Aux délices de la Torah

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"Voici les comptes du Michkan, Michkan de Témoignage, qui furent établis sur l'ordre de Moché" (Pékoudé 38,21)

-> La double répétition du terme : "Michkan" symbolise l'existence de 2 Michkan : un au Ciel et un sur terre.

Le mot "Michkan" provient du mot : "Moché'h", qui signifie : "tirer de", indiquant que le Michkan d'en-bas tire sa puissance et sa sainteté du Michkan d'en-haut.
[Rabbénou Bé'hayé]

-> "Est-ce qu'il existe vraiment une Jérusalem Céleste [qui correspond à la ville de Jérusalem sur terre et à son Temple]?
Oui c'est le cas.
[...]
Hachem a dit : Je n'entrerai pas dans la Jérusalem céleste, tant que je ne retourne pas au Jérusalem terrestre [au moment de la guéoula]."
[guémara Taanit 5a]

[dans le Ciel tout est prêt pour le 3e Temple, qui n'attend plus que notre comportement pour descendre immédiatement de nouveau sur terre.]

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-> Rachi commente : La répétition du mot : "Michkan" fait allusion à sa prise en gage (machkan) [par Hachem], lors des 2 destructions [du Temple] à cause des fautes d’Israël.

-> Dans le texte nous avons : "aMichkan, Michkan aédout" (du Michkan, Michkan de Témoignage - הַמִּשְׁכָּן מִשְׁכַּן הָעֵדֻת)

Rabbénou Bé'hayé de développer :
- Michkan (משכן) = guématria de 410, qui correspond à la durée d'existence du 1er Temple ;
- aMichkan (המשכן) = guématria de 415 + 5 (selon le principe permettant d'ajouter le nombre de lettres du mot) = 420 = la durée du 2e Temple ;
- aédout (העדת) = guématria de 479 = le Michkan a été construit durant la 2e année suivant la sortie d'Egypte, et il a duré pendant 479 années jusqu'à ce que le roi Salomon bâtisse le 1er Temple.

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-> La guémara (Yoma 21b) rapporte 5 choses qui étaient présentes dans le 1er Temple, mais pas dans le 2e :
- le Aron (l'Arche) avec les Lou'hot à l'intérieur ;
- le Ner Tamid (la faculté du feu des sacrifices à se brûler constamment et surnaturellement) ;
- la présence divine n’est pas revenue ;
- la prophétie a été perdue ;
- le Ourim véToumim, le 'Hochen du Cohen Gadol avait perdu sa capacité à répondre aux questions en s’éclairant miraculeusement.

-> "élé pékoudé aMichkan (המשכן), Michkan (משכן) aédout"

Selon le 'Hatam Sofer :
- on a : המשכן = le Michkan avec la lettre "hé" (ה) au début, faisant allusion au 1er Temple qui possédait 5 choses en plus ;
- puis : משכן = c'est relatif au 2e Temple, dans lequel il manquait ces 5 éléments.

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-> Il est dit deux fois le mot Michkan (משכן) pour faire allusion que le Temple d’ici-bas correspond exactement au Temple d’en-haut, comme il est dit : "Demeure (מָכוֹן) pour Ta résidence (Léchivtékha - לשְִׁבתְךְּ) que Tu as faite, Hachem" (Béchala'h 15,17).
מָכוֹן (Demeure) peut se lire מְכוּון (Mékouvane) orienté en face de "Ta résidence לשְִׁבתְךְָּ" [Midrache Tan’houma].
[A noter que le mot המשכן désigne le Temple Céleste, l’article "Le" (הַ) indique l’importance de ce Temple. Le mot משכן désigne le Temple Terrestre ; c’est pourquoi il est appelé "Michkan de Témoignage» car il témoigne de la Présence divine dans ce Monde inférieur, dans lequel D. y est "caché") [Likouté Si'hot].

