Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

Etre malade = est-ce être abandonné par Hachem?

+ Etre malade = est-ce être abandonné par Hachem?

-> Hachem fait résider Sa présence (chékhina) juste au-dessus d'un malade.
[guémara Shabbath 12b]

-> La Présence Divine entoure un malade de la même façon que le sable entoure l'océan.
[Zohar - paracha Pin'has]

=> De même que lorsqu'un enfant est hospitalisé, ses parents donne à cet enfant toute leur attention, car à ce moment il en a besoin plus que les autres enfants, il en est de même d'une façon infiniment plus forte avec papa Hachem.

-> Des fidèles s'interrogèrent à savoir pourquoi leur rav, le Sdé 'Heméd, allait rendre visite à un grand racha qui était malade.
Le Sdé 'Hémed (rav 'Hizkiyahou Médini) leut répondit : "Tout d'abord, il est dit que même le plus grand racha de notre peuple est plein de mitsvot comme la grenade. Et ensuite, on ne rend pas seulement visite au malade, mais aussi à la Présence Divine qui plane au-dessus de son lit".

<--->

-> "Il bénira ta nourriture et ta boisson et J'écarterai toute maladie du milieu de toi" (Michpatim 23,25)

Le Mabit (Beit Elokim - chap.1) explique que lorsque Hachem donne une bénédiction, le texte emploie : "ouvéra'h" (וּבֵרַךְ) = Il donne une bénédiction (à tout le monde).
Cependant, lorsqu'il s'agit de guérir les gens, le texte utilise : "vassiroti" (וַהֲסִרֹתִי - J'écarterai).
En effet, Hachem vient personnellement demeurer auprès de chaque malade ("du milieu de toi") et L'aide avec sa maladie

Le rabbi de Slonim dit que cette réalité de prendre conscience de l'extrême proximité, amour de Hachem en ce moment difficile, lui a permis de supporter de grandes souffrances lors de son séjour à l'hôpital.

-> D'ailleurs, puisque le lieu où est un malade devient un endroit saint (D. s'y trouvant fortement), nos Sages (guémara Shabbath 12b) disent que lorsque l'on rend visite à un malade, nous devons traiter ce lieu avec un profond respect.
[par exemple, Rachi commente cette guémara, en disant que l'on doit être bien habillé en rendant visite à un malade.
Par ailleurs, selon la halakha, on peut s'asseoir plus bas ou au même niveau qu'un malade mais pas plus haut, et cela par respect pour la Présence Divine qui y réside.]

-> Le Lévouch (Yoré Déa 355) écrit :
"Lorsque nous faisons une prière en face d'un malade, c'est comme si nous nous tenons juste en face de la Présence Divine".

[ainsi, la maladie ne doit pas nous pousser à désespérer (se sentant rejeté par Hachem), mais au contraire nous devons internaliser à quel point Il nous aime, et en profiter pour prier, pour se rapprocher de Lui par de l'humilité et de la téchouva.]

<--->

-> Le Maharal (Nétsa'h Israël - chp.10) enseigne que nous tous ici en exil (gualout), nous sommes considérés comme étant malade.
En effet, d'une certaine façon, nous sommes tous souffrants. Nous sommes éparpillés parmi les nations, et nous ne sommes pas dans la position que nous devrions avoir.
C'est pourquoi Hachem est très proche de chacun de nous.

-> b'h, voir également à ce sujet : http://todahm.com/2016/08/22/quand-je-souffre-mon-papa-hachem-souffre-encore-plus-que-moi

<--->

-> Dans la amida, nous disons : "béor pané'ha, natata lanou" (par la lumière de Ta face, tu nous as donné) = d'une certaine façon, Hachem rayonne d'excitation, de bonheur lorsqu'il nous donne.

Malheureusement, nous pensons qu'Il est un juge très strict qui cherche à nous nuire (j'ai pas ce que JE veux, c'est pas comme JE veux, ...), et cela nous empêche de nous approcher de Lui en prière, ce qui Lui permettrait d'encore plus nous donner!

[La prière est le conduit permettant d'amener une bénédiction d'En-Haut sur nous-même. Ainsi, ne pas prier c'est se priver de plein de belles choses dont papa Hachem souhaite nous combler! ]

One comment

  1. Pingback: Aux délices de la Torah

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.