Aux délices de la Torah

Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

La crainte et l'amour [d'Hachem] sont les ailes des bonnes actions.

[rabbi El'azar haLévi Ich Horvitz]

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-> Une lumière infinie est cachée dans chacune des bonnes actions.
[rabbi Chnéour Zalman de Liadi]

-> Même dans une faute il y a des étincelles de lumière, que la téchouva peut permettre d'extraire.
[Baal Chem Tov]

-> Un mauvais esprit est créé à partir de chaque faute.
Cependant, jamais un mauvais esprit entier n'a jamais été créé par une faute d'un juif, car aucun juif n'a jamais fauté d'un cœur entier.
[rabbi Zoucha d'Anapoli]

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-> Lorsqu'on commet une faute, la joie vient avant l'acte.
Lorsque nous réalisons une bonne action, la joie vient après l'acte.
[rabbi Moché Its'hak de Pshevork]

-> La préparation [mentale, matérielle, ...] à accomplir une bonne action, est plus importante que la réalisation de la bonne action elle-même.
[rabbi Leibele Eger]

[ex: la joie de la faire, son embellissement, ... sont autant de démonstrations concrètes de la valeur que nous attribuons aux mitsvot.]

Nous ne pouvons pas vraiment aimer l'argent, car l'argent ne peut pas nous aimer en retour.
Il vient et va d'une poche à l'autre.
Les gens convoitent simplement l'argent, et c'est pour cela qu'ils ne sont jamais satisfaits.

[le rabbi de Apt]

Un juif lorsqu'il tombe, il tombe sur les genoux de [son papa] Hachem.

[rabbi Modé'haï Yossef Leiner d'Ishbitz]

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-> Il n'existe pas un juif qui soit seul.
En effet, partout où se trouve un juif, il y a également Hachem.
[Baal Chem Tov]

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-> Même le boitier qui contient les téfilin est saint.
S'il tombe au sol, même par erreur, nous devons le prendre immédiatement et l'embrasser.
Et un juif qui met ces téfilin, combien bien davantage est-il une personne sainte.
[rabbi Avraham Mordé'haï de Gour]

Ce que Léa a obtenu en pleurant ; Ra'hél l'a obtenu en souriant.

[rabbi Na'houm de Tchernobyl]

Pourquoi le machia'h n'est-il pas venu hier ou aujourd'hui?
Car nous sommes aujourd'hui identiques à ce que nous étions hier.
[rabbi Ména'hem Mendel de Kossov]

["Tout celui qui ne s'élève pas en spiritualité, descend en spiritualité" - rabbi Aharon de Karlin]

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-> Une fois que le machia'h viendra, tout ce qui est [actuellement] naturel nous semblera surnaturel.
[rabbi Ména'hem Mendel de Loubavitch]

"Eloigne-toi du mal et fais le bien" (Téhilim 34,15)

Cela signifie : éloigne le mal en bien, car le mal est une matière première pour le bien.
[Baal Chem Tov]

[lorsque nous prenons le mal (ra - רע) dans un sens constructif (inverse) nous avons : "ér" (éveillé - ער).
Le yétser ara vient afin que nous le surmontions et que nos magnifiques capacités latentes puissent s'éveiller, s'exprimer dans la réalité.]

Un fou dit ce qu'il sait ; une personne sage sait ce qu'elle dit.

[rabbi Sim'ha Bounim de Pshischa]

-> La mort n'est qu'un passage d'une maison [éphémère] à une autre [qui nous sera éternelle].
Si nous sommes intelligents, nous faisons tout notre possible pour faire de la dernière la plus belle des maisons.
[rabbi Ména'hém Mendel de Kotsk]

-> La mort n'est rien d'autre qu'un passage d'un coin de l'univers à un autre.
[Baal Chem Tov]

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-> "Je ne mourrai point, mais je vivrai" (Téhilim 118,17)

Il faut s'assurer de ne pas être un mort vivant.
[rabbi Its'hak de Vorka]

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-> D'après le 'Hafets 'Haïm, nous nous préoccupons tant d'avoir suffisamment pour ce monde, mais combien davantage doit-on alors se préoccuper d'avoir suffisamment pour après notre mort!

-> Le rabbi de Loubavitch dit que chaque juif à l'image de D. doit faire "revivre le morts", c'est-à-dire insuffler de la vie et de la vitalité dans chaque juif (et cela commence par nous-même!).
C'est comme faire une résurrection d'un corps mort (apathique) par un esprit vivant.

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-> Je n'ai pas peur de la mort. En effet, c'est ce pour quoi je suis né.
Par contre, j'ai peur de devoir mourir comme un animal. Ce n'est pas du tout pour cela que je suis né.

[rabbi Moché haCohen de Razvadov]

[à chaque instant, à nous de surmonter notre nature animale, et d'agir avec toute la noblesse d'un juif! ]

Un juif qui ne dance pas de joie sur le fait d'être juif manque de gratitude envers Hachem.

[rabbi 'Hanoch Henich Alexander]

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-> Il est facile d'apprécier la valeur des pierres précieuses et des perles.
Mais il est difficile de pouvoir appréhender rien qu'un peu, ce que cela signifie d'être juif [tellement c'est une chose grande au-delà de toute perception].
[rabbi Yé'hiel Méïr Lifschitz]

"Ne porte pas la main sur le jeune homme [Its'hak], ne lui fais rien! Car, désormais, Je sais que tu crains D., toi qui ne M'as pas refusé ton fils, ton fils unique" (Vayéra 22,12)

-> Nos Sages (midrach Béréchit rabba 56,8) rapportent que lorsqu'Avraham étendit la main pour saisir le couteau et sacrifier son fils, de ses yeux coulèrent des larmes, les larmes que peut avoir un père qui a pitié de son fils qu'il doit immoler.
Néanmoins, il était heureux d'accomplir la volonté de son Créateur.

=> Comment peut-on pleurer, et l'instant d'après être heureux?

Le Maguid de Doubno explique que lorsqu'Avraham réalisa qu'il ne ressentait pas la moindre difficulté ou résistance pour sacrifier son fils, mais que bien au contraire, il était rempli de joie d'accomplir la volonté de Hachem. Il pensa alors qu'il avait atteint un très haut niveau, semblable à celui d'un ange qui n'a pas de libre arbitre.
Alors, et afin d'augmenter la valeur de sa mitsva, Avraham éveilla en lui un sentiment de compassion envers son fils qu'il s'apprêtait à immoler, et il se mit à pleurer. Puis, il s'efforça de se détacher de ce sentiment pour n'éprouver que la joie à accomplir la mitsva d'offrir son fils en sacrifice.