L'incirconcis est attaché au yétser ara appelé : "ra" (mauvais).
Lors de la circoncision (brit mila) de l'enfant, le retrait de son excroissance éloigne le yétser ara et l'enfant circoncis devient bon (tov).[Maharcha - guémara Sota 12a]
Rech Lakich : "Hachem ne frappe jamais Israël sans avoir préparé à l'avance le remède aux maux qu'Il va lui infliger" ...
Mais il n'agit pas de même avec les autres nations : Il les frappe (d'abord) et ensuite Il opère leur guérison.
[guémara Méguila 13b]
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=> Pourquoi, pour le peuple d'Israël, le remède précède la "maladie"?
-> Hachem nous a promis de ne jamais détruire le peuple d'Israël, dans le verset : "Oui, Je serai avec toi (Israël), Je le jure, pour te secourir ... toi, Je ne te détruirai pas, Je te frapperai avec mesure, mais Je ne pourrai te laisser impuni" (Yirmiyahou 30,11).
Même lorsque Hachem devra frapper le peuple d'Israël, ces souffrances n'auront pas pour but de le détruire, mais uniquement de le guérir et de le nettoyer de ses iniquités.
C'est pourquoi le remède aux "coups" reçus était déjà préparé avant les "coups".
[Maharcha]
-> Si le coup/maladie n'était pas précédé par le remède, Israël frappé par les coups serait en danger, car les accusateurs sont nombreux, rendant plus difficile le miracle de leur sauvetage.
En créant à l'avance le remède, les accusateurs sont affaiblis, rendant ainsi plus facile la réalisation du miracle et leur sauvetage.
[Ben Ich 'Haï]
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=> Pourquoi avec les nations, la "maladie" précède le remède?
-> Contrairement à Israël, les nations risquent une destruction [n'ayant pas d'assurance de ne jamais être détruite]. C'est pourquoi, Hachem leur envoie d'abord un "coup dur" à titre de vengeance [de leurs iniquités] ...
S'ils se repentent, Hachem créera alors un remède pour eux, afin de faire cesser ce coup.
[Maharcha]
-> Le Malbim écrit que : pour les juifs, le châtiment donné n’est pas une fin en soi.
Si D. frappe Ses enfants, c’est afin de les réveiller à la téchouva, et de retirer "l’excroissance de leurs cœurs" ; ce qui n’est pas le cas lorsqu'Il inflige Ses coups aux nations du monde, pour lesquelles ils constituent un but en soi.
[le Maharal (Ohr 'Hadach) dit que l'intention d'Hachem lorsqu'il punit les nations est le coup lui-même ; tandis que pour Israël c'est le remède. Ainsi, tout se déroulera selon cette intention et ce but.]
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-> La lettre samé'h (ס) qui symbolise le secret (sod - סוד) [qui sera le remède], s'associe au coup (maka - מכה) pour former le mot : sam'ha (un soutien - סמכה).
[en 1ere position il y a le remède (qui est alors secret), ensuite seulement il y a le coup, mais finalement on obtient toujours un soutien, un libération de Hachem.]
[d'après le Ben Ich 'Haï - guémara Méguila 13b]
"Cela aussi, c'est pour le bien" (gam zou létova)
[Na'houm Ich gam zou - guémara Taanit 21a]
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=> Quel est le sens de : gam zou létova?
-> Le rav Dessler (tome.1,p.12) enseigne :
Na'houm voulait dire : tout ce qui nous paraît être négatif ou malheureux ne comporte rien de mauvais, car la finalité de toute épreuve est le bien, et la situation finale sera meilleure que la situation antérieure ...
Lorsqu'une situation difficile s'éclaircira, nous découvrirons que les souffrances n'étaient mauvaises qu'extérieurement.
[d'ailleurs en allusion à cela, le Ben Ich ‘Haï (guémara Taanit 21a) fait remarquer que le mot : "oï" (malheur - אוי) a la même valeur numérique que le mot : "tov " (bien – טוב)]
Cette attitude de "gam zou létova" donne au peuple d'Israël la force intérieure de ne jamais se laisser abattre par les événements apparemment malheureux.
