Celui qui tourne en dérision les mitsvot ne peut compter sur la miséricorde Divine.
[Marganita déRabbi Méïr]
La matérialité au service de la spiritualité
+ La matérialité comme moyen au service de la spiritualité :
-> Dans les Pirké Avot, on nous enseigne que lorsqu'un homme s'assoit pour prendre un repas, il s'agit d'une expérience qui peut être soit édifiante, soit avilissante. Lorsque trois personnes mangent ensemble et ne prononcent pas de paroles de Torah à table, c'est comme si elles avaient mangé une offrande idolâtre. Mais si elles prononcent des paroles de Torah, c'est comme si elles avaient mangé à la table même d'Hachem.
Il n'y a apparemment pas de juste milieu ; c'est soit comme si l'on avait mangé à la table d'Hachem, soit de la avoda zara (idolâtrie).
Il existe une différence fondamentale entre les juifs et les non juifs quant à la manière dont ils perçoivent ce monde.
Les non juifs croient que le monde physique (matériel) et le monde spirituel sont deux mondes complètement séparés. Ils croient qu'ils peuvent se connecter au monde spirituel en priant, mais dès qu'ils cessent de prier et s'engagent dans le monde physique, comme manger, il n'y a plus de connexion avec le monde spirituel.
Cependant, nous croyons que notre travail dans ce monde est d'infuser des étincelles de sainteté dans toutes nos actions physiques et d'élever chaque partie de notre vie.
Un juif est autorisé à apporter un Korban Shélamim, qui est mangé par celui qui l'apporte, alors qu'un non-juif n'est autorisé à apporter qu'un Korban Ola, qui est complètement brûlé.
Ils ne peuvent pas apporter un Korban Shélamim parce que nous ne voulons pas qu'ils en mangent, car ils ne reconnaissent pas que le fait d'en manger peut être transformé dans le monde spirituel.
Le peuple juif prend part aux Shélamim et les élève au rang de spiritualité.
Manger est une nécessité de la vie, et si l'on n'insuffle pas de spiritualité dans son alimentation, on est comme les non-juifs, et d'ailleurs comme toutes les créatures de la terre qui mangent de la nourriture pour vivre. Il faut manger, boire, dormir et accomplir toutes les actions physiques et banales en pensant qu'on le fait pour que son corps fonctionne correctement et qu'on puisse servir Hachem.
Celui qui dit des divré Torah lors d'une séouda (repas) élève toute sa séouda de telle sorte qu'il a l'impression d'être assis à la table de Hachem et d'y prendre part.
[le Emet léYaakov ]
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-> Selon le Avodat Israël :
Le fait de manger peut être fait d'une façon spirituelle et peut être une expérience spirituellement édifiante, ou, D. préserve, cela peut être une chute spirituelle.
Une table devient comme une sainte Mizbéa'h lorsque l'on est méticuleux et que l'on imprègne son repas de sainteté, par exemple en se lavant les mains, en récitant des bénédictions et en prononçant des divré Torah.
C'est ce que nous appelons un "choul'han".
Cependant, si une personne n'élève pas sa séouda au rang de spiritualité, mais qu'au contraire elle se concentre sur la satisfaction physique, matérielle, par la consommation de nourriture, alors les lettres de "שולחן" (choul'han - table) sont réarrangées pour épeler "לנחש" (léna'hach - le serpent [originel] ), qui symbolise Satan, c'est-à-dire que le repas va au serpent, ce qui signifie que la table est occupée par Satan et qu'il cherche à inculper la personne pour ses fautes.
En ce sens le moment du repas du séder de Pessa'h s'appelle "Choul'han Orékh" (la table dressée), afin d'appuyer sur notre nécessité de se comporter pour que les lettres de choul'han sont dressées et doivent le rester, de sorte que notre séouda doit participer à la sainte avoda du Mizbéa'h.
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-> Selon le 'Hatam Sofer :
La table d'une personne est comme une Mizbéa'h, comme il est dit, à propos du Mizbéa'h : "zé achoul'han acher lifné Hachem" (Yé'hezkel 41,22).
Etant donné que la Choul'han (la table) est comme un Mizbéa'h, la maison est comme un Temple (Beit Hamikdach).
"zé Eli véan'véou" (voici mon D., je Lui construirai un Sanctuaire" (Béchala'h 15,2). (Rachi dit que
"véan'véou" (וְאַנְוֵהוּ) peut également être traduit par "embellir").
"zé Eli" (זֶה אֵלִי) est l'acronyme pour les mots : "zé haChoul'han acher lifné Hachem".