-> Nos Sages disent que le Tabernacle (Michkan) est également appelé Sanctuaire (Mikdach).
On l’appelait Mikdach parce que les Bné Israël l’ont sanctifié (Kidchou) et s’y rassemblaient pour le Service sacré, et Michkan parce que D. y a fait reposer (Hichkine) Sa Chékhina.
Il est donc dit : "Ils me construiront un Sanctuaire (Mikdach - משכן), pour que Je réside (VéChakhaneti ושְָׁכנַתְיִּ) au milieu d’eux" (Térouma 25,8) – Le Sanctuaire (Mikdache), ce sont les Bné Israël qui le font, tandis que le Tabernacle (Michkan), Hachem le fait en y faisant reposer Sa Chékhina (d’où le fait que le mot Michkan soit mentionné 2 fois dans notre verset : une fois pour désigner le Mikdach des Bné Israël et une fois pour désigner le Michkan de D.)
[Chem miChmouel]

-> A propos du verset : "Les matériaux (apportés par les Béné Israël) suffirent et par-delà (le reste), pour l’exécution de tout l’ouvrage" (Vayakel 36, 7), Rachi commente : "Les matériaux qu’on avait apportés étaient suffisants à ceux qui accomplissaient le travail pour toute la construction du Tabernacle pour le faire, et pour qu’il en reste".
Ainsi, lorsque Moché décompta-t-il les prélèvements, il s’adressa au Peuple et leur dit : "J’ai fait telle et telle chose pour le Michkan, et avec le reste [des offrandes], j’ai fait [suite à la réponse d’Hachem, lorsqu’il Lui demanda quoi faire de l’excédent) un Michkan de Témoignage [michkan aédout] (pour les Paroles inscrites sur les Tables de Témoignage – c’est-à-dire une Maison d’étude – voir le Yafé Toar sur le midrach Yalkout).
C’est le sens de notre verset : "Voici les comptes du Michkan (relatifs aux prélèvements qui ont suffi à la construction du Tabernacle), (le reste ayant servi à la construction d’un) Michkan de Témoignage (c’est-à-dire un beit haMidrach)".
Le Zohar rapporte qu’Hachem demanda à Moché de n’utiliser que les dons des tsaddikim pour la construction du Michkan. Moché accepta tout de même, les dons de tous, afin de ne faire honte à personne, cependant, Hachem fit en sorte, de façon miraculeuse, que les offrandes des tsaddikim suffisent pour le travail du Michkane.
On comprend maintenant pourquoi est-il fait allusion à la destruction du Temple dans notre verset (comme Rachi l’indique) [alors que sa construction n’a pas encore eu lieu]. En effet, il s’agit d’une consolation pour ceux dont les offrandes n’ont pas été utilisées pour les travaux du Michkan : Nos Sages enseignent [guémara Méguila 29a] : "Qu’un jour viendra où les Synagogues et les Maisons d’étude [y compris celle de Moché] (principalement construites depuis la destruction du Temple et dans lesquelles réside la Chékhina) seront établies en Erets Israël (au sein même du 3e Temple – ce qui stipule dès à présent, la joie et la consolation – Maharcha)"
[Divré Yoël]

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-> A partir de cette répétition, Rachi affirme que les Temples ont été détruits comme gage, suite aux fautes d'Israël.
Pourtant, la Torah (Ki Tétsé 24,6) interdit de prendre en gage ce qui est vital pour l'existence d'une personne.
=> Comment Hachem a-t-il pu nous reprendre les 2 Temples, qui sont notre cœur et notre âme, lieux de focalisation de toute la vie juive! Comment D. a-t-Il pu les utiliser comme gages?

Selon le rabbi Avraham Twerski, la réponse est douloureuse mais réelle : est-ce que dans notre vie quotidienne nous ressentons que nous ne pouvons pas vivre sans le Temple?

