequel en se lavant les mains, nous élevons nos mains à un état de pureté [spirituelle].
Nous voulons insister sur le fait que lorsqu'on se lave les mains pour se préparer à manger, il s'agit d'un acte de création de sainteté.
[Nagid véNafik]
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-> Il est dit dans le Yalkout Chimoni (Bamidbar 23) que l'on doit être mékayem 10 mitsvot avec le pain avant de le manger, ce qui comprend les mitsvot du champ, les téroumot et les maasrot.
C'est pour cette raison que nous écartons nos 10 doigts [lorsque nous les lavons] pour dire que nous avons fait mékayem mitsvot, le nombre de doigts que nous écartons, et cela sert de mérite pour nous.
C'est pourquoi le langage est "nétilat yadaïm" (levée des mains) et non "ré'hitsat yadaïm" (lavage des mains), car nous levons nos 10 doigts [pour dire] que nous avons été mékayem 10 mitsvot.
Les amé haarets (les ignorants) sèchent leurs mains pendant qu'ils récitent la bénédiction. Ce n'est pas la bonne chose à faire. Lorsqu'une personne récite une bénédiction, elle n'est pas censée faire autre chose que de se concentrer sur la bénédiction.
[Mé ha'Hassed]