Si l'on fait de notre table un mizbéa'h, alors "וְאַנְוֵהוּ" - je ferai [pour Hachem] que ma maison soit un lieu magnifique pour la demeure de la Chékhina.
"Or, il y aura toujours des nécessiteux dans le pays; c'est pourquoi, je te fais cette recommandation : ouvre, ouvre ta main à ton frère, au pauvre, au nécessiteux qui sera dans ton pays." (Réé 15,11)
-> Le Sifri nous enseigne :
"Lorsque les juifs obéissent à D., il n'y a pas de pauvres parmi eux.
Mais, s'ils ne font pas la volonté de D., il y aura des pauvres parmi eux."
-> Rabbi Na'ham de Breslev de nous dire (Likouté Halakhot VIII) :
"La richesse parvient à chaque personne au travers de son conduit personnel.
Lorsque les juifs obéissent à la volonté de D., les ressources descendent d'une bonne façon en étant distribuées de façon équivalente à tous.
Dans le cas contraire, elles sont mal réparties, ce qui explique que certaines personnes soient très riches, et d'autres très pauvres.
Le fait de donner à la charité va rectifier cette situation.
Lorsqu'une personne qui a été bénie par un surplus d'argent, va reconnaître qu'une partie ne lui revient pas, et donne à la tsédaka, elle répare la mauvaise distribution faite.
Ainsi, en ouvrant notre main au pauvre, on ouvre le conduit de distribution des ressources qui peut alors atteindre tout le monde."
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-> Rabbi Na'hman nous enseigne aussi (Likouté Halakhot VII) :
"La charité supprime les mauvais décrets dans le monde.
En effet, lorsqu'un pauvre crie à D. l'injustice de sa pauvreté, ses cris et ses prières reviennent à poser la question suivante :
"Pourquoi n'y a-t-il personne qui aide ce pauvre?", et c'est alors que se réveille la colère et les jugements de D. (Zohar I - 10b).
Une personne qui donne à un pauvre va non seulement repousser le jugement divin, mais va aussi le transformer en compassion."
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-> "En ouvrant ta main et en donnant aux autres, tu attires un souffle de vie, qui va amener de la vitalité dans ta propre vie"
[Rabbi Na'hman de Breslev - Likouté Halakhot IV - p137a]
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-> "La mitsva de la charité est équivalent à accomplir toute la Torah, car elle créé une atmosphère d'amour et de paix.
La charité amène à l'unité, comme elle annule les différences entre les personnes, et elle indique le chemin de la vérité, qui est un.
De plus, le fait de donner à la charité invoque le pardon de toutes les fautes."
[Rabbi Na'hman de Breslev - Likouté Halakhot IV - p194a]
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-> La pauvreté disparaîtra parmi les juifs seulement s'ils écoutent les paroles de D. et observent Ses commandements.
[Méam Loez (Réé 15,5-6)]
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-> "Refuser de donner la charité est considéré comme une faute aussi grave que l'idolâtrie."
[guémara Baba Batra 10a]
Le Tsror haMor commente :
La comparaison entre l'idolâtrie et le refus de donner la charité est claire : celui qui n'aide pas les pauvres nie que D. lui a fait obtenir sa richesse.
Il croit que ses biens n'appartiennent qu'à lui.
L'homme riche et égoïste remplace la foi en Hachem par la croyance en sa propre force et en ses facultés.
De la même façon, le païen remplace D. par une idole à laquelle il attribue une puissance supérieure à celle de D.
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-> "Ouvrir la main pour faire la charité" (Réé 15,11)
Rambam commente :
"Celui qui détourne les yeux du pauvre est comme l'idolâtre, le racha, ...
Celui qui donne l'aumône de mauvaise grâce, le visage baissé vers le sol, même s'il fait au pauvre un don de 1 000 pièces d'or, perd tout le mérite de son action. Il doit lui donner avec bonhomie et ave joie et partager sa détresse".
-> "Ne sois pas partial pour le pauvre, dans son procès" (Michpatim 23,3)
Le rabbi de Lublin explique que cela veut dire qu'il ne faut pas prendre le parti de D. dans le procès que lui fait un mendiant.
[cela montre à quel point nous devons juger positivement un mendiant, et lui apporter ce qu'il a besoin matériellement, en écoute, en mots d'encouragement, ...]
-> Un homme peut pratiquer toutes les mitsvot de la Torah qui concernent les relations de l'homme avec D., il peut même parvenir jusqu'aux plus hauts sommets de l'adhésion à la divinité ; tout cela ne représente rien s'il n'est pas réellement attentif aux douleurs des hommes.