Si nous les avons perdus, c'est parce que nous ne les apprécions pas suffisamment.
Si à nos yeux, ils auraient été vitaux, véritablement indispensables à notre vie, alors Hachem n'auraient jamais pu nous les retirer.

=> Ainsi, c'est à nous de jouer, en témoignant à Hachem par nos prières, nos larmes, ... à quel point nous avons besoin du Temple, à quel point il est crucial à notre existence même.
Alors, nous avons la certitude que Hachem nous le rendra immédiatement, car halakhiquement un gage sur un objet vital est interdit!

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-> Le rav Zalmeleh de Volozhin fait un commentaire similaire.

La Torah (Michpatim 22,26) enseigne que si nous prenons à l'emprunteur un objet en gage sur le montant prêté, comme un habit, il faut lui retourner avant le coucher du soleil afin qu'il puisse s'en servir.
Il est écrit (v.26-27) : "Si tu saisis, comme gage, le manteau de ton prochain, au soleil couchant tu devras le lui rendre. Car c'est là sa seule couverture, c'est le vêtement de son corps, comment abritera-t-il son sommeil? Or, s'il se plaint à moi, je l'écouterai, car je suis compatissant."

=> Il en découle que si Hachem a pu nous prendre en gage les 2 Temples, c'est qu'à nos yeux nous avons trouvé des choses pouvant se substituer aux Temples.
Puisque nous ne pleurons pas véritablement pour le retour du gage, Hachem ne nous le retourne pas!
[en effet : "s'il se plaint à moi, je l'écouterai, car je suis compatissant"]

Le rav Zalmeleh ajoute que toute personne qui est sincèrement peinée par l'absence du Temple, et qui implore Hachem de tout son cœur de le ramener, alors elle méritera en cadeau du Ciel une bénédiction identique et la même présence Divine qu'elle recevrait si le Temple existait actuellement.

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+ Pourquoi est-ce que ce sujet apparaît précisément au moment du compte des matériaux utilisés dans la construction du Michkan?

-> Le rav Chimon Greenfeld (Zahav Shéva) répond qu'une chose qui provient d'une source totalement pure, ne pourra jamais entraîner de mauvaises conséquences.

Le midrach (Chemot rabba 51,1) nous enseigne que si Moché a eu besoin de détailler l'utilisation de tous les matériaux apportés pour le Michkan, c'est parce qu'il a entendu des juifs qui ont suggéré cyniquement qu'il avait pris certaines des donations pour lui-même afin de s'enrichir.
Pour prouver que tel n'était pas le cas, il a dû justifier de la bonne utilisation de chacune des ressources reçues.

=> Le fait que l'origine de la construction du Michkan a été souillée par de fausses accusations contre Moché, a entraîné que dans le futur il pourra être repris comme "gage", et c'est pour cela que cette idée apparaît ici.

[s'il n'y avait pas eu de soupçons sur l'honnêteté de Moché, les Temples n'auraient jamais pu être détruits, puisque provenant d'une origine totalement pure!]

"Plus forte que notre espérance en sa venue, le machia'h espère venir. Mais pour cela, il faut que tout le peuple juif l'attende et l'espère.
[...]
Le malheur, c'est que le peuple juif ne l'attend pas. Les juifs formulent des mots creux ("nous l'attendons!"), alors qu'au fond d'eux, ils ne l'attendent pas le moins du monde."

[le 'Hafets 'Haïm]

"A qui la Torah sourit-elle?
A celui qui se donne de la peine pour elle, en prévision des jours futurs."

[midrach Chémot rabba 52,36]

"L'objectif du Michkan est d'enseigner que la Présence Divine peut résider partout dans le monde"
[rabbi David Feinstein - Kol Dodi - Vayakél]

=> Hachem se trouve partout où nous Lui permettons de venir.
Par exemple, si quelqu'un ne pense qu'à lui-même, au point où son "moi je" remplit tout son être, alors il ne reste plus aucune place pour que D. puisse venir (c'est complet!).
A l'inverse, plus nous nous faisons petit/humble, plus D. a alors de la place pour venir en nous et nous accompagner à tout moment dans notre vie, avec toute l'aide et les bénédictions qu'impliquent une telle proximité.

