Le Guéhinam qu'on éprouvera dans le monde à venir pour nos fautes est le très douloureux embarras de faire face à la Vérité des erreurs de notre vie.
La guémara (Béra'hot 12) enseigne : "Celui qui commet une faute et qui en est embarrassé, est pardonné". Le profond sentiment de honte est en soi une forme de Guéhinam.
[rabbi Tsadok haCohen de Lublin]
La confiance en mon créateur : c'est cela mon trésor!
La confiance est un trésor qui permet à quelqu'un d'être satisfait de son sort.[le Steïpler - rabbi Yaakov Israël Kanievski]
Le Zohar dit : "Hachem, la Torah et Israël (les juifs) sont un".
De la même façon que nous ne pouvons pas prendre séparément Hachem ou bien Sa Torah en affirmant : "Ce verset en particulier ne m’intéresse pas", de même nous devons approcher notre prochain juif en le traitant avec respect et en reconnaissant son importance pour le peuple juif dans son ensemble.
[rabbi Its’hak de Vorka]
[Chaque juif est lié avec la Torah et Hachem. Ainsi, lorsque nous ne traitons pas avec respect un juif, nous portons également atteinte à Hachem Lui-même, et à la Torah!
Et inversement!
De même que chaque lettre de la Torah est indispensable et d'une importance infinie, de même pour chaque juif. ]
Si cela nous serait avantageux de comprendre les voies d'Hachem, alors Il ne nous aurait pas refusé de les comprendre.
C'est à notre bénéfice de devoir faire un "acte de foi", en acceptant le jugement d'Hachem même lorsque notre logique ne peut pas l'apprécier.[Bné Yissa'har]
"Même si nous n'avons aucun autre mérite que celui d'avoir constamment attendu la Délivrance Divine (guéoula), nous mériterons d'être délivrés."
[ 'Hida
- commentaire sur le passage de la Amida : "... ki lichouaté'ha kivinou kol ayom"
"Dans Ta délivrance, élève sa gloire (du machia'h, descendant de David), car nous attendons Ta délivrance chaque jour".]
Si une mère éprouve une pitié excessive pour son fils et le laisse dormir plutôt que de le réveiller pour aller prier et étudier la Torah, c'est comme si cette femme trop tendre faisait cuire l'âme de son enfant.
[Chla haKadoch -
sur Eikha 4,10 : "de tendres femmes ont fait cuire leurs enfants [morts] de leurs propres mains pour s'en nourrir"]
Le sommeil est considéré comme un soixantième de la mort. (guémara Béra'hot 57b)
En constatant que D. nous rend notre âme chaque matin, nous sommes convaincus qu'Il ressuscitera les morts à l'ère messianique.
-> Individuellement :
Hachem rend l'âme au corps tous les matins.
De même que D. rend à chacun son âme et lui permet de s'éveiller de son sommeil, lors de la venue du machia'h, il causera un éveil spirituel de la nation juive toute entière.
[midrach Cho'har Tov - Téhilim 25 - rapporté dans Méam Loez (3,23)]
-> Collectivement :
"Elles se renouvellent chaque matin, grande est Ta promesse" (Eikha 3,23)
Chaque nation connaît "un matin", un moment où elle atteint la gloire. A ce moment-là, Hachem renouvelle également Son peuple et l'aide à supporter les difficultés de l'exil.
Le dévouement de D. à notre égard renforce notre foi en "notre matin" qui viendra aussi, lorsque nous nous réjouirons de la venue du machia'h.
[midrach Eikha 3,8]
Pour le peuple juif, Jérusalem n'est pas seulement une ville mais un "être vivant" : ses pierres ont un cœur et ses murailles versent des larmes.
Après la destruction de la ville, les routes de Sion ont pris le deuil.