[rabbi Its’hak de Vork]
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-> "Celui qui donne une pièce d’argent à un pauvre recevra 6 bénédictions, et celui qui le réconforte par des paroles recevra 11 bénédictions"
[guémara Baba Batra 9b]
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+ Est-ce vraiment un pauvre?
-> Le Méam Loez enseigne (Réé 15,11) :
Nos Sages nous recommandent d'être reconnaissants envers les imposteurs qui prétendent avoir besoin d'argent alors qu'ils ne sont pas pauvres.
Grâce à eux, de nombreuses personnes trouvent l'excuse de ne pas donner la charité. Elles refusent de donner la charité et prétendent craindre de donner la tsédaka à quelqu'un qui ne le mérite pas.
Si ces imposteurs n'existaient pas, et ne fournissaient pas une excuse commode pour s'abstenir de donner la charité, nous serions tous considérés comme des fauteurs car nous nous sommes tous abstenus, à un moment ou un autre, de donner la charité à une personne qui la sollicitait.
L'attitude approprié est celle que la Torah indique : "il y aura toujours des pauvres dans le pays" = il y aura toujours parmi nous des nécessiteux qui auront réellement besoin de notre aide. Nous devons donc ouvrir la main à quiconque nous le demande, même si nous ne pouvons pas être certain qu'il est vraiment pauvre.
Il existe toujours une possibilité que la demande vienne d'un pauvre réellement nécessiteux.
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"Le pauvre ne disparaîtra pas de l'intérieur du pays" (Réé 15,11)
-> Ce verset est une prophétie : dans le futur, il y aura une génération (ou plusieurs) dont la majorité des gens ne sera pas méritante, donc en situation de pauvreté.
[Ibn Ezra - Dévarim 15,6]
[En effet, Rachi (Dévarim 15,4) affirme que si l'on respect la volonté de Hachem, alors il y aura des pauvres chez les autres et non chez nous ; et à l'inverse si l'on ne respecte pas la volonté de D., alors il y aura des pauvreté parmi nous. (tout dépend de notre comportement!)]
-> Le Ben Ich 'Haï enseigne :
Dans ce verset, pourquoi l'expression principale : "Le pauvre ne disparaîtra pas" (lo yé'hdal év'yone - לֹא יֶחְדַּל אֶבְיוֹן) est-elle suivie de l'expression : "de l'intérieur du pays" (mikérév aaréts - מִקֶּרֶב הָאָרֶץ)?
Il y a ici une allusion : les 3 lettres du mot : érets (pays - ארץ) s'écrivent respectivement : אלף (aléph), ריד (réch) et צדי (tsadi).
Les lettres qui sont "à l'intérieur" : lamed (ל), youd (י) et dalét (ד) forment le mot : dli (un seau - דלי) qui est parfois rempli d'eau et parfois vide.
De même un pauvre, qui aujourd'hui a des manques, car sa caisse est vide, peut demain s'enrichir (sa caisse peut se remplir) comme ce seau.
"Mais le 7e jour, il y aura repos" (Emor 23,3)
-> Citant l’enseignement de nos Sages selon lequel le Shabbat n’a été donné au peuple juif qu’afin de lui donner le loisir d’étudier la Torah, l’auteur du Bné Chouchan y trouve une allusion à travers le verset : "Mais le 7e jour, il y aura repos" (וּבַיּוֹם הַשְּׁבִיעִי שַׁבַּת שַׁבָּתוֹן).
Il fait remarquer que les initiales hébraïques de cette expression équivalent numériquement au mot Torah (תורה).
En d’autres termes, durant Shabbat, il nous incombe de nous plonger dans l’étude de la Torah.
-> b'h, à ce sujet : https://todahm.com/2018/03/05/shabbath-un-jour-special-pour-letude-de-la-torah
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-> "Le 7e jour, ce sera Shabbat Shabbatone" (Emor 23,3)
=> Le jour de Shabbat est qualifié de Shabbat Shabbatone c'est à dire double Shabbat. Quel en est le sens?
-> Le Maguid de Doubno rapporte l'illustration d'un père qui offre en cadeau à son fils une belle montre pour lui faire plaisir. L'enfant est tout heureux de ce beau cadeau et admire cette montre avec grande joie, l'inspectant de tous les côtés. Mais, suite à une légère maladresse, la montre tombe et le verre qu'elle contenait se casse.
Voyant ces débris, l'enfant se mit à pleurer, empli de tristesse pour la perte d'un si beau cadeau. Constatant que son fils ne parvint pas à s'apaiser, le père lui dit : "Je t'ai offert cette montre pour te faire plaisir et te rendre heureux. Si je savais que tu allais en concevoir une telle peine, je ne te l'aurai jamais offerte!"