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-> Na'houm Ich Gam Zou était convaincu, en toutes circonstances, que l'événement d'aujourd'hui, même malheureux, n'est qu'un maillon d'une chaîne qui ne peut mener qu'au bien.
Si nous jugeons isolément chacun des événements de notre vie, nous aurons une lecture fausse de chaque "segment" de notre vie.
Par contre, si nous intégrons tous les "segments" de notre vie dans un bilan global qui mène finalement au bien, chaque "segment" sera lu avec un autre éclairage plus positif et plus juste.
[rabbi ‘Haïm Chmoulévitch – Si’hot Moussar (si’ha 13)]
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-> "Tout homme doit s'habituer à dire : "Tout ce qu'Hachem fait, c'est pour le bien qu'Il le fait""
[rabbi Akiva - guémara Béra'hot 60b]
-> L'intention de Rabbi Akiva dans l'expression : "c'est pour le bien qu'Il le fait" (létov avid) est : de ce mal actuel va sortir du bien.
Par contre, Na'houm par l'expression : "gam zou" (même cela), voit le bien dans l'événement malheureux lui-même.
Ainsi, Na'houm se place à un niveau supérieur à celui préconisé par rabbi Akiva, ce qui justifie son titre : "Ich gam zou" supérieur hiérarchiquement au titre de : rabbi, portée par les autres Tanaïm.
[d'ailleurs Na'houm Ich Gamzou fut un des maître de rabbi Akiva]
[Maharcha]
-> Le Maharal (Nétiv haBita'hon) enseigne que "zé" (de gam zé létova) est un mot qui finit par la lette hé qui représente ce monde-ci (qui a été créé par la lettre hé - guémara Yébamot 62).
Pour avoir la émouna dans la bonté d'Hachem malgré les épreuves, il faut dépasser les apparences de ce monde-ci, et c'est pour cela que Na'houm ne disait pas "gam zé" mais "zou".
Une fois le hé disparu, il a ajouté un vav. La particularité du vav est d'être une lettre qui a le pouvoir d'inverser le passé en futur et le futur en présent, comme par exemple : vayédaber = il a parlé ; véaya = il sera.
C'était la force de Na'houm : au-delà de la couche d'obscurité des épreuves de la vie, il savait révéler la bonté d'Hachem et inverser les apparences pour révéler l'intériorité des choses.
De plus, "zou" a une guématria de 13, ce qui signifie "gam zou létova" = tout ce que Hachem fait, Il le fait avec Ses 13 Attributs de bonté et de compassion, et même si extérieurement cela a l'air d'une action de rigueur, ce n'est que miséricorde, amour de D.
Par ailleurs, "zou" (זו) a la même guématria que le mot : "aava" (אהבה) et que "é'had" (un - אחד), car tout ce que Hachem fait, Il le fait avec amour et il n'y a pas plusieurs sortes d'actions d'Hachem, tout est profondément bon, ce n'est que de façon superficielle et extérieure que nous voyons des facettes différentes.
Na'houm arrivait à identifier ou croire que l'intériorité de chaque évènement est de la lumière d'Hachem et de la bonté infinie, et il mérita que : "Celui qui fait confiance à Hachem pourra espérer, même au sommet de la souffrance, que l'obscurité dans laquelle il se trouve soit la raison de sa propre lumière" (Rabbénou Yona - Chaaré Téchouva 2,5).
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-> La guémara (Taanit 21a) dit que Na’houm Ich Gam Zou fut appelé ainsi parce que quoi qu’il lui arrivât, même un malheur apparent, il disait toujours "cela aussi est pour le bien" (גם זו לטובה).
=> Si c’est le cas, alors pourquoi son nom était-il Na’houm Ich Gam Zou et non Na’hum Ich Gam Zou lé-tova?