"Les enfants d’Israël observeront le Shabbath (véchamérou bné Israël), pour faire du Shabbath (laassot ét aShabbath) une alliance éternelle pour leurs générations" (Ki Tissa 31,16)

-> Le rabbi de Klausenbourg explique que dans le passé l'épreuve du peuple juif consistait à : pouvoir observer le Shabbath (chmirat Shabbath), mais de nos jours l'épreuve principale réside dans le fait de : faire du Shabbath un jour positivement spécial (laassot ét aShabbath).
En effet, nous devons en faire un jour unique : plein de joie, d'unité, de sainteté, ...

L'essentiel du Shabbath est le : "brit olam" (l'alliance éternelle) avec Hachem, ce lien unique et incassable de proximité avec notre Papa, le Créateur et Maître du monde.

"Lorsqu'une personne reçoit des honneurs, le Tribunal Céleste examine minutieusement son dossier pour voir si elle mérite de tels honneurs.
Il n'est pas bon d'avoir son dossier qui est scruté en détail, car qui n'a pas des fautes sur lesquelles il faut rendre des comptes?"

[le Baal Chem Tov]

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D'un côté, nous devons honorer autrui, mais d'un autre côté lorsque nous sommes honorés, nous devons faire attention à ne pas tout s'attribuer à soi-même.
En effet, puisqu'à l'origine de toute chose il y a Hachem qui l'a rendu possible, ne pas rendre à D. ce qui Lui revient, c'est comme si l'on s'habillait des habits Divins et qu'on proclamait que c'était les nôtres.

D'ailleurs, le 'Hida affirme que si l'on a un regard rempli d'honnêteté, de vérité, alors l'orgueil disparaît.
[en réalité c'est à 99,9999...% grâce à D.]

=> absolument tout n'existe que grâce à D., ainsi lorsqu'une créature proclame que son "moi" existe de manière autonome, alors au Ciel on va analyser de manière approfondie cette personne.

A l'inverse, lorsque l'on fait partie d'une communauté, lorsque l'on remercie Hachem pour toute chose, alors notre "moi" est quasi-nul faisant qu'il n'y a pas de matière à nous juger dans les moindres détails.
Le Or’hot Tsadikim enseigne que l’humilité sauve une personne de beaucoup d’épreuves.
En effet, puisqu’elle se considère comme insignifiante, alors au moment de la juger rien ne sera suffisamment significatif pour amener sur elle des épreuves.

==> Nous sommes jugés proportionnellement au zoom que nous mettons sur notre personne.
Plus nous nous voyons comme grands (orgueilleux), alors plus nos actions serons vues en grand, nous obligeant à rendre des comptes sur les moindres petits détails.

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-> Le mot : "lév" (coeur - לב) a la même guématria que : "kavod" (honneur - כבוד), soit 32.

Le 'Hafets 'Haïm enseigne qu'il faut faire très attention à ne pas recevoir d'honneur supplémentaire dans ce monde.
Il dit que notre récompense du monde futur, peut se trouver diminuée du kavod (non nécessaire) que l'on reçoit dans ce monde.

L'aspect fondamental est comment on ressent le kavod (כבוד) en nous, dans notre cœur (לב).
Si notre approche est d'avoir des honneurs pour notre personne alors c'est dangereux, par contre si nous voyons les honneurs comme une opportunité de diffuser la parole de Hachem alors cela est positif.
=> Tout dépend de notre sentiment dans notre cœur (grandir notre égo ou bien grandir Hachem en faisant sa volonté?).

Par exemple, le rav Nevenzhal écrit que nous pouvons utiliser le kavod pour influencer autrui à faire des mitsvot.