Hachem aussi a offert un merveilleux cadeau à Son Peuple bien-aimé : le Shabbat, jour de repos et de délice.
Mais parfois, du fait que l'on y cesse tout travail, on en vient à des légèretés, médisance, moqueries, temps perdu, ... fautes qui auront un coût dans le monde futur.
Hachem nous dit alors : Je vous ai donné ce jour pour votre bien, pour que vous profitiez de ce repos pour étudier la Torah et s'approcher d'Hachem, ce qui est le plus grand bien. Mais Je ne vous ai pas donné ce jour pour multiplier les fautes du fait de l'oisiveté et devoir ensuite rendre des comptes amers dans l'autre monde. Le
Shabbat doit être Shabbat Shabbatone, double repos : repos dans ce monde, mais aussi source de repos et récompense dans l'autre monde.
"Tout étranger (non Cohen) n'en consommera pas (de la Térouma - nourriture sacrée revenant au Cohen)" (Emor 22,13)
-> Rabbi Nathan de Breslev (Likouté Halakhot) expliquer de la façon suivante la raison pour laquelle la Térouma est interdite aux non Cohen.
La capacité du Cohen à contenir la sainteté est plus grande qu'un non Cohen. D'autre part, en mangeant de la Térouma, on reçoit dans son âme une lumière spirituelle très haute.
Ainsi, le Cohen constitue un réceptacle adapté pour contenir la grande lumière qui provient de cette consommation. Mais le non Cohen n'a pas le droit d'en manger, car du fait que la capacité à recevoir la sainteté dont il dispose est plus étroite, son âme ne peut pas supporter cette lumière si haute.
De ce fait, l'intensité de la sainteté qui lui parviendra par cette consommation lui causera des dommages spirituels, du fait qu'il n'ait pas la force suffisante pour la supporter.
Impact du mensonge sur nos prières
-> Nos Sages (guémara Baba Kama 38b) nous disent qu'Hachem ne retient jamais la récompense due à l'une de Ses créations.
Cependant, nous voyons qu'il y a des gens qui étudient la Torah, prient avec kavana, récitent tous les béra'hot appropriés, mais ne parviennent toujours pas à voir la bénédiction dans ce qu'ils font.
Il semble que leurs prières soient ignorées et qu'ils ne reçoivent pas l'aide du Ciel dont ils ont besoin pour réussir. Pourquoi en est-il ainsi?
Rabbi Yaakov Abou'hatséra (Aleph Bina - Téhilim 119) explique que l'influence de nos prières dépend non seulement de la profondeur de notre kavana pendant que nous prions, mais aussi de la valeur de la bouche par laquelle nos prières sont prononcées.
Une bouche qui a été souillée par de mauvaises paroles ne peut pas ensuite produire des mots de prière qui seront acceptables devant Hachem. Ses prières ne peuvent pas s'élever pour faire descendre la bénédiction des mondes supérieurs, et par conséquent, les demandes qu'on formule dans notre prière restent sans réponse.
Telles sont les prières des personnes qui disent des mensonges, des plaisanteries insensées, du lachon ara et du ré'hilout (colportage), et qui utilisent ensuite la même bouche et la même langue pour prononcer les mots saints de la prière à Hachem.
Il est écrit à leur sujet : "celui qui débite des mensonges ne subsistera pas devant mes yeux" (Téhilim 101,7).
Le prophète (Yéchayahou 66,20) dit : "Les Bné Israël apporteront leur sacrifice de min'ha dans un récipient pur".
De même qu'un korban (sacrifice) doit être offert dans un récipient pur, de même nos prières doivent être offertes par une bouche pure. Mentir et ensuite prier Hachem avec la même bouche peut être comparé au fait de voler du blé et de l'offrir comme korban à Hachem. Nos Sages disent à ce sujet : "Ce n'est pas une bénédiction, mais un blasphème" (guémara Baba Kama 94a).
Pour que nos prières soient acceptées par Hachem, nous devons protéger notre langue des paroles interdites. Les mots de notre prière seront alors purs et saints, et trouveront grâce aux yeux d'Hachem lorsqu'ils monteront au ciel pour apporter la bénédiction sur tous les mondes.