Le rabbi Yéhochoua Alt répond : Na’houm Ich Gam Zou a été appelé ainsi afin de mettre l’accent sur "gam zou" (זו גם) = c’est-à-dire que, tout comme dans le passé, Hachem était avec nous et que nous avez vu que c’était pour le bien, Il sera également avec nous à l’avenir.
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=> Quelques allusions dans l'expression : gam zou :
-> Le Ben Ich 'Haï enseigne :
1°/ L'expression : "gam zou" (même ceci - גם זו) est formée des mêmes lettres hébraïques que celles du mot : "mizoug" (mélange - מזוג).
Il y a ici une allusion : si les souffrances d'aujourd'hui sont acceptées avec amour alors la miséricorde d'Hachem se mélangera à cette rigueur (midat hadin) afin de la tempérer.
2°/ Les 2 lettres du mot : zou (זו), de valeur numérique 7 (zaïn) et 6 (vav), font allusion respectivement à la Torah Écrite composée de 7 livres, et de la Torah Orale composée des 6 traités de michnayot.
Ainsi, par le mérite de l'étude de la Torah Écrite et de la Torah Orale, la rigueur est adoucie et devient pour le bien (létova).
[les 7 livres de la Torah sont : Béréchit, Chémot, Vayikra, Bamidbar (formé de 3 livres) et Dévarim.
En effet, dans la paracha Béaaloté'ha du Séfer Bamidbar, les 2 versets 35 et 36 du chapitre 10, entourés de 2 lettres noun renversées, constituent un "livre" à part qui sépare le "livre" en amont et le "livre" en aval, pour former au total 3 "livres" dans Bamidbar.]
3°/ Le mot : zou (זו) est formé de 2 lettres, de valeur numérique respective 7 (ז) et 6 (ו).
Or, dans l'alphabet hébraïque :
- il existe 7 lettres qui portent à leur sommet 3 taguim (fioritures ou couronnes - תגים) qui sont : ג ז ט נ ע צ ש
- et il existe 6 lettres qui ne portent au sommet qu'un seul tag (תג) qui sont : ב ד ה ח י ק.
Le mot : zou (זו), dont les lettres ont pour guématria 7 et 6, fait allusion au nombre de ces lettres avec tag ou taguim [couronne], qui symbolisent la rigueur (midat hadine), laquelle nécessite une réparation (un tikoun) et un adoucissant.
[Le mot : aava (amour) a une valeur de 13, comme celui de : zou.
Ainsi, "gam zou" (même ceci) est en réalité du bien, un acte d'amour de papa Hachem à notre égard.
"gam zou" = dans nos moments difficiles nous devons nous rappeler que la vraie couronne (tag, taguim) n'est relative qu'à Hachem, qui est l'Unique, le Roi des rois. Ceci nous aide à accepter que : " c'est pour le bien", que rien ne peut nous arriver si D. n'a pas émis un décret permettant que cela arrive.]
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-> Le 'Hida écrit :
La valeur numérique de l'expression : gam zou létov (גם זו לטוב) est de : 103, qui devient : 104 en ajoutant l'expression elle-même (avec le kollel). C'est la même guématria que celle de : Na'houm (נחום).
Donc, lorsque le père de Na'houm l'a nommé ainsi, le jour de sa circoncision (brit mila), il a été inspiré par le Ciel de choisir ce prénom associé à la qualité future de son fils de pouvoir dire en toutes circonstances "gam zou létov".
De même, chaque père est inspiré par le Ciel dans le choix du prénom de son fils qui définit son intériorité.
[ b'h, à ce sujet : https://todahm.com/2014/10/23/limportance-du-nom ]
Rav Na'hman dit : "Des pensées impures (lascives) sont plus pénibles que le péché lui-même"
[guémara Yoma 28b]
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-> Lorsque rav Na'hman affirme que les pensées impures sont plus pénibles que le péché lui-même, c'est au sujet du néfech (l'âme) qu'il fait cette comparaison.
En effet, des mauvaises pensées détruisent davantage le néfech et rendent plus difficile la réparation de ce défaut (pgam) sur le plan spirituel que le péché lui-même.