De même qu'un endeuillé se laisse pousser les cheveux, les routes de Sion ont été envahies par des herbes folles, une manifestation physique de son chagrin.[Méam Loez - Eikha 1,4 : "Les routes de Sion sont en deuil"]
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+ "Jérusalem : Est-ce là la ville qu'on appelait le summum de la beauté, la joie de toute la terre" (Eikha 2,15)
-> "De Sion (Jérusalem), ce centre de beauté, Hachem rayonne" (Téhilim 50,2)
-> "Comme elle se dresse magnifique, joie de toute la terre, la montagne de Sion (Jérusalem)" (Téhilim 48,3)
-> "10 mesures de beauté sont descendues dans le monde. Jérusalem en a pris 9 et le reste du monde, une" (guémara Kidouchin 49b)
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-> Jérusalem n'avait aucun besoin de se flatter, elle était "la joie de toute la terre", et toutes les nations reconnaissaient sa beauté, sans éprouver la moindre trace de jalousie.
D'ailleurs, les rois des pays lointains construisaient des palais en terre sainte pour jouir de sa beauté.
Les mots : kélilat yofi (le summum de la beauté - כלילת יפי) ont la même valeur numérique (596) que le nom : "Jérusalem" (ירושלים) ...
La [forte] présence de la Présence Divine (chékhina) elle-même [à Jérusalem] ajoutait à la joie et la beauté de la ville sainte.
[Méam Loez - Eikha 1,15]
Si quelqu'un accomplit la mitsva d'honorer ses parents (kiboud av va'em), il sera béni de tranquillité, de succès, d'une longue vie, et d'une aide Divine dans ce qu'il entreprend.
[Rabbénou Bé'hayé - Vaét'hanan 5,16]
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-> Tout celui qui veut la vie, la santé, des biens dans ce monde, ainsi que dans le monde à venir, doit réaliser la volonté de Hachem, ainsi que celle de ses parents.
[midrach Tana déBé Eliyahou rabba - chap.26]
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-> Tout celui qui honore ses parents comme il le faut aura des enfants qui l'honoreront comme il le faut.
[midrach Tan'houma Kédochim 15]
-> "Honore ton père et ta mère, comme te l'a prescrit Hachem, ton D., afin de prolonger tes jours et vivre heureux"
[Vaét'hanan 5,16]
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-> Une personne doit être vigilante et faire de son mieux pour amener de la joie à ses parents de toute façon qu'elle peut le faire.
[Séfer Matok miDvach - chap.7]
-> Si un parent est préoccupé par son enfant qui est parti dans un trajet/voyage, cet enfant doit informer ses parents au moment où il arrive sans encombre à destination, et ne pas laisser leur inquiétude continuer même une seconde supplémentaire.
[Séfer 'Hassidim - siman 575]
-> Le vendredi soir, le Arizal se déplaçait tout spécialement chez sa mère pour embrasser sa main.
Il disait que grâce à cela il a pu atteindre de très hauts niveaux dans son service d'Hachem.
-> Rabbi 'Haïm Palaggi a vécu une longue vie, et il affirmait que c'était grâce au mérite de son kiboud av va'ém.
Il s'occupait d'eux, même lorsqu'ils ne comprenaient pas ce qui se passait autour d'eux.
De même le 'Hazon Ich, qui ne perdait pas une seconde, se rendait chaque jour chez sa mère pour lui parler et la rendre heureuse. Parfois, il y restait très longtemps.
-> Même après leur mort, on peut honorer ses parents. En effet, chaque mitsva que nous faisons, élève leur âme et leur amène de la joie au Gan Eden.
A chaque fois, c'est comme lui envoyer un cadeau [de mérites, dans le monde de l'éternité, sachant que le défunt ne peut plus en acquérir seulement par lui-même].
Etre malade = est-ce être abandonné par Hachem?
+ Etre malade = est-ce être abandonné par Hachem?
-> Hachem fait résider Sa présence (chékhina) juste au-dessus d'un malade.
[guémara Shabbath 12b]
-> La Présence Divine entoure un malade de la même façon que le sable entoure l'océan.