"La plus grande sagesse n'est pas d'être extrêmement intelligent, mais plutôt d'obéir aux commandements de Hachem sans trop se poser de question"

[le Pardes Yossef - rabbi Yossef Patznovsky]

"Chaque prière et chaque mitsva que nous pouvons réaliser, chaque mot de Torah que nous pouvons étudier, a pour conséquence d'apporter du mérite à nos parents comme si c'était eux-mêmes qui accomplissaient cet acte [même s'ils sont déjà morts!].
De cette façon nous pouvons réaliser la mitsva d'honorer ses parents bien davantage que tout honneur que nous pouvons leur témoigner [de leur vivants] dans ce monde, et cela sera une source de satisfaction pour eux."

[le 'Hida - Kikar léEden - Likoutim 5]

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-> "La principale manière d'honorer [ses parents] se trouve après leur mort (guémara Kidouchin 31b).
Chaque jour, nous devons faire tout notre possible pour amener du plaisir à l'âme de nos parents [en réalisant un maximum de mitsvot, ce qui à chaque fois permet d'élever et de réjouir encore davantage leur âme].
[...]
Même si l'on considère son père [et/ou sa mère] comme un tsadik parfait, dont l'âme profite de la vie après la mort, nous devons penser aux mitsvot que nous faisons comme autant de moyen d'offrir des délices à nos parents aimés, ce qui va permettre que leur âme soit [à chaque fois davantage] bénie."

[Pélé Yoets - Kiboud av vaEm]

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-> "Celui qui donne à la tsédaka pour l'âme d'un décédé, même s'il n'a pas de lien de famille avec lui, apporte assurément à cette âme un apaisement et un immense bénéfice."
[Chla haKadoch - rapporté par le 'Hafets 'Haïm (Ahavat Hessed part.2, chap.5)]

-> Le Aish Kodech dit :
"Chaque fois que nous faisons une mitsva au profit d'un décédé, nous devons avoir à l'esprit que nous sommes réellement en train de nous lier avec lui ou elle.
Nous fournissons l'acte, et c'est comme si le défunt le faisait avec nous".

-> Le 'Hafets 'Haïm (Ahavat 'Hessd) écrit que le plus grand gain que nous pouvons donner à une âme est lorsque nous renforçons notre étude de la Torah, et nos actes de bonté ('hessed).

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-> Le 'Hida, citant le Arizal, enseigne que chaque année le jour de l'anniversaire de décès, l'âme est réévaluée afin de déterminer si elle sera élevée dans le Gan Eden.

[selon nos Sages, le jour de l'anniversaire de décès, l'âme du décédé descend réellement dans ce monde proche de sa tombe. Si la famille est là-bas, elle peut parler à l'âme et le défunt entendra tout ce qu'ils disent.]

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-> La guémara (Sanhédrin 104a) dit que toute action positive qu'un enfant fait dans ce monde va bénéficier également à ses parents dans le monde à venir.
Ainsi, nous devons voir également chaque mitsva comme du respect de ses parents, car ainsi nous leur envoyons davantage de ressources pour leur éternité, davantage de proximité éternelle avec Hachem, ...
[on ne parle pas de cadeaux éphémères, mais éternels! et qu'on ne peut plus obtenir après notre mort! ]
Ainsi, chaque jour nous devons courir après les occasions de faire des bonnes actions, et cela par amour pour nos parents (en plus de notre amour, de notre fidélité à Hachem).]

"Je place de nombreuses photos de mes enfants et de mes petits-enfants sur les murs de ma maison. Je souhaite pouvoir constamment les observer, et me rappeler les grandes bontés que Hachem m'a accordées!"

[rabbi Moché Schwab]

"Hachem, je ne veux rien. Pas même Ton gan Eden, et pas même le monde à venir.
Maître du monde, je ne veux rien d'autre que Toi!"

[le Baal haTanya]