[Sfat Emet]
-> Les pensées impures se font avec la tête et l'intellect, la partie la plus importante de l'homme, alors que la transgression concrète se fait par les membres du corps, moins importants.
Or, la rébellion d'un prince important (comparait à l'intellect) contre le roi est plus grave que celle d'un serviteur (comparé aux membres du corps).
Cela explique pourquoi les pensées impures sont plus pénibles que les actes.
[Rambam - Moré Névou'him 3,8]
-> Bien qu'une transgression avec une femme interdite, soit plus grave que des pensées lascives sans acte, cependant les pensées impures sont plus pénibles pour le corps, car le désir n'est pas satisfait.
[Rachi]
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-> "Hachem n'assimile pas une mauvaise intention à une action mauvaise" [guémara Kidouchin 40a].
Selon le rav Dessler (Mikhtav méEliyahou - tome.1,p.125), cela signifie que ces mauvaises intentions (pensées impures) ne sont pas jugées et sanctionnées aussi sévèrement que les actes ; cependant il a commis une transgression dans son cœur.
Cette transgression dans le cœur est la source du mal qui peut conduire au péché concret.
C'est à cela que faisait allusion rav Na'hman lorsqu'il affirme que les pensées impures sont plus pénibles que le péché lui-même, car le travail spirituel de l'homme doit se porter essentiellement sur le cœur.
"Mieux vaut aller dans une maison de deuil que d'aller dans une maison de festin (de mariage)" (Kohélet 7,2)
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-> "Marche humblement avec ton D." (Mi'ha 6,8)
Les 2 exemples d'obsèques et de mariage ont été choisis car ces 2 événements amènent tous 2 l'homme qui y participe à se rappeler le jour de sa mort inéluctable [ce qui fait disparaître une bonne partie de notre imaginaire, basée sur l'idée que nous sommes éternellement dans ce monde!] :
En effet :
- lorsqu'on assiste aux obsèques de son prochain, cela est évident!
- et même lorsqu'on assiste à un mariage, car si la mort n'existait pas, l'homme n'aurait pas épousé une femme pour avoir des enfants qui renouvellent les générations et n'aurait pas fait tous les efforts que la vie matrimoniale exige.
[Ben Ich 'Haï]
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-> On nous demande au moment de quitter un cimetière de ne pas reprendre exactement le même chemin, mais plutôt un chemin différent de l'aller.
Bien entendu! Comment une personne censée peut-elle aller au cimetière et revenir la même!
[rav Yossef Kahaneman - le rav de Ponovitch]
[la vision concrète que la vie est courte, et que personne ne peut y échapper (même la plus riche, même la plus forte, même la plus connue, ...), doit nous réveiller de notre mort spirituelle dans laquelle nous plonge notre yétser ara. ]
Quiconque frappe les juifs cause dommage à la prunelle de ses yeux (à lui-même).
[guémara Guittin 57a]
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-> De même que celui qui frappe la prunelle de ses yeux peut provoquer la perte de la vue, celui qui frappe Israël pour lui causer du mal provoque l'extinction de la lumière [du monde] (oro chel olam).
C'est ainsi que dans la guémara (Baba Batra 4a), Bava Bar Bouta dit à Hérode qui avait tué les sages de sa génération : tu as éteint la lumière du monde.
[Maharcha]
-> Le midrach (Bamidbar rabba 20,6) relate que lorsque Bil'am est parti pour "frapper" le peuple juif en le maudissant, il a été frappé de la cécité d'un de ses 2 yeux, en accord avec le verset : "Quiconque vous touche, touche à la prunelle de ses yeux" (Zékharia 2,12) ...
Quiconque frappe les juifs, frappe la prunelle de ses propres yeux, c'est-à-dire se fait du tort à lui-même.
[Iyoun Yaakov]
"Quiconque ferme ses yeux (pour ne pas distribuer la "tsédaka") est considéré comme un idolâtre ...
Quiconque reçoit de la "tsédaka" alors qu'il n'est pas nécessiteux ne quittera pas ce monde sans devenir indigent."