[Zohar - paracha Pin'has]
=> De même que lorsqu'un enfant est hospitalisé, ses parents donne à cet enfant toute leur attention, car à ce moment il en a besoin plus que les autres enfants, il en est de même d'une façon infiniment plus forte avec papa Hachem.
-> Des fidèles s'interrogèrent à savoir pourquoi leur rav, le Sdé 'Heméd, allait rendre visite à un grand racha qui était malade.
Le Sdé 'Hémed (rav 'Hizkiyahou Médini) leut répondit : "Tout d'abord, il est dit que même le plus grand racha de notre peuple est plein de mitsvot comme la grenade. Et ensuite, on ne rend pas seulement visite au malade, mais aussi à la Présence Divine qui plane au-dessus de son lit".
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-> "Il bénira ta nourriture et ta boisson et J'écarterai toute maladie du milieu de toi" (Michpatim 23,25)
Le Mabit (Beit Elokim - chap.1) explique que lorsque Hachem donne une bénédiction, le texte emploie : "ouvéra'h" (וּבֵרַךְ) = Il donne une bénédiction (à tout le monde).
Cependant, lorsqu'il s'agit de guérir les gens, le texte utilise : "vassiroti" (וַהֲסִרֹתִי - J'écarterai).
En effet, Hachem vient personnellement demeurer auprès de chaque malade ("du milieu de toi") et L'aide avec sa maladie
Le rabbi de Slonim dit que cette réalité de prendre conscience de l'extrême proximité, amour de Hachem en ce moment difficile, lui a permis de supporter de grandes souffrances lors de son séjour à l'hôpital.
-> D'ailleurs, puisque le lieu où est un malade devient un endroit saint (D. s'y trouvant fortement), nos Sages (guémara Shabbath 12b) disent que lorsque l'on rend visite à un malade, nous devons traiter ce lieu avec un profond respect.
[par exemple, Rachi commente cette guémara, en disant que l'on doit être bien habillé en rendant visite à un malade.
Par ailleurs, selon la halakha, on peut s'asseoir plus bas ou au même niveau qu'un malade mais pas plus haut, et cela par respect pour la Présence Divine qui y réside.]
-> Le Lévouch (Yoré Déa 355) écrit :
"Lorsque nous faisons une prière en face d'un malade, c'est comme si nous nous tenons juste en face de la Présence Divine".
[ainsi, la maladie ne doit pas nous pousser à désespérer (se sentant rejeté par Hachem), mais au contraire nous devons internaliser à quel point Il nous aime, et en profiter pour prier, pour se rapprocher de Lui par de l'humilité et de la téchouva.]
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-> Le Maharal (Nétsa'h Israël - chp.10) enseigne que nous tous ici en exil (gualout), nous sommes considérés comme étant malade.
En effet, d'une certaine façon, nous sommes tous souffrants. Nous sommes éparpillés parmi les nations, et nous ne sommes pas dans la position que nous devrions avoir.
C'est pourquoi Hachem est très proche de chacun de nous.
-> b'h, voir également à ce sujet : https://todahm.com/2016/08/22/quand-je-souffre-mon-papa-hachem-souffre-encore-plus-que-moi
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-> Dans la amida, nous disons : "béor pané'ha, natata lanou" (par la lumière de Ta face, tu nous as donné) = d'une certaine façon, Hachem rayonne d'excitation, de bonheur lorsqu'il nous donne.
Malheureusement, nous pensons qu'Il est un juge très strict qui cherche à nous nuire (j'ai pas ce que JE veux, c'est pas comme JE veux, ...), et cela nous empêche de nous approcher de Lui en prière, ce qui Lui permettrait d'encore plus nous donner!
[La prière est le conduit permettant d'amener une bénédiction d'En-Haut sur nous-même. Ainsi, ne pas prier c'est se priver de plein de belles choses dont papa Hachem souhaite nous combler! ]