Grâce au pouvoir de l’unité, nous méritons de recevoir la Chékhina
+ Grâce au pouvoir de l'unité, nous méritons de recevoir la Chékhina :
"Moché réunit toute l'assemblée des bné Israël et leur dit : "Voici les paroles qu'Hachem a ordonné de faire"." (Vayakel 35,1)
-> Le Sfat Emet explique que si le peuple juif a reçu l'ordre d'observer le Shabbat avant de construire le Michkan, c'est parce que le but principal de ce dernier était d'être un lieu de résidence pour la Chékhina, et que Hachem ne fait reposer Sa Chékhina parmi nous que grâce au pouvoir de l'unité du peuple.
Ceci est illustré par le verset : "Tu Me feras un Mikdach, et Je résiderai au milieu de toi" (Térouma 25,8), ce que le midrach (voir Alchikh hakadoch Térouma) explique ainsi : "Il ne dit pas "béto'ho" (au pluriel), mais "béto'ham" (au singulier). Cela nous enseigne que lorsque la nation est unie (comme une seule personne), la Chekhina repose parmi nous."
Le Shabbat est le moment de la semaine où les juifs se rassemblent.
Ainsi, le verset dit que Moché rassembla tout le peuple juif et leur ordonna de célébrer le Shabbat comme un temps de rassemblement hebdomadaire, permettant ainsi à la Chékhina de résider dans le Michkan, au sein de la nation. [le Shabbath est un Michkan temporel]
-> Le Sfat Emet explique ensuite que Moché rassembla toute la nation et leur dit qu'Hachem leur avait ordonné de se rassembler.
En se rassemblant, la nation s'élèvera, ce que nos Sages appellent "knesset Israël", le rassemblement d'Israël, et cela amènera la Chékhina à reposer parmi nous.
La sainteté du Chabbat nous aide à mieux observer les mitsvot
+ La sainteté du Chabbat nous aide à mieux observer les mitsvot :
"Moché réunit toute l'assemblée des bné Israël et leur dit : "Voici les paroles qu'Hachem a ordonné de faire : 6 jours durant, le travail sera effectué, mais le 7e jour (le Shabbath) sera saint pour vous." (Vayakel 35,1-2)
-> Le séfer Tiferet Israël explique que les mots "Voici les paroles qu'Hachem a ordonné de faire" (élé adévarim acher tsiva Hachem) font référence aux 613 mitsvot.
Le verset dit que la sainteté du Shabbat aide à accomplir tout ce qu'Hachem nous ordonne de faire.
C'est ainsi que la guémara (Yérouchalmi Béra'hot 1:5) affirme que la mitsva de "se souvenir du jour du Shabbat" est incluse dans les mots : "Vous observerez tous mes commandements et vous serez saints pour votre D."
Autrement dit, la mitsva du Shabbat est égale à toutes les autres mitsvot de la Torah.
C'est l'intention du midrach (Chémot rabba 25,12) qui dit : "Hachem dit à Israël : Si tu mérites d'observer le Shabbat, Je considérerai cela comme si tu observais toutes les mitsvot de la Torah."
En effet, observer le Shabbat permet d'observer toutes les mitsvot d'Hachem.
"Une bonne pensée n'est jamais perdue"
[Zohar - Térouma 150b]
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=> Nous ne devons jamais cesser d'avoir une bonne intention, d'aimer Hachem, d'aspirer à ce qu'Hachem nous permettre d'accomplir davantage Sa volonté, ...
Contrairement à ce qu'on pourrait penser (c'est qu'une simple pensée), toute bonne pensée a un impact considérable et éternel.
On ne peut pas devenir riche avec de l’argent sale
+ On ne peut pas devenir riche avec de l’argent sale :
-> Le 'Hida pose une question que beaucoup de gens se posent.
Nos Sages parlent en bien de quelqu’un qui donne la tsédaka et disent qu’il reçoit une grande récompense. Cependant, le fait demeure que nous voyons beaucoup de gens qui donnent beaucoup de leur argent à la tsédaka mais ne méritent pas ces bénédictions. Parfois, ils vivent une tragédie ou perdent tout leur argent. Qu’est-il arrivé à leur récompense?
Le 'Hida dit qu’une réponse à cette question est que ces hommes étaient destinés à mourir, et que leur vie a été sauvée grâce au mérite de leur tsédaka.
Comme un pauvre est considéré comme mort, grâce au mérite de leur tsedakah, Hachem leur a permis d’accomplir leur sentence de mort dans la pauvreté.
Une autre réponse est que l’on ne peut voir la bénédiction dans son argent que si toute sa fortune est obtenue honnêtement et de manière juste. Si une partie de sa richesse a été obtenue par ruse ou vol, Hachem ne veut pas de sa tsédaka et elle ne sera pas une source de bénédiction. Au contraire, elle mènera à la pauvreté.