[guémara Kétouvot 67b-68a]
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=> Pourquoi ceux qui refusent de donner la tsédaka sont-ils considérés comme des idolâtres?
-> Pour ancrer dans nos esprits et dans nos cœurs que toute notre richesse matérielle provient exclusivement d'Hachem, donc ne nous appartient pas et doit être considérée comme un dépôt entre nos mains, Hachem nous demande de distribuer une partie de ce dépôt en tsédaka.
Ceux qui ferment leurs mains aux nécessiteux, c'est comme s'ils renient l'intervention d'Hachem et Sa Providence et attribuent leur succès sur le plan matériel à leurs efforts et à leur compétence uniquement, ce qui est une forme d'hérésie et d'idolâtrie.
[Torat 'Haïm]
-> Celui qui distribue généreusement sa tsédaka est assuré qu'Hachem l'aidera et que cette tsédaka donnée ne l'appauvrira pas.
Par contre, celui qui ferme sa main aux indigents, et croit ainsi accumuler plus de richesses, se place ainsi lui-même en état d'idolâtrie.
[Ein Eliyahou]
-> En général, c'est l'orgueil qui anime celui qui refuse d'aider les nécessiteux : il se dira par exemple que ce n'est pas son honneur de prêter attention aux pauvres et défavorisés.
Or, le guémara affirme que quiconque s'enorgueillit est considéré comme s'il sert des dieux étrangers, donc est idolâtre.
[Yichma'h Moché]
-> "Sois intelligent pour savoir que Je suis Hachem qui pratique la bonté, le droit et la "tsédaka" sur la Terre" (Yirmiyahou 9,23).
Selon le Radak, de ce verset nous apprenons que "connaître" Hachem consiste à distribuer la tsédaka en "imitant" le comportement d'Hachem qui distribue en permanence Sa bonté et Sa tsédaka sur Terre.
Ainsi, la tsédaka, qu'un homme distribue aux nécessiteux, l'aide à mieux connaître Hachem.
Inversement, ne pas aider les nécessiteux équivaut à nier la tsédaka qu'Hachem exerce dans ce monde, et c'est donc une forme d'idolâtrie.
[Yalkout haGuirchoni]
+ "Lorsque les gens de la génération du désert portaient leur regard sur des fruits de la terre d'Israël, amenés par des marchands étrangers, ils mourraient" ( rabbi Akiva - midrach Yalkout Chimoni).
En effet, ils avaient été condamnés à ne pas voir le pays d'Israël et à mourir dans le désert ; la vision des fruits d'Israël ressemblait à la vision du pays d'où provenaient ces fruits, ce qui explique que cette vision leur retirait la vie.
[rabbi 'Haïm Chmoulévitch - Si’hot Moussar (si'ha 44)]
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=> Dans cette Si'ha, le rav Chmoulévitch enseigne l'idée que :
La vision a le pouvoir d'attacher non seulement à la chose observée, mais également à tout ce qui représente une ressemblance.[cela doit nous sensibiliser à l'importance de surveiller ce que l'on regarde, car cela nous impact fortement!]
"Toute influence positive sur autrui et tout mérite donné à autrui a plus de valeur aux yeux d'Hachem que toute action personnelle, si difficile à réaliser et si noble soit-elle."
[rabbi 'Haïm Chmoulévitch - Si'hot Moussar (si’ha 94)]
Il est recommandé de fuir les honneurs (kavod), autant que possible, qu'il soit réel ou apparent.
Par contre, chacun doit s'efforcer de porter de l'honneur à autrui en toutes circonstances et sous toutes les formes possibles, fut-ce un honneur apparent.
Si Hachem a doté l'être humain de ce désir d'honneur, même imaginaire, c'est en réalité pour faciliter le devoir de tout homme d'honorer autrui comme on désirerait être honoré soi-même, et non pas pour rechercher un honneur personnel, ce qui est interdit.[rabbi 'Haïm Chmoulévitch - Si'hot Moussar (si'ha 82)]